On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux

Chers amis,

Aujourd’hui nous célébrons avec joie Sainte Marie Madeleine. Elle a une place toute particulière dans les évangiles car son cheminement personnel récapitule l’itinéraire spirituel de tout disciple et nous pouvons en tirer profit pour notre foi car son parcours pourrait très bien être le nôtre.
Madeleine venait de loin et elle est allée très loin. Nous pouvons admirer son courage. La foi, même si c’est un don de Dieu, requiert du courage de notre part. Pour nous, ce qui est naturel c’est d’aller vers ce qui est visible, vers ce que nous pouvons saisir avec la main.
Selon Benoit XVI, comme Dieu est essentiellement invisible, la foi « est toujours une sorte de rupture risquée et un saut car elle implique l’audace de voir ce qui est vraiment réel dans ce qui ne se voit pas ». En voyant le Christ ressuscité, Marie Madeleine « voit » aussi le Père, le Seigneur. D’un autre côté, « on arrive à faire le saut de la foi grâce à ce que la Bible appelle la conversion ou le repentir: il n’y a que celui qui change qui la reçoit ».
N’est-ce pas le premier pas qu’a fait Marie ? N’est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans nos vies ?
Le Pape François nous explique lui qu’il y a eu beaucoup d’amour dans la conversion de la Marie Madeleine : elle n’a pas économisé les parfums pour son Amour. L’amour ! Voilà un autre « véhicule » de la foi car nous n’écoutons pas, nous n’entendons pas, nous ne croyons pas quelqu’un si nous ne l’aimons pas. Dans l’Évangile de saint Jean, il apparaît clairement que « croire c’est écouter et, en même temps, voir ». Ce matin-là, Marie Madeleine prend des risques pour son Amour, elle écoute son Amour (il lui suffit d’entendre « Marie » pour le reconnaître) et connaître le Père. « Le matin de Pâques (…) lorsque Marie Madeleine voit Jésus, on lui demande de le contempler dans son chemin vers le Père, jusqu’à la pleine confession : « J’ai vu le Seigneur » (Jn 20,18) ».
En plus d’être la première à voir le Christ ressuscité elle est la première à recevoir une mission, le rôle d’un disciple. Le texte du Cantique des cantiques illustre bien la profondeur de cette rencontre de Madeleine avec le Christ ressuscité. Celle qui a perdu celui que son cœur aimait se met activement à sa recherche. Quand finalement elle l’a trouvé, elle l’a saisi et ne le lâchera pas.
Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.
Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places :
je chercherai celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.
Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville :
« Celui que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? »
À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon âme désire :
je l’ai saisi et ne le lâcherai pas.

Dieu veut être le tout de notre vie. Il faut que progressivement tous les filtres qui brouillent notre vue, c’est à dire nos préjugés, nos envies, nos souffrances… s’effacent pour que nous nous trouvions réellement face à face avec le Dieu vivant et que nous puissions dire comme Marie Madeleine : « J’ai vu le Seigneur ! ».
Que l’Esprit Saint purifie notre regard de tout ce qui ne vient pas de Dieu !

Imaginons nous appelés par le Seigneur par notre prénom. Quelle joie, bonheur, paix envahissent notre cœur et notre corps. Il n’y a que l’Amour qui peut nous faire reconnaître le Christ. A ce moment, comme le dit St Paul aux Corinthiens :
Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.

On peut peut-être finir avec cette parole de St Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »

Que cet été nous permette de nous ressourcer, de nous reposer, de vivre de beaux moments de joie en famille ou entre amis, peut-être de renouer des relations abîmées par cette période difficile, de dialoguer encore plus avec le Seigneur, de rallumer des flammes dans les cœurs, de prendre soin de nous…

Nathalie et Pascal

CHANT

J’attendrai (Glorious) précédé du Psaume 62 :
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube :
mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire, j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange….

Envoie ton Esprit Saint envoie ton feu divin
J’attendrai les mains levées vers Celui qui peut tout
Fais pleuvoir ton Esprit sur ton fils repenti
J’attendrai les mains levées vers Celui qui peut tout

Ouvre les écluses des Cieux Tu règnes
Fais pleuvoir l’eau de ton Saint lieu du Ciel
Que Ton Esprit Saint souffle en ce lieu qu’il vienne

EVANGILE

« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? « (Jn 20, 1.11-18)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle se tenait près du tombeau,
au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant,
elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc,
assis l’un à la tête et l’autre aux pieds,
à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent :
« Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond :
« On a enlevé mon Seigneur,
et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ;
elle aperçoit Jésus qui se tenait là,
mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit :
« Femme, pourquoi pleures-tu ?
Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond :
« Si c’est toi qui l’as emporté,
dis-moi où tu l’as déposé,
et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors :
« Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu :
« Rabbouni ! »,
c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend :
« Ne me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers le Père.
Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père,
vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples :
« J’ai vu le Seigneur ! »,
et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

Marie Madeleine est abasourdie par la mort de Celui qu’elle aimait mais elle trouve le courage, alors qu’il fait encore sombre de se rendre au tombeau. Là, il lui faut encore constater après l’ignominie du supplice que, non seulement, on a profané le tombeau mais encore on a volé le corps. Ils ont osé !
L’inacceptable s’est prolongé. Marie-Madeleine craque, elle pleure.
Alors que l’espace de sa vie se ferme à la vue du tombeau, l’improbable se fait jour. Avec une infinie délicatesse, Celui qu’elle ne reconnaît pas encore l’invite à dépasser sa détresse en l’invitant à répondre à ces deux questions : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Tout s’ouvre. La vie l’a rejointe là où elle ne l’attendait pas, ne l’espérait plus.
Il s’agit vraiment d’un impensable et pourtant…il a surgi.
Ce matin, dans notre prière, nous pourrions nous laisser habiter par des rencontres que nous n’imaginions pas, relevant combien souvent dans la simplicité des mots échangés ou même des silences, une parole de vie s’est réveillée en nous.
La vie l’emporte toujours sur la peur ; tel n’est-il pas le message de jésus.
le Ressuscité est là. Au cœur de cette rencontre, Marie Madeleine – pour entendre prononcer son nom – est transportée par l’amour de l’Aimé jusqu’à faire l’expérience intime d’une communion qui fait naître la dimension plénière du croyant : devenir un ressuscitant.
Tout a été dit sur Marie-Madeleine mais désormais c’est elle qui, au cœur de cette rencontre impensable, nous invite à introduire dans notre histoire l’audace de l’impensable. N’en voyons-nous pas les signes.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Marie ! […] Rabbouni ! »
L’élan de Marie-Madeleine  est empreint d’une grande promptitude : le premier jour de la semaine, de grand matin, et c’était encore les ténèbres. Et pourtant, elle semble en retard ! Elle a été devancée. « Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. » Elle ne comprend pas. Alors elle pleure…
La promptitude de Marie-Madeleine nous révèle que dans notre cheminement spirituel, nous sommes toujours devancés. Nous arrivons toujours au tombeau après que la pierre a été enlevée. Nous arrivons après que les verrous de la Mort ont été brisés. L’Espérance (la pierre enlevée) nous précède sur notre chemin de foi… Avec elle, nous réalisons que, quel que soit l’élan, il ne suffit pas. Il est nécessaire de discerner et d’accueillir l’Espérance. Mais combien de fois à l’appel de l’Espérance, nous répondons par des pleurs de désespoir !
L’Espérance est le phare du pèlerin de la foi.
Dans ta vie, quels sont les tombeaux dont les pierres ont été enlevées ?

« Marie ! […] Rabbouni ! »
À sa promptitude, Marie va ajouter la persévérance. « Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. » Elle est restée là parce qu’elle veut comprendre, elle n’a pas encore eu la Lumière. Ses ténèbres (spirituelles) ne se sont pas encore dissipées. Alors, elle scrute le tombeau. Mais, même la présence des anges ne l’éveille pas : elle pleure toujours. Puis, elle va manifester l’audace de son amour face à Celui qui se tient derrière elle et qu’elle prend pour le jardinier : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Une fois encore, la persévérance semble ne pas suffire. Face aux signes d’espérance que Dieu nous fait, il importe de nous retourner, de nous convertir pour Le voir.
Voilà pourquoi, parfois, le Seigneur se tient derrière nous pour nous amener à nous retourner. Mais, il arrive que, comme elle, nous nous retournions sans comprendre.
La conversion a besoin d’être accompagnée.
À quel retournement le Seigneur t’appelle-t-il ?

« Marie ! […] Rabbouni ! »
L’audace de l’amour et le premier geste volontaire de retournement n’ont pas suffi. « Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » » Jésus prend l’initiative du cœur à cœur. Il suscite le second retournement qui conduit au Salut. Il l’appelle par son nom. Cette voix si familière, si rassurante, si bienfaisante, cette voix pleine d’amour miséricordieux, cette voix qui l’avait rejointe et libérée par le passé, elle la reconnaît. C’est la voix du Maître, du Bien-Aimé dont elle souhaite l’étreinte. Mais le Seigneur l’envoie aussitôt en mission.
L’instant crucial de la rencontre réelle avec Dieu est toujours à l’initiative de Dieu. C’est Dieu qui nous donne la grâce et la force de la conversion en nous appelant par notre nom, un nom que Lui seul sait prononcer avec amour. Cet amour purifie le nôtre et nous éloigne du tombeau, c’est-à-dire des lieux de mort. Il nous interpelle pour que nous passions de notre désir ardent de transporter ce qui est mort en nous à la mission exaltante d’annoncer la vie et notre filiation divine dans le Christ ressuscité.
Jésus se tient sur le chemin de la conversion qui est chemin de vie nouvelle.
Où cherches-tu le Seigneur ?

Seigneur, par l’intercession de Marie, appelle-nous et nous nous retournerons.

Paroles du Pape François autour de Marie Madeleine

Ces dernières semaines, notre réflexion se déroule, pour ainsi dire, dans l’orbite du mystère pascal. Nous rencontrons aujourd’hui celle qui la première, selon les Evangiles, vit Jésus ressuscité: Marie Madeleine. Le repos du samedi s’était conclu depuis peu. Le jour de la passion, il n’y avait pas eu le temps de terminer les rites funèbres; c’est pourquoi, en cette aube pleine de tristesse, les femmes se rendent à la tombe de Jésus avec les onguents parfumés. C’est elle qui arrive la première: Marie de Magdala, l’une des disciples qui avaient accompagné Jésus jusqu’en Galilée, se mettant au service de l’Eglise naissante. Dans son trajet vers le sépulcre se reflète la fidélité de tant de femmes qui fréquentent pendant tant d’années les allées des cimetières, en souvenir de quelqu’un qui n’est plus là. Pas même la mort ne brise les liens les plus authentiques: certaines personnes continuent à aimer, même si la personne aimée s’en est allée pour toujours.

L’Evangile (cf. Jn 20, 1-2.11-18) décrit Madeleine, en soulignant immédiatement que ce n’était pas une femme qui s’enthousiasmait facilement. En effet, après la première visite au sépulcre, elle revient déçue dans le lieu où les disciples se cachaient; elle rapporte que la pierre a été déplacée de l’entrée du sépulcre, et sa première hypothèse est la plus simple que l’on puisse formuler: quelqu’un doit avoir fait disparaître le corps de Jésus. Ainsi, la première annonce que Marie apporte n’est pas celle de la résurrection, mais d’un vol que des inconnus ont commis, alors que Jérusalem tout entière dormait.

Les Evangiles racontent ensuite un deuxième voyage de Madeleine vers le sépulcre de Jésus. Elle était têtue! Elle est allée, elle est revenue… parce qu’elle n’était pas convaincue! Cette fois, son pas est lent, très lourd. Marie souffre doublement: tout d’abord de la mort de Jésus, et ensuite, de la disparition inexplicable de son corps.

C’est alors qu’elle est penchée près de la tombe, les yeux remplis de larmes, que Dieu la surprend de la manière la plus inattendue. L’évangéliste Jean souligne combien son aveuglement est persistant: elle ne s’aperçoit pas de la présence de deux anges qui l’interrogent, elle n’a aucun soupçon en voyant l’homme derrière elle, qu’elle pense être le gardien du jardin. Et en revanche, elle découvre l’événement le plus bouleversant de l’histoire humaine lorsque finalement elle est appelée par son nom: «Marie!» (v. 16).

Comme il est beau de penser que la première apparition du Ressuscité — selon les Evangiles — a eu lieu d’une manière aussi personnelle! Il y a quelqu’un qui nous connaît, qui voit notre souffrance et notre déception, et qui s’émeut pour nous et nous appelle par notre nom. C’est une loi que nous trouvons gravée dans beaucoup de pages de l’Evangile. Autour de Jésus se trouvent de nombreuses personnes qui cherchent Dieu; mais la réalité la plus prodigieuse est que, bien avant, c’est tout d’abord Dieu qui se préoccupe pour notre vie, qui veut la relever, et pour ce faire, il nous appelle par notre nom, en reconnaissant le visage personnel de chacun. Chaque homme est une histoire d’amour que Dieu écrit sur cette terre. Chacun de nous est une histoire d’amour de Dieu. Dieu appelle chacun de nous par son propre nom: il nous connaît par notre nom, il nous regarde, il nous attend, il nous pardonne, il a de la patience avec nous. Est-ce vrai ou n’est-ce pas vrai? Chacun de nous fait cette expérience.

Et Jésus l’appelle: «Marie!»: la révolution de sa vie, la révolution destinée à transformer l’existence de chaque homme et femme, commence par un nom qui retentit dans le jardin du sépulcre vide. Les Evangiles nous décrivent le bonheur de Marie: la résurrection de Jésus n’est pas une joie donnée au compte-goutte, mais une cascade qui renverse toute la vie. L’existence chrétienne n’est pas tissée de doux bonheurs, mais de vagues qui emportent tout. Essayez de penser vous aussi, en cet instant, avec le bagage de déceptions, et d’échecs que chacun de nous porte dans son cœur, qu’il y a un Dieu proche de nous qui nous appelle par notre nom et nous dit: «Relève-toi, arrête de pleurer, car je suis venu te libérer!». Cela est beau.

Jésus n’est pas quelqu’un qui s’adapte au monde, en tolérant que dans celui-ci se poursuivent la mort, la tristesse, la haine, la destruction morale des personnes… Notre Dieu n’est pas inerte, mais notre Dieu — je me permets le mot — est un rêveur: il rêve de la transformation du monde, et il l’a réalisée dans le mystère de la Résurrection.

Marie voudrait embrasser son Seigneur, mais Lui est désormais tourné vers le Père céleste, alors qu’elle est invitée à apporter l’annonce à ses frères. Et ainsi, cette femme qui, avant de rencontrer Jésus, était en proie au malin (cf. Lc 8, 2), est à présent devenue apôtre de la nouvelle et plus grande espérance. Que son intercession nous aide à vivre nous aussi cette expérience: à l’heure des pleurs, et à l’heure de l’abandon, entendre Jésus Ressuscité qui nous appelle par notre nom, et avec le cœur plein de joie aller annoncer: «J’ai vu le Seigneur!» (v. 18). J’ai changé de vie parce que j’ai vu le Seigneur! A présent, je suis différent d’avant, je suis une autre personne. J’ai changé parce que j’ai vu le Seigneur. Cela est notre force et cela est notre espérance. Merci.

Frères et sœurs, Marie-Madeleine aurait voulu étreindre le Seigneur. Mais lui l’envoie porter la bonne nouvelle aux apôtres. Nous aussi, à l’heure des pleurs et de l’abandon, puissions-nous entendre Jésus nous appeler par notre nom, et nous envoyer porter la bonne nouvelle à nos frères.

Pape François, Audience Générale, 17 Mai 2017

Témoignage : J’ai lu la Bible par défi

Un jour, Oualid se voit offrir une Bible. Lisant que l’on pouvait la lire à voix haute en 72 heures, il décide de relever le défi pour pouvoir argumenter avec les chrétiens. En fin de compte, sa vie et sa vision du monde en est définitivement bouleversée…
Très beau témoignage de quelqu’un qui a vu, entendu, et fait confiance à Dieu !

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie, cette semaine nous aurions dû être à Lourdes avec les malades et les jeunes du Diocèse. Une délégation réduite y est actuellement avec notre évèque. Pensons et prions avec et pour eux toute cette semaine.




Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble

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