Bonjour les amis,
En cette période compliquée, être invité à une fête chez des amis ou inviter des amis demande de la préparation. Sans parler du repas, des boissons, des cadeaux, et bien sûr des vêtements, il faut désinfecter le lieu de la fête, prendre ses équipements de protection, respecter les consignes sanitaire pour être un hôte exemplaire et pour que la fête soit belle jusqu’au bout. La préparation permet à chacun de se sentir bien, en sécurité, et de vivre un bon moment.
Aujourd’hui, Jésus nous livre une parabole sur le Royaume des Cieux où Il nous dit que nous sommes tous invités au banquet du Royaume, son invitation est gratuite, universelle, notre place y est réservée, mais il est de notre responsabilité de l’accueillir, d’en prendre conscience, de nous l’approprier, de l’accepter et de nous y préparer, de nous habiller pour la fête, c’est-à-dire de quitter nos vieux vêtements pour revêtir le vêtement nouveau de la conversion, de la foi, de la grâce.
En réponse à cette invitation, à cet amour de Dieu gratuit, illimité, sans cesse renouvelé, nous sommes appelés à nous engager pleinement pour nous présenter devant Lui revêtus des plus beaux habits à notre disposition, nos prières, nos louanges, nos bonnes œuvres, la charité simple et concrète vécue au quotidien, que nous puissions dire, comme St Paul, que nous avons revêtu chaque jour le Seigneur Jésus-Christ.
« Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. » (Ps 22, 5-6)
Seigneur, comment m’invites-tu à ton festin aujourd’hui ? Comment me prépares-tu pour entrer dans ta maison ? Que me demandes-tu pour habiter ta maison ? Merci pour ton amour qui me devance toujours. Comme disait saint Augustin : « Mon Dieu, donne-moi la force de faire ce que tu demandes, puis demande-moi tout ce que tu veux. »
Je t’en prie, Seigneur, que ta grâce me devance et qu’elle m’accompagne toujours, pour me rendre attentif à faire le bien sans relâche.
Seigneur, que je puisse prendre toujours plus au sérieux et dans l’action de grâce le don merveilleux de la vie éternelle que tu m’as fait le jour de mon baptême.
Que ce soit pour moi la meilleure manière de me préparer à prendre un jour part d’une façon définitive à ton banquet céleste.
Et je reprends les paroles que tu as soufflé à Ezékiel dans la 1ère lecture du jour : « Je répandrai sur vous une eau pure,
et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles,
je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes
et leur soyez fidèles. »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Tu nous invites à la fête Allons d’un cœur léger et joyeux nous attabler à la fête du Seigneur !
Tu nous invites à la fête, et nous venons te chanter.
1 Il y a des fleurs et la table est prête, Nous venons te rencontrer.
Le pain de nos vies, le vin de nos fêtes, Nous venons les partager.
2 Nous venons vers toi avec nos misères Et la nuit de nos péchés.
Ecoute nos voix, entends nos prières, Viens, Seigneur, nous pardonner
EVANGILE
« Tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce » (Mt 22, 1-14)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler
aux grands prêtres et aux anciens du peuple,
et il leur dit en paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités,
mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités :
“Voilà : j’ai préparé mon banquet,
mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;
tout est prêt : venez à la noce.”
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent,
l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère,
il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers
et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs :
“Le repas de noce est prêt,
mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins :
tous ceux que vous trouverez,
invitez-les à la noce.”
Les serviteurs allèrent sur les chemins,
rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent,
les mauvais comme les bons,
et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour examiner les convives,
et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
Il lui dit :
“Mon ami, comment es-tu entré ici,
sans avoir le vêtement de noce ?”
L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs :
“Jetez-le, pieds et poings liés,
dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Nous poursuivons dans l’évangile de Matthieu avec une autre parabole aujourd’hui. Cette parabole fait suite à deux autres paraboles qui la précèdent, celle des deux fils et celle des mauvais vignerons. Jésus continue d’enfoncer le clou pour les grands prêtres et les pharisiens. Il raconte que le royaume des cieux est semblable à un roi qui fait un festin de noces pour son fils.
Beaucoup d’invités vont tour à tour refuser l’invitation du roi, ils sont indifférents et ont autre chose à faire. Je commencerai par relever ce que dit le roi à leur sujet « les noces sont prêtes mais ils n’en sont pas dignes ». Comment comprendre cette dignité dont le roi fait état ? Nous pourrions dire, avec la dynamique de la parabole, que ce qui fait la dignité, c’est de répondre présent à cette invitation et de ne pas se laisser happer par d’autres priorités au point de refuser l’invitation aux noces du roi, l’invitation à la joie de Dieu.
Alors, le roi envoie ses serviteurs dans les carrefours appeler tout le monde, les mauvais comme les bons. La bonne nouvelle n’est pas seulement réservée à telle ou telle catégorie de personnes, à certains privilégiés. L’invitation est élargie à tous au-delà du cercle des pharisiens et des grands prêtres, au-delà des bons observants de la loi de Moïse. L’histoire du salut s’universalise.
Alors que vient faire cet homme qui ne porte pas de vêtement de noce dans la dernière partie de la parabole ? Le roi le remarque et s’adresse à lui en lui demandant : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir de vêtement de noce ?
L’invité reste muet. Et peut-être bien que cet homme muet qui est entré est comme « resté dehors ». Il n’a pas revêtu le vêtement de noce. Ce vêtement de noce n’est pas un déguisement. Le revêtir pourrait signifier prendre pleinement conscience de cette invitation gratuite du roi, invitation gratuite de Dieu au festin de noce pour son Fils. Le revêtir, c’est faire signe d’avoir été touché intérieurement par cette invitation gratuite. Le revêtir serait comme revêtir une vie nouvelle, et pour employer une expression de l’apôtre Paul, ce serait comme revêtir le Seigneur Jésus-Christ.
Nous sommes invités à prendre part à la noce, à dire oui à cette invitation, à en vivre pour partager cette joie du salut, de la vie pour toujours avec Dieu, et partager que le royaume des cieux commence par une invitation de Dieu.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Tout est prêt : venez à la noce »
Et voici une nouvelle parabole sur le Royaume des Cieux. Tout commence par un festin nuptial princier organisé par le roi. Un message d’invitation fait part de l’engagement personnel du roi et de l’investissement : « Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce. » Mais l’invitation eut une suite malheureuse voire tragique. Les invités « n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. » Comment en est-on arrivé là ?
Beaucoup — croyants ou non — ne sont pas à l’aise avec la générosité et la gratuité de Dieu. Ils sont dans le soupçon. Ils redoutent d’être redevables à ce Roi. Cette Bonté divine leur semble plutôt une ruse, une manipulation. Ils optent alors de s’affirmer. Tout est prêt ? Non, ils n’en veulent pas : ils veulent se réaliser eux-mêmes. » Ils veulent manifester leur puissance. Ils courent pour garantir l’indépendance. Une fois encore, le désir d’indépendance est néfaste pour la vie spirituelle. Ces derniers s’opposent à Dieu. Soit, c’est de façon subtile en se dévouant pour la nature (le champ) et les relations interpersonnelles (le commerce), soit, c’est de manière violente en s’en reprenant à ses envoyés. À l’appel à l’Amour, à la Joie et à la Vie, ils répondent par des œuvres de mépris, de haine, de tristesse et de mort. Alors, ces noces commencent dans un massacre.
Qui s’en prend à Dieu se détruit et détruit son milieu de vie.
Aujourd’hui, quelle est ta réponse à l’invitation divine ?
« Tout est prêt : venez à la noce. »
Ce premier refus a retardé mais n’a pas empêché la célébration des noces. Le roi offre son festin à d’autres : « Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce. » Ce qui a été dit fut fait : « Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. » Le fête pourrait enfin commencer. Mais un nouvel incident survint : « Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. » Interrogé, il répondit par le silence. Ce fut un aveu de culpabilité. La sentence royale fut sans appel : « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Nos mauvais comportements ne peuvent que différer l’accomplissement du Royaume des Cieux. Remarquons aussi qu’il se réalise dans la douleur et les souffrances. La seconde invitation, qui réunit des mauvais et des bons dans la salle, témoigne que l’entrée dans la Joie divine n’est pas méritoire mais gratuite. La Bonté de Dieu n’est ni sélective ni contraignante. Mais, elle ne nous déresponsabilise nullement. Si nous y répondons, nous devrons assumer pleinement notre réponse. C’est ainsi que nous nous revêtons de l’habit de noce qui n’est rien d’autres que la Miséricorde divine. Elle est toujours disponible pour tous et, malheureusement, souvent rejetée.
Admirons aussi le dévouement exemplaire des serviteurs du Roi. Et prions pour que ceux d’aujourd’hui fassent preuve d’abnégation et de fidélité.
Bons ou mauvais, nul ne peut se passer de la Miséricorde Divine.
Dans quelle tenue veux-tu faire ton entrée ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, ne permets pas que les noces de l’Agneau se célèbrent sans moi.
Paroles du Pape François
Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur le thème “Guérir le monde”, nous méditons aujourd’hui sur l’option préférentielle pour les pauvres et la vertu de la charité. La pandémie a mis au jour la situation des pauvres, les grandes inégalités et les discriminations. La réponse à cette crise sanitaire est double : trouver le remède contre ce virus et soigner le grand virus de l’injustice sociale, de l’inégalité de chances, de la marginalisation et du manque de protection. Dans cette double riposte de guérison, se trouve le choix de l’option préférentielle pour les pauvres. Cet amour préférentiel est la mission de toute l’Eglise. La foi, l’espérance et l’amour nous poussent à adopter cette préférence pour les plus nécessiteux car partager avec les pauvres signifie s’enrichir mutuellement. Les conséquences sociales de la pandémie sont une grande préoccupation pour tous. Le retour à la normalité devrait prendre en compte la justice sociale et la protection de l’environnement. C’est une occasion pour construire quelque chose de différent. L’option préférentielle pour les pauvres est une exigence éthico-sociale qui provient de l’amour de Dieu et qui nous donne l’impulsion pour penser et projeter une économie où les personnes, et surtout les pauvres, sont au centre. Avec l’exemple de Jésus, le médecin de l’amour divin intégral, c’est le moment d’agir pour un monde plus sain.
Avec la joie de l’Evangile, demandons la grâce de l’Esprit Saint, afin d’être une Eglise pauvre au service des pauvres et des personnes vulnérables.
Pape François, Audience générale, 19 août 2020
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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