Bonjour les amis,
Mon Dieu, je viens me mettre en ta présence et me disposer à ce moment de cœur à cœur avec toi. Je dépose en tes mains tout ce que je suis et tout ce que je porte dans le cœur, mes peines comme mes joies. Je crois que tu es là, que tu m’accueilles, que tu me bénis. Guide ma prière. Je m’abandonne à toi et je me donne tout à toi.
Aujourd’hui Jésus questionne la raideur de nos attitudes et de nos jugements, tant il est difficile de sortir de nos schémas personnels, enracinés dans notre vécu et dans l’inconscient collectif. Il nous invite à nous ouvrir à une liberté véritable, pleine. Sa parole est une bonne nouvelle qui nous assouplie, nous renouvelle, et qui fondamentalement nous rend libres et vivants. En résonance, la première lecture du jour, ce si beau texte de Saint Paul (1 Co 12, 31 – 13, 13), nous ramène à l’essentiel : la foi, l’espérance et l’amour. Il n’y a rien de plus grand, de plus beau que d’aimer et de se savoir aimer de Dieu.
Seigneur, donne-nous de ne jamais oublier que ta Parole est Ta présence vivante au cœur de l’Église et du monde ; qu’elle se renouvelle chaque jour dans la nouveauté de l’Esprit, tout en demeurant dans la continuité avec ce qui fut révélé une fois pour toute.
Oui nous le croyons : ton Esprit seul peut nous introduire dans la vérité toute entière, en nous ouvrant l’intelligence au sens des Écritures pour le monde d’aujourd’hui. Donne-nous l’audace des nouveaux commencements, dans la fidélité à Celui qui “est avec nous et nous accompagne tous les jours, jusqu’à la fin des temps” (Mt 28, 20).
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
P.S. retrouvez sur le même thème notre partage Pourquoi fait-on les choses ?
Première lecture
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
recherchez avec ardeur les dons les plus grands.
Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.J’aurais beau parler toutes les langues
des hommes et des anges,
si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour,
je ne suis qu’un cuivre qui résonne,
une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète,
avoir toute la science des mystères
et toute la connaissance de Dieu,
j’aurais beau avoir toute la foi
jusqu’à transporter les montagnes,
s’il me manque l’amour,
je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,
j’aurais beau me faire brûler vif,
s’il me manque l’amour,
cela ne me sert à rien.L’amour prend patience ;
l’amour rend service ;
l’amour ne jalouse pas ;
il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ;
il ne cherche pas son intérêt ;
il ne s’emporte pas ;
il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste,
mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout,
il espère tout, il endure tout.
L’amour ne passera jamais.Les prophéties seront dépassées,
le don des langues cessera,
la connaissance actuelle sera dépassée.
En effet, notre connaissance est partielle,
nos prophéties sont partielles.
Quand viendra l’achèvement,
ce qui est partiel sera dépassé.
Quand j’étais petit enfant,
je parlais comme un enfant,
je pensais comme un enfant,
je raisonnais comme un enfant.
Maintenant que je suis un homme,
j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.Nous voyons actuellement de manière confuse,
comme dans un miroir ;
ce jour-là, nous verrons face à face.
Actuellement, ma connaissance est partielle ;
ce jour-là, je connaîtrai parfaitement,
comme j’ai été connu.
Ce qui demeure aujourd’hui,
c’est la foi, l’espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois,
c’est la charité.
CHANT
Bénis le Seigneur Ô mon âme, n’oublie jamais aucun des Ses bienfaits. Le Seigneur est attentif, patient, tendresse, pitié, pardon, amour… Il est un Père pour nous tous.
Du fond de mon être, son Saint Nom.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
Et n’oublie aucun de ses bienfaits.
1. Le Seigneur est tendresse et pitié,
Lent à la colère et plein d’amour,
Sa justice demeure à jamais.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
2. Il pardonne toutes tes fautes,
De tes maladies il te guérit,
À la fosse il rachète ta vie.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
3. Comme un père pour ses enfants,
Tendre est le Seigneur pour qui le craint,
De son coeur jaillit l’amour.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
4. La bonté du Seigneur se répand
Sur qui accomplit sa volonté,
Attentif à sa Parole.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
5. Vous les anges, les saints du Seigneur,
Tous ses serviteurs, toutes ses oeuvres,
Dans la joie bénissez-le.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !
EVANGILE
« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré » (Lc 7, 31-35)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à la foule :
« À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ?
À qui ressemblent-ils ?
Ils ressemblent à des gamins assis sur la place,
qui s’interpellent en disant :
“Nous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous n’avez pas pleuré.”
Jean le Baptiste est venu, en effet ;
il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin,
et vous dites : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ;
il mange et il boit,
et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais, par tous ses enfants,
la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
Et si Jésus revenait, là, tout de suite. Si un jeune homme de 30 ans environ se mettait sur la place à côté de chez vous parlant au nom de Dieu ? Qu’est-ce que vous feriez ? Irez-vous vous précipiter pour l’écouter ? Avouons-le … passer son chemin serait sans doute le réflexe le plus partagé par la plupart d’entre nous. Au risque de manquer le passage de Dieu dans notre vie… Ne pas reconnaître le moment où Dieu passe dans le monde, si je vivais au temps du Christ, je l’aurais sans doute moi aussi manqué comme des millions de personnes qui n’avaient jamais entendu parler de ce charpentier de Nazareth mort sur une croix et soi-disant vivant pour une poignée de farfelus. Et je serais passé à côté de la chance de ma vie. Mais peut-être qu’aujourd’hui, je demeure encore éloigné de lui, plus proche d’une image que je me suis dessinée de lui, d’une idée que je me suis montée sur son identité, un Dieu construit… mais qui n’est pas lui… C’est un danger permanent. Et les embrigadements sur les idées sur Dieu ont la peau dure…. Mais elles se reconnaissent dans la raideur de nos attitudes ou de nos jugements… raideur d’une forme de prière, soi disant la seule qui vaille, raideur sur une vision morale, soi disant applicable partout et par tous, une seule manière de vivre raide que l’on voudrait voir mise en œuvre dans toute l’Eglise et dans le monde entier… Et bien la raideur triste n’est pas l’évangile. Ceux qui vivent leur foi tristement ne sachant pas danser au son de la flute, de la joie ou qui ne savent pas partager un bon repas celui de la fraternité avec tous… sont loin du Seigneur. Ceux qui estiment qu’il ne faut pas se mêler ou rencontrer les autres à la même table de la fraternité… ces tables dont ils se privent car elles sont entourées par des gens peu fréquentables car différents d’eux dans leurs origines, leur statut, leur naissance ou leur manière d’aimer…. sont loin de Dieu. Dans la vie ordinaire, celui qui est raide ne sait pas danser et fait sourire ceux qui le regardent quand il se retrouve sur la piste de danse, tant il ne semble pas à sa place sur le parquet … dans la vie de foi c’est pareil celui qui est raide n’est pas tout à fait à sa place dans la liberté que donne l’évangile…. De la souplesse, mes amis … Dieu se révèlera !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? »
Jésus semble exaspéré par l’attitude de ses contemporains.
« À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” »
Ce sont des enfants capricieux et entêtés. Ils sont restés imperturbables face à l’œuvre de Dieu. Ils n’ont pas su reconnaître ni le message d’appel à la conversion de Jean le Baptiste, ni celui de la miséricorde divine du Fils de l’homme. Ils sont restés fermés à la grâce. Ils ont rejeté et condamné les messagers du Seigneur.
Et pourtant, ces messages étaient à leur portée.
Nous optons parfois pour une stratégie de fuite en avant. Nous nous considérons comme les seuls intelligents et clairvoyants, les seuls justes. Nous ne supportons nullement d’être bousculés. Car nous chérissons le confort de notre immobilisme. Du haut de notre toute petite culture chrétienne, du haut des préliminaires de notre catéchisme, parfois même mal assimilé, nous considérons que nous sommes parvenus au but. Nous devenons des champions du jugement des autres, de l’Église et de Dieu. Or, en réalité, c’est une façon de cacher notre misère spirituelle et d’étouffer la voix de notre conscience.
Certains vivent un christianisme à leur convenance. Ils dénoncent la radicalité évangélique comme un fondamentalisme. Ils suspectent les chemins de la Miséricorde divine comme de dangereuses déviations et manipulation… Il en est ainsi aussi quand d’aucuns opposent un certain Dieu de l’Ancien Testament à un autre Dieu du Nouveau Testament. Du coup, ils ont des raisons de ne point fréquenter l’Ancien Testament et ils en savent déjà assez pour continuer à ignorer le Nouveau. Certains réduisent la vie chrétienne à des préceptes moraux. Les autres, forcément, s’égarent.
« Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste.* »
Et toi, que dis-tu de la Sagesse de Dieu ?
Paroles du Pape François
C’est ce qui blesse le cœur de Jésus-Christ, cette histoire d’infidélité, cette histoire de ne pas reconnaître les caresses de Dieu, l’amour de Dieu, d’un Dieu amoureux qui vous cherche, qui cherche à ce que toi aussi tu sois heureux. Ce drame ne s’est pas seulement produit dans l’histoire et s’est terminé avec Jésus. C’est le drame de tous les jours. C’est aussi mon drame. Chacun de nous peut-il dire : «Est-ce que je sais reconnaître le temps lors duquel j’ai été visité? Est-ce que Dieu me rend visite?» Chacun de nous peut tomber dans le même péché que le peuple d’Israël, dans le même péché que Jérusalem: ne pas reconnaître le temps où nous avons été visités. Et chaque jour, le Seigneur nous rend visite, chaque jour il frappe à notre porte. Ai-je entendu une invitation, une inspiration à le suivre de plus près, à faire une œuvre de charité, à prier un peu plus? Je ne sais pas, tant de choses auxquelles le Seigneur nous invite chaque jour à nous rencontrer.
Pape François, Sainte-Marthe, 17 novembre 2016
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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