Bonjour les amis,
Aujourd’hui St Paul nous dit : « la sagesse de ce monde est folie devant Dieu. (…) Car tout vous appartient (…) tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu. »
Oui Seigneur, le monde est parfois fou, mais jamais Tu nous abandonnes. Et moi aujourd’hui, je prends ce moment pour T’écouter, Te suivre.
La folie, la sagesse. Et nous, qui sommes-nous ? Ni totalement fou, ni parfaitement sage, dans un monde qui n’est pas sage, ni complétement fou non plus.
Regardons intérieurement notre vie, notre environnement. Nous y trouverons probablement des sagesses et des folies. Présentons-les toutes au Seigneur. Nous ne craignons rien tant que nous restons sous son regard d’amour.
En regardant cette vie, nous pourrons voir tout ce que Dieu nous a donné, gratuitement, par amour.
Seigneur, nous Te redisons notre désir de T’appartenir tout entier
Nous Te rendons grâce pour Ton Évangile qui éclaire notre route chaque jour.
Aide-nous à l’accueillir avec confiance et répondre à Ton appel
Viens dans notre barque et donne du sens à toutes nos actions. Que nos vies soient fécondes.
Même si cela nous dépasse, Seigneur, nous savons que la mission que Tu nous confies procède de ton Amour toujours acquis, dans l’action de grâce, nous voulons nous y livrer de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force.
Aide-nous à faire valoir uniquement ce qui est éternel, c’est à dire à donner du prix à chaque acte d’amour.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Viens toucher ma vie (Hillsong) Comme ces pêcheurs que tu es venu chercher et que tu as appelés à te suivre, viens toucher ma vie, Seigneur.
Tu as toute mon attention Fais-moi entendre Ta voix Je ne veux rien manquer
Seigneur mon cœur désire plus de Toi Mon cœur recherche Ta face Alors je cède à Toi
Tout en moi Est ému par Ton amour Captivé par qui Tu es Conduis-moi à Te connaître plus encore
Je veux m’approcher de Toi Laisser mes peurs derrière moi Seigneur viens toucher ma vie à nouveau
Comme le soleil à l’aurore Comme la brise dans la nuit Ta paix me restaure Tu me donnes la vie
Il n’y a aucune hésitation Dans Ton amour, Ton affection Ô rien n’est comparable
À Toi j’ouvre mon cœur Seigneur À Toi j’ouvre mon cœur à jamais
Donc fais ce que Toi seul sais faire Jésus viens régner dans ma vie
EVANGILE
« Laissant tout, ils le suivirent » (Lc 5, 1-11)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
la foule se pressait autour de Jésus
pour écouter la parole de Dieu,
tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
Quand il eut fini de parler,
il dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez vos filets pour la pêche. »
Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
Et l’ayant fait,
ils capturèrent une telle quantité de poissons
que leurs filets allaient se déchirer.
Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
de venir les aider.
Ceux-ci vinrent,
et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu’elles enfonçaient.
à cette vue,
Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant :
« Éloigne-toi de moi, Seigneur,
car je suis un homme pécheur. »
En effet, un grand effroi l’avait saisi,
lui et tous ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon.
Jésus dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils le suivirent.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Au bord du lac, les foules se pressent autour de Jésus pour écouter la Parole de Dieu. Mais tous ne sont pas attentifs : il y a là des pêcheurs, qui, plutôt que de chercher à s’instruire et à devenir des disciples, nettoient leurs filets après une dure nuit de labeur d’où ils sont rentrés bredouilles. C’est pourtant parmi ceux-là, et non parmi ceux qui se sont mis à son écoute, que Jésus va choisir les premiers qui se mettront à sa suite : Simon, et ses associés Jacques et Jean.
Pourquoi donc ces trois-là, et pas d’autres ? Pourquoi ne pas choisir plutôt ses disciples parmi son auditoire le plus attentif ? Pourquoi ne pas préférer constituer un groupe de gens cultivés, influents, qui pourraient l’aider à donner de l’écho à son action bien plus que ces modestes artisans ?
Ce qui intéresse Jésus, c’est d’appeler des hommes et des femmes ancrés dans leur vie, dans leur milieu, dans leur métier. Des gens qui savent ce que c’est que la vie. Des gens pour qui le travail n’est ni une déchéance, ni une malédiction, mais un lieu de sanctification, une école de patience, jusques et y compris dans les moments les plus ingrats et les plus improductifs. Des gens qui, malgré la fatigue de la nuit, sont capables de rendre service en mettant une barque à sa disposition. Des gens enfin qui remercient Dieu lorsque, comme c’est le cas dans ce récit, leurs efforts sont couronnés de succès.
Tout cela, Jésus le connaît. Il connaît, par expérience personnelle, les immenses qualités humaines de ceux qui travaillent de leurs mains. Il devine leur capacité à se mettre en réflexion de la manière la plus concrète qui soit. Si son choix se porte sur ces personnes-là, c’est que lui aussi réfléchit et parle comme un artisan.
La bonne nouvelle, le Royaume de Dieu, ne sont pas des concepts abstraits, mais des réalités qui rejoignent chacun au cœur de sa vie.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon. »
La pression de la foule amène Jésus a prendre de la distance. C’est ainsi qu’Il choisit la barque de Simon. Il « lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. »
Observons ces foules qui se pressaient autour de Jésus… Et pendant ce temps, Simon et les autres pêcheurs sont occupés à laver leurs filets. Ils ont une autre préoccupation ! Je pense qu’aujourd’hui, les foules ne se pressent plus autour de Jésus pour entendre la Parole de Dieu… Je me dis que le monde est devenu si indifférent à Dieu ! Et si c’est plutôt moi, Seigneur, qui suis indifférent à ces foules qui se pressent autour de Toi pour écouter ta Parole ? Et si c’était plutôt moi qui ai choisi d’accoster et de laver mes filets parce que découragé ? Alors le Seigneur choisit d’avoir besoin de nos barques, c’est-à-dire, de nos vies, comme de celle de Simon, pour nous sortir de notre indifférence, de notre occupation, et nous faire repartir. Il veut siéger dans nos vies…
La barque de Simon, c’est aussi l’Église. Elle est appelée à savoir prendre de la distance vis-à-vis des pressions de de monde pour savoir répondre au besoin de Dieu toujours présent dans l’humanité. En elle, notre Seigneur continue de dominer les puissances du Mal (le lac), nos échecs les plus cachés (la pêche infructueuse de la nuit). En elle, Il continue de porter sa Parole malgré notre indifférence, malgré nos autres occupations que nous jugeons primordiales.
Le Seigneur ne se trompe jamais de barque.
Acceptes-tu qu’Il se tienne en ta vie pour annoncer sa Parole ?
« Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon. »
La prédication est terminée. Simon a dû y prêter attention aussi. Mais Jésus n’en a pas fini avec lui. Il lui dit : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Jésus n’est pas pêcheur ! Mais Il semble bien connaître les fonds aquatiques. Simon, qui n’est donc pas seul, Lui fait bien comprendre qu’il va poser un acte de foi personnel et communautaire :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Le résultat est bien au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer. « Ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. » Simon prit conscience alors qu’il ne s’agit pas d’une affaire de poissons mais du salut de son âme ! Saint Luc le désigne d’ailleurs par sa double identité en une et mentionne deux autres disciples : « Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. »
Certains de nos échecs sont donc nécessaires pour que nous acceptions que Dieu se serve de nous. Mais Il veut faire mieux que de se servir de nous : Il veut nous orienter, nous conduire au lieu de la fécondité de nos existences. Il veut que, conscients de nos limites, de nos nuits infécondes, de nos découragements, nous osions notre acte de foi et prenions le large dans l’espérance de réussir là où nous avons échoué. Il veut nous amener aussi à prendre le large spirituellement, c’est-à-dire, à nous débarrasser de nos culpabilités pour accueillir humblement sa Miséricorde, en comprenant que nous ne pouvons pas nous éloigner de Lui.
Avance au large et jette les filets pour la pêche.
Acceptes-tu que le Seigneur oriente ta vie ?
« Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon. »
Jésus a répondu à la confession de Simon par la promesse d’une mission plus noble. Il veut poursuivre la collaboration avec lui : « Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. » Simon-Pierre et les autres ont compris qu’ils gagnaient à tout laisser pour Le suivre. Ils ont compris que leurs connaissances, leurs expériences et leurs compétences étaient vaines.
Gardons-nous d’oublier qu’au départ de notre expérience de foi, il y a la Miséricorde de la Confiance de Dieu. Il sollicite aussi notre confiance totale et permanente. Ah, nous tenons tant à nos capacités, à nos qualités et à nos compétences pour la mission ! Il nous propose de nous amener au-delà de nos espérances en nous mettant, dépouillés de tout, à son service et à celui des autres. Mais Il nous laisse décider. Il prend toujours de la distance par rapport à nos rivages pour que nous choisissions librement d’avancer au large.
Avec le Seigneur, il n’y a que succès.
Quel est l’impact de tes échecs et de tes réussites sur ta relation avec Dieu ?
Par Marie, Seigneur, sois mon Tout.
Paroles du Pape François
L’Évangile de ce jour raconte — dans la rédaction de saint Luc — l’appel des premiers disciples de Jésus (Lc 5, 1-11). L’événement a lieu dans un contexte de la vie quotidienne : il y a des pêcheurs sur la rive du lac de Galilée qui, après une nuit de travail passée sans rien pêcher, lavent et rangent les filets. Jésus monte sur la barque de l’un d’entre eux, celle de Simon, dit Pierre, et lui demande de s’éloigner un peu de la rive et se met à prêcher la Parole de Dieu aux personnes qui s’étaient rassemblées nombreuses. Lorsqu’il a fini de parler, il lui dit de prendre le large et de jeter les filets. Simon avait déjà connu Jésus et fait l’expérience de la puissance prodigieuse de sa parole, et lui répond donc : « Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je vais lâcher les filets » (v. 5). Et sa foi n’est pas déçue: en effet, les filets se remplirent d’une telle quantité de poissons qu’ils se rompaient presque (cf. v. 6).
Face à cet événement extraordinaire, les pêcheurs sont pris d’un grand émerveillement. Simon Pierre se jette aux pieds de Jésus, en disant « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » (v. 8). Ce signe prodigieux l’a convaincu que Jésus n’est pas seulement un maître formidable, dont la parole est vraie et puissante, mais qu’Il est le Seigneur, il est la manifestation de Dieu. Et cette présence rapprochée suscite en Pierre un profond sens de sa petitesse et de son indignité. D’un point de vue humain, il pense qu’il doit y avoir une distance entre le pécheur et le saint. En vérité, c’est précisément sa condition de pécheur qui exige que le Seigneur ne s’éloigne pas de lui, de la même façon qu’un médecin ne peut s’éloigner de celui qui est malade.
La réponse de Jésus à Simon Pierre est rassurante et ferme : « Sois sans crainte; désormais ce sont des hommes que tu prendras » (v. 10). Et de nouveau, le pécheur de Galilée, plaçant sa confiance dans cette parole, quitte tout et suit Celui qui est devenu son Maître et Seigneur. C’est ce que firent également Jacques et Jean, associés de Simon. C’est la logique qui guide la mission de Jésus et la mission de l’Église : partir à la recherche, « pêcher » les hommes et les femmes, ne rien faire par prosélytisme, mais pour restituer à tous la pleine dignité et liberté, à travers le pardon des péchés. Cela est l’élément essentiel du christianisme : diffuser l’amour régénérant et gratuit de Dieu, à travers une attitude d’accueil et de miséricorde envers tous, afin que chacun puisse rencontrer la tendresse de Dieu et avoir une plénitude de vie. Et ici, de façon particulière, je pense aux confesseurs : ce sont les premiers à devoir donner la miséricorde du Père en suivant l’exemple de Jésus, comme l’ont fait également les deux saints frères, padre Léopold et padre Pio.
L’Évangile d’aujourd’hui nous interpelle : savons-nous nous fier véritablement à la parole du Seigneur ? Ou bien nous laissons-nous décourager par nos échecs ? En cette année sainte de la miséricorde, nous sommes appelés à réconforter ceux qui se sentent pécheurs et indignes face au Seigneur et abattus à cause de leurs erreurs, en leur adressant les mêmes paroles que Jésus : « Sois sans crainte ». « La miséricorde du Père est plus grande que tes péchés ! Elle est plus grande, sois sans crainte ! ». Que la Vierge Marie nous aide à comprendre toujours plus qu’être disciples signifie placer nos pas sur les traces laissées par le Maître : ce sont les traces de la grâce divine qui régénère la vie pour tous.
Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 7 février 2016
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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