Tous membres d’une même famille

Bonjour les amis,

Seigneur, en cette journée que tu me donnes, je viens à toi, je prends un moment avec toi. J’ai besoin de toi. Mais avant tout tu m’aimes. Et ce n’est pas que tu consentes à m’aimer, mais tu m’aimes ! Je n’ai rien fait pour le mériter, j’ai seulement à l’accepter. Jésus, j’ai confiance en toi.

Je te rends grâce aussi pour les sourires que tu as mis sur mon visage et les mots que tu as mis sur ma bouche et qui ont fait du bien et chaud au coeur aux personnes agées ou handicapées à qui ils étaient adressés. Ces personnes me l’ont dit et j’en ai été touché. Merci Seigneur. Nous, chrétiens, sommes une véritable et formidable famille.

Ces derniers jours Jésus nous donne à comparer ce qui est divin et ce qui est humain; les peits comptes humains contre la générosité immense de Dieu, les pensées de Dieu différentes des pensées humaines, la miséricorde et la patience divines face à nos hésitations.
Jésus donne aujourd’hui deux critères pour reconnaître sa mère et ses frères en Dieu : Ecouter la parole de Dieu et la mettre en pratique. Ecouter le divin pour l’appliquer comme être humain.
Ces deux éléments essentiels nous ramènent évidemment au grand commandement : aimer Dieu et aimer son prochain. On peut aussi penser aux dix commandements dont la première partie est tournée vers Dieu et la deuxième vers le prochain.
Il y a toujours ce lien entre Dieu et nos frères et sœurs dans le regard, l’amour, la disponibilité, le pardon. Le divin et l’humain sont intimement liés et indissociables.
Écouter la parole de Dieu nous place dans une obéissance par rapport à Dieu.
La mise en pratique nous conduit à exercer la charité concrètement envers notre prochain.
Jésus nous le dit souvent l’amour de Dieu passe par celui pour nos frères, idem pour le pardon.
Et quelle belle promesse Jésus nous fait aujourd’hui : être sa mère et ses frères !
Déployons alors tout notre possible pour répondre à cette double indication de Jésus.
Nous pouvons aussi lire la 1ère lecture dont le passage se termine par l’appel à l’attention des plus faibles, sans quoi nos vies ne pourront être unies à Dieu. Dans les jours à venir, gardons en nous cette phrase : « Qui fait la sourde oreille à la clameur des faibles criera lui-même sans obtenir de réponse. » L’attention aux petits est le meilleur rempart contre la vie qui se détourne de Dieu, et la plus belle manière de montrer que nous sommes tous soeurs et frères en Christ.
Jésus, apprends-moi à vivre comme fils et fille du Père, apprends-moi à aimer comme Toi.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

P.S. retrouvez notre partage Soyons familiers avec la volonté de Dieu sur le même épisode raconté par Saint Matthieu

CHANT

Quel ami fidèle et tendre (Sebastian Demrey & Jimmy Lahaie)

Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous entendre A répondre à notre cri !

Il connaît nos défaillances, Nos chutes de chaque jour,
Sévère en ses exigences, Il est riche en son amour.

Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous comprendre Quand nous sommes en souci !

Disons-lui toutes nos craintes, Ouvrons-lui tout notre cœur,
Bientôt, ses paroles saintes Nous rendrons le vrai bonheur.

Quel ami fidèle et tendre, Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous défendre, Quand nous presse l’ennemi!

Il nous suit dans la mêlée, Nous entoure de ses bras.
Et c’est Lui qui tient l’épée Qui décide des combats.

Quel ami fidèle et tendre, Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous apprendre, A vaincre en comptant sur Lui!

S’il nous voit vrais st sincères, A chercher la sainteté,
Il écoute nos prières, Et nous met en liberté.

Quel ami fidèle et tendre Nous avons en Jésus-Christ,
Bientôt, il viendra nous prendre Pour être au ciel avec lui !

Suivons donc l’étroite voie En comptant sur son secours,
Bientôt nous aurons la joie De vivre avec lui toujours !

EVANGILE

« Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique» (Lc 8, 19-21)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver,
mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui
à cause de la foule.
On le lui fit savoir :
« Ta mère et tes frères sont là dehors,
qui veulent te voir. »
Il leur répondit :
« Ma mère et mes frères
sont ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la mettent en pratique. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)

Jésus nous demande en permanence de dépasser ce qui est humain, trop humain –  non pour le nier, mais pour le dépasser. Sinon, les vœux religieux, par exemple, n’auraient aucun sens. Ainsi le vœu de chasteté ne consiste pas à nier la sexualité, mais à l’assumer dans un amour plus grand. De même que le vœu d’obéissance n’a pas pour but d’annihiler notre volonté propre mais de l’inscrire dans le regard de Dieu à travers l’obéissance aux supérieurs.

C’est la même chose dans le mariage : un amour humain se transforme avec le temps et la grâce s’inscrivent peu à peu dans l’Alliance de Dieu avec l’humanité. Il ne s’agit de nier sa famille humaine, mais de l’englober dans une réalité plus vaste, celle d’une communauté de croyants. Jésus, dans cet évangile, ne vient pas opposer sa famille selon la chair, à celle de ses disciples, mais Il les intègre dans un cercle infiniment plus large. C’est toujours par un amour supérieur que nous sommes vainqueurs et pouvons dépasser ce qui est trop étroit dans notre cœur : les simples liens familiaux, la véhémence de la chair, notre volonté propre. C’est une assomption de tout nous-même qui nous est demandé, à la suite du Christ et par l’effet de sa grâce. Cela s’appelle la sainteté. C’est impossible et irréalisable aux yeux des hommes, mais pas aux yeux de Dieu. Comme le demandait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « sois Seigneur, Toi seul, ma propre sainteté ! », car au seul regard humain c’est impossible.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver. »
Le motif de la démarche des proches de Jésus n’est pas connu. Toutefois, la présence de sa mère laisse entendre que l’intention ne pouvait qu’être bonne. Par contre les circonstances n’ont pas permis la rencontre. En effet, « ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. » Autrement dit, Jésus était en plein exercice de son ministère. Et face à l’importance de la foule, ses parents se rendent compte qu’ils ne peuvent disposés de Lui à leur gré. Mais, en même temps que le ministère de Jésus tient ses parents à distance, il ne les coupe pas de Lui. Il permet de prendre conscience d’une nouvelle parenté.
Tout pasteur de l’Église, au regard de cette scène, peut s’interroger sur la portée du rapport entre lui et ses proches de sang et vis-versa.

« La mère et les frères de Jésus vinrent Le trouver. »
La réponse lapidaire de Jésus a aussi sa part de mystère : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » L’écoute et la mise en pratique de la Parole de Dieu introduisent dans la parenté de Dieu. La Parole a le pouvoir d’engendrer à la vie de Dieu. Elle a aussi le pouvoir de faire porter Dieu pour l’offrir aux autres. Cette réponse se comprend mieux quand elle est mise en lien avec ce que Jésus affirmait juste avant ce passage : « Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. » D’une certaine manière, Jésus poursuivait son enseignement.
Nous avons à nous préoccuper de la manière dont nous écoutons la Parole de Dieu. En cela, les parents de Jésus étaient aussi concernés. Ainsi, non seulement Dieu est devenu l’un de nous mais, en plus, Il nous offre de partager sa divinité. Il répond au désir universel de sa créature d’avoir part à sa vie. Aujourd’hui, quiconque se considère comme proche du Seigneur doit veiller à entretenir cette communion par sa docilité, sa capacité à se familiariser avec la Parole et à se laisser modeler par elle. Puisque le Christ est le Verbe de Dieu, c’est la centralité et l’unicité de sa médiation qui sont ainsi mise en lumière.
Nul ne peut être en Dieu sans Dieu.
Quelle est la qualité de ton écoute ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, éveille-nous toujours à ta Parole.

Paroles du Pape François

La Parole de Dieu n’est pas une « bande dessinée » à lire, mais un enseignement à écouter avec le cœur et à mettre en pratique dans la vie quotidienne. Un engagement accessible à tous, parce que, bien que « nous l’ayons rendue un peu difficile », la vie chrétienne est « simple, simple » : en effet, « écouter la parole de Dieu et la mettre en pratique » sont les deux seules « conditions » placées par Jésus à ceux qui veulent le suivre. Telle est, en synthèse, pour le Pape François, la signification des lectures proposées par la liturgie. Le Pape s’est arrêté en particulier sur le passage de l’Évangile de Luc (8, 19-21), qui rapporte le récit de la mère et des frères de Jésus qui n’arrivent pas « à l’aborder à cause de la foule ». Mais parmi la foule, il y aussi des gens qui suivaient Jésus avec des intentions cachées. Certains « par avantage », d’autres sans doute par « volonté d’être meilleurs ». Un peu « comme nous », qui « tant de fois allons voir Jésus parce que nous avons besoin de quelque chose, puis nous l’oublions, là, seul ». Malgré tout, « Jésus continuait de parler aux gens » et de les aimer, au point de définir « cette foule immense “ma mère et mes frères” ». La famille de Jésus, ce sont donc « ceux qui écoutent la parole de Dieu » et « la mettent en pratique ». Cela « est la vie chrétienne: rien de plus. Simple, simple. Sans doute l’avons-nous rendue un peu difficile, avec beaucoup d’explications que personne ne comprend, mais la vie chrétienne est ainsi : écouter la parole de Dieu et la pratiquer. D’où l’invitation à « écouter la parole, véritablement, dans la Bible, dans l’Évangile », en méditant les Écritures pour en mettre en pratique les contenus dans la vie quotidienne. Mais si nous parcourons l’Évangile de façon superficielle, alors « cela n’est pas écouter la parole de Dieu: cela est lire la parole de Dieu, comme on peut lire une bande dessinée ». Alors qu’écouter la parole de Dieu « signifie lire » et se demander : « Mais qu’est-ce que cela dit à mon cœur ? Que me dit Dieu avec cette parole ? ». Ce n’est qu’ainsi, en effet, « que notre vie change ». Et cela a lieu « chaque fois que nous ouvrons l’Évangile et que nous lisons un passage et que nous nous demandons: « Avec cela, Dieu me parle-t-il, me dit-il quelque chose ? Et s’il me dit quelque chose, que me dit-il ? ». Cela signifie « écouter la parole de Dieu, l’écouter avec les oreilles et l’écouter avec le cœur, ouvrir son cœur à la parole de Dieu ». En conclusion, le Pape a résumé sa réflexion en rappelant que « beaucoup de gens suivaient Jésus » : certains « pour la nouveauté », d’autres « parce qu’ils avaient besoin d’entendre une bonne parole » ; mais en réalité, rares étaient ceux qui mettaient ensuite effectivement « en pratique la parole de Dieu ». Et pourtant, « le Seigneur accomplissait son œuvre, parce qu’il est miséricordieux et qu’il pardonne chacun, il appelle chacun, il attend chacun, parce qu’il est patient ». Aujourd’hui aussi, « beaucoup de gens vont à l’Église pour entendre la parole de Dieu, mais peut-être ne comprennent-ils pas le prédicateur lorsqu’il prêche de façon un peu difficile, ou ils ne veulent pas le comprendre. Parce que cela aussi est vrai : souvent, notre cœur ne veut pas comprendre ». Mais Jésus continue d’accueillir chacun, « même ceux qui vont écouter la parole de Dieu, puis le trahissent » comme Judas qui l’appelle « ami ». Le Seigneur « sème toujours sa parole » et en échange « demande uniquement un cœur ouvert pour l’écouter et une bonne volonté pour la mettre en pratique ».

Méditation matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, Mardi 23 septembre 2014

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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