Pour vous, qui suis-je ?

Bonjour les amis,

A l’image de Pierre, laissons-nous interpeler par cette question de Jésus : « Pour vous, qui suis-je ? » De notre réponse découle les grâces reçues et ce que nous pourrons accomplir pour Lui dans notre passage sur terre.

Dans l’Évangile de ce dimanche, Pierre répond dans un élan du cœur et Jésus lui confie le pouvoir de lier et délier. C’est un pouvoir avant tout spirituel et divin car là est le vrai pouvoir.
Pierre reçoit aussi du Christ le pouvoir des clefs pour conduire l’Église, la guider sur le chemin de la découverte du Christ. Jésus confie à Pierre d’être la pierre de fondation celle sur laquelle ses frères et ses sœurs peuvent s’appuyer. Là est sans doute la mission première de l’Église : donner aux uns et aux autres de s’appuyer sur elle pour vivre notre baptême. Mais comme à lui seul il ne peut rien faire, la mission de Pierre est aussi de permettre aux pierres de tenir les unes avec les unes et que l’ensemble soit une maison disponible, fraternelle et accueillante.
Cette mission est donc bien notre mission commune : celle d’être solidaires les uns des autres, car s’il manque une pierre à l’édifice, il s’écroule. Dans l’Église du Christ, il doit toujours y avoir de la place pour une pierre nouvelle, vivante et vraie. Il nous faut laisser les portes ouvertes et un mur disponible pour que chacun se sente accueilli et utile dans nos communautés.
Le pouvoir et la mission de notre Église sont donc avant tout de montrer le Christ et révéler au monde les merveilles de Dieu. Se laisser conduire par Pierre et la foule des saints et des saintes qui ont pris sa suite, c’est entrer dans la louange.
Les mots de Paul dans la seconde lecture nous en indiquent la tonalité : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier, et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. À lui la gloire pour l’éternité ! »
A la suite de Pierre, vivons en enfants de Dieu et annonçons l’amour de Dieu par nos actes. Soyons attentifs à tous les lieux où cet amour manque.

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce … Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force… Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. (Ps 137 (138))

Saint Pierre, intercède pour moi pour que ma foi au Fils du Dieu vivant soit sincère et solide comme la tienne !
Seigneur, aide-moi à accomplir, à temps et à contretemps, la bienveillante vigilance que Tu me donnes d’exercer.
Enseigne moi que Tu est ma boussole, le sémaphore qui guide ma vie et aide-moi à la diriger vers la lumière de cet Amour éternel.

Que Ta miséricorde, Seigneur, agisse en moi et me guérisse entièrement. Transforme-moi, par Ta grâce, et rends-moi si généreux que je puisse Te plaire en toute chose.
Vierge Marie, protège le Pape François, 266ème successeur de Pierre.

Seigneur en ce jour où nous rendons grâce au Père Emmanuel pour sa présence dans notre communauté ces trois dernières années, garde près de Ton Sacré-Coeur brûlant d’amour les prêtres, consacrés et tous les baptisés . Qu’ils soient accompagnés par Ton Esprit Saint afin de garder un cœur humble, courageux et joyeux dans leurs missions. Que leur vie rayonnante témoigne de ta présence et de ton amour.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Yesu Azali Awa – Jésus est ici

Yesu azali awa, Yesu azali awa,
Yesu azali awa na biso (bis)
(Jésus est avec nous, il est là)
#
Alleluia, Alleluia, Alleluia, na Yesu !

Biso tokomona ye, biso tokomona ye,
biso tokomona ye na Lola (bis)
(Nous le verrons sur le trône)
#
Alleluia, Alleluia, Alleluia, na Yesu !

Biso tokosepela, biso tokosepela,
Biso tokosepela, na Yesu (bis)
(Réjouissons-nous avec Jésus)
#
Alleluia, Alleluia, Alleluia, na Yesu !

Biso tokokutana, biso tokokutana,
biso tokokutana na Yesu ! (bis)
(Nous serons dans la joie pour toujours)
#
Alleluia, Alleluia, Alleluia, na Yesu !

Biso tokolingana, biso tokolingana,
biso tokolingana na Yesu ! (bis)
(Aimons-nous dans le Christ)
#
Alleluia, Alleluia, Alleluia, na Yesu !

EVANGILE

« Je te donnerai les clés du royaume des Cieux » (Mt 16, 13-20)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe,
demandait à ses disciples :
« Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
Ils répondirent :
« Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ;
pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur demanda :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Alors Simon-Pierre prit la parole et dit :
« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit :
« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas :
ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela,
mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare :
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ;
et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clés du royaume des Cieux :
tout ce que tu auras lié sur la terre
sera lié dans les cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre
sera délié dans les cieux. »
Alors, il ordonna aux disciples
de ne dire à personne que c’était lui le Christ.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)

Jésus commence par interroger ses disciples de façon assez indirecte. Non pas : « Qu’est-ce que vous dites de moi ? », mais « Qu’est-ce que les gens disent du Fils de l’homme ? » On appellerait cela un sondage d’opinion. Les réponses sont d’ailleurs aussi variées que celles fournies par un sondage : Jean Baptiste, Elie, Jérémie… On pourrait en rajouter à la liste.
Jésus aurait-il donc envie de savoir ce que les gens pensent de lui ? Ça ne lui ressemble guère. Il dit en général ce qu’il a à dire, quel que soit le résultat sur son image. En fait, c’est une pédagogie vis-à-vis des disciples. S’il leur avait directement posé la question de son identité, cela aurait ressemblé à un maître d’école interrogeant ses élèves. Mais s’ils sont situés dans un environnement global, ils sont plus libres de leurs réponses.
Cette liberté rend Pierre disponible à l’inspiration du Père. Il énonce une réponse extrêmement complète : non seulement Jésus est le Messie, mais Pierre sait que le Messie est le Fils du Dieu vivant par excellence, celui qu’Israël attend depuis des siècles. Grâce au Père et à la pédagogie de Jésus, Pierre est libre par rapport à toutes les idées qui couraient sur le Messie d’Israël : Jésus n’a pas d’armes, il ne combat pas le pouvoir romain, il refuse toute riposte et toute violence.
L’Eglise est un chemin pour le Royaume des cieux si elle est également dépourvue d’armement et si elle est fidèle au projet de Jésus : il lui faut être prête à tendre l’autre joue si on la frappe sur la joue droite.
Donne à ton Eglise, Seigneur, une liberté à l’image de celle de Jésus. Qu’elle prenne soin des humains tels qu’ils sont, et refuse tout privilège.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas. »
À nouveau, Jésus se trouve dans un territoire païen, une cité qui est le symbole de l’occupation romaine. Et dans cet univers étranger, Il sollicite le témoignage de ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Les disciples avaient, en effet, des échos. Jésus ne laissait pas indifférent. « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Le Seigneur semble nous inviter à être à l’écoute du témoignage des autres. Il montre que le témoignage joue un rôle important dans la construction de la conscience que nous avons de Lui. Et comme ses contemporains, aujourd’hui encore, beaucoup Le voient à travers le prisme de leurs expériences spirituelles passées. Ils ont du mal à percevoir la nouveauté de l’être du Christ. Bien de chrétiens sont confrontés à la même réalité. Le plus préoccupant, c’est qu’il est de moins en moins question de Jésus dans nos conversations. Les actualités politiques, sportives et autres, les faits divers, les séries à succès, les téléréalités, etc. constituent nos sujets de prédilection. De plus, certains systèmes travaillent à Le faire oublier et nous y collaborons parfois par notre passivité.
Le Seigneur est de plus en plus contraint au confinement.
Quelle visibilité donnes-tu de Jésus en dehors des lieux de culte ?

« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas. »
Jésus interrogea à nouveau ses disciples : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Il en appelait à un témoignage personnelle, un témoignage qui se nourrit de leur proximité avec Lui. La réponse ne peut plus relever de l’anonymat. « Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » »
Cette question est un impératif de notre vie spirituelle. Nous ne pouvons y échapper sans risquer de manquer de racines. La réponse à cette question vitale nécessite que nous allions à la rencontre du Seigneur et que nous Le fréquentions assidûment. Elle présuppose que nous identifions notre quête… Elle exige de nous qu’au plan spirituel, nous acceptions d’être surpris, déplacés en terre inconnue.
Qui rencontre Jésus Le découvre.
Le Seigneur fait-Il partie de tes fréquentations ?

« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas. »
Non seulement Jésus authentifie la réponse de Simon mais, en plus, Il lui révèle sa propre identité, l’œuvre de Dieu en lui et sa mission. Que de bénéfices ! « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Bien que nécessaires, parfois,  nos dispositions personnelles, nos lectures, nos recherches ne suffisent donc pas à une juste identification du Seigneur. Cette dernière relève de l’œuvre de Dieu en nous. C’est là notre véritable bonheur. Consentir à cette œuvre divine nous dispose à assumer la mission à laquelle Dieu nous destine. Consentir à cette œuvre et en témoigner nous associe à la mission de Salut du Christ.
La déclaration de Jésus sur Pierre révèle l’importance capitale de la foi en Lui dans la vie de l’Église. Elle est l’antidote à la puissance de la Mort. Elle nourrit la communion entre ciel et terre. Mais, Jésus ordonne à ses disciples de garder le secret de son messianisme et de son identité divine parce que sans l’expérience de sa Passion, la compréhension de la nouveauté radicale de sa Personne et de sa mission serait gravement compromise.

Dieu n’est connu que par révélation.
Aujourd’hui, qui est Jésus pour toi ?

Seigneur Jésus, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, accorde-nous la grâce de te nommer.

Paroles du Pape François

En ce 21ème dimanche de temps ordinaire, le Pape a commenté l’Évangile selon Saint Mathieu : la profession de foi de Simon, à qui le Christ donne le nom de Pierre. François invite chacun à se demander «qui est le Christ» pour lui, s’Il est le centre de sa vie et de ses engagements. Le Pape rappelle que la charité, «principal chemin vers la perfection de la foi», nécessite que l’on regarde l’autre avec les yeux mêmes de Jésus.

La foi en Jésus donne son sens à la charité

Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape demande aux baptisés de répondre à leur tour à la question que Jésus posa à ses disciples il y a deux mille ans : «Pour vous, qui suis-je ?». Ce dimanche, le Pape a en effet commenté l’Évangile selon saint Mathieu qui présente le moment où Pierre professe sa foi en Jésus comme Messie et Fils de Dieu. Une confession «provoquée par Jésus lui-même», explique François car, au terme d’«un parcours d’éducation de leur foi», le Christ «veut amener ses disciples à faire le pas décisif dans leur relation avec lui».

Jésus demande à ses disciples de s’engager

Entouré de ses disciples, dans la région de Césarée-de-Philippe, Jésus commence par une première question «Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ?» ; une question posée dans «la perspective de la foi et non des ragots», précise François. Les réponses fusent, pour le Pape «les disciples semblent rivaliser pour rapporter les différentes opinions, qu’ils partageaient peut-être eux-mêmes dans une large mesure». En substance, Jésus de Nazareth était considéré comme un prophète.
Puis vient une seconde question, qui vient toucher les disciples au plus profond d’eux-mêmes : «Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?». Un temps de silence semble perceptible, note le Pape, chacun est en effet appelé à «se mettre en jeu», en expliquant pourquoi personnellement il suit le Christ. «Une certaine hésitation est ainsi plus que légitime» estime François.

La profession de Simon, un acte de grâce

Simon les libère de leur embarras en répondant «avec élan» : «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !». Cette réponse «si pleine et lumineuse, nous dit François, ne vient pas de son impulsion, aussi généreuse soit-elle, mais est le fruit d’une grâce spéciale du Père céleste». Jésus y voit d’ailleurs lui-même l’inspiration de la grâce: «ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux».
Après la profession de de foi de Simon, le Christ déclare d’un ton solennel : «Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle». Il fait ainsi comprendre à Simon le sens du nouveau nom qu’il lui a donné «Pierre ». «La foi qu’il vient de manifester est la « pierre » inébranlable sur laquelle le Fils de Dieu veut construire son Église, c’est-à-dire sa Communauté» explique le Pape François. Encore aujourd’hui, poursuit-il, l’Église va de l’avant en s’appuyant sur la foi de Pierre que Jésus reconnait comme le chef de son Église.

Qui est le Christ pour nous ?

Aujourd’hui, le Saint-Père souhaite que chacun entende la question de Jésus «Pour vous, qui suis-je ?» et il ne s’agit pas de donner une «réponse théorique» qui s’appuie sur ce qu’on a appris ou de la culture,mais qui «engage sa foi». Pour le Pape, «elle nécessite que l’on écoute intérieurement la voix du Père et que l’on soit en harmonie avec ce que l’Église, rassemblée autour de Pierre, continue de proclamer». Il faut comprendre, poursuit-il, «qui est le Christ pour nous, s’il est le centre de notre vie et le but de notre engagement dans l’Église et dans la société». C’est une question à laquelle, il faut répondre chaque jour, rappelle François.
Le Pape rappelle enfin que parce que «la charité est le principal chemin vers la perfection », il est «indispensable et louable» que la pastorale des communautés soit ouverte aux situations de pauvreté et d’urgence qui sont nombreuses. Il juge cependant nécessaire de rappeler que les œuvres de solidarité «ne nous détournent pas du contact avec le Seigneur».

La charité n’est pas philanthropie, c’est voir Jésus dans le visage des pauvres

«La charité chrétienne n’est pas une simple philanthropie mais, d’une part, c’est regarder l’autre avec les yeux mêmes de Jésus et, d’autre part, c’est voir Jésus dans le visage des pauvres», clame François qui prie la Vierge Marie afin qu’elle soit pour tous un guide et un modèle dans le cheminement de la foi en Christ, «qu’elle nous fasse prendre conscience que la confiance en Lui donne tout son sens à notre charité et à toute notre existence» conclut-il.

Pape François, Angelus, Place St Pierre, Dimanche 23 Août 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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