Bonjour les amis,
Dieu tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, c’est à toi que nous adressons notre prière de ce samedi. Nous voulons te rencontrer dans un cœur à cœur, comme un enfant parle à son père. En Jésus-Christ notre Seigneur nous sommes tes filles et fils bien-aimés, nous n’avons rien à feindre ni à te cacher.
Aujourd’hui, nous faisons mémoire de la Vierge Marie sous son titre de Reine. Adressons-nous à elle avec confiance ! Imitons sa foi, sa générosité, son humilité pour accueillir Jésus dans notre vie ! Elle est la Reine du ciel, proche de Dieu, mais elle est aussi la mère qui est proche de chacun et de chacune de nous, qui nous aime et qui nous écoute.
Aujourd’hui, Jésus nous envoie de nouveau un appel à l’humilité, une invitation à nous mettre à notre vraie place : «Ne vous faites pas donner le titre de “Rabbi” (…). Ne donnez à personne sur terre le nom de “père” (…). Ne vous faites pas non plus appeler “maîtres”» (Mt 23,8-10). Avant de nous approprier un quelconque titre de grandeur, commençons plutôt par remercier Dieu pour tous les dons, toutes les grâces que nous avons reçus de Sa part.
Jean-Paul II nous appelait à avoir toujours présent dans notre esprit la dette que nous avons acquise envers Dieu: «Il faut que l’homme rende honneur à son Créateur en faisant offrande, par une action de grâce et de louange, tout ce qu’il a reçu de Lui. L’homme ne peut pas oublier le sens de cette dette, dont lui seul, parmi toutes les réalités terrestres, peut la reconnaître».
Comme Dieu ne fait rien sans notre autorisation ou sans effort de notre part, notre collaboration est nécessaire mais elle consiste avant tout à ne pas perturber le travail du Saint Esprit : Laissez Dieu agir !, car la sainteté nous ne la fabriquons pas nous-mêmes. C’est Lui, qui est Rabbi, Père et Maître, qui nous la donne. En tout cas, si nous croyons que nous sommes grands ou que nous avons quelque mérite, faisons de notre mieux et mettons-le au service des autres : «Le plus grand parmi vous sera votre serviteur» (Mt 21,11), et demandons aujourd’hui la grâce d’un détachement profond par rapport à toute reconnaissance humaine.
Seigneur Jésus, je t’adore, Toi, l’envoyé du Père.
Tu as pris soin de tous ceux que tu rencontrais, jusqu’à t’oublier toi-même, sans te plaindre de ta fatigue, sans dire que tu n’avais pas le temps,
sans mettre en avant tes propres besoins comme des priorités.
Seigneur Jésus, par le baptême je suis devenu un enfant bien-aimé du Père.
Avec Toi je suis envoyé pour aimer et faire aimer ton Père, accomplir sa volonté, servir d’un amour humble et ardent, vivre avec toi les souffrances et les épreuves de chaque jour, faire de toute ma vie une offrande d’amour.
Seigneur Jésus, tu mets dans mon cœur de grands désirs.
Pourtant, je reconnais que souvent je ne vis pas comme toi car je suis préoccupé de moi-même.
Pardonne-moi et donne-moi ta grâce pour lutter contre tout ce qui m’empêche de servir comme toi et de manifester à tous l’amour du Père.
Renouvelle en moi tes dons de vraie humilité, de charité très ardente, de détachement de moi-même, des choses et des événements.
Seigneur Jésus, je m’offre à Toi, Serviteur envoyé par le Père.
À partir d’un texte de St Jean Eudes OC I, p. 265-270
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Reine du Ciel (Chant de l’Emmanuel)
Alléluia,
Car celui que tu as porté,
Alléluia,
Est ressuscité comme il l’avait annoncé !
Prie Dieu pour nous,
Alléluia,
Alléluia, alléluia !
EVANGILE
« Ils disent et ne font pas » (Mt 23, 1-12)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter,
et ils en chargent les épaules des gens ;
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens :
ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners,
les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ;
ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi,
car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner,
et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père,
car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres,
car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé,
qui s’abaissera sera élevé. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Thibaud Lavigne
« Soyons des serviteurs humbles tel Jésus l’est » ( voir Matthieu 11:29 ).
Le serviteur authentique se méfie de l’amour-propre, de la fierté et des prétentions charnelles. Mais attention : il existe une fausse humilité quand on se sous-évalue, quand on se complexe ou quand on se dénigre soi-même.
Dire : “Je n’en suis pas capable” ou refuser qu’on nous félicite n’est pas de l’humilité. Dieu ne veut pas des serviteurs qui se rabaissent mais qui développent de vraies qualités sans sombrer dans l’orgueil.
Un homme m’a dit un jour : “Autrefois, je faisais beaucoup de choses dans l’Eglise, mais maintenant j’ai arrêté toutes mes activités pour pouvoir rester humble.” Mais c’est une erreur ! Dieu nous veut à la fois humbles et actifs.
L’inactivité, quand elle est motivée par la peur de mal faire ou d’échouer, est plus proche de l’orgueil que de l’humilité.
Alors, quelle est la véritable humilité ?
Jésus nous la montre de deux façons : d’abord, dans Sa dépendance constante envers le Père. Jésus pouvait dire : « Je ne peux rien faire de moi-même », ( voir Jean 5:19 et 30, ainsi que 8:28 ) ; ensuite, par un abaissement volontaire pour servir.
Il existait en forme de Dieu mais Il S’est fait serviteur au milieu des hommes, S’humiliant jusqu’à la mort de la croix pour servir leur bonheur, ( voir Philippiens 2:3-8 ).
Cet abaissement s’est aussi manifesté dans Sa manière de vivre au milieu des hommes, préférant servir les autres que Se servir Lui-même, ( voir Luc 22:27 ), allant jusqu’à laver les pieds des disciples, nous donnant un exemple afin que nous fassions de même, ( voir Jean 13:1-16 ).
Celui qui sert Dieu avec humilité sait qu’il dépend de Dieu et accepte de s’abaisser pour servir son prochain. Vous êtes heureux si vous savez cela, à condition que vous agissiez de la sorte !
Une prière pour aujourd’hui :
Seigneur, donne-moi un cœur humble comme le Tien et garde moi de toutes fausses humilités. Je désire être fier d’agir pour Toi en Te rendant toujours la gloire qui Te revient. Au Nom de Jésus. Amen
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Jésus s’adresse aux foules et à ses disciples, il les met en garde contre l’hypocrisie des scribes et des pharisiens qui enseignent et interprètent la Loi. Jésus reconnaît leur légitimité en rappelant qu’ils siègent dans la chaire de Moïse, mais il les conteste car ils ne font pas ce qu’ils préconisent. Ils ne sont pas des modèles à suivre, leurs actes sont déconnectés de ce qu’ils disent.
Jésus met en avant leurs dysfonctionnements, il pointe la distorsion qui existe entre leur « dire » et leur « faire », entre les paroles qu’ils prononcent et les actes qu’ils posent. Ainsi, ce qu’ils enseignent peut devenir lourd, comme un fardeau posé sur les épaules des croyants. Ils posent des exigences qu’ils ne vivent pas eux-mêmes.
Jésus poursuit son propos en décrivant les scribes et les pharisiens cherchant à être vus des gens, en grossissant leurs signes religieux à l’exemple des franges de leurs vêtements, et en aimant les premières places, et ce jusque dans les synagogues. L’exercice de leur piété paraît alors bien superficiel.
Ce serait trop facile de se considérer indemnes de ce que dit Jésus au sujet des scribes et des pharisiens qui cèdent à la tentation du paraître, qui exigent des autres ce qu’ils n’exigent pas pour eux-mêmes et qui manquent de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il appartient à chacune et chacun de se laisser interpeler.
Puis, Jésus va alors s’adresser au « vous » : « Pour vous, ne vous faites pas appeler “Maître”, car vous n’avez qu’un seul Maître et vous êtes tous frères. » A qui se rapporte le pronom « vous » ? Aux foules qui écoutent ? Aux disciples qui écoutent aussi ? Et pourquoi pas aux membres de l’Eglise primitive a qui Matthieu s’adresse ?
Humblement, entendons avec eux, chacune et chacun de nous, que Jésus exhorte à la fraternité car il y a un seul maître – vraisemblablement ici le Christ, et il y a un seul Père, le Père céleste, Dieu. C’est à la suite du Christ, que nous pouvons cultiver et faire grandir notre fraternité, que nous pouvons orienter ou réorienter nos engagements si besoin dans une perspective de service. C’est une vigilance à exercer avec Celui qui ne nous laisse pas seuls, Jésus le Christ, lui qui s’est fait serviteur.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Il est à croire que le Peuple avait du mal à se situer par rapport aux scribes et aux pharisiens qui, pourtant, tenaient une place prépondérante dans la vie de la communauté. Jésus apporte un précieux éclairage pour susciter l’attitude adéquate à leur égard : « « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. » Ainsi, il y a une distinction à faire entre leur mission et leurs options de vie.
Cette déclaration du Seigneur interpelle tout envoyé de Dieu sur la cohérence de sa vie. Il est terrible de réaliser que nous pouvons avoir un don et ne point en porter les fruits, communiquer la grâce tout en y étant imperméables ! Cette déclaration manifeste également que les actes ont plus d’impacts que les paroles. Il serait alors dramatique de devenir un objet de scandale.
Dans le même temps, les propos du Seigneur constituent un critère de discernement. Chaque envoyé a, en effet, une mission à remplir à notre bénéfice. Il convient d’être attentif pour ne pas manquer le don, la grâce que Dieu nous fait. Nous ne saurions nous laisser éloigner de Lui.
Dieu sait se servir de tous pour le bien de ses enfants.
Quelle est ton attitude à l’égard des envoyés de Dieu ?
« Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Jésus dénonçait, à la fois, le manque d’attention pastorale et le manque d’humilité, et il prévenait ses auditeurs contre toute auto-célébration : « Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, […] Ne donnez à personne sur terre le nom de père, […] Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, […] » Il s’agit, en effet, de ne se rendre coupable d’aucune usurpation à l’égard de Dieu.
Nous avons à reconnaître notre place et à la tenir. Ce qui doit nous préoccuper, c’est d’assumer pleinement la mission qui nous incombe, et de façon exemplaire. Courir après les honneurs, c’est refuser de n’être qu’instrument du Seigneur ; c’est refuser la grâce du serviteur. Si nous recherchons les honneurs, nous nous coupons de Dieu qui est la Source de notre être et de notre existence ; nous détournons de Lui, les personnes qu’Il nous a confiées. Quelles qu’en soient les circonstances, il convient de ne jamais oublier que nous sommes au Christ.
À Dieu, tout honneur et toute gloire.
Dans quelle mesure assumes-tu la mission reçue de Dieu ?
Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, Reine, fais-nous trouver notre gloire dans le service.
Paroles du Pape François
C’est un grand honneur d’avoir pour Mère une Reine, la même Reine des Anges et des Saints, qui règne glorieuse dans le ciel. Mais cela donne encore plus de joie de savoir que l’on a pour Reine une Mère, d’aimer comme Mère Celle que vous appelez Notre-Dame. C’est une vraie Mère, avec le visage marqué, une Mère qui souffre parce qu’elle prend véritablement à cœur les problèmes de notre vie. C’est une Mère proche, qui ne nous perd jamais de vue; c’est une Mère tendre, qui nous tient par la main sur le chemin de chaque jour.
Pape François, Message-vidéo aux pèlerins polonais à Częstochowa, 26 août 2017
D’après https://www.vaticannews.va/fr/evangile-du-jour.html
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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