Compagnes et compagnons de Jésus

Bonjour les amis,

En ce début de prière, préparons nos cœurs et demandons au Seigneur d’orienter tout notre être à son écoute, de venir habiter nos pensées et nos désirs.

Regardons Jésus passant de village en village, proclamant la Bonne Nouvelle.
Mais quelle Bonne Nouvelle ? Ce n’est pas dit. Que veut-il nous faire voir, nous faire comprendre ?

Puis laissons-nous toucher par la joie et l’engagement des femmes auprès de Jésus. Elles sont nommées une par une par leur prénom : Madeleine, Jeanne, Suzanne, et beaucoup d’autres. Oui, il n’y a pas que les Douze apôtres qui suivent Jésus de près. Ces femmes, reconnaissantes des bienfaits reçus de Jésus, l’ont suivi et soutenu avec humilité, courage et disponibilité, dans la mesure de leurs possibilités.
Ne sont-elles pas des exemples pour nous-mêmes, baptisés, appelés à suivre le Seigneur et à témoigner des bienfaits dont nous sommes et dont nous serons comblés ?

Contemplons la proximité de Jésus avec ces femmes, essayons de comprendre et de partager la mentalité et les désirs de ces femmes qui entouraient Jésus, et leur discrétion.
Et nous, que cherchons-nous ? Cherchons-nous à servir Jésus ou à être reconnus ?

Laissons monter en nous les questions d’actualité concernant la place des femmes au sein de l’église. Demandons à l’Esprit Saint de nous éclairer.

Enfin, prenons le temps de parler au Seigneur des questions qui nous habitent : de nos joies mais aussi peut-être de nos peurs en tant que disciple-missionnaires, marchant à sa suite, allant au-devant de lui, au cœur d’une Église vivante.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Dieu de l’univers, Dieu Saint, regarde le peuple de pécheurs dont je fais partie, qui te suit. Jamais nous ne nous éloignerons de Toi. Couvre nous de Tes bienfaits, donne nous la Vie éternelle. Nous Te servirons et nous chanterons Ta gloire à jamais.




R. Dieu de l’univers, Dieu saint !
Du haut des cieux,
Regarde et vois ton peuple.
Jamais plus nous n’irons loin de toi,
Fais-nous vivre
Pour te chanter sans fin !
 
1. Nous étions dans la nuit,
Aveugles et asservis,
Ta main nous libère.
En prenant nos fardeaux,
Par la croix de ton Fils,
Tu nous as sauvés.
 
2. Seigneur, Dieu d’Abraham,
Tu te révèles à nous.
Tu crées une alliance,
Tu nous donnes la vie,
Promesse du salut
Dans le Christ Jésus !
 
3. Seigneur, Dieu de Moïse,
Tu dévoiles ton nom,
Nous te rendons grâce.
Tu es juste, Seigneur,
Vraiment pure est ta loi,
Chemin du salut.
 
4. Tu rejoins les petits,
Abaissé jusqu’à nous,
Prenant nos faiblesses.
Tu nous donnes de vivre,
Fils enfin retrouvés,
Dans la joie du Père.
 
5. Dieu d’amour infini,
Ton peuple rassemblé
Célèbre ta gloire.
Tu te livres en nos mains,
Donnant ta vie pour nous,
Sois notre secours.

EVANGILE

« Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources » (Lc 8, 1-3)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages,
proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu.
Les Douze l’accompagnaient,
    ainsi que des femmes
qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais :
Marie, appelée Madeleine,
de laquelle étaient sortis sept démons,
    Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode,
Suzanne, et beaucoup d’autres,
qui les servaient en prenant sur leurs ressources.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)

Décidément, Dieu ne sait pas quoi faire avec les gens parfaits ! L’entourage du Seigneur est fait de prostituées, de malades, de clopin clopants, de pécheurs, de personnes de petite vertu et sans honneur… C’est peut-être l’un des points centraux de l’évangile mais dont, hélas, la force avec le temps s’est estompée… affaiblie… laissant place à la morale bourgeoise des pharisiens, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui ! Combien de fois, en effet, entendons-nous de discours où l’on décrit la vie de foi, comme une suite de règles et de bonnes attitudes à suivre (il faut, il ne faut pas, ceci est bien ceci ne l’est pas, voila le bien, voila le mal…) Des règles parfois tellement dures que personne ne les vit et surtout pas ceux qui voudraient les imposer aux autres, parole de confesseur croyez-moi! Mais le plus terrible dans l’attitude des donneurs de leçons c’est leur capacité à tuer l’espoir ! Ils découragent ceux qui sont empêtrés dans leurs contradictions et qui à cause des jugements des bien-pensants ne peuvent percevoir la libération de l’Evangile. Se sentant jugés comment voulez-vous qu’ils aiment l’Eglise et envisagent de la rejoindre ? Il est inutile de dire à quelqu’un qu’il est dans le péché si tout de suite, à la manière de Jésus on n’a pas manifesté la possibilité du pardon et donc d’un avenir. Il est inutile de penser évangéliser sous la contrainte ou en entretenant des peurs. Jésus s’entoure de femmes aux nombreux démons, non pour les laisser en prise avec eux, mais sans les juger non plus… C’est à son contact, c’est avec lui dans la patience du temps, de la paix et la douceur que la libération viendra… Quant à nous, faisons attention à nos mots, à nos attitudes envers ceux que l’on estime être des pécheurs. Car, si par notre faute, nos jugements,  des hommes, des femmes et des enfants ne peuvent rencontrer le Christ libérateur. Lourde, très lourde sera notre responsabilité…

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Des femmes […] qui les servaient en prenant sur leurs ressources. » Jésus était un prédicateur itinérant, « passant à travers villes et villages. » L’annonce du Règne de Dieu Le poussait sur les routes. « Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais. » Après avoir répondu à l’appel du Seigneur, le premier acte d’évangélisation posé par les Douze est d’être des compagnons de Jésus. Il en est de même de ces femmes. Elles sont l’expression de la Miséricorde de Dieu. Elles sont la manifestation de l’avènement du Règne de Dieu qui libère et guérit. Par acte de reconnaissance, elles suivaient le Seigneur et se dépensaient pour Lui et les Douze, en prenant sur leurs ressources. Leur générosité était une réponse à la Bonté divine dont elles ont bénéficié. C’est ainsi qu’elles participaient à l’œuvre d’évangélisation.
Aujourd’hui encore, il y a tant de villes et de villages qui attendent l’annonce de la Bonne Nouvelle ! Tous ne sont pas loin : parfois, ils sont même en nous… Mais quels qu’en soient le lieu et le temps, nous devons nous préoccuper d’abord de devenir des compagnons du Seigneur. Être avec le Seigneur, c’est le commencement et l’accomplissement du Règne de Dieu. Pour tout fidèle (pasteurs compris), c’est le premier acte d’évangélisation. Et *l’évangélisation est pour tous un devoir.* Aujourd’hui encore, nos communautés ont un visage majoritairement féminin. Quel regard portons-nous sur ces chrétiennes ? Quelle considération avons-nous pour la part qu’elles prennent à la vie de l’Église ? Sont-elles vraiment au service du Règne de Dieu ?
Comme Marie Madeleine et les autres, chacun de nous est un fruit de la Miséricorde divine. Comme elles, nous avons été guéris et délivrés ! Comme elles, nous sommes appelés à nous mettre au service de la communauté par gratitude. Servir le Seigneur et la communauté, nous soucier de l’Église et de ses œuvres et répondre à ses besoins ne relèvent pas d’un exploit ou d’une faveur de notre part. Cela relève d’une reconnaissance. Car tous, nous devons à Dieu ce que nous sommes et ce que nous avons !
C’est une ingratitude, que de priver l’Église de notre participation active et matérielle.
Quelle part prends-tu à l’annonce de la Bonne Nouvelle ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, je veux être avec Toi et Te servir.

Paroles du Pape François

Avec la venue de Jésus, lumière du monde, Dieu le Père a montré à l’humanité sa proximité et son amitié. Elles nous sont données gratuitement au-delà de nos mérites. La proximité et l’amitié de Dieu ne sont pas notre mérite: elles sont un don gratuit, qui nous est donné par Dieu. Nous devons protéger ce don. Souvent, il est impossible de changer de vie, d’abandonner le chemin de l’égoïsme, du mal, d’abandonner le chemin du péché parce qu’on ne concentre l’engagement de conversion que sur soi-même et sur sa propre force, et non sur le Christ et son Esprit. C’est cela – la Parole de Jésus, la Bonne Nouvelle de Jésus, l’Évangile – qui change le monde et les cœurs! Nous sommes donc appelés à faire confiance à la parole du Christ, à nous ouvrir à la miséricorde du Père et à nous laisser transformer par la grâce du Saint-Esprit.

Pape François, Place St Pierre, Angélus du 26 janvier 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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