Le cœur de la Loi, c’est la loi du cœur

Bonjour les amis,

Aujourd’hui, Jésus nous parle d’aimer, aimer Dieu, et aimer son prochain comme soi-même. Qu’il y a-t-il derrière ce mot de aimer ?
« Tu aimeras »
Aimer s’inscrit nécessairement dans la durée. C’est un chemin que nous construisons chaque jour et sur lequel nous pouvons toujours progresser.
L’important est de ne jamais nous arrêter. L’amour est vie, il est souffle, il est énergie, il circule, il rafraîchit et il réchauffe, il irrigue, il grandit, il se transmet,… Sinon il s’étiole et meurt. Un amour vivant est l’essence même de la vraie vie, et il intègre à la fois et inséparablement Dieu et le prochain.
Plus que deux amours liés et complémentaires, c’est un seul et même amour.

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit ». Jésus nous rappelle que toutes nos facultés doivent être centrées sur l’unique nécessaire. Dieu unifie tous les aspects de notre vie mais cela exige de nous cette priorité absolue et ce don sans partage. Si l’on donne tout à Dieu, que reste-t-il alors au prochain ? Ne serait-ce pas justement d’offrir ce « rien » à notre prochain ?

« La grandeur de Dieu : c’est qu’Il est tout Amour et la grandeur de Dieu : c’est qu’Il n’a rien. La grandeur de Dieu : c’est qu’Il donne tout. La grandeur de Dieu : c’est qu’Il se vide éternellement de Lui-même. La grandeur de Dieu : c’est qu’Il est vide de soi. Et justement, c’est à cette grandeur que Dieu nous appelle : une grandeur qui ne peut nous être enlevée, une grandeur qui coïncide avec notre existence et non pas avec notre situation, qui est dans ce que nous sommes et non pas dans ce que nous faisons. Ainsi soit-il. » Maurice Zundel

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Il ne s’agit évidemment pas de s’aimer dans l’autre ni même d’aimer notre prochain dans la mesure où nous nous aimons nous-mêmes.
Ne serait-ce pas de l’aimer dans la pauvreté de celui qui n’a rien à offrir mais qui est ouvert à accueillir l’autre ?
Ne serait-ce pas d’ailleurs l’unique manière d’aimer qui respecte vraiment le prochain ? Ne rien lui imposer, ne rien chercher de lui, le laisser libre d’accepter ou non l’espace que je lui offre dans mon cœur pour qu’il puisse y faire sa demeure.
Bien sûr, la véritable beauté de cet espace est de le laisser être habité par Celui qui nous a aimé avant même notre naissance, et que nous avons aimé et à qui nous nous sommes offerts en premier,  l’Unique, le Seigneur Lui-même.
Ainsi dans cet espace, c’est le Seigneur même que notre prochain trouvera, ceci dans la mesure de l’authenticité et de l’exclusivité de notre amour pour Dieu.

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour est de Dieu, et que quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour, » nous dit Saint Jean.

« Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! (Ps 106, 1)

Jésus, apprends-moi à aimer Dieu notre Père comme toi-même tu l’as aimé !
Ouvre-mon cœur à sa Loi et ses prophètes qui m’invitent à me convertir pour aimer davantage, vraiment, et mieux.
Jésus, apprends-moi à aimer dans toutes les directions ! A Aimer réellement Dieu dans mon prochain et mon prochain en Dieu ! Aimer avec les mêmes sentiments que les tiens envers moi !
Jésus, ne permets pas que je vagabonde dans les déserts de l’égoïsme.

Apprends-moi à me donner avec la force et le courage de ton Saint-Esprit !
Apprends-moi à être attentif à mon prochain et déverse en mon cœur l’amour du Père suffisant pour aimer mon prochain comme moi-même.
Jésus, que Ton Esprit stimule mon désir et mon imagination, pour que mon cœur découvre comment surprendre celles et ceux qui vivent et travaillent à mes côtés, par des actes, des paroles attentionnées, toutes sortes de petites choses sympathiques.

Jésus, que Ta présence grandisse dans ma vie, que Ton amour irrigue ma vie et vienne nourrir mes engagements concrets vis-à-vis des autres.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Aimer (comédie Roméo et Juliette) L’amour est au centre de nos vies … aimer, c’est ce qu’il y a de plus grand, de plus beau. Aimer nous fait toucher l’immensité du ciel. Donnons à chacun, à travers un regard, un sourire, le meilleur de nous.

Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c’est ce qu’y a d’plus beau

Aimer c’est voler le temps
Aimer c’est rester vivant
Et brûler au cœur d’un volcan
Aimer c’est c’qu’il y a de plus grand

Aimer c’est plus fort que tout
Donner le meilleur de nous
Aimer et sentir son cœur
Aimer pour avoir moins peur

EVANGILE

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 34-40)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

 En ce temps-là, Les pharisiens,
apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens,
se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus
pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements dépend toute la Loi,
ainsi que les Prophètes. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)

Après les Hérodiens qui interrogent Jésus sur l’impôt à verser ou non à César, après les sadducéens qui l’interrogent sur la résurrection, ce sont maintenant les pharisiens qui interviennent. Et c’est l’un d’entre eux, un légiste – donc un spécialiste de la Loi – qui pose la question suivante à Jésus pour le piéger : « Maître quel est le plus grand commandement dans la Loi ? ».
Au cœur de cet été, dans ce mois d’août, nous venons d’entendre dans la réponse de Jésus ce que l’on désigne par le nom de « sommaire de la loi ». Jésus ne convoque pas pléthore de commandements que l’on trouve dans les Ecritures, il en extrait deux. Et il précise que de ces deux-là dépendent toute la Loi et les Prophètes. C’est de ces deux commandements que prennent sens tous les autres. Cette réponse de Jésus n’intéresse pas seulement les pharisiens mais nous aussi.
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le grand, le premier commandement».
Comment comprendre ce premier commandement qui se retrouve aussi dans le début de la confession de foi du peuple d’Israël dans le livre du Deutéronome. Il ne s’agit pas d’un concept, d’une belle idée, car l’amour s’inscrit dans une dynamique de relation avec Dieu et requiert tout l’être humain avec son cœur, son âme et sa pensée. D’ailleurs, la confession de foi dans le livre du Deutéronome commence par : Ecoute ! Israël ! Il s’agit de prime abord d’écoute et de mise en relation. L’amour s’installe dans la relation.
J’aimerai poursuivre en m’arrêtant avec vous sur le lien que fait Jésus entre ce commandement d’aimer Dieu et le suivant « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » qui vient du livre du Lévitique. Jésus l’introduit en disant : « Et un second est semblable à celui-ci ». Le commandement d’aimer son prochain comme soi-même est second et pourtant semblable au premier. Jésus précise ainsi l’articulation entre les deux commandements d’amour.
L’amour du prochain est second, c’est une manière de dire qu’il est fondé dans l’amour de Dieu. Et pourtant, il lui est semblable dans le fait qu’il est tout aussi important et incontournable. Ces deux commandements ne sont donc pas substituables.
C’est pourtant drôle de commander d’aimer, n’est-ce pas ? Dieu qui est amour est le point de départ. Que sa présence grandisse dans nos vies, que son amour irrigue nos vies et vienne nourrir nos engagements concrets vis-à-vis des autres.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. »
Les sadducéens n’ont pas eu gain de cause devant Jésus au sujet de la résurrection. « Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve. » Ils viennent tester Jésus sur sa maîtrise de la Loi et de son interprétation. Et, dans le même temps, ils veulent faire comprendre à leurs adversaires, les sadducéens, que pour la doctrine, ils sont sur le droit chemin.

Ici, le Seigneur est devenu un terrain de jeu pour deux groupes opposés. Il sert de prétexte pour leurs attaques. Et ils essaient de mettre à l’épreuve Celui qui donne sens à la Loi et aux Prophètes. (Cf. Mt 17, 1-9)
Il arrive que certains veuillent se servir du Seigneur pour justifier leurs idéologies, leurs conflits. Ils instrumentalisent Dieu. Il devient, pour eux, un alibi. De plus, ils tentent de piéger le Seigneur. Ils se prétendent ainsi plus intelligents que Dieu !
Dieu n’est pas au service de la division.
Dans quel but recours-tu à Dieu ?

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. »
« Maître, dans la Loi, quel est le plus grand des commandements ? » Telle fut la question des pharisiens à Jésus. Dans le dédale des lois en Israël, le débat était fréquent entre les maîtres pour déterminer le grand commandement. Nul n’avait pu trancher la question. La réponse de Jésus était alors très attendue. Il ne se déroba pas et répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Nous pourrions comme les interlocuteurs de Jésus, nous attendre à un seul commandement. Et nous en recevons deux. La réponse de Jésus rend le débat caduc. Alors qu’il Lui est demandé de mettre une hiérarchie dans la Loi, le Seigneur en fait voir plutôt la cohérence interne. Au lieu de diviser, Il lie. Qui pratique ces deux commandements ne peut se passer des autres. De plus, Il établit un rapport nouveau entre Dieu et l’Homme. Il y a un lien intrinsèque entre Dieu et sa créature. Nul ne peut aimer Dieu s’il n’aime l’Homme. Car, le bonheur de l’Homme fait la gloire de Dieu. L’Homme ne l’emporte pas sur Dieu : il le manifeste. Il est le lieu de l’authentification de l’amour pour Dieu.
Dieu est, plus que jamais, solidaire de l’Homme.

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, fais-nous découvrir et vivre l’unicité de l’Amour.

Paroles du Pape François

Aujourd’hui, la liturgie nous présente un passage évangélique bref, mais très important (cf. Mt 22, 34-40). L’évangéliste Matthieu raconte que les pharisiens se réunissent pour mettre Jésus à l’épreuve. L’un d’eux, un docteur de la Loi, lui pose cette question: «Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi?» (v. 36). C’est une question insidieuse, parce que dans la Loi de Moïse, sont mentionnés plus de six cents préceptes. Comment distinguer parmi tous ceux-là, le grand commandement? Mais Jésus n’a aucune hésitation et il répond: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit». Et il ajoute: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (vv. 37. 39).

Cette réponse de Jésus n’est pas évidente parce que parmi les multiples préceptes de la loi juive, les plus importants étaient les Dix commandements, communiqués directement par Dieu à Moïse, comme conditions du pacte d’Alliance avec le peuple. Mais Jésus veut faire comprendre que sans l’amour de Dieu et du prochain, il n’y a pas de véritable fidélité à cette alliance avec le Seigneur. Tu peux faire de nombreuses bonnes choses, observer de nombreux préceptes, beaucoup de bonnes choses, mais si tu n’as pas l’amour, cela ne sert à rien.

C’est ce que confirme un autre texte du Livre de l’Exode, appelé «code de l’Alliance», où l’on dit que l’on ne peut être dans l’Alliance avec le Seigneur et maltraiter ceux qui bénéficient de sa protection. Et qui sont ceux qui bénéficient de sa protection? La Bible dit: la veuve, l’orphelin, et l’étranger, le migrant, c’est-à-dire les personnes les plus seules et sans défense (cf. Ex 22, 20-21). En répondant aux pharisiens qui l’avaient interrogé, Jésus cherche aussi à les aider à mettre de l’ordre dans leur religiosité, à rétablir ce qui compte vraiment et ce qui est moins important. Jésus dit: «A ces deux commandements se rattache toute la Loi, ainsi que les Prophètes» (Mt 22, 40). Ce sont les plus importants et les autres dépendent de ces deux-là. Et Jésus a vécu précisément sa vie ainsi: en prêchant et en faisant ce qui compte vraiment et qui est essentiel, c’est-à-dire l’amour. L’amour donne élan et fécondité à la vie et au chemin de foi: sans l’amour, la vie comme la foi restent stériles.

Ce que Jésus propose dans cette page évangélique est un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique de notre cœur. Nous avons en effet été créés pour aimer et pour être aimés. Dieu, qui est Amour, nous a créés pour nous faire participer à sa vie, pour être aimés de Lui et pour l’aimer, et pour aimer avec Lui toutes les autres personnes. Voilà le «rêve» de Dieu pour l’homme. Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce, nous avons besoin de recevoir en nous la capacité d’aimer qui vient de Dieu lui-même. Jésus s’offre à nous dans l’Eucharistie précisément pour cela. En elle, nous recevons Jésus dans la plus haute expression de son amour, lorsqu’Il s’est offert lui-même au Père pour notre salut.

Que la Sainte Vierge nous aide à accueillir dans notre vie le «grand commandement» de l’amour de Dieu et du prochain. En effet, même si nous le connaissons depuis que nous sommes enfants, nous ne cesserons jamais de nous y convertir et de le mettre en pratique dans les différentes situations dans lesquelles nous nous trouvons.

Pape François, Angélus , 29 octobre 2017

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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