Bonjour les amis,
Aujourd’hui la liturgie nous propose le texte des Béatitudes qui est au centre du message de Jésus.
Seigneur, je me mets en ta présence, afin de mieux accueillir ta Parole de vie. Je viens vers toi aujourd’hui encore une fois, je prends ce temps avec Toi dans ma journée. J’ai besoin de Te dédier un temps réel pour pouvoir ensuite vivre ma journée en union avec Toi, sous Ton regard. Je veux T’adorer, Te rendre gloire et pour m’offrir à Toi.
En surface, le texte des Béatitudes est toujours surprenant. Être heureux quand je souffre, être heureux d’être haï, être heureux d’avoir faim ?
Oui, les épreuves font partie de notre vie, mais nous croyons que Dieu ne les veut pas, ne les a jamais voulu et jamais ne les voudra. Dans les épreuves de notre vie, et après elles, nous pouvons trouver une vraie joie et rester dans la louange. Nous pouvons rester dans la joie parce que nous savons que cette faim ou cette tristesse ne sont pas le dernier mot de notre vie. Et inversement, dans les richesses ou le bien-être, nous sommes appelés à une vigilance particulière ; ne risquons-nous pas d’être détournés de ce qui est le cœur de notre relation avec le Seigneur et avec nos frères par ce confort de façade ? Ces béatitudes et malédictions sont autant d’invitations à ne pas rester à la surface de notre vie.
Vivre tous les événements de notre vie comme des enfants de Dieu ne change pas nos limites, notre souffrance, notre vulnérabilité et même la peur, mais c’est garder notre paix intérieure, c’est faire confiance que Dieu est avec nous et rester uni avec Lui, et c’est aussi demander l’aide, la prière, et le soutien de nos frères.
Dans ces épreuves, nous pourrons alors porter notre croix et non la subir. Dans notre manière de vivre nos difficultés, en les vivant avec Jésus, nous donnerons un véritable sens à tout ce que nous vivons. Jésus nous dit et nous redit que la vie peut jaillir absolument en tout.
Seigneur, je sais que mes souffrances ne viennent pas de Toi.
Seigneur, je te loue car je sais que Tu es l’œuvre au cœur même de mes souffrances.
Seigneur, ta Parole est exigeante mais elle me détache de ce qui fait mal et me pousse vers la vie.
Seigneur, c’est avec Toi que je veux vivre les dangers et les douleurs de ma vie !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Nous vous invitons à lire le livre de Simone Pacot, L’évangélisation des profondeurs, qui a été une source d’inspiration pour cette méditation.
CHANT
Heureux les coeurs miséricordieux (Hymne JMJ 2016 à Cracovie) Heureux ceux qui marchent dans les pas de Jésus !
Secours du Seigneur tout au long des jours : Dieu Saint, Miséricorde !
2. Joie d’être pris dans les bras du Berger : Lui-même vient nous chercher ! (cf. Lc 15,4-5)
Par ses blessures nous sommes guéris : (cf. Is 53,5) Christ est Souffle de vie ! (cf. Jn 20,22 ; Rm 6,4)
R/ Heureux les coeurs miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! (cf. Mt 5,7)
Heureux les coeurs aimants, Ouverts à l’amour de Dieu le Père ! 2*R/
3. Joie d’espérer contre toute espérance ! (cf. Rm 4,18) Qui loin de Dieu survivrait ?
Mais Son pardon vient changer nos coeurs, Alors, vivons de Lui ! 2*R/
4. Joie d’être en paix grâce au Fils rédempteur : Christ a surgi du tombeau !
« Jésus est Seigneur ! » clame en nous l’Esprit : (cf. 1Co 12,3) Que le monde Le voie ! 2*R/
Pont : Chrétien, quitte la peur, sois fidèle : (cf. Lc 8,50) Remets à Dieu tes soucis !
Aie confiance en lui, car il est ressuscité, (cf. Mt 14,27 ; 28,7) Vivant à jamais ! 3*R/
EVANGILE
« Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches » (Lc 6, 20-26)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
« Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant,
car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent
et vous excluent,
quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,
à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,
car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches,
car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,
car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant,
car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous
lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Mgr Emmanuel Gobillard (RCF)
Ce que j’aime beaucoup dans ce texte des Béatitudes c’est qu’il a l’air de s’adresser à chacun d’entre nous, ça a l’air d’être de la part de Jésus, des conseils pour que nous soyons heureux même quand nous pleurons ou même quand nous rions, ou même quand les gens nous haïssent et je pense que c’est avant tout une méditation sur la personne de Jésus. En fait, ça décrit Jésus et nous voyons combien Jésus a été humain. Oui il a pleuré, il a pleuré Lazare, il a pleuré sur Jérusalem, oui il s’est réjoui avec ses amis, il a fêté les Noces de Cana, oui il a été haï, c’est une certitude, il a été exclu, il a été insulté pour avoir dit le bien, il a été rejeté comme méprisable, au nom de la religion parfois, au nom de ce que les gens considéraient comme le bien, il a été rejeté, donc tout ce que a vécu Jésus, il en parle dans ces Béatitudes et nous le vivons aussi. Il nous invite pas à le vivre, il constate que nous le visons, il constate que nous le vivons d’autant plus que nous vivons l’Evangile, que nous prions, que nous pleurons avec ceux qui pleurent, que nous rions avec ceux qui rient, que nous sommes dans la compassion, que nous sommes auprès de nos frères pour les soutenir et pour les aimer et pour les aider, et c’est peut être à cause de cela que nous sommes rejetés à certains moments, mais, dans ce cas là, demandons la grâce au Seigneur de nous reconnaitre frère de ce Jésus qui a été le premier à nous montrer la route et puis évitons de tomber dans la deuxième catégorie qui est la catégorie du repli sur soi, de ceux qui s’imaginent qu’ils n’ont pas besoin des autres. Ils sont riches parce qu’ils n’ont pas besoin des autres, il sont repus, il n’ont pas besoin des autres, ils n’ont pas cette faim qui en fait est la faim de l’autre, la faim de la charité, la faim de Dieu, demandons la grâce au Seigneur d’avoir soif et faim de notre Dieu mais aussi des autres, d’avoir besoin d’eux, tout simplement.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Heureux, vous les pauvres. »
Que ce soient les béatitudes ou le complaintes, c’est à ses disciples que Jésus les adressait.
Nous serions dans l’erreur si nous cherchions à catégoriser ceux qui seraient heureux et ceux qui seraient malheureux. En tant que disciples du Seigneur, nous sommes concernés tant par les béatitudes que par les complaintes. Car, à travers elles, le Seigneur nous signale les deux voies qui se présentent à nous : celle du bonheur et celle du malheur. Il sollicite notre choix en indiquant clairement là où Lui, Il se situe. Ainsi présentés, la faim, les pleurs, la haine et leurs contraires expriment la manière dont nous nous mettons en relation avec les autres et avec Dieu.
La destinée finale engage la responsabilité personnelle.
Sur quelle voie choisis-tu de marcher ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, donne-nous l’Esprit de discernement.
Paroles du Pape François
Le pauvre en esprit est le chrétien qui ne compte pas sur lui-même, sur les richesses matérielles, n’insiste pas sur ses propres opinions, mais écoute respectueusement et pardonne volontiers les décisions des autres. S’il y avait plus de pauvres en esprit dans nos communautés, il y aurait moins de divisions, de conflits et de controverses! L’humilité, comme la charité, est une vertu essentielle pour vivre ensemble dans les communautés chrétiennes. Les pauvres, dans ce sens évangélique, apparaissent comme ceux qui soutiennent le but du Royaume des Cieux, laissant entrevoir qu’il est anticipé en germe dans la communauté fraternelle, qui privilégie le partage sur la possession.
Pape François, Angélus du 29 janvier 2017 – d’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
| Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
| Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |
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