La paix et la joie sont fruits de l’Esprit Saint

Bonjour les amis,

Nous vous invitons à nous mettre en présence de Dieu. Prenons un temps pour faire attention au lieu où nous sommes, à ce qui nous entoure. Installons-nous dans l’instant, confortablement. Nous avons peut-être une croix dans la main ou un chapelet. Fermons les yeux et adressons nous au Seigneur.

Seigneur, je veux être avec toi maintenant, gratuitement. Je veux être là entièrement pour toi. Marie et tous les anges, venez protéger ce moment sacré pour qu’il puisse être vraiment entièrement pour Dieu. Que la lumière vienne sur moi pour discerner, pour être libéré des chaînes du mal qui m’entravent à recevoir complétement l’amour de Dieu et la liberté des enfants de Dieu.

Jean Baptiste avait précédé Jésus pour préparer ses chemins. Ici encore, il le devance, comme si Jean, par ses souffrances et par sa mort, annonçait la passion du Seigneur. Les parallèles entre les deux événements sont saisissants. Matthieu nous précise qu’Hérode « avait voulu tuer Jean, mais avait craint la foule parce qu’on le tenait pour un prophète » (Mt 14, 5). Un peu plus loin, Matthieu reprendra cette même expression au sujet de Jésus que les grands prêtres et les pharisiens auront peur d’arrêter à cause des foules qui le tiennent pour un prophète : « Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu’elle le tenait pour un prophète. » (Mt 21,46).
Toute sa vie et jusque dans sa mort, Jean Baptiste sera resté fidèle à sa mission. Toute sa vie n’aura été qu’une annonce de Celui qui viendra accomplir le témoignage prophétique qui peut se résumer par les mots de Saint Jean : « Dieu est amour. En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui » (1 Jn 4, 8-9 ).

Hérode lui est l’exemple parfait du personnage qui raisonne juste mais agit mal. En entendant parler de Jésus il a une réaction plutôt positive; il reconnaît l’Esprit de Dieu qui agit en Jésus comme il a agi en Jean-Baptiste. Pourtant il se laisse entraîner dans les pires actions, plus guidé par ses passions que par la justesse de son intuition. Il supprime Jean-Baptiste et sera d’accord avec Pilate pour faire crucifier Jésus.
Hérode n’est-il pas la caricature du combat intérieur que nous vivons tous, chacun à notre mesure? Il s’agit pour nous d’accueillir à la fois les lumières que Dieu nous donne sur le bien à faire et le mal à éviter, mais aussi la force pour ne pas céder à nos passions mauvaises et faire le bien que le Seigneur nous montre jour après jour.

Seigneur, je te donne mes peurs, celles qui se sont peut-être éveillées dans mon esprit lors de cette prière. Les voici Seigneur, regarde-les, mets en elles Ta lumière, Ta douceur, pour que je puisse accueillir dès à présent La vérité dans ma vie.
Ne permets pas que je me « cache » derrière les petites envies de la vie.
Tu veux pour moi la vie en abondance. Même si c’est compliqué de lâcher ceci ou cela, c’est pour que je goûte le vrai plaisir et la paix qui va avec.
Cette paix et ce plaisir si profonds qui naissent de la communion avec ce que je suis vraiment ; une communion pleine avec Toi, Dieu, mon Créateur, et avec tout le bien que tu as mis dans le monde et en moi.
La joie est la signature de cette cohérence de vie.


Nous pouvons rester quelques minutes dans le silence à la fin de cette prière pour accueillir cette communion que nous offre le Seigneur. Quel immense cadeau ! 

D’après https://carrefours.alsace/ et https://www.regnumchristi.fr/

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Je te bénis, mon Créateur Continuons ce cœur à cœur avec notre Seigneur et Créateur par ce chant d’action de grâce… Merci pour ce que tu fais de nous, pour ces merveilles que nous sommes, pour ces trésors que tu as mis en nous.

R. Je te bénis, mon Créateur, Pour la merveille que je suis ;
Tous ces trésors, au fond de moi, Que tu as mis sans faire de bruit.

1. Tes yeux me voient dès le matin, Et jusqu’au soir, sans me quitter.
Tu m’as tissé et façonné Dans le silence et la patience.

2. Tu me connais, ô mon Seigneur, Dans mes pensées et dans mon cœur.
Sur mes épaules, tu mets ta main, Quand je me couche et quand je dors.

3. Où vais-je aller loin de ta face, De toute part, tu es présent ?
Quand je m’assieds, quand je me lève, Tu es fidèle à mes côtés.

4. Viens Éternel, viens me guider Sur ton chemin d’éternité.
Dans mes combats, mes désespoirs, C’est toi qui as vaincu la mort.

EVANGILE

« Hérode envoya décapiter Jean dans la prison. Les disciples de Jean allèrent l’annoncer à Jésus » (Mt 14, 1-12)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Hérode, qui était au pouvoir en Galilée,
apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs :
« Celui-là, c’est Jean le Baptiste,
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean,
l’avait fait enchaîner et mettre en prison.
C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
 En effet, Jean lui avait dit :
« Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
 Hérode cherchait à le faire mourir,
mais il eut peur de la foule
qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode,
la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives,
et elle plut à Hérode.
Alors il s’engagea par serment
à lui donner ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit :
« Donne-moi ici, sur un plat,
la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié ;
mais à cause de son serment et des convives,
il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat
et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps,
qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

Pourquoi les fantômes préfèrent-ils les châteaux aux simples maisons, aux champs ou aux forêts. Auraient-ils des goûts de luxe ? Mais si le roi Hérode semble voir en Jésus le fantôme de Jean le Baptiste, ce fantôme n’habite pas le palais du roi. Le fantôme de Jean habite la tête d’Hérode, le cœur d’Hérode et sans doute les nuits d’Hérode. Qui sait si, en imaginant que Jésus n’est autre que le fantôme de Jean, Hérode ne souhaiterait pas minimiser son crime, faire semblant de croire que Jean n’est pas vraiment mort, qu’il n’a pas vraiment été assassiné, qu’il vit toujours d’une certaine manière faisant encore des miracles sous couvert de Jésus de Nazareth. Qui sait si Dieu en Jésus, ne serait pas venu faire en sorte que la mort de Jean ne soit pas aussi définitive, que le crime d’Hérode ne soit pas aussi impardonnable.
Voilà aussi à quoi peuvent servir les fantômes. Et si c’est dans les châteaux qu’on les imagine plus volontiers, c’est peut-être parce que c’est dans les châteaux que l’on fait mourir le plus grand nombre d’innocents.
Depuis les cellules de l’inquisition jusqu’à certaines villas surplombant Alger la blanche combien en avons-nous construits ou laisser construire de ces châteaux aux sous-sols hantés de combien de fantômes ?
Seigneur Jésus, passé par la torture, Nous te prions pour celles et ceux qui aujourd’hui encore en sont les victimes. Paix à leurs corps et à leurs âmes. Amen

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Ils allèrent l’annoncer à Jésus. »
La renommée de Jésus se répandait. Elle parvint Hérode. Hanté par son crime, il n’a trouvé qu’une seule explication à la puissance agissante de Jésus. Il dit : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Hérode, un roi sans morale, ne supportait pas la vérité. C’est ainsi qu’il fit mettre en prison Jean qui lui reprochait d’avoir pris Hérodiade, la femme de son frère. Il manquait de maîtrise de soi. Enfin, préoccupé de son image extérieure, il a manqué de discernement. 
Hérode est l’image de la soif de pouvoir, du souci des apparences, du mépris de la vérité et de la vie, de l’influence des bas instincts. C’est en cédant à ces tares que survient le péché, le crime. Ce roi, qui n’était en réalité qu’un esclave, nous renvoie à nos avilissements.
Le Péché défigure la créature et son Créateur.
Pour toi, qui est Jésus ?

« Ils allèrent l’annoncer à Jésus. »
C’est ainsi que la fille d’Hérodiade fut défigurée. Pour avoir dansé, elle devint un objet de convoitise : « elle plut à Hérode. » Pour avoir fait confiance à sa mère, elle devint meurtrière. Celle qui, il y a peu, répandit la joie de vivre, fit jeter un voile de mort sur le juste, le témoin de la vérité, l’innocent, Jean le Baptiste.
Mais pourquoi Matthieu souligne que les disciples de Jean allèrent annoncer à Jésus la fin tragique de leur maître ? Face à l’abus de confiance d’Hérodiade, face à l’abus d’autorité d’Hérode, face à la figure trouble de la fille d’Hérodiade, la figure de Jésus émerge comme la seule qui soit rassurante. Elle semble ouvrir un horizon de vie pour sortir de l’engrenage de la mort.
Le refuge, c’est Dieu.
Dans quelle mesure sommes-nous dignes de confiance ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, au cœur de nos souffrances, raffermis notre confiance en Toi.

Paroles du Pape François

Dans l’homélie de la messe célébrée ce matin à la Maison Sainte Marthe, le Pape François a invité à méditer sur les quatre protagonistes de l’Évangile de ce jour qui narre la mort de saint Jean-Baptiste: le roi corrompu et indécis, la femme haineuse et diabolique, la danseuse vaniteuse et capricieuse, et le prophète décapité en prison. [Relecture d’Alessandro di Bussolo- Cité du Vatican]

Le martyre de Jean, «le plus grand des enfants des hommes» selon Jésus, est un grand témoignage: la vie n’a de valeur que lorsqu’elle est donnée aux autres «dans l’amour, la vérité, la vie quotidienne, dans la famille». C’est ce qu’a affirmé le Pape ce matin, commentant l’Évangile proposé par la liturgie de ce jour, qui raconte longuement la décapitation du Baptiste. Le récit met en scène 4 personnages, que le Pape invite à regarder «en ouvrant son cœur», parce que le Seigneur nous parle à travers eux: Hérode, le roi «corrompu et indécis», Hérodiade la femme de son frère, «qui ne savait qu’haïr», Salomé, «la danseuse vaniteuse», et le prophète décapité en prison. François revient sur ce récit en commençant par son épilogue, lorsque les disciples de Jean viennent récupérer son corps  et lui donnent une sépulture.

Jean nous fait voir Jésus, puis la lumière s’éteint

«Le plus grand finit ainsi», commente le Pape, mais Jean savait tout cela,il l’avait dit dès le début, en parlant de Jésus: «Il faut qu’il croisse et que je diminue », et lui s’est finalement « diminué jusqu’à la mort ». Il fut le précurseur du Christ, il le montra à ses disciples et puis, la lumière s’est éteinte peu à peu, jusqu’à l’obscurité de cette cellule, en prison, où, seul, il a été décapité. Et tout cela est arrivé à cause «d’attitudes humaines qui portent à prendre la vie d’un chrétien, d’une personne honnête et à en faire un martyr», explique le Pape qui s’attarde donc sur les personnalités et les comportements des 3 autres acteurs du drame.

Le roi qui ne réussit pas à changer de vie

Tout d’abord, le roi Hérode, qui croyait que «Jean était un prophète», «il l’écoutait volontiers», et même le protégeait tout en le gardant en prison. Il était indécis, car Jean réprouvait ouvertement son péché, l’adultère. À travers le prophète, observe le Pape, «Hérode entendait la voix de Dieu qui lui disait : “change de vie”, mais il ne parvenait pas à le faire. Le roi était corrompu, et il est difficile de sortir de la corruption». Hérode tentait de jongler entre sa vie d’adultère, les nombreuses injustices qu’il accomplissait et sa conscience qui savait que Jean était un saint homme. L’équation était insoluble.

La femme diabolique

Le Pape décrit ensuite Hérodiade, la femme du frère du roi, tué par Hérode qui la convoitait. L’Évangile nous dit seulement qu’elle haïssait Jean, car il parlait clairement. «Et nous savons tous que la haine est capable de tout, commente François, c’est une grande force. La haine est le souffle de satan. Il ne sait pas aimer, il ne peut pas. Son “amour”, c’est la haine. Et cette femme avait en elle l’esprit diabolique de la haine».

A Salomé, Hérode donne tout

Et enfin, le troisième personnage, la fille d’Hérodiade, Salomé, dont la danse plut à tous les commensaux du roi. Dans son enthousiasme, Hérode fait une promesse à la jeune fille: «je te donnerai tout ce que tu veux». Il utilise, sans même le savoir, les mêmes paroles que celles de satan qui essaie de tenter Jésus : «si tu te prosternes devant moi, je te donnerai tous les royaumes de la terre». 

Le témoignage d’un grand homme et d’un grand saint

«Derrière ces personnages, se cache le diable, semeur de haine dans le cœur d’Hérodiade, semeur de vanité dans le cœur de la jeune fille, semeur de corruption dans le cœur du roi», et c’est ainsi que  Jean meurt dans sa cellule, dans l’anonymat, «comme tant de nos martyrs», précise le Pape pour qui la mort du prophète constitue le témoignage «d’un grand homme et d’un grand saint». «La vie n’a de valeur que lorsqu’elle est donnée dans l’amour, dans la vérité, donnée aux autres, dans la vie quotidienne, dans la famille. Si quelqu’un prend la vie pour soi, pour la garder, (…)  la vie meurt, devient passive, ne sert pas», a enfin conclu le Saint-Père.

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie avec Ste Bernadette

Madame,
Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour
Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis, je vous salue
Madame,
Vous qui faîtes de votre mieux
Fille de paix, mère de Dieu
Vous qui donnez au dépourvu
Je vous bénis, je vous salue
Madame,
Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes
Madame,
Vous qui entendez les prières
Des pauvres pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière
Madame,
Vous qui avez donné l’enfant
Le fruit parfait de votre sang
Pour les humains faibles et nus
Je vous bénis, je vous salue
Madame,
Vous qui apportez à ce monde
Des feux de joie qui nous inondent
Vous qui nous aimez tant et plus
Je vous bénis, je vous salue
Madame,
Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes
Madame,
Vous qui entendez les prières
Des pauvres pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière
Madame,
Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour
Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis et vous salue





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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