Prière des artisans, ouvriers, chercheurs, artistes, entrepreneurs… et de tous ceux et celles qui créent

Apprends-moi, Seigneur, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler, à bien l’employer sans rien en perdre.
Apprends-moi à tirer profit des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge.
Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l’oeuvre sans me désoler si elle jaillit autrement.
Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix.
Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le plus faible.
Aide-moi au cœur du labeur à tenir serré le fil de l’attention.
Et surtout comble Toi-même les vides de mon oeuvre, Seigneur!
Dans tout le labeur de mes mains laisse une grâce de Toi pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même.
Garde en moi l’espérance de la perfection, sans quoi je perdrais cœur. Garde-moi dans l’impuissance de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil.
Purifie mon regard: quand je fais mal, il n’est pas sûr que ce soit mal, et quand je fais bien, il n’est pas sur que ce soit bien.
Seigneur, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a du travail, et que tout travail est vide sauf là où il y a amour, et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à Toi, Seigneur!
Enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces.
Rappelle-moi que l’ouvrage de mes mains t’appartient et qu’il m’appartient de te le rendre en le donnant ; que si je le fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l’automne ; que si je le fais pour plaire aux autres comme la fleur de l’herbe je fanerai au soir ; mais si je le fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien ; et le temps de faire bien et à ta gloire, c’est tout de suite, Amen!

Cette prière nous provient des copistes et enlumineurs du haut Moyen-âge. Elle est probablement d’origine anglaise et antérieure au XIIe siècle. Nous pouvons facilement nous approprier cette magnifique prière, remède imparable contre le fameux « syndrome de la page blanche ».

Seigneur, fais de nous Des ouvriers de paix, Seigneur, fais de nous Des bâtisseurs d’amour.

1. Là où demeure la haine, Que nous apportions l’amour, Là où se trouve l’offense Que nous mettions le pardon.

2. Là où grandit la discorde, Que nous fassions l’unité, Là où séjourne l’erreur, Que nous mettions la vérité.

3. Là où persistent les ténèbres, Que nous mettions la lumière, Là où règne la tristesse, Que nous fassions chanter la joie.

4. Là où s’attarde le doute, Que nous apportions la foi, Sur les chemins du désespoir, Que nous portions l’espérance.

5. Donne-nous de consoler, Plutôt que d’être consolés, Donne-nous de comprendre, Plus souvent que d’être compris.

6. Car il faut savoir donner, Pour pouvoir être comblés, Car il faut s’oublier, Pour pouvoir se retrouver.
Ô prends mon âme, prends-la Seigneur,
Et que Ta flamme brûle en mon cœur.
Que tout mon être vibre pour Toi,
Sois seul mon maître, ô Divin Roi.

Source de vie, de paix, d’amour,
Vers Toi je crie, la nuit, le jour,
Guide mon âme, sois mon soutien,
Remplis ma vie, Toi mon seul bien.

Du mal perfide, ô, garde-moi,
Sois seul mon guide, chef de ma foi.
Quand la nuit voile tout à mes yeux,
Sois mon étoile, brille des cieux.

Voici l’aurore d’un jour nouveau,
Le ciel se dore de feux plus beaux.
Jésus s’apprête, pourquoi gémir ?
Levons nos têtes, il va venir.
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