Le bonheur de croire

Chers amis,

Avant de plonger dans la prière, pendant quelques instants, prenons conscience de notre état d’esprit aujourd’hui. Parfois nous forçons notre esprit à entrer dans la prière. « Allez on y va ! ». Mais, même s’il faut programmer, et organiser ces moments de proximité avec le Seigneur comme nous l’a enseigné St Ignace, cela ne sert à rien de taire ce qui nous « colle à la peau », nos lourdeurs, nos joies, nos émotions, nos inquiétudes…etc. Alors prenons-en conscience et offrons-les au Seigneur, offrons Lui tout ce que nous portons en ce moment. Il nous aime et tout en nous l’intéresse.

Seigneur, je viens vers toi aujourd’hui.
Je dépose en ton Cœur Sacré mon état d’esprit, tel qu’il est, désireux ou non de cette rencontre avec Toi ou non, triste ou dans la joie.
Accueille-moi, Seigneur, tel que je suis aujourd’hui. C’est ainsi que je veux dialoguer avec toi.
Seigneur Jésus, combien de fois suis-je comme ces hommes de l’évangile du jour, incapable de voir ta présence !
Augmente, Seigneur, en moi la foi, pour que mon regard sur la vie, sur le monde, sur mes frères et sœurs soit habité par cette foi.
Tu es au milieu de nous.

Tu es en face de moi dans le cœur de mes frères. Tu es là, tu habites et vis en eux !
Tu es dans tout ce que j’ai et que je ne reconnais même plus comme un don tellement je suis exigeant avec Toi, avec moi et avec les autres.
Seigneur, avec la lumière de Ton Saint-Esprit, Ouvre mes yeux que je puisse reconnaître et mon cœur pour accueillir comme des trésors les nombreux signes de ta présence, de ton amour, de la grandeur, dans tout ce que je vivrai et tous ceux que je croiserai ces prochains jours : un sourire, un geste, une parole, et même une douleur, dans toute ta création, le soleil, l’eau fraîche, le vent, etc…
Donne-moi Seigneur de renoncer à mes endurcissements pour croire, aimer et vivre plus entièrement ma vocation de prophète, à l’image du Christ, et selon Ta volonté.
Uni à toi dans un même Esprit, je pourrai alors accomplir “ce qui est bien, ce que tu réclames de nous : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec notre Dieu”, comme nous le dit la 1ère lecture du jour.

Que cet été nous permette de nous ressourcer, de nous reposer, de vivre de beaux moments de joie en famille ou entre amis, peut-être de renouer des relations abîmées par cette période difficile, de dialoguer encore plus avec le Seigneur, de rallumer des flammes dans les cœurs, de prendre soin de nous…
Protégeons-nous, et louons le Seigneur avec ce chant rafraîchissant :
Plonge-moi dans ta rivière d’amour!
Plonge mon esprit dans les profondeurs de ta joie
Inonde le désert de mon âme par la douce pluie du ciel
Mon âme est rafraîchie quand ton onction m’envahit
Je suis restauré, guéri quand ton onction m’envahit

Nathalie et Pascal

CHANT

Les signes de Ta présence, de Ton amour, de Ta gloire, dans nos vies sont partout, en chacun de nous, tout autour de nous !

Refrain: Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.
Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.


1 – Ta main, Seigneur, nous a donné des signes;
Des signes par milliers, DES SIGNES PAR MILLIERS:
Le chant de l’univers, le souffle de la mer,
La flamme des vivants: Dieu à l’œuvre dans nos temps!

2 – Nos yeux Seigneur, se ferment sur tes signes,
Les signes de la joie, LES SIGNES DE LA JOIE:
Tristesse est notre nuit, la guerre avec ses cris,
Le froid de nos maisons: Dieu, tu brises nos prisons!

3 – Jésus ton Fils, nous a donné des signes,
Des signes de clarté, DES SIGNES DE CLARTÉ:
Par lui l’aveugle voit, le sourd entend sa voix,
Zachée partage grand: Dieu, parole qui surprend!

4 – La croix levée, voici le nouveau signe:
Le signe du pardon, LE SIGNE DU PARDON:
Scandale de la mort, faiblesse du Dieu fort,
La Pâque libérée: Dieu, printemps ressuscité.

5 – Pour nous, Seigneur, tu as choisi des signes,
Des signes d’unité, DES SIGNES D’UNITÉ:
Le pain de nos travaux, le vin des renouveaux,
La table partagée: Dieu, la fête réveillée.

6 – Témoins choisis, que nous soyons des signes!
Des signes d’avenir, DES SIGNES D’AVENIR:
Un peuple de croyants, disciples du Vivant,
L’Église à découvert: Dieu, soleil sur nos hivers.

7 – Par ton Esprit, tout homme soit un signe!
Un signe de l’amour, UN SIGNE DE L’AMOUR:
La source pour la soif, le rire d’un espoir,
La paix à fleur de vie: Dieu, lumière d’aujourd’hui!

EVANGILE

« Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération » (Mt 12, 38-42)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
    quelques-uns des scribes et des pharisiens
adressèrent la parole à Jésus :
« Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. »
    Il leur répondit :
« Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe,
mais, en fait de signe,
il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
    En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin
trois jours et trois nuits,
le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre
trois jours et trois nuits.
    Lors du Jugement, les habitants de Ninive
se lèveront en même temps que cette génération,
et ils la condamneront ;
en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas,
et il y a ici bien plus que Jonas.
    Lors du Jugement, la reine de Saba
se dressera en même temps que cette génération,
et elle la condamnera ;
en effet, elle est venue des extrémités de la terre
pour écouter la sagesse de Salomon,
et il y a ici bien plus que Salomon. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

Maître, nous voulons voir un signe de toi. A cette demande des Scribes et des Pharisiens, Jésus mesure combien ils sont éloignés de la spiritualité, s’attachant à une matérialité qui les enferme. Pour reprendre le mot de l’Evangile : ils sont les hommes d’un moment mais point de l’éternité commencée.
Croire, est-ce vivre en tranquillité, ou bien ne serait-ce pas plutôt consentir à lâcher les amarres pour le grand large.
Le signe espéré par Jésus est celui de la confiance, tel Jonas resté trois jours et trois nuits dans le ventre du monstre marin. Que de prières de demande sont monstrueuses, déshumanisantes pour n’avoir pas d’autres finalités que d’anesthésier la question du sens qui ne se révèle pas dans les certitudes mais dans les convictions, nous mettant à l’écoute de ceux qui, épris du respect de la vie, de la liberté, tentent des traversées aux sécurités aléatoires.
Ainsi, la Méditerranée signe les embarquements du désespoir. N’est-elle pas ce cimetière marin, signature de nos indifférences.
Mère Térésa fait l’amère expérience d’accusations portées contre elle, au motif qu’elle aurait forcé des mourants à se convertir au christianisme. Ces dénonciations sont viles et fausses car, pour cette grande figure spirituelle, l’enfant pauvre, abandonné dans la rue, était Jésus ; le lépreux était Jésus, le moribond était Jésus.
Le réfugié qui a dû fuir, n’est-il pas comme tous les êtres fragiles ce même Jésus. En s’approchant d’eux, nous reconnaissons que Dieu s’identifie absolument, totalement, aux plus pauvres.
Nous voulons voir des signes, mais ils sont là, à côté de nous pour être ceux de tous les abandonnés, de tous les crucifiés qui, malgré tout, nous font encore signe pour ne point nous en vouloir, jusqu’à espérer que nous les comprendrons, les écouterons.
Le Poverello avait conscience que « l’Amour est peu aimé » ! Le reconnaître souligne l’urgence de devenir des acteurs de signes.
Dans ces heures de l’après, l’attention à ces signes est singulièrement vive. Ce matin, notre prière ne pourrait-elle pas être un temps d’émerveillement pour le bonheur de croire. Ne le gardons pas pour nous, partageons-le.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Il y a ici bien plus que Salomon. »
Jésus est à nouveau confronté à certains de ses adversaires. Ces derniers Lui demandent un signe : « quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » » Ils Le mettent ainsi à l’épreuve pour le discréditer. Car, Il est devenu un danger pour leur position. Jésus leur signifie que non seulement ils ont déjà le signe sous les yeux, et il n’y en aura pas d’autre, mais en plus ils ignorent la finalité des signes. (Cf. Mt 11, 20-24) En plus, Il célèbre une ville païenne, Ninive, et une reine païenne, la Reine de Saba.

Parfois, nous sommes à l’image de ces scribes et pharisiens. Nous recherchons des signes venant du Seigneur avec une intention erronée… Nous perdons de vue l’Amour de Dieu et l’amour de l’homme qui suscite la conversion.
Deux éléments fondamentaux sont mis en lumière par le Seigneur : le signe de sa Passion et celui de sa Parole. Il annonçait que sa Passion laisserait certains indifférents, de même que sa Parole de Sagesse. Ce qui nous perd, c’est notre égoïsme, notre suffisance. Ce qui nous perd, c’est notre foi superficielle et tiède. Ce qui nous perd, c’est la sécheresse de notre cœur. Nous pouvons faire 1000 fois le Chemin de Croix. Si notre cœur ne rejoint par le Crucifié, s’il n’est pas transpercé par le regret et la haine du Péché, et rempli d’amour pour Lui, alors Ninive nous condamnera. Nous aurions beau disposer de toutes les versions de la Bible. Si nous ne fréquentons pas avec amour, et assiduité, la Parole de Dieu comme une fontaine de Sagesse, la Reine de Saba nous condamnera.
Christ est le signe par excellence du Salut.
Quelle est la racine de ta relation avec Dieu ?

Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, dispose nos cœurs à la conversion.

Paroles du Pape François

Le syndrôme de Jonas
Il existe une grave maladie qui menace aujourd’hui les chrétiens : le « syndrome de Jonas », celui qui fait que l’on se sent parfaits et propres comme sortis d’une teinturerie, contrairement à ceux que nous jugeons pécheurs et donc condamnés à se débrouiller seuls, sans notre aide. Jésus rappelle en revanche que pour nous sauver, il est nécessaire de suivre « le signe de Jonas », c’est-à-dire la miséricorde du Seigneur. Telle est en substance le sens de la réflexion proposée par le Pape François le 14 octobre. En commentant les lectures de la liturgie, tirées de la lettre de saint Paul aux Romains (1, 1-7) et de l’Évangile de Luc (11, 29-32), le Pape a précisément commencé par cette « parole forte » avec laquelle Jésus apostrophe un groupe de personnes en les appelant « mauvaise génération ». C’est « un groupe de mots qui semble presque une insulte : cette génération est une mauvaise génération. C’est très fort ! Jésus est si bon, si humble, si doux, mais il dit cela. Toutefois, il ne se référait certainement pas aux personnes qui le suivaient ; il se référait plutôt aux docteurs de la loi, à ceux qui cherchaient à le mettre à l’épreuve, à le faire tomber dans un piège. Il s’agissait de personnes qui demandaient toutes des signes, des preuves. Et Jésus répond que l’unique signe qui leur sera donné sera « le signe de Jonas ». Mais quel est le signe de Jonas ? « La semaine dernière la liturgie nous a fait réfléchir sur Jonas. Dieu dit à Jonas : pauvres gens, ils ne distinguent pas leur droite de leur gauche, ce sont des ignorants, des pécheurs. Mais Jonas continue à insister : ils veulent justice ! Moi, j’observe tous les commandements ; qu’ils s’arrangent ». Voilà le syndrome de Jonas, qui « frappe ceux qui n’ont pas de zèle pour la conversion des personnes, qui recherchent une sainteté — permettez-moi l’expression — de teinturerie, c’est-à-dire toute belle, très bien faite, mais sans le zèle qui nous conduit à prêcher le Seigneur ». Le Pape a rappelé que le Seigneur « devant cette génération, malade du syndrome de Jonas, promet le signe de Jonas ». Et il a ajouté : « Dans l’autre version, celle de Matthieu, il est dit : mais Jonas est resté dans la baleine trois jours et trois nuits… Il est fait référence à Jésus dans le sépulcre, à sa mort et à sa résurrection. Et cela est le signe que Jésus promet : contre l’hypocrisie, contre cette attitude de religiosité parfaite, contre cette attitude d’un groupe de pharisiens. Le signe que Jésus promet « est son pardon à travers sa mort et sa résurrection. Le signe que Jésus promet est sa miséricorde, celle que Dieu demandait déjà depuis longtemps : je veux la miséricorde et non des sacrifices ». Donc « le véritable signe de Jonas est celui qui nous donne la confiance d’être sauvés par le sang du Christ. Il y a de très nombreux chrétiens qui pensent être sauvés uniquement en raison de ce qu’ils font, de leurs œuvres. Les œuvres sont nécessaires mais elles sont une conséquence, une réponse à cet amour miséricordieux qui nous sauve ». Les œuvres seules, sans cet amour miséricordieux, ne sont pas suffisantes. Donc, « le syndrome de Jonas frappe ceux qui n’ont confiance que dans leur justice personnelle, dans leurs œuvres ».
Pape François, Méditation matinale, Maison Ste Marthe, Lundi 14 octobre 2013

 Le Dieu des surprises
«Un cœur qui aime la loi, parce que la loi est de Dieu», mais «qui aime également les surprises de Dieu», parce que sa «sainte loi n’est pas une fin en soi»: c’est un chemin, «c’est une pédagogie qui nous conduit à Jésus Christ». C’est ce que le Pape François a invité à demander au Seigneur dans la prière. Au cours de l’homélie, le Pape s’est arrêté surtout sur le passage de l’Evangile de Luc (11, 29-32) dans lequel Jésus apostrophe les foules qui se pressaient en masse pour l’écouter comme «une génération mauvaise» parce qu’elle «demande un signe». Selon l’Evêque de Rome, «il est évident que Jésus parle aux docteurs de la loi», qui «souvent dans l’Evangile» lui demandent «un signe». Le Pape a donc exhorté à s’interroger sur le motif pour lequel les docteurs de la loi ne comprenaient pas les signes des temps, en invoquant un signe extraordinaire. Et il a proposé plusieurs réponses: la première est «parce qu’ils étaient enfermés. Ils étaient enfermés dans leur système, ils avaient très bien établi la loi, un chef d’œuvre. Tous les juifs savaient ce que l’on pouvait faire, ce que l’on ne pouvait pas faire, et jusqu’où on pouvait aller. Tout était établi». Mais Jésus les déroute en faisant des «choses étranges», comme «aller avec les pécheurs, manger avec les publicains». Et, aux docteurs de la loi cela «ne plaisait pas, c’était dangereux; la doctrine que eux, théologiens, avaient élaborée au cours des siècles, était en danger». La deuxième réponse à l’interrogation initiale doit être reconduite au fait qu’ils «avaient oublié qu’ils étaient un peuple en marche. Et quand on est en marche, on trouve toujours des choses nouvelles, des choses que l’on ne connaît pas. Et ils devaient assumer ces choses dans un cœur fidèle au Seigneur, dans la loi». Mais, dans ce cas également, «un chemin n’est pas absolu en soi, c’est le chemin vers un objectif: vers la manifestation définitive du Seigneur». Du reste, toute «la vie est un chemin vers la plénitude de Jésus Christ, lorsque viendra la deuxième fois. C’est un chemin vers Jésus, qui reviendra dans la gloire, comme l’avaient dit les anges aux apôtres le jour de l’ascension». En somme, a répété le Pape François en répétant les paroles du passage évangélique, «cette génération cherche un signe, mais aucun signe ne lui sera donné, sinon le signe de Jonas»: c’est-à-dire «le signe de la résurrection, de la gloire, de l’eschatologie vers laquelle nous sommes en marche». C’est pour cette raison que Jésus les qualifie de «génération mauvaise», dans la mesure où ils «n’ont pas compris que la loi qu’ils conservaient et aimaient était une pédagogie à l’égard de Jésus Christ». En effet, «si la loi ne conduit pas à Jésus Christ, si elle ne nous rapproche pas de Jésus Christ, elle est morte». D’où la consigne finale de réfléchir sur ce thème, de s’interroger sur deux aspects, en se demandant:
«Suis-je attaché à mes possessions, à mes idées, enfermé? Ou suis-je ouvert au Dieu des surprises?».
Pape François, Méditation matinale, Maison Ste Marthe, Lundi 13 octobre 2014

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Marie Mère de Miséricorde
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble

%d blogueurs aiment cette page :