Bonjour les amis,
Aujourd’hui nous écoutons le Seigneur nous interpeler à travers la bouche du prophète Isaïe (première lecture) :
Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ?
Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses, vous vous régalerez de viandes savoureuses !
Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle…
Ces mots résonnent de façon très actuelle dans une société où la consommation est érigée en maître et seigneur ! Dieu nous invite à une autre nourriture, qui nous comblera au-delà de toute attente et de tout désir. Sa nourriture est source d’une vie en abondance.
Comment vivre cette alliance avec Lui ? L’évangile du jour nous montre le chemin : « Donnez-leur vous-mêmes à manger« … Jésus nous invite à se tourner vers les autres, à être ses petits mains, ceux qui permettront de distribuer sa nourriture de vie en abondance autour de nous.
Seigneur, donne-nous de connaître nos talents et de les mettre au service de ceux qui en ont besoin. Donne-nous d’expérimenter chaque jour l’expérience profonde de l’amour du prochain.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Viens sois ma lumière Seigneur, conduis-nous auprès de ceux qui ont tant besoin de Toi. Que nos mains, nos sourires, nos regards soient l’expression de Ton amour pour eux.
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le cœur des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !
J’ai l’ardent désir d’allumer la lumière de l’amour
Dans le cœur de chaque créature de Dieu !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le cœur des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !
Je suis la lumière du monde, Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres Mais aura la lumière de la vie !
Je suis prête à accepter tout ce qu’il donne, Et à donner tout ce qu’il prend, avec un grand sourire.
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le cœur des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !
Ta vocation est d’aimer, de t’offrir, de sauver des âmes. C’est en faisant ce pas que tu réaliseras Le désir de mon cœur pour toi !
Moi, je ne suis qu’un petit instrument entre ses mains, Et c’est précisément parce que je ne suis rien Qu’il veut se servir de moi.
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le cœur des pauvres.
Chez les malades, chez les mourants, Allume la flamme de mon amour !
Viens, sois ma lumière, mon feu d’amour, Porte-moi dans le cœur des pauvres.
Je les désire et je les aime, Donne-moi leurs âmes, j’ai soif d’amour !
EVANGILE
« Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés » (Mt 14, 13-21)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste,
il se retira et partit en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les foules l’apprirent
et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ;
il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Le soir venu,
les disciples s’approchèrent et lui dirent :
« L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée.
Renvoie donc la foule :
qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
Mais Jésus leur dit :
« Ils n’ont pas besoin de s’en aller.
Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent :
« Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit :
« Apportez-les moi. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe,
il prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction ;
il rompit les pains,
il les donna aux disciples,
et les disciples les donnèrent à la foule.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.
On ramassa les morceaux qui restaient :
cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille,
sans compter les femmes et les enfants.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
« Donnez-leur vous-mêmes à manger »
L’endroit est désert, la foule est nombreuse, les disciples n’ont rien, ou plutôt seulement 5 pains et 2 poissons.
Mais qu’est-ce cela pour 5 000 hommes, sans compter les femmes et les enfants !
Mais Jésus prit les 5 pains et les 2 poissons, il les bénit et les partagea… puis les donna aux disciples pour les donner à la foule.
« Donnez-leur vous-mêmes à manger ».
Et la foule fut rassasiée… et on ramassa les restes dans 12 corbeilles.
Tel fut le miracle de la première multiplication des pains.
Cet évènement a été simultanément rapporté par les trois autres évangélistes, Marc, Luc et Jean.
« Donnez-leur vous-mêmes à manger ».
En ce dimanche, il nous faut bien entendre cet ordre.
Jésus ordonne à son Eglise de continuer sa mission.
C’est à nous, chrétiens d’aujourd’hui, que le Christ demande de nourrir les foules affamées, les personnes qui n’ont rien à manger.
Plus tard, Jésus dira : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ». Jésus s’identifie à celui qui n’a rien à manger.
Aujourd’hui, aimer Jésus, c’est aimer et servir ceux qui n’ont rien à manger.
C’est un ordre de Jésus lui-même.
Des personnes de chez nous et d’autres qui sont loin, ont besoin de nous pour être nourries… Saurons-nous leur donner le minimum pour vivre ? c’est un besoin, une nécessité vitale pour beaucoup.
Et Jésus nous redit avec insistance :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger »
Merci, Seigneur de nous interpeller, de nous charger de mission auprès des affamés de notre monde.
Donne-nous le courage et la générosité pour répondre à ton appel et partager nos biens pour Te nourrir en distribuant la nourriture à tous les affamés de notre monde.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Ils n’ont pas besoin de s’en aller. »
Il est à croire que Jésus a voulu faire son deuil suite au martyre de Jean le Baptiste. Mais Il n’en aura pas le loisir. « Il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. »
L’aspiration et la détermination des foules sont grandes. Et le Seigneur fut sensible à leur faim. « En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. » Jésus comprit, en effet, que cette foule avait faim de Lui. Elle avait faim de la Bonne Nouvelle du Salut. Il fut saisi de compassion. Il s’oublia et les nourrit.
Matthieu ne nous dit pas que Jésus enseigna la foule. Mais plutôt qu’Il guérit leurs malades. Le mission du Seigneur, est une mission de guérison. Par sa prédication et ses miracles, Il est venu guérir les hommes de leurs maladies, des blessures des Hérode et Hérodiade de ce monde. Il est venu combler la faim spirituelle des humains. Il s’y dévoua une journée entière sans répit.
La compassion divine est active et inépuisable.
De quoi attends-tu que Jésus te guérisse ?
Ils n’ont pas besoin de s’en aller.
Alors que, dans sa compassion, Il comble la faim spirituelle de la foule, Jésus rend ses disciples sensibles à une autre faim de cette multitude. Mais leur compassion à l’égard de cette faim physique semble impuissante. Ils demandent à Jésus de les livrer à eux-mêmes : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! » Comment Le peut-Il, Lui qui vient d’assouvir leur faim spirituelle ? Jésus leur répondit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Il suscite chez eux une charité créatrice, une générosité active. En donnant leurs réserves de cinq pains et de deux poissons, ils se font eux-mêmes nourriture, d’une certaine manière, dans la confiance en Jésus. Leur foi dans le Seigneur se révèle plus grande que leur faim matérielle. C’est déjà là un miracle !
Le Seigneur nous apprend à nous rendre attentifs aux faims de nos frères et sœurs. Il nous invite à nous inscrire dans sa Compassion active. Il nous révèle la puissance d’un amour confiant et généreux. Il attend de nous, en toute circonstance, que nous Lui donnions de notre indigence, que nous Lui donnions ce que nous avons pour vivre. Il attend notre dépouillement par amour. Alors seulement, nous découvrirons l’œuvre immense de son Amour et nous y contribuerons selon son Cœur. « Il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. » Telle est la fécondité de l’amour pastoral.
Dieu n’est jamais pris au dépourvu.
Es-tu disposé à donner ta réserve ?
Ils n’ont pas besoin de s’en aller.
Après ce festin de la charité née de la Compassion, « on ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. » Ici, cet acte de récupération semble relever d’une initiative personnelle et anonyme, et non d’un ordre du Seigneur. Il en ressort que qui donne est toujours comblé. De plus c’est aussi un acte d’amour et de reconnaissance que de savoir recueillir le don de Dieu, de ne pas le gaspiller.
Ce miracle, qui, sans conteste, préfigure l’Eucharistie dans toutes ces composantes, témoigne que Dieu nous associe avec respect et amour à son œuvre de rédemption. Il montre la noblesse de notre mission. Il révèle qu’en nos mains, Dieu a déposé, avec abondance, la réponse à toutes nos faims. Mais, il nous faut nous mettre en route, demeurer avec Lui, offrir ce qui nous reste et recueillir ce qu’Il nous donne avec largesse.
Dieu ne dépouille que pour combler.
De quoi le Seigneur te comble-t-Il aujourd’hui ?
Que notre participation à l’Eucharistie nous rende capables de répondre aux faims de nos frères et sœurs en humanité.
Paroles du Pape François
En ce dimanche, l’Evangile nous présente le miracle de la multiplication des pains et des poissons (Mt 14, 13-21). Jésus l’accomplit le long du lac de Galilée, dans un lieu isolé où il s’était retiré avec ses disciples après avoir appris la mort de Jean-Baptiste. Mais beaucoup de personnes les suivirent et les rejoignirent; et Jésus, les voyant, en eut pitié et guérit les malades jusqu’au soir. Alors, les disciples, préoccupés par l’heure tardive, lui suggérèrent de renvoyer la foule afin qu’elle puisse aller dans les villages acheter à manger. Mais Jésus répondit tranquillement: «Donnez-leur vous-mêmes à manger» (Mt 14, 16); et, après avoir fait apporter cinq pains et deux poissons, il les bénit, et commença à les rompre et à les donner aux disciples, qui les distribuaient aux gens. Tous mangèrent et furent rassasiés, et il en resta même!
Dans cet événement, nous pouvons saisir trois messages. Le premier est la compassion. Face à la foule qui le poursuit et — pour ainsi dire — «ne le laisse pas en paix», Jésus ne réagit pas avec irritation, il ne dit pas: «Ces gens me dérangent». Non, non. Mais il réagit avec un sentiment de compassion, parce qu’il sait qu’ils ne le cherchent pas par curiosité, mais par besoin. Mais attention: la compassion — ce que ressent Jésus — ne signifie pas simplement avoir pitié; c’est plus que cela! Cela signifie com-patir, c’est-à-dire s’identifier avec la souffrance des autres, au point de l’assumer. Jésus est comme cela: il souffre avec nous, il souffre pour nous, il souffre pour nous. Et le signe de cette compassion sont les nombreuses guérisons qu’il a accomplies. Jésus nous enseigne à placer les nécessités des pauvres avant les nôtres. Nos exigences, bien que légitimes, ne seront jamais aussi urgentes que celles des pauvres, qui n’ont pas le nécessaire pour vivre. Nous parlons souvent des pauvres. Mais quand nous parlons des pauvres, sentons-nous que cet homme, cette femme, ces enfants n’ont pas le nécessaire pour vivre? Qu’ils n’ont pas à manger, ils n’ont pas de quoi se vêtir, ils n’ont pas la possibilité d’acheter des médicaments… Que les enfants n’ont pas non plus la possibilité d’aller à l’école. C’est pourquoi nos exigences ne seront jamais aussi urgentes que celles des pauvres qui n’ont pas le nécessaire pour vivre.
Le deuxième message est le partage. Le premier est la compassion, ce que sentait Jésus, le deuxième le partage. Il est utile de comparer la réaction des disciples, face aux gens qui sont fatigués et qui ont faim, avec celle de Jésus. Elles sont différentes. Les disciples pensent qu’il est préférable de les renvoyer, afin qu’ils puissent aller se procurer de la nourriture. Jésus en revanche dit: donnez-leur vous-mêmes à manger. Deux réactions différentes, qui reflètent deux logiques opposées: les disciples raisonnent selon le monde, dans lequel chacun doit penser à soi; ils raisonnent comme s’ils disaient: «Débrouillez-vous seuls». Jésus raisonne selon la logique de Dieu, qui est celle du partage. Combien de fois nous tournons-nous de l’autre côté pour ne pas voir nos frères dans le besoin! Et regarder de l’autre côté est une façon éduquée de dire, avec des gants blancs, «débrouillez-vous seuls». Et cela n’appartient pas à Jésus, cela est de l’égoïsme. S’il avait renvoyé les foules, beaucoup de personnes n’auraient pas eu à manger. Au contraire, ces quelques pains et poissons, partagés et bénis par Dieu, suffisent pour tous. Et attention! Ce n’est pas de la magie, c’est un «signe»: un signe qui invite à avoir foi en Dieu, le Père de la providence, qui ne nous fait pas manquer «notre pain quotidien», si nous savons le partager en frères.
Compassion, partage. Et le troisième message: le prodige des pains annonce l’Eucharistie. On le voit dans le geste de Jésus qui «bénit» (v. 19) avant de rompre les pains et de les distribuer aux gens. C’est le même geste que Jésus accomplira lors de la Cène, lorsqu’il instituera le mémorial perpétuel de son Sacrifice rédempteur. Dans l’Eucharistie, Jésus ne donne pas un pain, mais le pain de vie éternel, il se donne Lui-même, en s’offrant au Père par amour pour nous. Mais nous devons aller à l’Eucharistie avec ces sentiments de Jésus, c’est-à-dire la compassion et la volonté de partager. Qui va à l’Eucharistie sans avoir de compassion pour les personnes dans le besoin et sans partager, n’est pas en accord avec Jésus.
Compassion, partage, Eucharistie. Tel est le chemin que nous indique Jésus dans cet Evangile. Un chemin qui nous conduit à affronter de façon fraternelle les besoins de ce monde, mais qui nous conduit au-delà de ce monde, parce qu’il part de Dieu le Père et revient à Lui. Que la Vierge Marie, Mère de la divine Providence, nous accompagne sur ce chemin.
Pape François, Angélus, Place Saint-Pierre, Dimanche 3 août 2014
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier