Réveillons notre vie fraternelle

Bonjour les amis,

Hier soir, le Seigneur m’a donné de rencontrer une personne financièrement à la dérive car son activité professionnelle s’est totalement arrêtée avec la Covid. Du coup, il commence à perdre pied, sa confiance s’érode, et en conséquence sa manière de s‘exprimer, de se présenter reflète ses peurs et la dévalorisation qu’il commence à faire de lui-même alors que Dieu l’a doté de nombreux dons et d’une expérience impressionnante. Il est entré dans une spirale où il est mentalement dans les ténèbres, et où il devient compliqué de convaincre un employeur. Après l’avoir l’écouté, j’ai été touché et il était évident que je ne pouvais pas le laisser dans sa spirale ou simplement prier pour lui. Dès la semaine prochaine, je vais l’aider à refaire son CV, l’épurer, lui donner un sens, un chemin, et revoir ses lettres de motivation, et enfin lui apprendre à retrouver confiance, à retrouver la lumière et la vie, et donc à mieux s’exprimer pour mieux se mettre en valeur.
Le Seigneur a mis ce frère en Christ sur ma route pour je prenne soin de lui, que je l’aide à se relever, dans la mesure de mes possibilités.
J’ai aussi eu hier de nouvelles preuves que cette période actuelle crée ou accentue de nombreuses souffrances, fait basculer de nombreuses familles dans la pauvreté, augmente les isolements. Et que nous devons être toujours attentifs et actifs pour aider tous nos frères et soeurs.
Merci, Seigneur, de déranger mon train-train quotidien en mettant devant mes yeux la misère et la souffrance, en sollicitant mon coeur et mes bras pour donner ce que j’ai de plus précieux : mon temps.

Nous avons déjà partagé sur l’importante de la lecture quotidienne de la Parole. L’évangile d’aujourd’hui est un exemple type et concret de texte qui touche le corps entier. Elle interpelle, secoue, remue les tripes. La Parole est Vie; elle est énergie, mouvement, respiration, battements.
Mais comme nous l’enseignait notre prêtre, la Parole n’est vivante que si on la met en pratique en dehors de l’église. Elle n’est pas que belles paroles ou belles intentions mais aussi belles actions chaque fois que le Seigneur nous le propose sur notre chemin. Elle est le mouvement de la main tendue vers le pauvre pour le relever, l’écoute du cœur de celui qui souffre pour le consoler.
Jésus nous dit que parler de Dieu sans mettre en application sa Parole, parler de l’évangile sans en vivre, c’est continuer à construire les tombeaux des prophètes. Notre mission de chrétien est avant tout de manifester, dans notre vie, comment ces personnages et leurs mots sont bien vivants nous parlent au quotidien et nous guident vers la plénitude.

Dans sa récente encyclique, le Pape François écrit (Fratelli Tutti n°87)  : « Un être humain est fait de telle façon qu’il ne se réalise, ne se développe ni ne peut atteindre sa plénitude que par le don désintéressé de lui-même. « 

Que l’Esprit de sagesse et de sainteté ouvre nos cœurs à la Parole du Seigneur. Quand vient pour nous l’heure d’être corrigés ou mis en défaut par la Parole, que nous restions toujours humblement convaincus que notre Dieu est un père qui éduque ses enfants à la liberté et non un puissant qui châtie pour prouver son pouvoir. Quand vient pour nous l’heure de porter la Bonne Nouvelle à nos frères, par nos choix, par notre témoignage de vie ou par notre parole, que nous ne craignions pas pour le sort réservé aux prophètes mais que nous suivions Jésus qui choisit de parler en vérité pour jusqu’au bout tendre la main et inviter à la conversion. Montrant ainsi aux hommes que nous sommes tous frères, nous dirons au monde que notre Dieu est Père.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Chant

Ah, père, Ah oui, père
Ton amour est la source de notre joie

Tu as voulu des enfants unis, qu’il en soit ainsi
Un jardin de paix pour ta famille, qu’il en soit ainsi

Et nous voilà tous ensemble prêts à faire ta volonté
S’il est vrai qu’on te ressemble, donne-nous ta sainteté

Tu as voulu tes enfants heureux, qu’il en soit ainsi
Un amour sincère au fond des yeux, qu’il en soit ainsi

Nous ne sommes pas capables, donne-nous de nous aimer
Que nos vies soient acceptables selon tes desseins parfaits

Et nous serons enfin ce temple, ce palais où tu demeures
Où ton cœur de père nous comble de sa grâce

Et nous serons enfin l’épouse, que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie, qu’il en soit ainsi

Tu as voulu ton trône établi, qu’il en soit ainsi
Et ton règne sur tout le pays, qu’il en soit ainsi

Nous irons dans ta confiance, enflammés de ton Esprit
Proclamer dans ta puissance le salut de Jésus-Christ

Et nous serons enfin ce temple ce palais où tu demeures
Où ton cœur de père nous comble de sa grâce

Et nous serons enfin l’épouse que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie qu’il en soit ainsi

Qu’il en soit ainsi

Nous serons roi et nous serons enfin ce temple
Ce palais où tu demeures où ton cœur de père nous comble de sa grâce

Et nous serons enfin l’épouse que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie
Le parfum de ta vie (le parfum de ta vie)
Le parfum de ta vie
Qu’il en soit ainsi

EVANGILE

« Cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie » (Lc 11, 47-54)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait :
« Quel malheur pour vous,
parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes,
alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez
que vous approuvez les actes de vos pères,
puisque eux-mêmes ont tué les prophètes,
et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit :
Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ;
parmi eux, ils en tueront et en persécuteront.
Ainsi cette génération devra rendre compte
du sang de tous les prophètes
qui a été versé depuis la fondation du monde,
depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie,
qui a péri entre l’autel et le sanctuaire.
Oui, je vous le déclare :
on en demandera compte à cette génération.
Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi,
parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ;
vous-mêmes n’êtes pas entrés,
et ceux qui voulaient entrer,
vous les en avez empêchés. »
Quand Jésus fut sorti de la maison,
les scribes et les pharisiens
commencèrent à s’acharner contre lui
et à le harceler de questions ;
ils lui tendaient des pièges pour traquer
la moindre de ses paroles.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

Cette page de l’Evangile dans le continuum de celles que nous entendons cette semaine est vraiment une invitation pressante à ne pas rester clos dans nos certitudes pour entrer dans cette conviction, que la vie, qui plus est, celle que Dieu vient nous partager, entraîne un remue-ménage.
Il vous suffit, dit Jésus à ses auditeurs, d’approuver les actes de vos pères alors qu’ils ont tué les prophètes en leur bâtissant des sanctuaires.
Dans cette culture de la mort, ce qui leur importe, ce sont les tombeaux. Or Christ vient précisément réveiller la vie, annoncer la résurrection pour faire de nous des ressuscitants.
Une telle perspective ne permet pas de s’installer pour être à l’image de ce que vit le Christ constamment en mouvement. Ses rencontres ne sont-elles pas habitées par une Parole qui bouscule, vivifiante et bouleversante, appelant à sortir de soi, de son entre soi pour aller vers l’autre soi.
Il prend du temps pour prier, souvent la nuit ; il écoute pour offrir un prendre-soin qui guérit corps et âme.
Qu’observe-t-Il ? que les docteurs de la loi ont enlevé la clé de la connaissance ; ils en ont pris possession et l’ont enfermée dans leurs synagogues afin que la Parole soit oubliée pour mieux faire entendre leur parole ; Dérisoire et triste parole !
Ces docteurs parlent de l’âme, de l’après, ce qui est facile. Ce qui est plus difficile, c’est justement d’évoquer, comme Jésus, combien l’Esprit, loin de hanter les relations, il les porte à un tel niveau que la dimension corporelle s’en trouve touchée.
François s’Assise qui a le mieux compris l’Evangile illustre magnifiquement cette perspective avec le baiser au lépreux.
Comment avons-nous pu oublier l’importance du corps alors que le Seigneur vient faire corps avec nous ; Dieu s’est fait homme. L’inouï d’une relation, telle est notre foi !
Tout se construit dans la relation. Le Petit Prince souligne, justement, combien l’apprivoisement à l’autre est d’abord une découverte, nous révélant ce que nous sommes.
Seulement, il nous faut quitter le convenu, se risquer vers la fragilité, chemin d’humanité ; il est celui de Dieu, comment s’en étonner puisque lui seul est vraiment humain.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles. »
Aux docteurs de la Loi, Jésus reproche de s’en prendre aux envoyés de Dieu. Il prophétise sur son propre sort et celui de ses apôtres. « C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. » Dès sa sortie de la maison, Il commença à en faire l’expérience.

Nous avons à faire notre examen de conscience pour apprécier notre disposition de cœur, notre attitude à l’égard des prophètes d’aujourd’hui. Il s’agit de ceux qui, par la Volonté de Dieu, nous empêchent de tourner en rond ; il s’agit des éveilleurs de conscience. Il s’agit de ceux qui sans cesse nous ramènent à la Parole de Dieu comme Socle de notre vie. Cette parole s’adresse particulièrement aux pasteurs de notre Communauté ecclésiale, aux « bien-pensants », à ceux qui ont bu à la science et sont reconnus comme tels… Il nous arrive peut-être de mépriser ces gens simples, remplis de l’Esprit Saint et de prétexter de leur peu de connaissances académiques, pour les discréditer. Il nous arrive peut-être de les ridiculiser, de les empêcher de prendre la parole, de les éloigner de la communauté car, ils ne parlent pas comme nous qui considérons que nous savons. Ils nous dérangent ; ils semblent faire ombrage à notre influence sur la communauté, etc. Il nous arrive peut-être de chercher à restreindre le champ d’action du Saint-Esprit, de Lui indiquer où, quand, comment et avec quelle intensité Il doit souffler…
Dieu continue de confondre les sages de ce monde.
Quels sont tes critères de vérité ?

« Ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles. »
Les docteurs de la Loi ne s’en prennent pas seulement aux messagers. « Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés. »
Pasteurs de l’Église, responsables de communauté à divers niveaux, éducateurs de tout rang, nous sommes interpellés sur le soin que nous portons à notre propre formation et à la formation des fidèles. Nous sommes interrogés sur la manière dont nous mettons nos capacités, nos compétences au service de l’Évangile… Plusieurs lieux peuvent être examinés : notre intérêt pour la catéchèse, le soin porté à nos différentes prédications pour transmettre uniquement la vérité de Dieu, le souci de notre formation permanente et de la formation de nos communautés, l’attention à les stimuler à fréquenter les lieux appropriés à leur croissance (conférences, écoles, ateliers, etc.), l’attention à ce qui s’y enseigne !
Entretenir l’ignorance est un acte terroriste.
Dans quelle mesure œuvres-tu à la maturité de tout croyant ?

Seigneur, Toi, le Bon Berger, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Sainte Thérèse d’Avila, fais-nous marcher à ta suite.

Paroles du Pape François

Même Jésus semble un peu implacable contre ces docteurs de la loi, parce qu’il leur dit des choses fortes. Il leur dit des choses fortes et très dures. «Vous avez emporté la clé de la connaissance, vous n’êtes pas entrés, et à ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés, parce que vous avez emportés la clé», c’est-à-dire la clé de la gratuité du salut, de cette connaissance. (…) Mais la source est l’amour; l’horizon est l’amour. Si tu as fermé la porte et que tu as emporté la clé de l’amour, tu ne seras jamais à la hauteur de la gratuité du salut que tu as reçu.

Homélie à Sainte-Marthe, 15 octobre 2015 – https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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