Seigneur, Tu nous offres les trésors de la vie éternelle, et nous demeurons cramponnés à nos richesses éphémères. Ton amour devrait nous faire “danser de joie”, et nous restons enfermés dans nos tristesses.
Alors au début de ce moment de prière, viens Esprit-Saint, ouvre mon cœur et fais que je sois capable d’accueillir la Parole que tu veux me donner.
Seigneur, toi seul as les paroles de la vie éternelle, que tes paroles soient le centre de ma vie.
Seigneur, tu ne te lasses pas de semer ta parole dans mon cœur, chaque jour tu viens et tu me la transmets sans jamais te fatiguer.
Aide-moi à ouvrir mon cœur pauvre et humble totalement à toi.
Fais que le monde ne prenne pas le dessus et que ta Parole soit le centre de ma vie afin de donner du fruit, du fruit qui demeure, comme tu le veux.
Donne-moi la force d’avancer chaque jour dans le Seigneur et t’aimer davantage.
(D’après http://www.regnumchristi.fr)
Chers amis,
Aujourd’hui, nous contemplons de nouveau Dieu comme le cultivateur altruiste, patient et infatigable qui ensemence à pleines mains. Saint Jacques nous dit: «Voyez le cultivateur: il attend les produits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la première et la dernière récoltes» (Jas 5,7). Dieu attend la moisson, la fait pousser avec sa Grâce, mais nous devons collaborer en assurant notre coopération : Celui qui écoute la parole et l’accueille dans son cœur pousse plus lentement mais il porte du fruit. Développer des racines prend du temps; c’est un travail ingrat, invisible, mais nécessaire pour durer et être fécond. Ces racines, dans notre vie, peuvent signifier bien des aspects : d’abord la prière, personnelle et silencieuse, mais aussi une connaissance profonde de la Parole. Accueillir la parole de Dieu est un travail exigeant mais durable.
La culture de Dieu qui naît et pousse lentement est bien visible par ses effets, des miracles authentiques et dans les exemples de sainteté de vie. Tant de personnes après avoir entendu tous les mots et les bruits de ce monde, ont faim et soif d’entendre la Parole de Dieu, authentique, là où elle se trouve, vive et incarnée. Et tant de personnes vivent leur appartenance à Jésus-Christ et à l’Église avec le même enthousiasme qu’au commencement de l’Évangile, car la parole de Dieu «a trouvé une terre où elle peut germer et porter du fruit» (Saint Augustin). Le succès de notre moisson réside dans l’efficacité du Saint-Esprit, qui peut transformer nos vies pour nous permettre de porter des fruits savoureux de charité et de joie contagieuse.
Nous souhaitons vous partager la très belle méditation du jour de Marion Muller-Colard sur Magnificat :
Sans aucun doute, la parabole du semeur est faite pour que chacun s’interroge : Suis-je de ceux qui ne reçoivent pas la semence, de ceux pour qui elle tombe à côté sans en féconder la vie ? Suis-je faite comme ces endroits pierreux où la semence s’exalte le temps de ma seule joie, mais qui n’offre aucune terre assez profonde pour que la graine y déploie durablement ses racines ? Suis-je encombrée de ces mauvaises herbes qui étouffent la parole semée et m’empêchent de la voir grandir et m’agrandir ? Ou bien aurais-je l’honneur d’être faite de cette bonne terre qui non seulement reçoit la semence, mais en plus la nourrit pour qu’elle porte son fruit et essaime autour d’elle de nouvelles graines ? Je pourrais bien relire cette parabole tous les jours, et chaque jour me sentir appartenir à l’une ou l’autre de ces terres. Aucun de ces milieux spirituels ne m’est étranger.
Ne vous angoissez pas davantage pour connaître la nature de votre sol : fertile, pierreux, profond, superficiel, entretenu ou négligé… Supposons raisonnablement que nous sommes tous faits, peu ou prou, de toutes ces terres. Mais si je devais admettre que j’ai mal dépensé mon énergie et ma volonté, que ma terre est restée ce sol caillouteux et pauvre dans lequel la Parole ne peut grandir, alors demeurera quelque chose, dans la parabole du semeur, qui continuera de me réjouir : le semeur, lui, n’arrête jamais de semer. Nos réceptions sont aléatoires, mais il est une chose que la parabole ne met pas en question, c’est la permanence du don.
Pour continuer à méditer sur cette parabole, vous pourrez relire le partage de dimanche passé : https://viefraternelle.fr/2020/07/20/beau-ble-en-herbe/
et aussi prier la prière de tous les travailleurs : https://viefraternelle.fr/2020/07/24/priere-des-artisans-ouvriers-chercheurs-artistes-entrepreneurs-et-de-tous-ceux-et-celles-qui-creent/
Que cet été nous permette de nous ressourcer, de nous reposer, de vivre de beaux moments de joie en famille ou entre amis, peut-être de renouer des relations abîmées par cette période difficile, de dialoguer encore plus avec le Seigneur, de rallumer des flammes dans les cœurs, de prendre soin de nous…
Nathalie et Pascal
CHANT
Alleluia, chantez et sonnez pour votre Dieu, allons à sa rencontre, écoutons sa Parole, accueillons Le dans notre vie, proclamons notre foi. Le Seigneur nous appelle !
Sonnez et chantez pour votre Dieu !
Venez, le Seigneur nous appelle,
Chantons-le en son sanctuaire !
1. Au milieu de la nuit,
Une voix s’est fait entendre :
Voici l’Époux qui vient,
Allons tous à sa rencontre !
2. Venant du haut du ciel
Résonne un chant de victoire,
La foule des vivants
Nous invite à sa louange.
3. Préparez votre coeur
pour écouter sa Parole.
Dans nos vies accueillons
La vraie joie de l’Évangile.
4. Proclamons notre foi !
Annonçons d’une voix forte
Que Dieu est parmi nous
Et qu’il vient sauver tout homme !
5. Voici le pain du Ciel,
Devenu le pain des hommes,
Jésus, le Fils de Dieu
Se donne à nous sans mesure.
6. Nous voici rassemblés
Pour célébrer ce mystère,
D’un seul et même Esprit
Nous nous tournons vers le Père.
EVANGILE
« Celui qui entend la Parole et la comprend porte du fruit » (Mt 13, 18-23)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre,
le Mauvais survient
et s’empare de ce qui est semé dans son cœur :
celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux,
c’est celui qui entend la Parole
et la reçoit aussitôt avec joie ;
mais il n’a pas de racines en lui,
il est l’homme d’un moment :
quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole,
il trébuche aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces,
c’est celui qui entend la Parole ;
mais le souci du monde et la séduction de la richesse
étouffent la Parole,
qui ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre,
c’est celui qui entend la Parole et la comprend :
il porte du fruit
à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Bernard Devert (RCF)
Cette Parabole, Jésus l’explique lui-même.
Quelle prétention serait la mienne d’ajouter un commentaire à celui que nous offre le Maître. Son attente est l’accueil de sa Parole et non point des digressions qui souvent la caricaturent.
Aussi, je vous propose une histoire un peu étonnante, déroutante même ; elle est vraie.
Il y a quelque temps, je recevais un appel téléphonique d’un homme me disant être au soir de sa vie, pour être atteint d’un cancer en phase terminale.
Au moment du passage vers l’Eternel, ce frère juif éprouvait un devoir de mémoire à l’égard d’un prêtre qui l’avait protégé et sauvé pendant ces heures noires de l’occupation que connut notre Pays.
Ce prêtre, pendant près de deux ans, l’avait caché dans sa paroisse pour le soustraire aux forces obscures et tragiques du nazisme soutenu par des Français oubliant l’honneur en se rapprochant de ce pouvoir pervers et cruel.
Prenant le risque d’être dénoncé et d’être déporté, il fut confronté à bien des rumeurs et des injustices dévastatrices.
Cet enfant juif, pour avoir été aimé, entend faire connaître aux descendants de celui qui l’a protégé, l’estime profonde qu’il témoigne à cet homme, un juste qui sut accueillir la Parole du Christ comme semence pour que les forces du mal ne détruisent pas la vie.
Le silence de la germination s’épanouit par une parole de mémoire ouvrant sur un magnifique avenir.
Les heures que nous traversons rappellent qu’il ne suffit pas d’applaudir les justes qui apportent un soin et par là-même un humanisme à notre société. Il faut être tout à tour cette semence qui fait germer un autrement.
Homélie du Père Maximin Noudehou
» Écoutez. «
Jésus attire l’attention de ses disciples sur la Parole. Il La leur explique pour qu’ils La comprennent. Le Seigneur est non seulement en train d’ensemencer leurs cœurs mais Il veille à ce qu’ils portent du fruit. Cette attention du Seigneur révèle l’importance de leur collaboration à leur Salut.
Dieu ne nous abandonne jamais à notre sort. Il œuvre à tout instant à notre Salut. Il nous révèle que l’incompréhension, la superficialité, les soucis de la vie et la séduction de la richesse sont autant d’adversaires de notre épanouissement spirituelle. Ils sont les alliés de l’Ennemi. Ce dernier profite donc de nos failles. Il travaille à les entretenir en nous par des suggestions comme celles-ci :
– La Parole de Dieu est trop compliquée et incompréhensible.
– Les explications, les homélies, les méditations des prêtres sont trop longues pour que nous y consacrions notre temps si précieux !
– Il vaut mieux donner du temps aux amis, au travail, à Novelas, Nollyhood, TRACE, Gulli, BFM, Africa24 et autres…
– La Parole de Dieu n’est d’aucune utilité pour notre quotidien.
– Aucun bonheur dans l’attention à la Parole. Il n’en sort que souffrances, difficultés, abandon des proches, etc
À tout cela, le Seigneur ne donne qu’une réponse : « Écoutez. » Puisque nous avons été créés par la Parole, nous ne pouvons ni vivre ni nous sauver sans Elle ! Le seul moyen de nous en sortir, c’est d’écouter avec toutes nos facultés, tout notre temps, tout notre désir. Notre implication active dans l’œuvre de notre Salut est incontournable. Il n’y a point de Salut pour le cœur qui n’écoute pas. Il importe également que nous, pasteurs du Peuple de Dieu, nous nous laissions travailler par la Parole afin qu’aux yeux de tous, Elle soit notre Bonheur.
Telle écoute, telle foi.
À quoi consacres-tu toute ton attention ?
Seigneur, ouvre nos oreilles.
Notre-Dame de l’écoute, priez pour nous.
Paroles du Pape François, La parabole du semeur
C’est le même texte du Pape François que celui du partage d’hier mais sa puissance nous encourage à vous le proposer de nouveau aujourd’hui pour mieux le sentir et le goûter.
Quand il parlait, Jésus utilisait un langage simple et se servait aussi d’images qui étaient des exemples tirés de la vie quotidienne, de façon à pouvoir être compris facilement par tous. C’est pourquoi on l’écoutait volontiers. On appréciait son message qui arrivait droit au cœur; et ce n’était pas ce langage compliqué à comprendre, celui qu’utilisaient les docteurs de la loi de l’époque qui ne se comprenait pas bien, mais qui était plein de rigidité et éloignait les personnes. Et avec ce langage, Jésus faisait comprendre le mystère du Royaume de Dieu; ce n’était pas une théologie compliquée. Ce que l’Evangile propose en exemple: la parabole du semeur.
Le semeur c’est Jésus. Notons que, par cette image, il se présente comme quelqu’un qui ne s’impose pas, mais se propose; il ne nous attire pas en nous conquérant, mais en se donnant; il jette la semence. Il répand avec patience et générosité sa Parole, qui n’est pas une cage ou un piège, mais une graine qui peut porter du fruit. De quelle façon peut- elle porter du fruit? Si nous l’accueillons.
C’est pourquoi la parabole nous concerne surtout nous: elle parle en effet du terrain plus que du semeur. Jésus réalise, pour ainsi dire, une «radiographie spirituelle» de notre cœur, qui est le terrain dans lequel tombe la semence de la Parole. Notre cœur, comme un terrain, peut être bon et alors la parole porte du fruit, et beaucoup, mais il peut aussi être dur, imperméable. Cela arrive quand nous entendons la Parole, mais elle nous rebondit dessus, précisément comme sur une route: elle n’entre pas.
Entre le bon terrain et la route, le goudron — si nous jetons des graines sur les «sanpietrini» il ne pousse rien — il y a deux terrains intermédiaires que nous pouvons avoir en nous à divers degrés. Le premier, dit Jésus, est le sol pierreux. Essayons de l’imaginer: un terrain pierreux est un terrain «où il n’y a pas beaucoup de terre» (cf. v. 5), et donc la graine germe, mais ne réussit pas à planter des racines profondes. Ainsi est le cœur superficiel, qui accueille le Seigneur, veut prier, aimer et témoigner, mais ne persévère pas, se lasse et ne «décolle» jamais. C’est un cœur sans épaisseur, où les cailloux de la paresse l’emportent sur la bonne terre, où l’amour est inconstant et passager. Mais qui accueille le Seigneur seulement quand il le veut bien, ne porte pas de fruit.
Il y a ensuite le dernier terrain, épineux, plein de ronces qui étouffent les bonnes plantes. Que représentent ces ronces? «Le souci du monde et la séduction de la richesse» (v. 22), dit Jésus de façon explicite. Les ronces sont les vices qui se battent à coups de poings avec Dieu, qui en étouffent la présence: avant tout les idoles de la richesse mondaine, un mode de vie avide, pour soi-même, pour l’avoir et le pouvoir. Si nous cultivons ces ronces, nous étouffons la croissance de Dieu en nous. Chacun peut reconnaître ses petites et grandes ronces, les vices qui habitent son cœur, ces arbustes plus ou moins enracinés qui ne plaisent pas à Dieu et empêchent d’avoir le cœur propre. Il faut les arracher, sinon la Parole ne portera pas de fruit, la graine ne grandira pas.
Chers frères et sœurs, Jésus nous invite aujourd’hui à regarder en nous: à rendre grâce pour notre bonne terre et à travailler sur des terrains qui ne sont pas encore bons. Demandons-nous si notre cœur est ouvert pour accueillir avec foi la semence de la Parole de Dieu. Demandons-nous si les pierres de la paresse sont encore nombreuses et grandes; identifions et appelons par leur nom les ronces des vices. Trouvons le courage de faire un bon assainissement du terrain, un bel assainissement de notre cœur, en portant au Seigneur dans la confession et dans la prière nos pierres et nos ronces. En faisant ainsi, Jésus, bon semeur, sera heureux d’accomplir un travail supplémentaire: purifier notre cœur, en enlevant les cailloux et les épines qui étouffent sa Parole.
Que la Mère de Dieu…incomparable dans l’accueil de la Parole de Dieu et dans sa mise en pratique, nous aide à purifier notre cœur et à y préserver la présence du Seigneur.
Pape François, Angelus, Place St Pierre, 16 Juillet 2017
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie, cette semaine nous aurions dû être à Lourdes avec les malades et les jeunes du Diocèse. Une délégation réduite y est actuellement avec notre évèque. Pensons et prions avec et pour eux toute cette semaine.
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble