A l’écoute des désirs de notre cœur

Bonjour les amis,

L’évangile du jour est la même que celle d’hier, sur laquelle portait notre partage où nous vous invitions à ce que chaque petit geste soit un miracle d’amour. Cela nous permet de prendre pleinement le temps de goûter cette parole essentielle et de porter dans la prière les désirs de notre cœur pour accomplir ces petits gestes qui changeront tout pour les autres et pour nous.

Nous voyons dans l’évangile que Jésus aussi a besoin de prendre du temps à l’écart pour se tourner vers son Père et dialoguer en toute confiance et intimité avec Lui, après un moment difficile comme celle de la mort d’un proche. Au cœur de cet été, nous pourrions faire le même choix que Jésus, de prendre le temps de nous retirer, un moment à l’écart, pour un temps de désert, de prière, pour remettre au Seigneur une situation douloureuse, une décision importante à prendre, des choix à effectuer, un chemin à prendre ou pas, ou même telle ou telle personne, un événement ou bien les derniers mois que nous venons de vivre.
Dieu nous connait, Il nous voit, Il nous entend, Il sait ce que nous vivons. Il nous aime, Il nous invite à la confiance et Il nous répond.
Ecoutons-Le attentivement. Le silence est une grande aide pour cela.
Nous pouvons finir avec cette petite prière :
Jésus, si bon et miséricordieux, merci de m’appeler à te ressembler, à te suivre plus intimement.
Merci de m’appeler à vivre ma vie par la foi et non pas de me fier uniquement à moi-même et de me reposer sur mes sécurités.
Merci de parler à mon cœur et de m’inviter à tout risquer pour toi.
Quoi que tu veuilles, Jésus, je le veux aussi.
Que ta volonté soit faite et non la mienne.
Marie, ma Mère, aide-moi à répéter avec toi : qu’il me soit fait selon ta parole.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Ô Mon bien-aimé Jésus mon Seigneur.

1. Ô mon Bien-Aimé, Jésus, mon Seigneur, 
Sur nos lèvres, ton nom est joie et douceur. 
Et plus que tout, ta simple présence 
Emplit nos cœurs d’une joie immense !  

R. Jésus, Jésus, 
Jésus, adoramus te.  


2. À tous les affligés, mendiants du pardon, 
Tu accordes sans fin la consolation 
De reposer, las de leurs errances, 
Sur ton épaule, dans la confiance.  

3. Quel esprit peut saisir ta grande bonté ? 
Et quelle hymne, ô Seigneur, pourrait te chanter ? 
Mais tous les êtres aspirent vers toi, 
Leur seule fin et leur seule joie !  

4. Abaissé, tu t’es livré jusqu’à la croix, 
À ta suite est ouvert un chemin de foi. 
Tu nous appelles, heureux serviteurs, 
À partager la joie du Vainqueur.  

EVANGILE

« Levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule » (Mt 14, 13-21)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste,
il se retira et partit en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les foules l’apprirent
et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ;
il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Le soir venu,
les disciples s’approchèrent et lui dirent :
« L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée.
Renvoie donc la foule :
qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
Mais Jésus leur dit :
« Ils n’ont pas besoin de s’en aller.
Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent :
« Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit :
« Apportez-les moi. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe,
il prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction ;
il rompit les pains,
il les donna aux disciples,
et les disciples les donnèrent à la foule.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille,
sans compter les femmes et les enfants.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)

La multiplication des pains est un miracle qui préfigure et annonce le mystère eucharistique.
Le pain que Jésus multiplie pour nourrir la foule de ceux qui l’écoute avec foi, annonce
le pain qu’Il donnera, dans son Eglise, aux croyants, aux chrétiens de tous les temps.

Comme le pain distribué par les apôtres à la foule, le pain eucharistique répond avec surabondance à tous les besoins des chrétiens, de tous ceux et celles qui cherchent une vraie nourriture, la présence du Seigneur qui se donne en nourriture.

En étant privé du pain eucharistique pendant le confinement, a grandi en chacun de nous, en chacune de nos communautés, cette faim du pain de Vie, qui est Jésus lui-même se donnant en nourriture pour la vie du monde.

Jésus est toujours au milieu de nous, prêt à se donner en nourriture, mais Il a besoin de volontaires, de serviteurs pour la distribution de ce pain de Vie.

Il a besoin de « ministres de l’Eucharistie ». Y aura-t-il des volontaires ?

Seigneur Jésus, toi qui as eu pitié des foules affamées, suscite dans le monde d’aujourd’hui, des hommes et des femmes nombreux pour lutter contre la faim dans le monde
Encourage les chrétiens à procurer aux pauvres la nourriture terrestre, ainsi que la nourriture spirituelle, qui seule comblera l’attente profonde de ceux qui te cherchent.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. »
Visiblement, les disciples auraient souhaité un bain de foule avant de partir. Ils ne cracheraient pas sur le fait de jouir d’une reconnaissance de ces gens à qui ils avaient distribué les pains et les poissons. Mais Jésus ne l’entend pas de cette oreille. « Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. » Quant à Lui, Il se tourna vers son Père. « Il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. »
Comme le Seigneur, nous avons à savoir, en toute occasion, nous tourner vers Dieu pour Lui exprimer notre action de grâce. Comme Lui, nous n’avons pas à nous mettre en vedette. Ce serait oublier la Source, détourner l’œuvre de Dieu.
Le service d’autres ne saurait éloigner de la communion avec Dieu.
Comment entretiens-tu ta relation avec Dieu ?

 » Il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. « 
Pendant ce temps, les disciples étaient aux abois. Ils étaient en train d’affronter la nuit et la mer. Ils étaient confrontés aux forces du Mal. La barque « était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. »
En cette circonstance, également, les disciples n’ont pas su demeurer en communion avec Dieu. Ils ont choisi d’affronter le Mal, seuls. Or, dans ces moments difficiles, Dieu est toujours avec nous. Il se manifeste comme Celui qui domine les forces du Mal. Mais quand nous ne faisons pas route avec Lui, quand nous ne vivons pas ces événements dans le recours confiant à Lui, comme les disciples, nous Le prenons pour un fantôme ! Nous en venons à avoir peur de Dieu. Même quand Il nous dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! », nous ne semblons par rassurés pour autant.
Comme Pierre, nous désirons aller vers le Seigneur, victorieux du Mal. Mais, nous ne savons pas garder les yeux fixés sur le Seigneur. Nous sommes souvent, hélas, plus attentifs à la force du vent qu’à la puissance de la Parole de Dieu : « Viens ! » Notre attention est plus portée sur ce qui ne va pas, sur les épreuves, sur les assauts du Mal plutôt que sur la présence réelle et agissante de Dieu dans notre vie. Or, ce faisant, ce sont nos cœurs qui se détournent de Dieu. Nous faisons le lit au doute et nous enfonçons… Quand vient le moment, puissions-nous, au moins, crier comme Pierre : « Seigneur, sauve-moi ! »
La foi, c’est persévérer en Dieu alors que le Mal se déchaîne.
Qu’en toi, le vent et les vagues n’étouffent point la voix du Seigneur.

 » Il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. »
Une fois le Seigneur dans la barque, le vent tomba. C’est alors que tous accèdent à la grande révélation : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » C’est à ce port que Jésus les conduisait déjà à travers le miracle de la multiplication des pains et des poisons. Mais ils n’ont pas compris. Voilà pourquoi Il les congédia aussitôt après le miracle. C’est aussi pour cette raison qu’Il pria, à l’écart, dans la montagne. Enfin, les disciples confessent sa divinité. Un chemin nouveau s’ouvre dans leurs cœurs.

Seul la présence de Dieu ramène le calme dans nos vies. C’est Lui qui fait tomber le vent qui nous balotte et s’acharne sur la barque de l’Église. C’est Lui qui nous fait parvenir à bon port en rétablissant notre communion avec Dieu. C’est Lui qui nous donne un regard nouveau pour que, désormais, nous Le suppliions de nous guérir.

Seigneur, en tout instant, fais-nous reconnaître et confesser ta Divinité.

Paroles du Pape François

Lors de la prière de l’Angélus ce dimanche place Saint-Pierre, le Pape a rappelé le lien fort entre le pain eucharistique et le pain quotidien, en commentant l’Évangile de saint Matthieu et le récit de la multiplication des pains :

Chers frères et sœurs,

L’Évangile de ce dimanche nous présente le prodige de la multiplication des pains (cf. Mt 14, 13-21). La scène se déroule dans un lieu désert, où Jésus s’était retiré avec ses disciples. Mais les gens viennent à lui pour l’écouter et être guéris : en fait, ses paroles et ses gestes guérissent et donnent de l’espoir. Au coucher du soleil, la foule est encore là et les disciples, des hommes pratiques, invitent Jésus à leur faire ses adieux pour qu’ils puissent aller chercher de la nourriture. Mais il répond : « Vous leur donnez vous-mêmes de la nourriture » (v. 16). Imaginons les visages des disciples ! Jésus sait très bien ce qu’il va faire, mais il veut changer leur attitude : ne dites pas « laissez-les passer », mais « qu’est-ce que la Providence nous offre à partager ? Jésus, à travers cette situation, veut éduquer ses amis d’hier et d’aujourd’hui à la logique de Dieu : la logique de l’affrontement avec l’autre.

Dès qu’un des Douze dit, avec réalisme : « Ici, nous n’avons que cinq pains et deux poissons », Jésus répond : « Apportez-les-moi ici ». (vv. 17-18). Il prend cette nourriture dans ses mains, lève les yeux au ciel, récite la bénédiction et commence à rompre et à donner les portions aux disciples pour qu’ils les distribuent. Et ces pains et ces poissons ne s’épuisent pas, ils sont suffisants et ils suffisent à des milliers de personnes.

Par ce geste, Jésus manifeste sa puissance, non pas de manière spectaculaire, mais en signe de charité, de la générosité de Dieu le Père envers ses enfants fatigués et dans le besoin. Il est immergé dans la vie de son peuple, il comprend sa lassitude et ses limites, mais il ne laisse personne se perdre ou se perdre : il se nourrit de sa Parole et donne de la nourriture en abondance pour se nourrir.

Dans ce récit évangélique, la référence à l’Eucharistie est évidente, surtout lorsqu’elle décrit la bénédiction, la fraction du pain, la remise aux disciples, la distribution au peuple (v. 19). Il convient de noter combien le lien entre le pain eucharistique, nourriture pour la vie éternelle, et le pain quotidien, nécessaire à la vie terrestre, est étroit. Avant de s’offrir comme Pain du salut, Jésus prend soin de la nourriture de ceux qui le suivent et qui, pour être avec lui, ont oublié de faire des provisions. Parfois, l’esprit et la matière sont mis en contraste, mais en réalité, le spiritualisme, comme le matérialisme, est étranger à la Bible.

Jésus nous a appris à demander le pain quotidien tous les jours : il n’y a pas d’opposition entre le pain nécessaire pour vivre et le pain qu’est l’Eucharistie. Au contraire, le contraste apparaît si nous nous approchons du sacrement en oubliant nos frères et sœurs qui manquent du nécessaire. La compassion, la tendresse que Jésus a manifestée envers les foules n’est pas de la sentimentalité, mais la manifestation concrète de l’amour qui prend soin des besoins des gens. Nous sommes appelés à nous approcher de la table eucharistique avec ces mêmes attitudes de Jésus : compassion pour les besoins des autres, confiance dans l’amour providentiel du Père et partage courageux.

Que Marie Très Sainte nous aide à suivre le chemin que le Seigneur nous montre dans l’Évangile d’aujourd’hui. C’est le voyage de la fraternité, qui est essentiel pour faire face à la pauvreté et à la souffrance de ce monde, et qui nous projette au-delà du monde lui-même, car c’est un voyage qui commence avec Dieu et qui revient à Dieu.

Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 2 août 2020

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière avec Marie, Bernadette, et son père

Madame, Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis, je vous salue

Madame, Vous qui faîtes de votre mieux
Fille de paix, mère de Dieu Vous qui donnez au dépourvu
Je vous bénis, je vous salue

Madame, Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes

Madame, Vous qui entendez les prières
Des pauvres pêcheurs sur la Terre Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière

Madame, Vous qui avez donné l’enfant
Le fruit parfait de votre sang Pour les humains faibles et nus
Je vous bénis, je vous salue

Madame, Vous qui apportez à ce monde
Des feux de joie qui nous inondent Vous qui nous aimez tant et plus
Je vous bénis, je vous salue

Madame, Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes

Madame, Vous qui entendez les prières
Des pauvres pêcheurs sur la Terre Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière

Madame, Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis et vous salue
J’ai ton regard au fond du mien Et de l’amour qui me revient
Des souvenirs qui pleurent en moi Mais on n’a plus le temps pour ça

Bien sûr que je n’étais pas tendre Je ne savais pas comment m’y prendre
Avec l’amour, avec l’enfance Je ne parlais que par silences

Est-ce qu’on a le père qu’on mérite?
Est-ce qu’on mérite le père qu’on a?

Sans un père on n’est personne On se perd on abandonne
Dis-moi est-ce que l’on pardonne À son père d’être un homme?

Les prières que l’on bâillonne Les promesses qu’il abandonne
Dis-moi est-ce que l’on pardonne À un père d’être un homme?

Sans un père on n’est personne On se perd on abandonne
Dis-moi est-ce que tu pardonnes À ton père d’être un homme?

Un homme

Qui te dira ma fille je t’aime? Qui t’apprendra à faire de même?
Qui te tiendra encore la main Quand tu voudras pleurer pour rien?

Pour toutes les fois où j’étais là Quand tu avais besoin de moi
En te donnant ce que j’ai pu Ce que j’avais, en quoi j’ai cru

Est-ce qu’on a le père qu’on mérite? Est-ce qu’on mérite le père qu’on a?

Sans un père on n’est personne On se perd on abandonne
Dis-moi est-ce que l’on pardonne À son père d’être un homme?
Les prières que l’on bâillonne Les promesses qu’il abandonne
Dis-moi est-ce que l’on pardonne À un père d’être un homme?

Sans un père on n’est personne On se perd on abandonne
Dis-moi est-ce que tu pardonnes À ton père de n’être qu’un homme?
Qu’un homme

Sans un père on n’est personne On se perd on abandonne
Dis-moi est-ce que l’on pardonne À son père d’être un homme?
Les prières que l’on bâillonne Les promesses qu’il abandonne
Dis-moi est-ce que l’on pardonne À un père d’être un homme?

Sans un père on n’est personne On se perd on abandonne
Dis-moi est-ce que tu pardonnes À ton père de n’être qu’un homme?

Un homme
De n’être qu’un homme
Qu’un homme
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.


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