Bonjour les amis,
Le Seigneur est le guide idéal de notre vie, celui qui nous porte sur le chemin du salut et qui nous forme chaque jour selon les vertus qui plaisent à Son cœur.
Quand je me compare, soit je me sens supérieur, soit je me sens inférieur. Soit je ne me sens pas apprécié à ma juste valeur, soit, je pense ne pas mériter d’être aimé. C’est toujours un résultat négatif. Talleyrand disait avec humour » Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. « . Même si c’est humain, la comparaison est une tentation du malin, qu’il faut rejeter car stérile, négative, et enfermante.
La Parole du Seigneur, elle, est à l’opposé, une parole de Vie, d’amour, de liberté et d’ouverture, et nous parle à nous, au plus profond de nous-même. La comparaison n’y a aucune place.
Si nous nous regardons justement avec notre coeur, nous réalisons que nous sommes tous uniques et donc exceptionnels. Nous sommes tous pétris de qualités et de dons. Le Seigneur nous comble tous de ses grâces chaque jour. Il nous aime tous tels que nous sommes, et son Amour est immense pour chacun de nous.
Dieu ne nous compare pas, ne nous juge pas, Il ne regarde pas nos petits ou grands défauts, nos infidélités vis à vis de Lui, Il est attentif à chacun de nous, Il nous aime tous, c’est tout. Et Il nous demande juste d’essayer de Lui ressembler en nous aimant nous-mêmes et en aimant nos frères et soeurs comme Lui nous aime, c’est à dire sans raison et sans limite, en étant miséricordieux et humble comme Lui l’est.
C’est un chemin long qui prend racine et son élan dans la prière et dans la Parole. Prier, rendre grâce, demander pardon pour nos péchés, intercéder pour nos frères, est un chemin quotidien sur lequel nous nous débarrassons peu à peu de tout de ce qui nous encombre, tout ce qui nous enferme. Nous sommes alors dépouillés de tout mais riches du Christ.
Nous Lui ressemblerons alors davantage, nous parlerons et agirons en son nom. Nous acquerrons progressivement la « forme » de Jésus. Une formation parfois un peu rude mais quelle promesse ! Le disciple sera comme son maître !
Seigneur, viens changer mon cœur. Donne-moi un cœur comme le tien. Aide-moi à comprendre que ma relation avec Toi doit être la source d’où jaillissent toutes les autres relations dans ma vie. Que je sois tellement empli de toi que chacun puisse Te rencontrer en moi.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Esprit-Saint, Ô viens agir en nous, viens nous libérer, viens nous renouveler dans la foi, viens nous transformer, viens répandre Tes dons pour que nous vivions pour Te servir, et annoncer ton Royaume
Répands sur notre terre
Le feu de ton amour
Et brûle en nous toujours.
1. Viens manifester
Ton amour et ta bonté
À tous tes enfants
Qui te cherchent en vérité.
Viens nous libérer
De la mort et du péché
Viens nous consoler,
Esprit Saint, ô viens !
2. Viens renouveler
Dans la foi, la charité,
Tous les serviteurs
De ton Église assemblée.
Viens nous réchauffer,
Que nous puissions proclamer :
Jésus est Seigneur !
Esprit Saint, ô viens !
3. Viens, répands tes dons,
Que nous vivions pour ton Nom.
Viens nous transformer,
Toi l’Esprit de Vérité.
Donne-nous ta joie,
Viens, Esprit de sainteté,
Viens nous embraser,
Esprit Saint, ô viens !
EVANGILE
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? » (Lc 6, 39-42)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples en parabole :
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère :
“Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Mgr Emmanuel Gobillard (RCF)
» Hypocrite » nous dit l’Evangile, enlève d’abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Le Seigneur nous invite à nous connaitre nous même, et à apprendre aussi à nous aimer en vérité, pas aveuglé par ce que nous croyons connaitre de nous même, il veut que nous nous aimions à la lumière de son amour, à la lumière de l’Evangile, à la lumière de Jésus, qui nous ouvre, à qui nous sommes vraiment.
Le vrai problème en fait c’est la comparaison, la comparaison avec les autres , la comparaison, elle engendre soit l’orgueil, quand nous nous croyons supérieur, quand nous avons dans l’œil cette poutre qui nous embête, soit la jalousie, parce que on voudrait ressembler à l’autre, soit le désespoir parce que en fait la question de la poutre, elle empêche la croissance spirituelle. Soit nous avons la poutre dans notre œil et elle nous empêche de voir l’autre et on ne se rend pas compte que nous avons cette poutre, soit nous la voyons tellement cette poutre, que nous sommes tentés de désespérer et de nous croire nuls, et de nous croire incapables de faire le bien. Nous voyons que la comparaison est toujours négative, mais le Seigneur ne veut pas que nous tombions dans cette comparaison, parce qu’il nous aime de façon unique, il aime chacun de nous de façon unique, et puisque nous sommes uniques, et bien nous avons le devoir d’être chacun différent, et d’être utile à la croissance du royaume de Dieu, tels que nous sommes. Nous voyons que la comparaison elle est stérile, pour notre vie spirituelle, elle est aussi stérile pour la croissance de l’Eglise, parce que jamais jamais Dieu ne nous compare, il a besoin de chacun d’entre nous, il nous aime tels que nous sommes, et il veut que nous nous découvrions à nous-mêmes, en fonction de la grâce qu’il a déposée dans nos cœurs, qui est absolument unique.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Le disciple n’est pas au-dessus du maître. »
Jésus exige de ses disciples qu’ils aient à cœur de mettre sa Parole en pratique. Cette exigence est justifiée par la nécessité du témoignage.
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. » Jésus avait une conscience vive de la mission qui était la sienne. Il demeurait préoccupé par le but afin de ne perdre aucun de ceux que le Père Lui a confiés. (Jn 17, 1s) Il a fait preuve d’une fidélité radicale vis-à-vis de Dieu et d’un amour miséricordieux vis-à-vis des hommes. Son témoignage de vie faisait autorité. Et Il veut qu’il en soit de même pour ses disciples : « Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Pour accomplir la mission qui est la nôtre, il importe que nous ayons une claire vision de ce que le Seigneur attend de nous. Nous ne pouvons nous permettre de vivre l’ignorance des exigences de notre vie chrétienne. C’est là l’aveuglement. Tout au moins, par souci des autres, nous avons à chercher à mieux connaître le Seigneur afin de les conduire réellement à Lui. Car notre vie est à leur service. Si nous sommes dans les ténèbres — et il y en a de plusieurs sortes —, nous constituons un danger pour les autres.
Si les exigences de notre vie chrétienne nous sont familières, nous ne pouvons alors nous permettre aucune négligence. Car elle obscurcirait notre conscience. Elle installerait une poutre dans notre œil. Pour le Seigneur, c’est d’abord vis-à-vis de nous-mêmes que nous avons à nous montrer très exigeants. Alors nous ferons l’expérience de la miséricorde de Dieu. L’humilité favorise le vrai témoignage.
Quel genre de chemin es-tu pour le prochain ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, puissions-nous te connaître et témoigner de Toi.
Paroles du Pape François
Des guides «sûrs et sages», à la manière du Christ
Dans son enseignement aux disciples, Jésus évoque d’abord la figure du guide, qui «doit bien voir, c’est-à-dire qu’il doit posséder la sagesse pour guider avec sagesse». Le Seigneur invite ceux qui ont des responsabilités, qu’elles soient religieuses ou civiles, «à être conscients de leur rôle délicat et à discerner toujours la juste route sur laquelle conduire les personnes». Jésus étant lui-même le Maître, il demande, dans une formule «pleine de sagesse» selon le Pape, «à suivre son exemple et son enseignement pour être des guides sûrs et sages»: «Le disciple n’est pas au-dessus du maître; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître» (Lc 6,40).
Être lucide vis-à-vis des autres… et de soi-même
La suite de l’Évangile, a continué François, «exhorte à ne pas être présomptueux et hypocrites». «Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?», interroge Jésus (v.40). Comme l’a pointé le Souverain Pontife, il est «souvent plus facile et commode de remarquer et de condamner les défauts et les péchés des autres, sans réussir à voir les siens avec autant de lucidité. Nous cachons toujours nos défauts, et aussi nous les cachons à nous-mêmes». Si l’on pense ne pas avoir de défauts, a poursuivi le Pape, on ne peut pas «condamner ou corriger les autres». «Nous avons tous des défauts, tous. Et nous devons en être conscients», a-t-il insisté, «avant de condamner les autres nous devons regarder en nous-mêmes». Alors nous pourrons agir «de manière crédible, avec humilité, en témoignant de la charité», a souligné le Pape.
Halte aux commérages
Encore faut-il savoir si notre œil est entravé ou non par une poutre. La réponse est dans la suite de l’Évangile: «Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit», explique le Seigneur Jésus (v. 43-44). «Le fruit, ce sont les actions mais également les paroles», a précisé le Saint-Père. «En effet, qui est bon fait sortir de son cœur et de sa bouche le bien, et qui est méchant en extrait le mal, en pratiquant l’exercice le plus délétère: les commérages», a-t-il mis en garde.
Improvisant son message, le Souverain Pontife a ensuite dénoncé cette pratique du «bavardage» qui «détruit». «Cela détruit la famille, détruit l’école, détruit le lieu de travail, détruit le quartier», a-t-il déploré, avant d’affirmer: «c’est par la langue que commencent les guerres». Enfin le Pape a invité la foule à réfléchir à l’enseignement de Jésus en se posant les questions suivantes: «est-ce que je parle mal des autres? Est-ce que je cherche toujours à salir les autres? Pour moi est-il plus facile de voir les défauts d’autrui plutôt que les miens?». Un examen de conscience pour se corriger «au moins un peu: cela fera du bien à tout le monde», a-t-il conclu.
Pape François, Place St Pierre, Angélus, 3 mars 2019
Notre Père
| Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
| Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |
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Soyons Vivants Ensemble 