Bonjour les amis,
Oyez oyez bonnes gens : si vous cherchez du travail, le Seigneur embauche à sa vigne !
Nous vivons une époque marquée par un chômage croissant. Avoir un travail nous permet non seulement de gagner de quoi vivre, se loger et se nourrir, mais il nous offre aussi une dignité, une raison d’être en société. Il est urgent d’offrir un travail à chaque personne qui est en capacité, chacun selon sa compétence, son savoir-faire, ses talents.
L’évangile de ce jour est synonyme d’espérance … Le Seigneur a du travail à nous proposer, il est le premier employeur, celui qui ne nous dira jamais « non, désolé, toutes les places sont pourvues » ou « on vous rappelera », mais « venez, venez à ma vigne, j’ai du travail pour vous ». Jusqu’à la dernière heure, il embauche et tout de suite ! Il n’est donc pas trop tard pour répondre à l’appel du Seigneur et se mettre à son service.
Le Seigneur n’est pas un employeur comme un autre.
C’est lui qui va à la rencontre de ses futurs employés. Il sort dès le matin à notre recherche, et jusqu’au soir il nous cherche. Il a le souci d’offrir à chacun ce travail à la vigne, qui est source du Salut.
C’est un employeur qui rétribue chacun de la même façon, qu’elle que soit la peine et le temps passé à son service. Quel employeur ferait ça ? Et quel employé accepterait ce traitement, qui semble injuste à notre logique humaine de la rétribution ? Mais la logique de l’amour du Père n’est pas la logique de notre monde. Son amour est gratuité et générosité, bienveillance et miséricorde. Il voit au-delà de nos petits comptes, de nos esprits enfermés dans une logique du « donnant-donnant » pour nous proposer un salut qui n’a pas de prix. Ce n’est pas un petit salut, un salut à moitié, c’est le salut ! Ce salut est figuré par la pièce d’un denier que le maître donne en fin de journée à chacun de ces ouvriers.
Alors qu’attendons-nous pour répondre à son offre d’embauche ?
Seigneur, viens nous visiter et nous proposer du travail à ta vigne !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Le Seigneur est mon berger (Communauté du Chemin Neuf) Chantons de tout notre coeur le psaume de ce jour, « Le seigneur est mon berger, rien ne saurait manquer’‘
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Alléluia, Alléluia, Alléluia-a. Alléluia, Alléluia, Alléluia-a.
1. Il me donne la paix, il me fait revivre.
Lui seul est mon chemin de justice et de joie.
2. Si je suis dans la nuit, je n’ai rien à craindre.
Le Seigneur est présent, lumière sur mes pas.
3. Face à mes ennemis, il refait mes forces.
Sans fin, j’habiterai la maison du Seigneur.
EVANGILE
« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? » (Mt 20, 1-16)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
au maître d’un domaine qui sortit dès le matin
afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux
sur le salaire de la journée : un denier,
c’est-à-dire une pièce d’argent,
et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures,
il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
Et à ceux-là, il dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi,
et je vous donnerai ce qui est juste.”
Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures,
et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore,
en trouva d’autres qui étaient là et leur dit :
“Pourquoi êtes-vous restés là,
toute la journée, sans rien faire ?”
Ils lui répondirent :
“Parce que personne ne nous a embauchés.”
Il leur dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi.”
Le soir venu,
le maître de la vigne dit à son intendant :
“Appelle les ouvriers et distribue le salaire,
en commençant par les derniers
pour finir par les premiers.”
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent
et reçurent chacun une pièce d’un denier.
Quand vint le tour des premiers,
ils pensaient recevoir davantage,
mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
En la recevant,
ils récriminaient contre le maître du domaine :
“Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure,
et tu les traites à l’égal de nous,
qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !”
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux :
“Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi.
N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi, je suis bon ?”
C’est ainsi que les derniers seront premiers,
et les premiers seront derniers. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
« Personne ne nous a embauchés » disent ceux qui se tiennent encore sur la place à la onzième heure. Personne n’a voulu d’eux ! Il ne reste que peu de temps avant le coucher du soleil, avant la fin de la journée de travail, et l’inattendu se produit ! Ils vont être embauchés par le maître de la vigne. Cette parabole de Matthieu prend en effet le temps de nous raconter les quatre sorties de ce maître de la vigne. Elle met ainsi en avant ce mouvement du maître de la vigne qui part à la recherche pour embaucher largement. Il sort d’abord tôt le matin, puis à la troisième heure, puis à la sixième heure et encore à la onzième heure. Le pasteur Alphonse maillot parle de « l’entêtement » de ce maître de la vigne.
Ce maître de la vigne entêté est généreux, et sa bonté est loin de passer inaperçue. Les premiers ouvriers qui ont travaillé tout le jour vont se mettre à murmurer car les ouvriers de la dernière heure ont reçu la même chose qu’eux en ayant moins travaillé. Il s’ensuit un dialogue entre le maître de la vigne et ses ouvriers de la première heure qui ont pourtant bien reçu le salaire prévu dans l’accord initial passé avec le maître de la vigne.
« Je suis bon » répond le maître de la vigne aux murmures de ses ouvriers. Il est bon et sa bonté se déploie, généreuse. Il ne cherche pas à équilibrer ses comptes, lui qui a embauché tous ceux qu’il a vus, et même ceux que personne n’a voulu embaucher, ceux qui sont restés sur le carreau, ceux qui ont été laissés de côté. A ceux qui murmurent, il commence par dire « Mon ami ».
Et justement n’oublions pas que cette parabole raconte ce à quoi est comparable le royaume des cieux. Comme le maître de la vigne, Dieu donne autant aux premiers qu’aux derniers. L’économie de la grâce est dans un autre registre que l’économie du monde. Cette parabole met en récit pour nous la volonté de Dieu : « Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi ».
C’est la logique de la grâce. Le royaume des cieux est comparable à ce maître de la vigne qui, dans sa bonté, veut partager ses biens entre tous, et ce jusqu’à nous aujourd’hui. Le royaume des cieux n’est pas un endroit, il est comparable à ce maître de la vigne qui nous raconte comment Dieu ne cesse de sortir, de venir à notre rencontre, de nous chercher et de nous espérer pour vivre avec Lui.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier. » Il y a une figure qui traverse et domine ce récit, celui du maître de domaine. Il possède une vigne. Il sortit plusieurs fois, du matin jusqu’au soir, pour embaucher des ouvriers à sa vigne. Il se mit d’accord avec les premiers sur le salaire. Il promit aux seconds une juste rétribution. À travers son intendant, Il paya à tous le même salaire en commençant par les derniers.
Dans le processus d’avènement du Royaume des Cieux, à toutes les étapes, nous sommes en relation avec une Personne, un maître : c’est notre Dieu. Il nous veut à son service. Il veut que nous investissions nos vies pour Lui. Il est en permanence à notre quête pour nous arracher à l’oisiveté, c’est-à-dire, à une vie loin de Lui.
Dieu est juste, fidèle et bon.
Veux-tu travailler à sa vigne ?
« Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier. »
Les ouvriers, recrutés à diverses heures ( le matin, neuf heures, midi, trois heures et cinq heures), sont tous allés à la vigne. Et, à la fin de la journée, le salaire est le même pour tous. « Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine. »
Nous sommes ces ouvriers. Tous, autant que nous sommes, non seulement nous avons en nous les dispositions pour travailler à l’avènement du Royaume des Cieux mais, en plus, nous en portons le désir. Et nous sommes appelés chacun à son heure, c’est-à-dire, au gré de notre rencontre avec Celui qui nous cherche… Comme la vigne, le Royaume des Cieux réclame toute notre attention, tout notre soin, tout notre dévouement, toutes nos sueurs de vie. Il réclame toute notre fidélité à nos engagements, toute notre responsabilité, tout notre amour. Le salaire est le même car Dieu, dans son grand Amour, n’a rien d’autre à nous donner que sa propre Vie qui est le Salut. Peut-il y en avoir qui soient sauvés plus que d’autres ?
Le Royaume, c’est notre relation à Dieu, notre amour pour Lui, notre vie à sa quête. Mais, il se fait que, tout en pensant nous dépenser pour Dieu, nous manquons à l’amour du prochain et nous nous autorisons à juger de l’opportunité ou non de la Bonté de Dieu à son égard. Nous jugeons Dieu pour l’opportunité de son Salut. Nous confondons la prévenance de Dieu à notre égard avec nos prétendus mérites.
Dieu veut que tous aient part à sa Vie.
Ton regard serait-il mauvais parce que Dieu est bon ?
Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau.
Paroles du Pape François
Dans la page évangélique d’aujourd’hui (Mt 20, 16-16), nous trouvons la parabole des ouvriers journaliers, que Jésus raconte pour communiquer deux aspects du Royaume de Dieu: le premier, que Dieu veut appeler tout le monde à travailler pour son Royaume; le deuxième, qu’à la fin il veut donner à tous la même récompense, c’est-à-dire le salut, la vie éternelle.
Le maître d’une vigne, qui représente Dieu, sort à l’aube et embauche un groupe de travailleurs, se mettant d’accord avec eux sur le salaire d’un denier pour la journée, c’était un salaire juste. Ensuite, il sort également les heures suivantes — ce jour-là, il sort cinq fois —, jusque tard dans l’après-midi, pour embaucher d’autres ouvriers qu’il voit sans travail. A la fin de la journée, le maître ordonne qu’on donne un denier à chacun, même à ceux qui n’ont travaillé que quelques heures. Naturellement, les travailleurs embauchés en premier se plaignent, parce qu’ils se voient payés de la même manière que ceux qui ont moins travaillé. Mais le maître leur rappelle qu’ils ont reçu ce qui avait été convenu; ensuite, s’il veut être généreux avec les autres, ils ne doivent pas être envieux.
En réalité, cette «injustice» du maître sert à provoquer, chez ceux qui écoutent la parabole, un saut de qualité, car ici, Jésus ne veut pas parler du problème du travail ou du juste salaire, mais du Royaume de Dieu! Et le message est le suivant: dans le Royaume de Dieu, il n’y a pas de chômeur, tous sont appelés à travailler; et pour tous, à la fin, il y aura la récompense qui vient de la justice divine — pas humaine, heureusement pour nous! — c’est-à-dire le salut que Jésus Christ a acquis pour nous par sa mort et sa résurrection. Un salut qui n’est pas mérité, mais donné — le salut est gratuit —, de sorte que «les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers» (Mt 20, 16).
Par cette parabole, Jésus veut ouvrir nos cœurs à la logique de l’amour du Père, qui est gratuit et généreux. Il s’agit de se laisser étonner et fasciner par des «pensées» et des «voies» de Dieu qui, comme le rappelle le prophète Isaïe, ne sont pas nos pensées et ne sont pas nos voies (cf. Is 55, 8). Les pensées humaines sont souvent marquées par de l’égoïsme et par des intérêts personnels, et nos sentiers étroits et tortueux ne sont pas comparables aux voies larges et droites du Seigneur. Il use de miséricorde — il ne faut pas oublier cela, il use de miséricorde —, il pardonne largement, il est plein de générosité et de bonté qu’il répand sur chacun de nous, il ouvre à tous les territoires sans fin de son amour et de sa grâce, qui seuls peuvent donner au cœur humain la plénitude de la joie.
Jésus veut nous faire contempler le regard de ce maître: le regard avec lequel il voit chacun des travailleurs qui attendent du travail, et il les appelle à aller dans sa vigne. C’est un regard plein d’attention, de bienveillance; c’est un regard qui appelle, qui invite à se lever, à se mettre en marche, parce qu’il veut la vie pour chacun de nous, il veut une vie pleine, engagée, sauvée du vide et de l’inertie. Dieu qui n’exclut personne et veut que chacun atteigne sa plénitude. Voilà l’amour de notre Dieu, de notre Dieu qui est Père.
Que la Très Sainte Vierge Marie nous aide à accueillir dans notre vie la logique de l’amour, qui nous libère de la présomption de mériter la récompense de Dieu et du jugement négatif sur les autres.
Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 24 septembre 2017
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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