Le miroir des richesses

Bonjour les amis,

Aujourd’hui nous continuons notre route avec le Seigneur vers son Royaume. Hier Jésus nous invitait à faire don de nos richesses pour s’avancer à sa suite. Car ces richesses auxquelles nous sommes attachées – c’est l’évangile du jour -nous empêchent d’accéder à son royaume. Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux.

Regardons notre vie. De quoi sommes-nous riches ? Y t’il des choses auxquelles nous sommes attachés de manière excessive et qui nous détournent de Dieu ? Des choses auxquelles nous ne voulons pas renoncer et qui nous empêchent de faire le bien, qui peuvent nous décourager de suivre le Christ ?

Le salut auquel nous sommes invités passe par des décisions concrètes et courageuses. Rendons grâce au Seigneur d’être sans cesse à nos côtés pour vivre ces décisions, ces abandons !

Jésus sait reconnaître les abandons qu’ont acceptés les apôtres. Rappelons-nous que ce n’est pas à nous-mêmes de mesurer le chemin de renoncement que nous avons entrepris ; Jésus saura bien le reconnaître.
Alors, avançons avec confiance et humilité sur ce chemin de simplicité et d’abandon. Comme le Seigneur nous le dit dans le Cantique du jour : C’est moi qui fais mourir et vivre. (Dt 32, 39c)

Seigneur, tu poses sur chacun de nous un regard d’Amour qui nous appelle à nous attacher à toi et à mettre nos pas dans tes pas. Nous en percevons toute l’exigence. Notre impuissance à marcher à ta suite nous saute aux yeux.
Que la tristesse qui découle de ce constat ne nous accable pas. Au contraire, que nous sachions rebondir pour élever notre regard vers Toi afin d’implorer le secours de Ta grâce qui seule peut nous sauver.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Comment te dire merci ?  à Toi qui nous as tout donné, toutes tes richesses, et même ta propre vie…


Quand je vois la beauté d’un coucher de soleil,
un art si raffiné révèle tes merveilles.
Quand je sens l’immensité du mystère des
galaxies, mon cœur est bouleversé
par l’amour du Dieu infini.
 
Comment te dire merci?
Comment ne pas t’abandonner ma vie?
Alléluia, alléluia!
Comment t’aimer, te louer,
faire de ce jour que tu nous as donné
un alléluia, un alléluia, alléluia.
 
Quand j’entends l’histoire d’un Dieu plein de
gloire, vêtu d’humanité, souffrant à nos côtés.
Sur la croix, ils t’ont cloué.
Elle ne pouvait te garder.
Tu es ressuscité! Par ta vie, tu as tout changé.

EVANGILE

« Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux » (Mt 19, 23-30)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
« Amen, je vous le dis :
un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux.
    Je vous le répète :
il est plus facile à un chameau
de passer par un trou d’aiguille
qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »
    Entendant ces paroles,
les disciples furent profondément déconcertés,
et ils disaient :
« Qui donc peut être sauvé ? »
    Jésus posa sur eux son regard et dit :
« Pour les hommes, c’est impossible,
mais pour Dieu tout est possible. »
    Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre :
quelle sera donc notre part ? »
    Jésus leur déclara :
« Amen, je vous le dis :
lors du renouvellement du monde,
lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire,
vous qui m’avez suivi,
vous siégerez vous aussi sur douze trônes
pour juger les douze tribus d’Israël.
    Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom,
des maisons, des frères, des sœurs,
un père, une mère, des enfants,
ou une terre,
recevra le centuple,
et il aura en héritage la vie éternelle.
    Beaucoup de premiers seront derniers,
beaucoup de derniers seront premiers. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation Pasteur Corinne Charriau (rcf.fr)

Suite à sa rencontre avec un jeune homme riche, Jésus poursuit sur le thème des richesses et de l’entrée dans le royaume des cieux. Il s’adresse alors à ses disciples, c’est ce que nous venons d’entendre dans cet extrait de l’évangile de Matthieu d’aujourd’hui.
Jésus leur parle d’abord en image : « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux. ». C’est une manière radicale de souligner l’obstacle que représentent les biens. Lorsque l’on est riche de son « avoir », il y a un risque, celui de n’avoir plus de place pour accueillir Dieu, autrement dit pour entrer dans le royaume de Dieu, ou encore pour être sauvé, comme l’interprètent les disciples en demandant à Jésus « qui peut être sauvé ? ». Et puis, dans la bouche de Pierre, nous avons entendu que les disciples se sentent concernés à leur tour, eux qui ont pourtant tout laissé pour le suivre lui, Jésus.
La question de ce qui fait obstacle au salut s’élargit et ne concerne pas seulement les riches de biens matériels. Matthieu généralise la thématique du salut au-delà du cercle des riches en passant par les disciples qui s’interrogent à leur propre sujet, et en passant par Jésus qui en arrive au « quiconque », au « quiconque » qui quittera tout pour le suivre à cause de son nom. Ce quiconque ouvre le champ jusqu’aux lecteurs, jusqu’à nous aujourd’hui.
Que pouvons-nous accueillir de cet échange ? Je relèverai ce que Jésus répond aux disciples : « Aux hommes c’est impossible, mais à Dieu tout est possible. ». Jésus affirme que seul Dieu est à l’origine du salut, que le possible de Dieu peut venir rencontrer – je dirai – les « impossibles » des êtres humains. Ce qui permet de passer par le trou de l’aiguille, c’est Jésus, le Christ de Dieu. En Jésus, le salut de Dieu est offert. Les disciples ont tout quitté pour se mettre à la suite de Jésus, et c’est cela-même qui est constitutif de la figure du disciple. Est disciple celui ou celle qui se met à la suite de Jésus, le Christ.
Le salut ne dépend donc pas de nos capacités humaines, nous ne pouvons en prendre le contrôle. Nous ne pouvons le fabriquer. C’est Dieu qui le donne en Jésus-Christ, c’est pour Dieu que c’est possible. Cependant, la décision nous appartient de nous mettre à la suite du Christ, de nous attacher à lui, et avec Lui, aucun trou d’aiguille ne pourrait résister.

Méditation de Saint Hilaire de Poitiers (Magnificat)

Ce n’est pas un crime de posséder, mais il faut garder une mesure dans la possession. Comment en effet doit-on partager, mettre en commun, si on ne laisse aucune ressource à partager et à mettre en commun ? Donc ce qui est une faute, c’est plus de posséder en faisant du tort que de posséder en soi. Mais c’est un souci dangereux que de vouloir s’enrichir et l’innocence se charge d’un lourd fardeau si elle est absorbée par l’accroissement de ses richesses.

Mais en même temps, il faut retenir une explication d’ordre intérieur. Un chameau et le trou d’une aiguille ne vont pas ensemble, et la difformité d’une bête énorme ne pourra pas s’enfiler dans l’étroitesse d’une fente très mince. Cette bête obéit à ce qu’on lui dit, est retenue par la crainte, supporte le jeûne et s’abaisse sous le fardeau qu’elle porte selon un principe qu’on lui a appris : à son exemple, la barbarie des païens s’adoucit pour obéir aux préceptes célestes. Voilà donc ceux qui entrent dans la voie si étroite du royaume des Cieux, celle de l’aiguille, qui est l’enseignement de la Parole nouvelle, qui recoud les blessures du corps, raccommode les déchirures des vêtements et transperce la mort elle-même. Telle est donc la voie de ce nouvel enseignement où la faiblesse des païens entrera plus facilement que l’opulence du riche, c’est-à-dire de celui qui se glorifie dans la Loi.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Pour Dieu, tout est possible »
Après l’entretien avec le jeune homme riche, Jésus se tourna vers ses disciples. Avec eux, Il tira leçon de cet échange : c’est une attitude constante chez Jésus. Il leur dit alors : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. » La remarque est fort déconcertante et Jésus en est bien conscient. La richesse, en effet, est signe de bénédiction divine pour le Juif. Comment comprendre qu’elle devienne cause de sa perdition ? D’où la question : « Qui donc peut être sauvé ? » C’est un aveu d’impuissance. À cela, Jésus répondit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. » S’il en est ainsi, nul ne devrait repartir triste, ni être déconcerté. C’est l’heure d’un changement de paradigme.
Le Seigneur, par sa démarche constante de relecture des événements, nous invite à savoir relire toutes les situations de vie à l’aune de notre relation à Dieu. Car, dans tout événement, Dieu nous fait signe. Ici, Il nous enseigne qu’aucun homme ne peut se sauver lui-même. Le Salut ne s’achète pas par la richesse, ne s’obtient par aucune connaissance, ne se conquiert par aucune puissance. Il est don de Dieu à qui L’aime et Lui fait confiance.
Être béni(e) ou heureux(se) en ce monde ne garantit pas la vie éternelle.
Acceptes-tu de dépendre de Dieu pour ton Salut ?

« Pour Dieu, tout est possible. »
Pierre — encore lui — veut être situé sur son sort et celui de ses compagnons, étant donné qu’il pense avoir satisfait à la dernière recommandation de Jésus au jeune homme. Alors, il demanda : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » La double réponse de Jésus montre bien que, non seulement, Dieu n’est pas ingrat mais, en plus, Il n’est pas dans une logique comptable.
Les Douze, qu’Il a appelés à sa suite, sont prédestinés à juger, avec Lui, les douze tribus d’Israël, à son Retour glorieux. « Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. » _Renoncer à tout à cause du Seigneur, ce n’est pas faire le choix de la misère. C’est choisir la pauvreté du cœur. C’est s’exercer à vivre dans l’éternité. Car, la vie éternelle, c’est n’avoir que Dieu pour seul bien et n’être qu’en Lui. Renoncer à tout à cause du Seigneur, c’est préférer Dieu, l’Auteur de tout bien, aux biens dont Il nous gratifie. C’est devenir, en ce monde, intendant des trésors divins . Et il n’y a pas de commune mesure entre les dons de Dieu et nos efforts humains. À notre amour, don de sa Bonté, Dieu répond par son Amour infini et fait de nous ses héritiers pour la vie éternelle.
Qui choisit Dieu ne manque de rien.
Quel est ton rapport aux biens ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, apprends-nous à devenir riche de Toi et par Toi.

Paroles du Pape François

Qu’est-ce qui m’arrête devant la porte qu’est Jésus?

Il y a des attitudes préalables à la confession de Jésus. Pour nous aussi, qui sommes dans le troupeau de Jésus. Elles sont comme des “antipathies préalables”, qui ne nous laissent pas avancer dans la connaissance du Seigneur.

La première de toutes sont les richesses. Beaucoup d’entre nous, qui sommes entrés par la porte du Seigneur, nous nous arrêtons ensuite et n’allons pas plus loin parce que nous sommes emprisonnés par les richesses. Le Seigneur a été dur avec les richesses, il a été très dur, très dur. Au point de dire qu’il était plus facile qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille plutôt qu’un riche aille dans le royaume des cieux. Cela est dur. Les richesses sont un empêchement pour avancer.

Mais devons-nous tomber dans le paupérisme? Non. Mais ne pas être esclaves des richesses, ne pas vivre pour les richesses, parce que les richesses sont un maître, elles sont le maître de ce monde et nous ne pouvons pas servir deux maîtres. Et les richesses nous arrêtent.

Pape François, extrait de la célébration matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, Mardi 5 mai 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Sainte Marie, toi à qui l’ange a dit : « Le Seigneur est avec toi » parce qu’il est ta seule et unique richesse, prends-moi par la main et conduis-moi sur le chemin qui mène à Dieu.





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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