Bonjour les amis,
Seigneur, ouvre mes yeux à ton amour ! Que je ne m’habitue pas à être aimé et protégé par toi. Renouvelle en moi la conscience de ta présence amoureuse qui me donne vie à chaque instant.
L’evangile du jour est assez complexe et finalement un peu violent à entendre. Mais on peut au moins en tirer deux enseignements.
Le premier est médité par le Pape Benoit XVI (trouvé dans le Magnificat) :
La mission de Jésus concerne l’humanité tout entière, et l’église reçoit donc une responsabilité pour toute l’humanité, afin que cette dernière reconnaisse Dieu, ce Dieu qui, pour nous tous, s’est fait homme en Jésus-Christ, a souffert, est mort et ressuscité.
L’église ne peut pas se retirer commodément dans les limites de son propre domaine. Elle est chargée de la sollicitude universelle, elle doit se préoccuper pour tous et de tous.
Nous devons « traduire » d’une manière générale cette grande tâche dans nos missions respectives. Bien sûr un prêtre, un Pasteur d’âme, doit tout d’abord se soucier de ceux qui croient et vivent avec l’Eglise, qui cherchent en elle le chemin de la vie et qui, pour leur part, comme des pierres vivantes, construisent l’Eglise, et édifient et soutiennent ainsi ensemble le prêtre. Toutefois, nous devons aussi toujours à nouveau – comme dit le Seigneur – sortir – « par les chemins et le long des clôtures » (cf Lc 14,23) pour porter l’invitation de Dieu à son banquet également aux hommes qui jusqu’à présent n’en ont pas entendu parler, ou qui n’ont pas été touchés intérieurement par lui.
Benjamin Pouzin du groupe Glorious nous confie cette méditation sur le second enseignement que nous pouvons tirer de ce texte : l’amour est plus fort que tout. Si notre foi s’appuie sur notre amour, elle est efficace et nous conduit sur les chemins du Royaume :
Aujourd’hui dans l’évangile, une femme pousse Jésus à accomplir un acte à l’encontre de sa tradition religieuse. La foi de cette femme pour la guérison de sa fille est si grande que Jésus ne peut résister. Nous trouvons l’une des plus belles phrases de l’évangile : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Remarquez la persistance de la femme syro-phénicienne même après plusieurs refus. À quel point son amour pour sa fille est-il grand et quelle est sa confiance dans le pouvoir de guérison de Jésus.
Et remarquez comment Jésus, même face à de violentes restrictions religieuses, écoute cette femme en marge.
Seigneur, je veux arriver à me prosterner devant toi, à demander ton aide, ta bienveillance. Je suis un peu plus conscient, aujourd’hui, de ton amour inconditionnel envers moi. Je veux à nouveau renouveler ma foi, pour te dire avec la Cananéenne : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David !
Retrouvez notre partage Grande est ta foi! sur le même évangile.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Par toute la terre (Criez de joie, Christ est ressuscité) – Chant de l’Emmanuel
Car nos yeux ont vu et reconnu, Le Sauveur ressuscité, Le Saint d’Israël, né de Marie, Fils de Dieu qui donne vie !
R. Criez de joie, Christ est ressuscité ! Il nous envoie annoncer la vérité !
Criez de joie, brûlez de son amour, Car il est là, avec nous pour toujours !
2. Par sa vie donnée, son sang versé, Il a racheté nos vies, Il détruit les portes des enfers, Il nous sauve du péché.
À tout homme il offre le Salut, Don gratuit de son Amour ; Vivons dans sa gloire et sa clarté, Maintenant et à jamais !
R. Criez de joie, Christ est ressuscité ! Il nous envoie annoncer la vérité !
Criez de joie, brûlez de son amour, Car il est là, avec nous pour toujours !
3. Pour porter la joie Il nous envoie, Messagers de son Salut ! Pauvres serviteurs qu’il a choisis, Consacrés pour l’annoncer !
Que nos lèvres chantent sa bonté, La splendeur de son dessein, Gloire à notre Dieu, Roi tout puissant, Éternel est son amour !
R. Criez de joie, Christ est ressuscité ! Il nous envoie annoncer la vérité !
Criez de joie, brûlez de son amour, Car il est là, avec nous pour toujours !
EVANGILE
« Femme, grande est ta foi ! » (Mt 15, 21-28)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
partant de Génésareth,
Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant :
« Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David !
Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais il ne lui répondit pas un mot.
Les disciples s’approchèrent pour lui demander :
« Renvoie-la,
car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit :
« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant :
« Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit :
« Oui, Seigneur ;
mais justement, les petits chiens mangent les miettes
qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit :
« Femme, grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. »
Jésus choisit de sortir du territoire d’Israël. Il semble chercher au dehors un moment de répit. De plus, en répondant à ses disciples : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël », Jésus se présente comme le Bon Berger qui va à la recherche de la brebis égarée. Il est venu en ces régions offrir la miséricorde divine. Mais, en face de cette cananéene, Il semble avoir une attitude partisane : une manière de bousculer ses propres disciples.
C’est après une controverse avec les pharisiens sur la source de l’impureté que le Seigneur se retira à Tyr et à Sidon, bref, à la périphérie. Ses disciples étaient également dans l’erreur sur cette question ! (Mt 15, 12-20) Son retrait est comme un avertissement, un appel à aller à l’essentiel de la foi, à cultiver notre relation avec Dieu et non à nous préoccuper seulement de quelques pratiques ou rites extérieurs. Il veut que nous sortions de notre confort intérieur, de notre paresseuse assurance de fils et filles de Dieu pour aller à la recherche du Seigneur. Puisque c’est ce qui provient du cœur qui rend l’homme impur, (cf. Mt 15, 18) à quoi cela sert-il d’éviter les païens, de fuir la souillure extérieure quand nous l’entretenons dans nos cœurs.
Le péché nous rend étrangers à nous-mêmes
Dans quelle mesure ton cœur est-il hospitalier à Dieu ?
Puissions-nous, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, devenir un refuge pour le Seigneur.
Homélie de l’Abbé Link https://carrefours.alsace/
À l’écoute de cette page d’Évangile, nous pouvons nous demander ce que cette femme cananéenne a à nous dire aujourd’hui. En effet, tout semble nous séparer. Elle, elle est issue d’un milieu païen. Nous, nous sommes enfants de Dieu par la grâce du baptême depuis bien longtemps. Elle vient de rencontrer le Christ pour la première fois. Nous, nous cheminons avec Lui depuis notre plus tendre enfance pour la plupart d’entre nous. Qu’a-t-elle donc à nous dire cette femme cananéenne ?
Elle vient tout d’abord nous rappeler que toute l’humanité est en route vers le Christ. Tout converge vers lui. Tout est récapitulé en lui. Nous n’avons jamais fini d’aller vers le Christ. Jésus est venu pour tous. Qui que nous soyons, croyants ou incroyants, il est là sur la route de nos vies et il nous attire à Lui. Il est l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. Il est la Porte par laquelle passent toutes les brebis pour aller au Père, notre Père unique qui nous a tous créés.
En deuxième lieu, si nous pouvons dire que tous les hommes vont au Christ, nous pouvons rajouter que tout l’homme converge vers lui. Jésus est pétri de notre pâte humaine. Sa chair, c’est la nôtre avec ses blessures, ses fragilités, ses faiblesses. Mais si le Verbe s’est fait chair, c’est pour sauver l’homme dans sa chair. C’est dans notre humanité que se vit pour nous aujourd’hui notre rencontre avec le Christ. Il agit en nous en artisan de paix, il unifie ce qui est délié, il réconcilie ce qui est divisé, il pacifie ce qui est troublé, il guérit ce qui est blessé. Au plus intime de nous-mêmes, il est là et à chaque eucharistie, comme en ce jour, il se plaît à venir demeurer en nous.
En troisième lieu, nous pouvons saisir de cette rencontre entre Jésus et la Cananéenne, que c’est la foi en Jésus qui nous sauve. Mais notre foi est toujours à évangéliser, à convertir. Nous pouvons facilement paganiser notre foi et la réduire à la recherche d’un confort, d’un miracle, d’une simple protection. Or croire, c’est adhérer au Christ, c’est, comme le dit Paul, avoir les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus.
Quand cette femme dit à Jésus : « Seigneur », elle engage tout son être, toute sa vie. Car dire « Seigneur » à Jésus, c’est lui dire : « C’est toi le maître de ma vie. Ma vie ne m’appartient plus. Elle est à toi. Désormais, c’est toi qui dois régner en moi ».
Si la fille de la Cananéenne a été guérie, c’est parce que cette femme prosternée aux pieds de Jésus a choisi Jésus comme son Seigneur. On ne peut souligner cela sans en même temps penser à tous ceux qui, malgré une foi solidement enracinée dans le Christ, ne connaîtront pas la délivrance ou la guérison espérée. C’est que le Christ dispense son salut selon un regard qui n’est pas le nôtre. Il n’oublie personne au bord du chemin. S’il a entendu le cri de cette femme païenne, il entend aussi celui qui est en chacun de nous. Mais il faut le laisser être maître du salut. « C’est toi qui sais, Seigneur, je mets ma confiance en toi ».
Que conclure de cette page d’Évangile ? Que le salut nous est acquis grâce à la mort et à la résurrection du Christ. Le salut n’est pas objet de conquête. Il est don gratuit de Dieu qui émane de sa miséricorde. Tout homme, juif ou païen, qui confesse sa foi en Jésus, devient héritier du salut. Dans les limites de notre chair humaine, Dieu déploie son salut. Si nous croyons en Lui comme cette femme cananéenne, nous pouvons vivre en homme sauvé, c’est-à-dire en homme conduit par l’Esprit de Dieu. Notre finitude s’ouvre à l’infini. Notre désir trouve en Dieu son repos. Notre amour expérimente la joie de tout donner et de se donner soi-même. Notre vie ne craint plus la mort car la mort appartient désormais à la vie et conduit au Père. Jamais Jésus n’a entendu une telle confession de foi en rencontrant cette femme païenne. Puisse-t-il en dire autant de chacun de nous qui sommes baptisés en Lui.
Jamais un homme n’aurait osé demander à Dieu de demeurer en Lui. Dieu en prend lui-même l’initiative. Par l’eucharistie, Dieu manifeste en nous son salut. Le voici qui vient en nous. Nous ne pouvons pas retourner chez nous comme avant car Dieu sera avec nous. Heureux sommes-nous d’être appelés à porter Jésus, notre pâque et notre salut, au monde entier.
Paroles du Pape François
Demandons au Seigneur de nous guérir
Lors du commentaire de l’Évangile de ce dimanche 16 août, avant de réciter la prière de l’angélus, place Saint-Pierre, le Pape François a expliqué que si nous nous présentons au Seigneur dans notre pauvreté, Il ne pourra qu’accueillir notre prière. Il n’y a aucune barrière pour une foi humble et inconditionnelle.
L’Évangile de ce dimanche, selon saint Mathieu, raconte la rencontre entre Jésus, ses disciples et une Cananéenne. Cette femme vient implorer Jésus pour sa fille malade : «prends pitié de moi, Seigneur» (Mt 15,22). «C’est le cri qui nait d’une vie marquée par la souffrance, par le sentiment de l’impuissance d’une maman qui voit sa fille tourmentée par le mal». Pourtant, Jésus l’ignore au début mais la femme insiste. À ses disciples, il dit qu’il n’est venu que pour les «brebis perdues de la maison d’Israël».
Il finit même par dire à la Cananéenne qu’«il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens.» Ce à quoi elle répond : «Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.» «Par ces mots, cette mère montre qu’elle a eu l’intuition que la bonté de Dieu le Très Haut, présent en Jésus, est ouverte à toute nécessité de ses créatures» explique François. Jésus en est frappé et finit par dire : «Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux !».
Se présenter à Dieu avec notre pauvreté
«La grande foi est celle qui porte sa propre histoire, marqué aussi par les blessures, aux pieds du Seigneur en lui demandant de la guérir, de lui donner un sens» précise alors le Pape. Cette histoire, elle n’est pas toujours «propre», elle comporte «beaucoup de douleurs», «de problèmes» et «de péchés». Inutile de la cacher, «nous devons la porter devant le Seigneur» et lui dire : «Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir», affirme François.
Cette Cananéenne, une païenne, nous enseigne ainsi «le courage de porter sa propre histoire de douleur devant Dieu, devant Jésus pour toucher la tendresse de Dieu et de Jésus». Le Pape invite alors tout le monde à penser à sa propre histoire, et à frapper à la porte du cœur de Jésus.
«Nous, nous pourrons le faire si nous avons toujours avec nous le visage de Jésus, si nous comprenons comment est le cœur de Jésus : un cœur qui a de la compassion, qui porte en lui nos douleurs, nos péchés, nos erreurs, nos échecs», un cœur qui nous aime comme nous sommes, «sans artifices».
C’est pourquoi il est «nécessaire de comprendre Jésus, d’être familier avec Jésus». D’où ce conseil que le Pape a renouvelé, comme il l’a fait à de nombreuses reprises : porter sur soi un petit Évangile de poche et le lire au moins une fois par jour.
Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 16 août 2020
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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