Bonjour les amis,
Jésus n’est pas venu sur Terre pour passer son temps de façon complaisante avec ceux qui l’admiraient, avec ceux qui avaient déjà le cœur tourné vers Dieu. Il est venu pour les plus pauvres, les plus démunis, pour ceux qui n’avaient pas de berger, ceux qui étaient égarés dans ce monde. Son ministère a été court et intense. Il a parlé, il a guéri, il s’est donné.
Comme j’aimerais qu’il vienne dans ma vie, qu’il frappe à ma porte et me dise, comme il le dit à Matthieu dans l’évangile du jour, « suis-moi ! » ou comme il l’a dit à Pierre (« Toi, suis moi.« ). Quelle douce caresse que cette demande-là, celle d’un Dieu tout puissant qui se fait humble pour sauver ses brebis égarées.
Aujourd’hui laissons-nous envahir par ce regard d’amour posé sur nous, par cette bouleversante douceur du Seigneur qui se penche sur nous et nous invite … Suis-moi !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Je ne puis craindre un Dieu (Hélène Goussebayle) Que ce chant d’amour soit le doux cri de mon cœur pour Toi, Seigneur …
Qui pour moi s’est fait si petit.
Je l’aime car il n’est qu’amour et miséricorde !
Je l’aime car il n’est qu’amour et miséricorde !
EVANGILE
« Suis-moi. L’homme se leva et le suivit » (Mt 9, 9-13)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus sortit de Capharnaüm
et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison,
voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts)
et beaucoup de pécheurs
vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :
« Pourquoi votre maître mange-t-il
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants
qui ont besoin du médecin,
mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice.
En effet, je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)
Nous sommes dans l’appel des premiers disciples. Dans cet évangile, le disciple en question se prénomme Matthieu, chez Marc et Luc, il s’agit de Lévi. Il relate l’appel par Jésus d’un publicain, « collecteur d’impôt », dont la fonction le mettait au banc de la société juive pieuse de l’époque. On se souvient du regard étonné de Matthieu devant l’appel impératif du Christ, dans le célèbre tableau du Caravage à l’église St Louis des français à Rome.
En l’appelant de cette manière, Jésus lui fait rejoindre la cohorte des publicains et des pécheurs, assis à la même table, ce qui scandalise les pharisiens de l’époque : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? ». La réponse de Jésus est tout aussi cinglante : « ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs »….
L’Eglise, à la suite du Christ, doit sans arrêt méditer et mettre en pratique cette parole, allez – à temps et contretemps – auprès des pécheurs et des malades, annoncer la Bonne Nouvelle. Les pécheurs, pauvres de cœur, sont les maîtres de l’Eglise, c’est pour eux que l’Eglise a été fondée, qu’elle ne l’oublie jamais et se mette sans cesse à leur service !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« L’homme se leva et le suivit. »
Jésus est sorti comme un berger à la recherche de la brebis perdue. Et il se montre attentif sur son parcours. Il « vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. » Jésus pose son regard sur Matthieu. Il ne le critique pas. Ce dernier en fait d’ailleurs régulièrement objet. Il ne lui fait aucun reproche ni aucune morale. Il l’appelle : « Suis-moi. » Jésus fait le choix non pas de s’attarder un instant avec cet homme et de poursuivre son chemin mais, plutôt, de lui proposer d’être son compagnon de route. Il lui dit non seulement qu’il est fréquentable mais, plus encore, qu’Il ne veut plus se séparer de lui. Lui, qui, par son métier, était mis au ban de la société, se rend compte que le Rabbin le plus célèbre du temps le veut à sa suite… Matthieu a compris : Il se leva et Le suivit.
Chacun d’entre nous est objet de cette sollicitude divine. Chacun d’entre nous est rejoint dans son existence pécheresse. Chacun d’entre nous est appelé à comprendre qu’il compte aux yeux de Dieu (Cf. Isaïe 43, 1-7) et que le Seigneur le veut pour ami ! À chacun d’entre nous, Il demande de se lever, c’est-à-dire de se débarrasser de ses actions de mort, de sortir de son tombeau, bref, de ressusciter avec Lui en se convertissant. Le dommage est que, parfois, nos liens sont tels que nous ne nous sentons pas la force de nous lever et de partir. Parfois, nous choisissons de porter notre tombeau, de le traîner avec nous. Nous nous levons et nous partons aux yeux de tous mais notre cœur reste attaché à notre tombeau. Parfois, nous changeons juste de tombeau parce que nous chérissons notre mort.
Le regard de Dieu met debout.
Entends-tu l’invitation du Seigneur ?
« L’homme se leva et Le suivit. »
Ce nouveau départ est célébré avec faste. C’est le signe que Matthieu le vit comme une délivrance. « Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » » C’est Jésus, et non Matthieu, qui occupe la place centrale dans le récit. C’est autour de Lui qui tout le monde s’installe joyeusement : publicains, pécheurs et disciples.
Nous sommes déjà habitués à voir Jésus fréquenter des personnes en marge de la société. Mais, comme membres de son Corps, cela nous répugne parfois de côtoyer, en son Nom, des individus peu recommandables. Nous avons du mal à épouser ses sentiments, son attitude, son regard. Et nous avons un regard et des propos accusateurs à l’égard de toute personne qui bouscule le code de bonne conduite que nous nous sommes orgueilleusement établis pour ne pas nous souiller… Nous épions le bonheur des autres. Nous nous imposons le devoir de protéger Dieu.
Nous découvrons pourtant ici quelques beaux fruits de la conversion : la centralité de Jésus (et non plus l’ego de la personne), la joie contagieuse et la chute des barrières de divisions.
Nul n’est à Dieu, qui ne Le laisse voir.
Qui est visible dans ta vie ?
« L’homme se leva et Le suivit. »
C’est Jésus Lui-même qui répond à la question posée à ses disciples : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : _Je veux la miséricorde, non le sacrifice._ En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Les pharisiens, enfermés dans le respect servile de la Loi, en viennent à manquer de discernement. Ils ne perçoivent pas que la Loi est servante du Salut de l’homme. Pour eux, ces pécheurs ne peuvent se convertir ni être aimés de Dieu.
Pour le Seigneur, l’exercice de la miséricorde l’emporte sur tout sacrifice. Tout ce que nous faisons pour favoriser la communion entre Dieu et les hommes l’emporte sur toute pratique rituelle. Car le Seigneur est le Médecin des âmes et des corps. Il vient guérir et non condamner. Il vient réconcilier et non diviser. Il vient pardonner et non juger. Il vient purifier et sauver.
De tout pécheur, Dieu est le plus proche.
Quel est ton rapport à la Miséricorde ?
Seigneur, par l’intercession de Saint Matthieu, fais de nous des témoins de ta Miséricorde.
Paroles du Pape François
Se laisser toucher par la miséricorde de Jésus, faire la fête avec Lui, maintenir vivante la « mémoire » du moment où nous avons rencontré dans notre vie le salut. Telle est la triple invitation jaillie de la réflexion du Pape François lors de la Messe du 5 juillet. Le Pape a commenté le passage de l’Évangile de Matthieu (9, 9-13) dans lequel l’auteur parle de sa conversion, le collecteur des impôts que Jésus appelle à faire partie des douze. Le Pape François a rappelé l’image de Jésus qui passe « parmi ceux qui recevaient l’argent des impôts et qui le portaient aux Romains ». Ceux-ci, a-t-il souligné, étaient considérés comme des hommes peu recommandables, car « doublement pécheurs : attachés à l’argent et aussi traîtres à la patrie ». Parmi eux il y avait Matthieu, « l’homme assis au bureau de la douane ». Jésus le regarde et ce regard lui fait ressentir « quelque chose de nouveau, quelque chose qu’il ne connaissait pas, un émerveillement intérieur ». Il lui fait entendre « l’invitation de Jésus : suis-moi ». Et à ce même instant, Matthieu « est empli de joie ». « Matthieu dit oui ; il quitte tout et s’en va avec le Seigneur. C’est le moment de la miséricorde reçue et acceptée : je viens avec toi ». Au premier moment de la rencontre, qui consiste en « une expérience spirituelle profonde » en suit un autre : celui de la fête. Le récit évangélique continue en effet par la description de Jésus assis à table avec des publicains et des pécheurs, pour « une fête avec tous ceux qui ne faisaient pas vraiment partie de la crème de la société », c’était même « ceux qui avaient été mis au rebut de la société ». Mais cela pour le Pape « est la contradiction de la fête de Dieu : le Seigneur fait la fête avec les pécheurs », tandis qu’il la fait rarement avec les justes. Mais la vie n’est pas qu’une fête. Le Pape Bergoglio le sait bien, lui qui, au cours de sa longue expérience pastorale de prêtre et d’évêque, comme il l’a confié au cours de la célébration, a souvent entendu la question : « père, après ces deux moments, l’émerveillement de la rencontre et la fête, toute la vie sera-t-elle une fête ? ». La réponse, a dit le Pape, est « non », parce que « la fête signifie commencer un nouveau chemin », mais après il faut qu’il y ait « le travail quotidien, qui doit être alimenté par la mémoire de cette première rencontre ». Mais, s’est demandé le Pape, de quoi faut-il faire mémoire ? Précisément « de ces faits, de cette rencontre avec Jésus qui m’a changé la vie, qui a fait preuve de miséricorde, qui a été si bon avec moi et qui m’a dit également : invite tes amis pécheurs, pour que nous fassions la fête ». En effet, la mémoire de cette miséricorde et de cette fête « donne la force à Matthieu et à tous » ceux qui ont décidé de suivre le Christ « pour aller de l’avant ».
Méditation matinale en la chapelle de la Maison à Sainte-Marthe, Vendredi 5 juillet 2013, rapportée par L’Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 29 du 18 juillet 2013
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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