Dieu est là, à nos côtés et en nous

Bonjour les amis,

Vous vous questionnez peut-être sur l’avènement de Jésus-Christ, sur son retour sur Terre … Bonne nouvelle, ne cherchez plus, il est revenu ! Il est déjà là !

Il est là dans celui qui vous sourit, là dans celui qui vous tend la main, là dans celui qui vous prend dans ses bras pour vous consoler. Il est aussi là dans celui assis au coin d’une rue la main tendue, celui qui dort dehors dans des cartons, dans celui qui pleure la perte d’un être aimé … Le Seigneur est déjà là, il habite la terre et les cœurs de tous ceux qui veulent bien lui faire une petite place … et pourquoi pas, même, toute la place.

Il y a donc urgence à se convertir. Et même, comme nous le dit si bien Louis Lochet [1], « ce n’est pas une fois qu’il faut se convertir, c’est chaque jour, car nous n’avons jamais fini de répondre aux appels du Christ, à travers les événements. Alors, quel que soit notre âge, notre condition, notre vocation, demandons-nous quel est son appel, pour moi, aujourd’hui. « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Que veux-tu que je sois ? » Chercher personnellement, chercher ensemble les appels du Christ, c’est déjà se convertir. Retourne-toi, pour voir.
Une conversion, c’est toujours d’abord une certaine prise de conscience : un regard nouveau, non sur des idées, mais sur soi-même, sur les autres, sur Dieu.

Dieu n’est pas loin de toi et les autres ne sont pas loin de toi et ce que tu dois être n’est pas inaccessible à ce que tu es. Mais peut-être, tu ne cherches pas dans la bonne direction. Retourne-toi, pour voir. »

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

[1] source Magnificat : Louis Lochet († 2002), prêtre du diocèse de Reims, a été professeur au grand séminaire puis curé de paroisse. Il part en 1974 au Burundi pour y fonder un Foyer de charité. / Retrouver la simplicité, Paris, Salvator, 2018, p. 238.

CHANT

Resucito

1 – La muerte, donde esta la muerte ? La mort, où est la mort?
Donde esta mi muerte ? Où est ma mort?
Donde esta su victoria ? Où est sa victoire?

Resucito, Resucito, Resucito, Aleluya !
Aleluya, Aleluya, Aleluya, Resucito.

2 – Alegria, alegria hermanos, allegresse, allegresse mes frères.
Que si hoy nos queremos, Car si aujourd’hui nous nous aimons,
Es porque Resucito. c’est parce qu’Il est ressuscité.

Resucito, Resucito, Resucito, Aleluya !
Aleluya, Aleluya, Aleluya, Resucito.

3 – Si con El morimos, Si avec Lui nous mourons, 
Con El vivimos, Avec Lui, nous vivons,
Con El cantamos. Aleluya. Avec Lui nous chantons, Alléluia.

Resucito, Resucito, Resucito, Aleluya !
Aleluya, Aleluya, Aleluya, Resucito.

EVANGILE

« À cette génération, il ne sera donné que le signe de Jonas » (Lc 11, 29-32)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
comme les foules s’amassaient,
Jésus se mit à dire :
« Cette génération est une génération mauvaise :
elle cherche un signe,
mais en fait de signe
il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ;
il en sera de même avec le Fils de l’homme
pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera
en même temps que les hommes de cette génération,
et elle les condamnera.
En effet, elle est venue des extrémités de la terre
pour écouter la sagesse de Salomon,
et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront
en même temps que cette génération,
et ils la condamneront ;
en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas,
et il y a ici bien plus que Jonas.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

Maître, nous voulons voir un signe de toi. Jésus mesure combien cette demande des foules est éloignée de la spiritualité, s’attachant à une matérialité qui les enferme. Pour reprendre le mot de l’Evangile : ils sont les hommes d’un moment mais point de l’éternité commencée.
Croire, est-ce vivre en tranquillité, ou ne serait-ce pas plutôt consentir à lâcher les amarres pour le grand large ?
Notre vie de baptisés signe-t-elle une tranquillité ou bien traduit-elle l’acceptation d’un risque ?
Le signe espéré par Jésus est celui de la confiance, tel Jonas resté trois jours et trois nuits dans le ventre du monstre marin. Que de prières de demande sont monstrueuses pour être déshumanisantes tant elles sont recherche d’une anesthésie de nos responsabilités. Je prie pour – distance – alors qu’il s’agirait de prier avec.
Prier, ce n’est point attendre un signe extérieur, mais intérioriser un appel nous mettant à l’écoute de ceux qui, épris du respect de la vie, de la liberté, tentent des traversées aux sécurités aléatoires.
Ainsi, pour ne point s’éloigner de l’actualité, la Méditerranée n’est-elle pas signe des embarquements du désespoir, signant les indifférences meurtrières jusqu’à faire de cette mer un cimetière.
Mère Térésa fit l’amère expérience d’accusations portées contre elle, au motif qu’elle aurait forcé des mourants à se convertir au christianisme. Ces dénonciations sont viles et fausses car, pour cette grande figure spirituelle, l’enfant pauvre, abandonné dans la rue, était Jésus ; le lépreux était Jésus, le moribond était Jésus.
Le réfugié qui a dû fuir, n’est-il pas, comme tous les êtres fragiles, ce même Jésus. En s’approchant d’eux, nous reconnaissons que Dieu s’identifie absolument, pleinement, aux plus pauvres. « Ce que vous avez fait au plus petit, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Nous voulons voir des signes, mais ne sont-ils pas là, à côté de nous, pour être ceux des abandonnés, des condamnés qui, malgré tout, nous font encore signe pour ne point nous en vouloir, jusqu’à espérer que nous les comprendrons, les écouterons.
Le signe de la fraternité, de l’attention à l’autre commence par l’absence de jugements.
Le Poverello avait conscience que « l’Amour est peu aimé », d’où son engagement passionné qui a fait peur au sein même de l’Ecclésia. Le raisonnable suscite souvent des raisonnements de crainte et finalement de l’effacement de l’audace. Quel serait notre salut si le Fils de l’homme n’avait pas pris tous les risques.
Il est de ces sagesses qui, pour ne rien transformer, ne sont que des paresses du cœur et de l’esprit.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Cette génération est une génération mauvaise. »
C’est face à l’affluence des foules que Jésus qualifie cette génération de mauvaise. Ainsi, la quantité ne rime pas forcément avec la qualité. Jésus connaît les cœurs et se désole de l’incrédulité de ses contemporains. La reine de Saba « est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon […]. Les habitants de Ninive […] se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas. » Pour la reine de Saba et les Ninivites, les paroles de Salomon et de Jonas ont suffi. Mais les contemporains de Jésus, en présence de la Sagesse incarnée, devant le visage de la Miséricorde divine, réclament un signe. Leurs cœurs sont endurcis, leurs yeux sont aveuglés et leurs esprits se révèlent sans intelligence. Ils s’appuient sur le fait qu’ils appartiennent au Peuple élu, ne cherchant pas à correspondre à cette grâce. Alors, faute de foi, ils vont à leur perte éternelle.

Si nous recherchons des signes extérieurs ou spectaculaires de Celui qui a établi sa demeure au plus intime de nous-mêmes et qui ne manque pas de nous parler au cœur, alors nous sommes également une génération mauvaise. Si nous demeurons insensibles à l’abaissement du Seigneur et à sa Miséricorde agissante,  alors nous sommes une génération mauvaise. Si, pour quelque raison, nous doutons de l’Amour de Dieu, nous sommes une génération mauvaise. Si la Croix du Christ nous laisse indifférents, si nous ne jugeons point impérieux ni urgent de nous convertir et de vivre de l’Esprit que nous avons reçu, alors nous sommes une génération mauvaise. Si nous sommes plutôt préoccupés de soigner notre apparence religieuse que de travailler à notre Salut, alors, pour le Seigneur, nous sommes une génération mauvaise…
Il ne s’agit pas de rechercher  un signe mais d’aller à Dieu qui nous cherche.

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais-nous discerner ta présence au milieu de nous.

Paroles du Pape François

Le signe de Jonas, le vrai, est celui qui nous donne l’assurance d’être sauvés par le sang du Christ. Tant de chrétiens pensent qu’ils seront sauvés uniquement grâce à ce qu’ils font, à leurs œuvres. Les œuvres sont nécessaires mais elles sont une conséquence, une réponse à cet amour miséricordieux qui nous sauve. Mais les œuvres seules, sans cet amour miséricordieux, ne servent à rien.

Homélie à Sainte-Marthe, 14 octobre 2013 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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