La perfection est abandon de soi

Bonjour les amis,

Qui n’aspire pas à être quelqu’un de bien, qui agit de belle façon, qui vit de façon honnête et juste ? Il me semble que nous aspirons tous à la perfection. Aujourd’hui Jésus nous guide sur ce chemin, à travers ses échanges avec « quelqu’un » qui s’approche de lui… Ce « quelqu’un », ce pourrait être nous ! Jésus nous dit :

Si tu veux être parfait,
va, vends ce que tu possèdes,
donne-le aux pauvres,
et tu auras un trésor dans les cieux.
Puis viens, suis-moi.

Aie aie aie … sommes-nous capables de cela ? Avons-nous cette audace ?

Nous vous invitons à relire dans votre prière comment vous vivez votre foi en Dieu, quels gestes, quels actes vous faites pour Lui. Pour tous ces petits pas sur le chemin qui mène à la perfection, Seigneur nous Te rendons grâce.

Nous pouvons ensuite méditer sur nos limites : il y a ce que nous sommes capables de donner, et ce que nous n’osons pas, que nous ne pouvons pas … Pour toutes ces entraves, ces faiblesses, Seigneur nous te demandons pardon, nous implorons ta miséricorde.

Nous pouvons alors nous tourner vers Lui et lui demander une grâce qui nous permettrait d’aller un peu plus loin. Seigneur, permets moi de me dépasser.

Ô mon bon Seigneur, je veux passer ce petit moment de prière avec toi pour que tu m’apprennes ce que tu veux de moi et me donnes la grâce de le faire.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Je viens vers toi Jésus (Comme l’argile) Seigneur, j’ai le désir de venir à Toi. Guides moi sur le chemin qui mène à Toi.

1. Comme l´argile se laisse faire
Entre les mains agiles du potier,
Ainsi mon âme se laisse faire,
Ainsi mon cœur te cherche, toi, mon Dieu.

R. Je viens vers toi, Jésus.
Je viens vers toi, Jésus.


2. Comme une terre qui est aride
Ainsi mon cœur désire ton eau vive.
Tu es la source qui désaltère,
Qui croit en toi n´aura plus jamais soif.

3.Comme un veilleur attend l´aurore
Ainsi mon âme espère en ta Parole.
Car ta Parole est une lampe,
Une lumière allumée sur mes pas.

EVANGILE

« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux » (Mt 19, 16-22)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
    voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit :
« Maître, que dois-je faire de bon
pour avoir la vie éternelle ? »
    Jésus lui dit :
« Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ?
Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul !
Si tu veux entrer dans la vie,
observe les commandements. »
    Il lui dit :
« Lesquels ? »
Jésus reprit :
« Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage.
    Honore ton père et ta mère.

Et aussi :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
    Le jeune homme lui dit :
« Tout cela, je l’ai observé :
que me manque-t-il encore ?
    Jésus lui répondit :
« Si tu veux être parfait,
va, vends ce que tu possèdes,
donne-le aux pauvres,
et tu auras un trésor dans les cieux.
Puis viens, suis-moi. »
    À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste,
car il avait de grands biens.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! » Un jeune homme vient interroger Jésus sur ce qui est bon : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Pour lui, Jésus est Maître. De plus, il se préoccupe de son devoir à l’égard de ce qui est bon. Enfin, il a perçu qu’il y a un lien entre la bonté morale et l’éternité bienheureuse, et il désire cette éternité. La réponse de Jésus est en trois volets. Le premier porte sur ce qui est bon.
Aujourd’hui encore, beaucoup considèrent Jésus comme Maitre. Mais il convient de se demander le sens qu’a pour eux cette appellation d’autant plus que peu pensent à la vie éternelle et voient en Jésus, Celui qui y introduit. De même, ce qui est bon semble intéresser si peu. Le Maître commence par clarifier cet aspect.
« Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! »
Ainsi ce qui est bon n’est ni une chose à réaliser, ni une idée à épouser, ni une entité à contrôler.
Dieu seul est la Bonté.

« Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! »
En un deuxième temps, Jésus amène le jeune homme à s’examiner par rapport à l’observance des commandements. « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Les commandements, que Jésus relève, portent tous sur la relation au prochain et sur tout ce qui lui appartient… Sur ces points, le jeune homme est irréprochable.
La pratique des commandements n’a de sens que dans la mesure où la bonté est reconnue à Dieu. Ces commandements sont des œuvres de sa bonté et s’enracinent dans l’Amour. Pour ces raisons, observer les commandements n’est pas facultatif. De plus, le prochain est un chemin indispensable vers la vie éternelle.
L’éternité rime avec fraternité.
Quelle place accordes-tu au prochain dans ta vie ?

« Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! »
Dans un troisième temps, Jésus fait découvrir à ce jeune homme que les commandements ne sont qu’une étape sur le chemin de la perfection. « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
La vie éternelle est la plénitude de l’Amour. Au-delà de l’Amour du prochain, notre cœur doit être tout à Dieu. Rien ne devrait le discuter à Dieu. Ce jeune homme repart tout triste car il aimait ses biens plus que Dieu. Il n’a pas réalisé que ces biens lui viennent de Dieu. Il ne s’agit pas de ne rien avoir. Il s’agit plutôt de ne pas nous faire avoir. Nous sommes appelés à imiter la générosité de Dieu qui pourvoit ses créatures en tout. Nous sommes appelés à imiter le Christ, à Le suivre, pour faire, comme Lui, le don total de notre vie. Gardons-nous de penser que nous ne possédons rien. La richesse n’est pas que matérielle ! Nous sommes riches de nos qualités, de nos potentialités, de nos connaissances, de nos ressources morales et spirituelles. Elles peuvent bel et bien nous éloigner de la Béatitude éternelle.
La vie éternelle n’est pas une question d’avoir mais d’être.
Qu’est-ce qui l’emporte dans ta vie ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, sois notre seule richesse.

Homélie de l’Abbé Link https://carrefours.alsace/

« Si tu veux être parfait ». Jésus touche une aspiration profonde de notre cœur : atteindre la perfection, c’est-à-dire l’achèvement de ce que nous sommes, l’actuation de nos possibilités, le repos dans l’accomplissement de notre être. Le terme « parfait » vient du latin « perfectum » ; le préfixe « per » indique une direction, un but et donc un mouvement.

Le terme de celui-ci est le « factum », l’achevé, comme dans le mot « perfection » : ce qui est pleinement accompli.

Or Jésus nous laisse pressentir que la créature ne trouve cet achèvement que dans son Créateur, la nature dans la grâce, l’homme en Dieu : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48). La perfection chrétienne consiste dans un cheminement vers Dieu reconnu comme Père ; autrement dit, dans la croissance vers la plénitude de la vie filiale. Saint Augustin résume admirablement cette doctrine dans le verset célèbre de ses Confessions : « Tu nous as faits vers toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose en toi » (I, 1).

Bien sûr, cette invitation à la perfection à l’image de celle du Père, ne signifie pas que l’homme puisse s’égaler à Dieu, atteindre la perfection divine ; mais ce que Jésus nous ordonne, c’est de viser à la perfection de ce que nous sommes dans le dessein de son Père. Or, Dieu qui est parfaitement Père, c’est-à-dire Source de l’être et de la vie, veut que nous soyons parfaitement fils, c’est-à-dire totalement disponibles pour accueillir le don de sa vie divine et participer ainsi, dans la proportion de notre nature créée, à la perfection de sa nature incréée.

« Il n’y a qu’un seul être qui soit bon », c’est-à-dire parfaitement bon, sans mélange de malice et sans que rien ne manque à cette Bonté. Et c’est de cette Source unique que nous avons tous reçu, grâce sur grâce, et que nous sommes invités à recevoir notre perfection.

Le terme de la route est donc la filiation divine ; le chemin n’est autre que le Fils lui-même ; quant à la force pour y progresser, elle nous est donnée dans l’Esprit Saint. A nous de nous mettre en marche avec confiance. Une triple confiance : confiance dans la bienveillance de celui qui nous appelle et que Jésus nous révèle comme Père ; confiance en celui qui nous invite à sa suite par le passage paradoxal de la Croix ; et confiance dans la fidélité indéfectible de l’Esprit sur le chemin étroit de l’Evangile au quotidien.

Sur cette voie de la sainteté, « la parole est la lumière de nos pas, la lampe de la route ». Les préceptes que rappelle Jésus à son interlocuteur sont les balises hors desquelles l’homme s’égare, au risque de ne jamais rejoindre son terme : « Si tu veux entrer dans la vie observe les commandements » : il s’agit des conditions minimales requises pour accéder au salut, c’est-à-dire à la filiation divine. Mais pour celui qui veut hâter le pas en réponse à l’appel du Seigneur, Jésus ajoute : « Si tu veux être parfait, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, puis viens, suis-moi ».

Certes, l’observation des commandements est déjà l’accès à une certaine perfection. Mais pour atteindre le terme du cheminement, une rupture plus radicale avec le monde s’impose, en vue d’une appartenance et d’une disponibilité totale à celui qui nous conduit à notre accomplissement : Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme.

« Va… puis viens » : il serait contradictoire de la part de Jésus, d’éloigner le jeune homme pour mieux le rapprocher de lui. En fait, il le renvoie à sa présence réelle au cœur du monde : « Va, vends ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres ». Le détour par les pauvres est le chemin le plus court pour rejoindre le Christ ; peut-être même le passage obligé pour entendre le « viens, suis-moi ». Car c’est dans le décentrement de soi au service des pauvres que Dieu met sur notre route, que nous commençons à faire l’expérience de la liberté filiale, et que peut naître le désir de tout quitter, pour suivre Jésus sur le chemin des conseils évangéliques.

Paroles du Pape François

Illusion de bonheur et de puissance, manque d’horizons et d’espérance… le rapport difficile que l’homme entretient avec la richesse a été au centre de la réflexion. La liturgie du jour proposait un extrait évangélique de Marc (10, 17-27) qui parlait du jeune riche, un épisode qui pourrait s’intituler : « Le parcours de la joie et de l’espérance vers la tristesse et la fermeture de soi ». Ce jeune garçon en effet, « voulait suivre Jésus, il le vit et accourut vers lui, enthousiasmé, pour lui poser la question : “Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?” ». Le Seigneur l’exhorta, après l’invitation à suivre les commandements : « Une seule chose te manque : vends ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ». Et le visage du jeune garçon « s’assombrit et il s’en alla attristé. Il possédait en effet beaucoup de biens ». De l’enthousiasme à la tristesse : « il voulait aller avec Jésus et il s’en alla sur une autre route ». La raison ? « Il était attaché à ses biens. Il avait beaucoup de biens. Et dans la balance, les biens ont gagné ». En effet « il existe un mystère dans le fait de posséder des richesses. Les richesses ont la capacité de séduire, de nous conduire à une séduction et de nous faire croire que nous nous trouvons dans un paradis terrestre ». À cet égard, le Pape a proposé également un exemple : « Je me rappelle que dans les années soixante-dix, je vis pour la première fois un quartier fermé, de personnes aisées; il était fermé pour se défendre des voleurs, pour être en sécurité ». Il y avait également de bonnes personnes, mais elles s’étaient enfermées dans une sorte de « paradis terrestre ». Cela se produit « lorsqu’il y a une fermeture pour défendre des biens » : « l’horizon se perd ». Et « une vie sans horizon est triste ». Le Souverain Pontife est alors entré davantage en profondeur : il faut considérer, a-t-il rappelé, que « les choses fermées s’abiment, entrent en corruption ». Ceux qui « vivent attachés à leur pouvoir, à leurs richesses, se croient au paradis. Ils sont fermés, n’ont pas d’horizon, n’ont pas d’espérance. À la fin, ils devront tout laisser ». Pour mieux faire comprendre ce concept, le Souverain Pontife a également rappelé la parabole dans laquelle Jésus parle de l’homme qui, revêtu de pourpre et de lin fin, « faisait chaque jour brillante chère » : celui-ci « était tellement fermé sur lui-même, qu’il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez : il ne voyait pas que devant sa porte, se trouvait un homme qui avait faim et qui était aussi malade, couvert de plaies ». La même chose nous arrive à nous : « l’attachement aux richesses nous fait croire que tout va bien, qu’il existe un paradis terrestre, mais cela nous ôte l’espérance et nous ôte l’horizon. Et une vie sans horizon est une vie stérile, une vie sans espérance est une vie triste ». Mais ce qui est critiqué ici est « l’attachement » et non le fait de « bien administrer les richesses ». Les richesses, en effet, « sont pour le bien commun, pour tous », et si le Seigneur les accorde à quelqu’un, c’est « pour le bien de tous, non pour lui-même, non pour qu’il les enferme dans son cœur, qui se corrompt et devient triste ». Jésus a une expression forte : « Comme il est difficile pour ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ». Les richesses, a dit le Pape, « sont comme le serpent dans le paradis terrestre, elles ensorcellent, trompent, nous font croire que nous sommes puissants, comme Dieu ». De là dérive un conseil valable pour chacun : ceux qui possèdent des richesses doivent se référer « à la première béatitude : “Heureux ceux qui ont une âme de pauvre”; c’est-à-dire se défaire de cet attachement et faire en sorte que les richesses que le Seigneur a données soient pour le bien commun ». « La seule façon » d’agir est d’ « ouvrir la main, ouvrir le cœur, ouvrir l’horizon ». Si au contraire « tu as la main fermée, tu as le cœur fermé comme l’homme qui allait aux banquets et portait des habits luxueux, tu n’as pas d’horizon, tu ne vois pas les autres qui sont dans le besoin et tu finiras comme cet homme : loin de Dieu ». Nous devons ainsi, a conclu le Souverain Pontife, demander à Jésus la grâce « de ne pas être attachés aux richesses » pour ne pas courir le danger « de la fermeture du cœur, de la corruption et de la stérilité ».

L’Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 23 du 4 juin 2015
Pape François, méditation matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, Lundi 25 mai 2015,

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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