Bonjour les amis,
Débutons ce temps de prière en lisant et en goûtant la 1ère lecture de ce jour tirée du Livre des Proverbes (2, 1-9) :
Mon fils, accueille mes paroles, garde précieusement mes préceptes, rends ton oreille attentive à la sagesse, incline ton cœur vers la vérité. Oui, si tu demandes le discernement, si tu appelles l’intelligence, si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu.
Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse; le savoir et l’intelligence sortent de sa bouche. Il tient en réserve son secours pour les hommes droits, il est un bouclier pour ceux qui suivent la bonne route; il protège les sentiers de la justice, il veille sur le chemin de ses amis.
Alors tu comprendras la justice, l’équité, la droiture: les seuls sentiers qui mènent au bonheur.
Et chantons :
En toi j’ai mis ma confiance, Ô Dieu très Saint,
Toi seul es mon espérance Et mon soutien,
C’est pourquoi je ne crains rien, j’ai foi en Toi Ô Dieu, très Saint
C’est pourquoi je ne crains rien, j’ai foi en Toi Ô Dieu, très Saint.
Aujourd’hui nous fêtons Saint Benoît, patron de l’Europe et Père des moines de l’Occident.
Alors prions en union avec les moines et les moniales.
Benoît a fondé une nouvelle famille religieuse fondée sur l’accueil de la grâce de Dieu et sur le renoncement à tout. C’est cette grâce qui noue entre les membres de la communauté un nouveau mode de relations qui n’est pas fondé sur la richesse, la puissance ou la satisfaction de soi. Cette famille rend peu à peu visible l’action de l’amour de Dieu qui transforme le monde.
Que le Saint-Esprit nous éclaire quand nous demeurons dans les liens de charité et nous aide à vivre tous les renoncements grands et petits nécessaires en vue du Royaume des Cieux.
Seigneur Jésus, je ne veux plus céder à la peur ou au doute dans ma vie. Fortifie ma foi et ma confiance en toi.
Quand la fatigue et la tentation nous assaillent, portés par la prière, réfugions dans le cœur de Jésus qui n’est que tendresse et bonté et demandons à Dieu de garder notre cœur dans la vérité en demeurant en Lui. Que Jésus nous donne de vivre notre foi dans la fécondité de l’amour, avec la sérénité de Saint Benoit.
Seigneur, l’Amour infini de Ton cœur a transformé mon cœur.
Seigneur Jésus, merci pour Tes paroles qui me rendent heureux, me rassurent et me réconfortent dans ma foi face au mal et à la souffrance. Que dans la faiblesse, je reste signe d’espérance
Seigneur Jésus, Tu es mon avocat, mon sauveur et avec ma foi en Toi, rien au monde ne pourra me séparer de ton amour !
Seigneur Jésus, en communion avec tous mes frères et sœurs, je veux renouveler aujourd’hui ma confiance profonde en Toi.
Tu as donné Ta vie sur la Croix, Tu as vaincu le monde, tu seras vainqueur du mal, du péché, de la souffrance, de la mort.
Je veux me déclarer pour Toi dans ma vie et je veux témoigner ouvertement de ma foi et annoncer ton Évangile.
Avec l’aide de Ton Esprit-Saint, donne nous la grâce que le trésor d’amour infini de Ton visage resplendisse sur mon visage épanoui.
Sois toujours à mes côtés, Seigneur !
Pour finir, une petite image : c’est sous les ailes de la poule que les poussins sont à l’abri !
Alors « Contentons-nous d’être comme notre Maître », recevant tout de la main du Père et lui rendant grâce en toutes circonstances. L’amour et la tendresse de notre Père suffisent à notre bonheur !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
La tendresse On peut se passer de presque tout. L’essentiel réside seulement dans l’amour et la tendresse de Dieu et de celles de nos soeurs et frères
Des seigneurs et des princesses y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse on ne le pourrait pas
Non, non, non, non, on ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire, qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse, il n’en est pas question
Non, non, non, non, il n’en est pas question
Quelle douce faiblesse, quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment, le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester des semaines sans rien faire
Eh bien, on s’y fait mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long, long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse l’amour ne serait rien
Non, non, non, non l’amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable broyé et déçu
Alors sans la tendresse d’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non on n’irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent on a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse, immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse pour que règne l’amour
Règne l’amour jusqu’à la fin des jours
EVANGILE
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » (Mt 10, 24-33)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître,
ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître,
et le serviteur, comme son seigneur.
Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison,
ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)
Ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, en l’occurrence Jésus. Sa parole a été publiquement dénigrée, recouverte par un raisonnement qui ne tenait pas debout. Ils essaient de détourner la foule de sa parole, de ses gestes en insinuant la perversité du côté de Jésus. Avouons que la violence de ces paroles est terrible. Et voilà que Jésus répète : ne craignez pas. Ne craignez pas… Et il assure même que tout ce qui est voilé ainsi viendra tôt ou tard au grand jour. Tout ce qui se dit à l’oreille parce que cela ne peut être dit directement en public sera entendu. La force de la parole, des actes de Jésus percera même les couvercles les plus lourds, même la mort. Il suffit alors pour nous de suivre Jésus, de rester en relation avec lui, de ne pas vouloir le précéder, mais de porter en nous sa parole, sa présence. Et de rester dans cette confiance : tôt ou tard, la vie véritable se révèlera. Mais si nous rompons ce lien, nous nous retrouverons seuls.
Père, gardes-nous dans cette confiance profonde dans le travail de ta parole, de ta présence.
Père, garde nous dans la confiance en ta présence concrète à nos côtés. Qu’elle fasse naître en nous ce témoignage unique de ton amour au cœur de la violence, de ta sagesse au cœur de tout ce qui est insensé.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître. »
Pour le disciple, le Maître sera toujours, et à tout point de vue, une référence, un modèle. Ce repère balise le chemin et rassure. Il constitue, pour lui, un critère de discernement. Toute la vie du disciple est appelée à s’inscrire dans le sillage du Maître. « Il suffit que le disciple soit comme son maître. »
Dans notre vie chrétienne, nous pouvons nous réjouir d’avoir été devancés non pas par une idéologie mais par une personne. Le fait d’être devancés nous évite de nous égarer sans le savoir. Il nous décentre de nous-mêmes. Cela devrait aussi nous apporter sérénité et persévérance dans l’épreuve. Car, « si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. » Notre souffrance peut nous permettre de mesurer la profondeur de notre relation au Christ.
Jésus est le chemin à parcourir.
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître. »
Le disciple épousera aussi les sentiments de son Maître. Voilà pourquoi, le Seigneur invite ses disciples à se libérer de la peur des autres. L’homme ne détient pas le destin de son semblable.
Avoir peur des autres est une autre forme d’idolâtrie. C’est perdre de vue le Maître de nos vies. Tout ce que nous subissons, devrait contribuer à enraciner notre amour et notre confiance en Dieu. Car, Lui seul peut nous défendre efficacement et toujours.
La persécution est un creuset de purification.
Quelle est la pertinence de tes motivations ?
Puissions-nous, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, demeurer disciples du Christ.
Paroles du Pape François
À l’occasion du 125ème anniversaire de la Confédération bénédictine, le pape François a prononcé un discours qui met bien en lumière la spiritualité de saint Benoît connue pour son triple charisme qu’il cite intégralement : ora et labora et lege ; prie, travaille et lis. Tels sont en effet les trois piliers de la vie contemplative. Pour entrer dans l’intimité de Dieu, il faut commencer par se familiariser, grâce à la prière, avec le mystère de la Sainte Trinité. Saint Benoît l’énonce en des termes lapidaires : « chercher Dieu vraiment ». Benoît XVI en a rappelé l’importance dans son fameux et remarquable discours aux Bernardins, en septembre 2008, devant le parterre de la culture française. Associée à l’oraison, la tradition monastique a toujours prôné la lectio divina, déjà connue par le judaïsme et dont la pratique devint exigeante et radicale avec les Pères du désert. Toutes deux constituent des jalons qui doivent aboutir à la contemplation. La lectio divina n’est, en effet, rien d’autre que cette lecture goûtée et méditée de la Parole de Dieu, dans le texte lui-même, mais aussi en s’aidant des commentaires des Pères de l’Église et des grands maîtres de la vie spirituelle. Si la lectio divina alimente la prière, cette dernière demeure indispensable et elle reste au centre de la vie du moine. La prière dispose le cœur à recevoir les dons de Dieu et à les communiquer à son tour. Cette prière revêt chez le bénédictin une double forme. Comme prière individuelle, elle est l’épanchement de l’âme qui ne préfère absolument rien au Christ. Comme prière communautaire, elle participe à la prière de l’Église et à l’unique liturgie du ciel et de la terre. C’est pourquoi le bénédictin vit de la liturgie, « Œuvre de Dieu » à laquelle il ne doit rien préférer, selon l’axiome central de la Règle bénédictine. Cette liturgie est une rencontre vivante avec la présence des Trois. En ce sens, le rôle des bénédictins est précieux pour toute l’Église. Que l’on songe simplement au rôle du pape bénédictin saint Grégoire le Grand !
Le pontificat de Benoît XVI nous a fait entrevoir le rayonnement de cette étoile lumineuse que fut saint Benoît proclamé « patron de l’Europe » par Paul VI. Saint Benoît a vécu dans un temps de crises après la décomposition de l’Empire romain et l’invasion des barbares. Par la Croix, le livre et la charrue, lui et ses fils fondèrent l’Europe chrétienne, en centrant tout sur le Christ et à travers lui sur l’essentiel. Notre époque ressemble à la sienne. Aussi le Pape compte-t-il sur les bénédictins pour aider chacun dans le discernement qu’il a à faire en reconnaissant ce qui vient de l’Esprit Saint et ce qui vient du diable. Demandons à l’Esprit Saint, mais aussi à saint Benoît, de répandre largement en nous le don de sagesse, ce don qui resplendit de façon particulière chez les vieux moines. Aussi les monastères sont-ils devenus des oasis dans lesquelles les mendiants de Dieu viennent se désaltérer. C’est pourquoi, à la suite de Paul VI, le Pape insiste sur l’hospitalité à rendre d’abord aux pauvres et aux pèlerins. Il insiste ensuite sur la stabilité caractéristique essentielle du monachisme bénédictin, construit sur le modèle de la famille. Que Marie Mère de l’Église fasse de tous les moines des signes visibles de l’Amour dans le cœur même de l’Église. Que saint Benoît ainsi que sa sœur sainte Scholastique dont l’amour a été encore plus puissant sur le cœur de Dieu, fasse de tous leurs fils et filles des saints éclairant le monde présent qui git en grande partie sous le joug de Satan et des ténèbres.
Rédigé par Un moine de Triors le 07 mai 2018 dans Religion
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier