Soyons familiers avec la volonté de Dieu

Chers amis,

Aujourd’hui encore Jésus nous interpelle : Qui est ma mère et qui sont mes frères?
Question surprenante voire choquante au premier abord. Mais n’est-ce pas pour Jésus une façon de nous demander quel est le lien le plus important pour nous. Le lien du sang ou bien autre chose?
C’est une question compliquée pour nous car nous savons bien que lorsque nos enfants ne vont pas bien cela nous touche au plus profond de nos entrailles, quand ils sont souffrants, quand ils réclament notre aide ou notre soutien, nous oublions le reste, plus rien d’autre n’est plus important qu’eux, et nous accourons… et c’est très beau, humain, juste et normal.
Jésus ne peut pas nous demander d’exclure nos frères, nos enfants et notre mère « biologiques » au profit de frères, sœurs et mère « spirituels ».
C’est plus une manière de nous expliquer par analogie à partir de la réalité familiale que nous vivons « au fond de nos tripes » ce que sont réellement ses disciples : des frères, des sœurs, une mère en relation avec Lui.
« Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère. » Pour Jésus, le lien le plus fort est avec ceux qui font la volonté de Dieu.

Simplement et de manière positive il nous dit non seulement la très grande exigence mais surtout l’immense grâce et la force de cette relation que Jésus vient nouer avec nous, et il n’y aucune opposition avec l’amour pour nos enfants, nos parents, nos frères et sœurs.

Comment faire pour mieux connaître la volonté de Dieu dans notre vie quotidienne ?
La prière quotidienne, l’action de grâce, et la louange peuvent nous aider à être attentifs à cette petite voix intérieure qui nous guide et nous oriente, et nous garder dans la volonté divine.
Notre état de vie est aussi une mesure importante pour découvrir la volonté de Dieu. Notre mission de prophète est à accomplir dans tous les aspects de notre vie professionnelle, d’époux, ou de parent. L’amour et la disponibilité que nous montrons pour notre famille est selon moi un des signes du Royaume.

Seigneur Jésus, Tu es mon chemin, ma vérité, ma vie. Mais ce n’est pas toujours facile de reconnaître ta volonté dans mon quotidien mais je sais que quand j’y suis, je suis heureux et en paix.
Montre-moi le chemin que tu veux que je prenne aujourd’hui.
Donne-moi la lucidité pour savoir le bien que tu me demandes de faire et la force pour l’accomplir.
Combien de fois ne t’ai-je pas coupé la parole et n’ai-je pas tenté de te faire sortir vers moi en t’imposant mon bavardage, au lieu de venir à toi pour y écouter ta Parole et prier l’Esprit de me donner la force de l’accomplir. Je t’en demande pardon et je te demande la grâce d’ouvrir mes oreilles, mon
cœur, et mes bras à Ta Parole.
Je sais que je peux te faire confiance même plus qu’à mon propre jugement sur les décisions à prendre et les circonstances à affronter.
Si j’ai fait fausse route, je sais que tu pourras m’aider à trouver le bon chemin. Sois mon guide et ma lumière sur la route.
Je crois fermement que ta volonté est le vrai chemin vers la joie, le bonheur et la paix dans ma vie.
Que ta volonté soit faite, Seigneur, dans ma vie.


Et prions pour tous nos enfants :
Seigneur Dieu, Père tout puissant, tu nous as fait le don d’avoir des enfants, et tu nous as confié le soin de leur éducation. Entre tes mains, nous remettons leur avenir.
Garde-les du mal protège-les contre les dangers soutiens-les dans la tentation. Rends-les fermes dans la foi, persévérants dans la prière et sans reproche dans la conduite de leur vie.
Viens aussi à notre secours, pour que notre comportement ne leur soit jamais cause de scandale, mais lumière qui conduit au bien.
Accorde-nous la grâce de toujours connaître la joie auprès d’eux et enfin, après cette vie terrestre, daigne nous réunir tous auprès de Toi, dans ton Paradis.

Que cet été nous permette de nous ressourcer, de nous reposer, de vivre de beaux moments de joie en famille ou entre amis, peut-être de renouer des relations abîmées par cette période difficile, de dialoguer encore plus avec le Seigneur, de rallumer des flammes dans les cœurs, de prendre soin de nous…

Nathalie et Pascal

CHANT

Qu’il en soit ainsi, Nous voici tous ensemble unis pour faire Ta volonté

Tu as voulu des enfants unis
Qu’il en soit ainsi
Un jardin de paix
Pour ta famille
Qu’il en soit ainsi
Et nous voilà tous ensemble
Prêts à faire ta volonté
S’il est vrai qu’on te ressemble
Donne-nous ta sainteté

Tu as voulu tes enfants heureux
Qu’il en soit ainsi
Un amour sincère
Au fond des yeux
Qu’il en soit ainsi
Nous ne sommes
Pas capables
Donne-nous de nous aimer
Que nos vies soient acceptables
Selon tes desseins parfaits

R/ Et nous serons enfin
Ce temple
Ce palais où tu demeures
Où ton cœur de Père
Nous comble de sa grâce
Et nous serons enfin l’Épouse
Que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie
Qu’il en soit ainsi


Tu as voulu ton trône établi
Qu’il en soit ainsi
Et ton règne
Sur tout le pays
Qu’il en soit ainsi
Nous irons dans ta confiance
Enflammés de ton Esprit
Proclamer dans ta puissance
Le salut de Jésus-Christ
R/

EVANGILE

« Étendant la main vers ses disciples, il dit : “Voici ma mère et mes frères” (Mt 12, 46-50)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules,
voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors,
cherchant à lui parler.
Quelqu’un lui dit :
« Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
Jésus lui répondit :
« Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit :
« Voici ma mère et mes frères.
Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux,
celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

Quelle magnifique ouverture nous est offerte ! Si le fait d’être sœur ou frère de Jésus n’est pas un émerveillement, alors, qu’est-ce qui pourra bien le susciter.
L’entre soi soudain éclate pour s’ouvrir à l’autre soi, Christ nous rappelant que la fraternité qui nous lie à lui nous conduit à la vivre avec tous les hommes, plus particulièrement ceux confrontés à la fragilité.
Ce matin, au cœur de cette Parole, il faut nous interroger sur cette distanciation sociale qui n’est pas un virus mais qui relève d’une approximation, voire d’une incompréhension de l’ouverture que le Christ nous offre.
Pendant ce temps du confinement, privés du rite, plus encore du sacrement de l’Eucharistie, nombreux se sont interrogés sur son sens dans la relation au Tout-Autre et aux autres, saisissant sans doute mieux que la foi chrétienne n’est pas une spiritualité désincarnée mais tout le contraire, pour susciter un rapport au corps, au charnel.
« Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi-même que vous le ferez », une spiritualité qui traduit une fraternité sans frontière, sans limite, pour être nourrie par Celui qui est Amour, qui n’est qu’Amour.
Quel soleil pour nos vies ! Qui n’en a pas eu la perception, du moins un rayon de lumière alors que de toute part se faisait entendre un appel pressant à rester chez soi pour se protéger. Les soignants sont sortis pour se battre contre l’ennemi qui faisait rôder la mort. Ils furent considérés à juste titre comme des frères et applaudis comme tels.
Cette lumière a conduit à sortir de l’ombre ceux qui étaient restés dans la rue, sans protection aucune contre le virus. Un mouvement de fraternité s’est levé. Le refus de l’autre est apparu pour ce qu’il était, un mépris. Quelle déshumanisation lorsqu’une maman et son enfant de 16 jours sont confrontés à la rue !
Dans les jours de l’après-crise s’ouvre un avenir plus humain, via ce refus de rejeter à la rue les personnes hébergées.
Ainsi, le sacrement du frère a-t-il été célébré pendant le temps du confinement.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Jésus parlait aux foules. Il était en train d’accomplir sa mission. Il était en train de faire la Volonté de son Père. Et « voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. » Sa famille de Nazareth désire s’entretenir avec Lui. Prévenu, Jésus poursuit son enseignement en indiquant à son auditoire ce qui doit être prioritaire : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » C’est son obéissance à la Volonté de son Père qui L’a fait devenir homme et s’inscrire dans une famille. C’est également en faisant la Volonté du Père qui est aux Cieux  que Marie est devenue sa mère. Et, c’est ainsi que le Seigneur s’est donné des frères et sœurs en humanité. C’est selon cette Volonté qu’Il a parcouru villes et villages, chassé les esprits mauvais, guéri des infirmes, redonné vie à des morts, multiplié le pain, transformé l’eau en vin. C’est conformément à la Volonté du Père qu’Il a souffert la Passion, est mort et est ressuscité. Tout en Lui est obéissance à la Volonté de son Père.

En réalité, l’existence même de toute famille est voulue par le Père. La fidélité à Dieu est ce qui donne racines, croissance et fruit à toutes nos familles. La vie et le ministère de Jésus, ainsi que ceux de ses disciples, témoignent que la famille est le lieu d’accueil et d’épanouissement de la vie. Or la Vie, c’est Dieu. La Vie éternelle, c’est la connaissance de Dieu et de son Envoyé. (Cf. Jn 17, 3) La connaissance de Dieu n’est possible que dans l’Amour. Or qui aime Dieu accomplit sa Parole. (Cf. Jn 14, 15) Il se comprend alors que l’obéissance à la Parole de Dieu soit la base du lien le plus ordinaire avec Jésus. En faisant la Volonté du Père, en effet, nous partageons la filiation du Fils. En faisant cette volonté, nous L’engendrons, d’une certaine manière. Si la famille est si précieuse pour nous, la Volonté du Père devrait l’emporter sur tout également puisque c’est en Dieu que nous avons la vie.
Il se fait, hélas, que souvent, nous préférons l’image à la Source, la copie à l’Original, l’œuvre à l’Artiste. Souvent, notre famille humaine nous détermine beaucoup plus. Nous choisissons de rester en famille plutôt que d’aller à une célébration dominicale. Un moment en famille l’emporte sur les exercices spirituels… Le poids de la famille est énorme dans notre vocation. La famille devient une pomme de discorde dans l’exercice de notre ministère, dans notre vie de consacré(e)s, Nos blessures familiales affectent notre relation à Dieu et à nos frères et sœurs en Christ… Or, le Seigneur, en nous recentrant sur le Père, ne nous coupe pas des autres, puisque c’est Lui-même qui nous les donne ! Il purifie, guérit, assainit plutôt nos relations familiales. Il veut que tout en nous soit dans le véritable Amour…
Faire la Volonté du Dieu élargit le cœur aux dimensions de son Amour.
Quel est le poids de tes liens familiaux dans ta vie spirituelle ?

Seigneur Jésus, par l’intercession de ta Très Sainte Mère, la Vierge Marie, fais-nous désirer et faire la Volonté du Père.

Paroles du Pape François

« Prier pour avoir l’envie de suivre la volonté de Dieu, pour connaître la volonté de Dieu et, une fois connue, pour aller de l’avant avec la volonté de Dieu » : telle est la triple invitation répétée par le Pape François au cours de la Messe. « L’obéissance à la volonté de Dieu est la voie de Jésus, qui commence ainsi : “Je viens pour faire la volonté de Dieu” ». Et elle est aussi « la voie de la sainteté, du chrétien, car elle a précisément été la voie de notre justification : que Dieu, le plan de Dieu, soit réalisé, que le salut de Dieu soit accompli ». Contrairement à ce qui est arrivé au Paradis terrestre « avec la non-obéissance d’Adam » : c’est cette désobéissance qui « a apporté le mal à toute l’humanité ». En effet, « même les péchés sont des actes de désobéissance à Dieu, c’est ne pas faire la volonté de Dieu. En revanche, le Seigneur nous enseigne que c’est la voie, qu’il n’y en a pas d’autre. Et avec ce “oui” à Dieu, le Seigneur a commencé son chemin parmi nous ». Le Pape s’est arrêté sur l’importance pour Jésus de « faire la volonté de Dieu ». C’est ce dont témoigne l’épisode qui suit la rencontre avec la samaritaine, quand « à midi, dans la chaleur de cette zone un peu désertique », alors que les disciples lui disaient : « Mange, maître », il répondit : « Non : “ma nourriture est de faire la volonté du Père” (cf. Jn 4, 31-34) ». En faisant comprendre de cette façon que pour lui la volonté de Dieu « était comme la nourriture, était ce qui lui donnait de la force, ce qui lui permettait d’aller de l’avant ». Ce n’est pas par hasard s’il expliquera ensuite aux disciples : « Je suis venu au monde pour accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé (cf. Jn 6, 38), pour accomplir une œuvre d’obéissance ». Pourtant, pour Jésus aussi, cela n’a pas été facile. « Le diable, dans le désert, pendant les tentations, lui a fait voir d’autres voies », mais il ne s’agissait pas de la volonté du Père et « Il l’a repoussé ». La même chose se produit « quand Jésus n’est pas compris et que les gens le quittent ; de nombreux disciples s’en vont parce qu’ils ne comprennent pas quelle est la volonté du Père », alors que « Jésus continue à accomplir » cette volonté. Une fidélité qui revient également dans les mots : « Père, que ta volonté soit faite », prononcés « avant le jugement », le soir où, en priant dans le jardin, Il demande à Dieu d’éloigner « cette coupe, cette croix. Il souffre, Jésus souffre tant. Mais il dit : que ta volonté soit faite ». Cela « est la nourriture de Jésus et est aussi la voie du chrétien. Il nous a ouvert la voie pour notre vie, et cela n’est pas facile de faire la volonté de Dieu, car chaque jour on nous présente un plateau avec tant d’options : fais cela, cela va bien, ce n’est pas mal ». Il faudrait, en revanche, immédiatement se demander : « Est-ce la volonté de Dieu ? Comment dois-je faire pour accomplir la volonté de Dieu ? ». Voilà donc une suggestion pratique : « Tout d’abord demander la grâce, prier et demander la grâce de faire la volonté de Dieu. Cela est une grâce ». Ensuite, il faut aussi se demander : « Est-ce que je prie pour que le Seigneur me donne l’envie de faire sa volonté ? Ou est-ce que je cherche les compromis, parce que j’ai peur de la volonté de Dieu ? ». En outre, a-t-il ajouté, il faut « prier pour connaître la volonté de Dieu sur moi et sur ma vie, sur la décision que je dois prendre maintenant, sur la manière de gérer les choses ». Tout cela « n’est pas facile » : puisse le Seigneur « nous donner à tous la grâce qu’un jour, Il puisse dire de nous — a-t-il conclu en citant le passage liturgique de l’Évangile de Marc (3, 34-35) — ce qu’il a dit de ce groupe, de cette foule qui le suivait, ceux qui étaient assis autour de lui : “Voilà ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère”. Faire la volonté de Dieu nous fait devenir une partie de la famille de Jésus, nous fait devenir mère, père, sœur, frère ». D’où le vœu que « le Seigneur nous donne la grâce de cette familiarité » avec lui ; une familiarité qui « signifie précisément faire la volonté de Dieu ».

Pape François, Méditation matinale, Chapelle de la maison St Marthe, Mardi 27 janvier 2015

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie, cette semaine nous devrions être à Lourdes avec les malades du Diocèse.
Pensons et prions pour eux toute cette semaine





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble

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