Notre foi, une histoire de confiance

Bonjour les amis,

En ce temps d’été où l’on a moins d’urgence pour faire ceci ou cela, prenons le temps de prier, de contempler le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Remplissons-nous de sa confiance par la sérénité qu’il me transmet et par son amour tout-puissant.

Face aux urgences et nombreux besoins de chacun, je te contemple, Seigneur, et je veux apprendre à vivre dans ta confiance, sûr que ton amour m’accompagne et me conduit dans tout ce que je dois faire.
Seigneur, augmente en moi la confiance, la confiance qui te plaît, la confiance qui est une foi inébranlable est la puissance de ton amour. Augmente en moi la confiance, par ta grâce ; mais aussi en te voyant, en t’imitant. Te contempler, c’est aussi me transformer.

Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite.
D’âge en âge, on vantera tes œuvres, on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles, on éclat, ta gloire et ta splendeur.
On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ; tous acclameront ta justice.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres. (Ps 144(145)

Nous pouvons aussi tourner nos pensées et nos prières vers celles et ceux qui souffrent. En ce jour, nous faisons mémoire de Sainte Maria Goretti. Elle avait juste 12 ans quand elle dut résister aux sollicitations d’un jeune voisin. Devant ce refus, le jeune homme fut empli de colère et la frappa. Elle mourut le lendemain de ses blessures après avoir pardonné à son meurtrier « pour l’amour de Jésus ». Prions en ce jour pour toutes les victimes d’abus de toutes sortes, pour qu’elles retrouvent le goût de la vie.

Belle journée à tous. Joyeux et sûrs de notre foi, prions les uns pour les autres,
Nathalie et Pascal

CHANT

Cantique de Zacharie, En ce lundi matin, écoutons le cantique de Zacharie que nous chantons à chaque Laudes.

Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël,
qui visite et rachète son peuple.

Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,

comme il l’avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :

salut qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,

amour qu’il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,

serment juré à notre père Abraham
   de nous rendre sans crainte,

afin que, délivrés de la main des ennemis, +
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.

Et toi, petit enfant, tu seras appelé
   prophète du Très-Haut : *
tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
   et tu prépareras ses chemins

pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés,

grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu,
quand nous visite l’astre d’en haut,

pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
   et l’ombre de la mort,
pour conduire nos pas *
au chemin de la paix.

EVANGILE

« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra » (Mt 9, 18-26)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste,
voilà qu’un notable s’approcha.
Il se prosternait devant lui en disant :
« Ma fille est morte à l’instant ;
mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »
Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.
Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans
s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même :
« Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna et, la voyant, lui dit :
« Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. »
Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Jésus, arrivé à la maison du notable,
vit les joueurs de flûte
et la foule qui s’agitait bruyamment.
Il dit alors :
« Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Quand la foule fut mise dehors,
il entra, lui saisit la main,
et la jeune fille se leva.
Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Nicole Fabre (RCF)

Dans l’évangile de Matthieu, le père de la petite fille morte comme la femme souffrant d’hémorragie ont une demande pour l’un, un geste pour l’autre, irrecevables. En effet, la loi interdit de toucher un mort, ou alors, demande de se purifier après de façon très précise. Toucher un mort ne peut se faire sans conséquence. Dieu est le Dieu de la vie. De même, perdre du sang dénote une incapacité à contenir la vie donnée par Dieu. Là aussi, quelqu’un qui perd du sang ne peut toucher qui que ce soit sans le rendre impur. Or l’un et l’autre confessent au travers de leur demande qu’ils ont réalisé que Jésus peut toucher ce qui rend impur ou être touché sans être contaminé. Au contraire. Ce n’est pas lui qui est contaminé, mais lui qui rend pur quiconque le touche. C’est lui qui assainit, qui guérit. Voilà qui est le Dieu de Jésus, depuis toujours : celui qui vient toucher les lieux de mort, dans nos vies personnelles, sociales, ecclésiales et les rend à nouveau vivants. A notre tour de poser les gestes ou les paroles qui disent cette tendresse et ce salut de Dieu. A notre tour de nous laisser toucher, nous aussi

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Ma fille est morte à l’instant. »
L’activité pastorale de Jésus s’intensifie et les événements semblent s’enchaîner sans aucun répit : « Tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui. » Dans les récits successifs de saint Matthieu, un verbe attire l’attention : s’approcher. C’est l’attitude de tous les interlocuteurs de Jésus, depuis ses disciples, sur la montagne et dans la barque, jusqu’à ce notable, en passant par le lépreux, le centurion romain, les possédés et les disciples de Jean le Baptiste. Il en est de même de la femme souffrant d’hémorragie depuis douze ans. Elle « s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. » Ce premier verbe s’accompagne, en effet, de deux autres : se prosterner ou toucher. Le notable, lui, a demandé que Jésus vienne imposer les mains à sa fille, autrement dit, qu’Il vienne la toucher. C’est ce que fit le Seigneur. « Il entra, lui saisit la main. »
Je me sens tellement interpellé par ces gestes, Seigneur. S’approcher, se prosterner, toucher semblent exprimer ici la quintessence d’un témoignage de foi. Notre vie chrétienne se réalise dans cette proximité avec le Christ. Notre Salut est au prix de cette proximité. Elle est appelée à être l’expression d’une proximité intérieure, voire de l’intimité avec le Seigneur. Nous approcher du Christ devrait devenir notre quête constante. Cette proximité est à concrétiser avec l’Église qui est le Corps du Christ, et à travers les Sacrements. Beaucoup s’approchent du Seigneur, certes. Mais combien éprouvent le besoin de se prosterner, de confesser ainsi la divinité de Jésus ? _J’en suis d’autant plus troublé en cette période où s’approcher et toucher sont considérés comme des gestes dangereux, suspects, irresponsables… Par ce fait même, nous redécouvrons l’importance de ces gestes qui étaient devenus insignifiants.
Dieu, le premier, se fait proche.
Quelle est ta proximité avec Lui ?

« Ma fille est morte à l’instant. »
Ce sont là, les premières paroles du notable, prosterné devant Jésus. Mais cette mort ne semble pas l’affecter outre mesure car sa foi est grande. Il disait, en effet : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Telle fut également la foi de la femme souffrant d’hémorragie. « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, disait-elle, je serai sauvée. » La fille est déjà morte. Cette femme, elle, est en train de se vider de sa vie depuis douze ans. Lentement, la mort étend son linceul sur elle. Pour les deux, le recours au Christ fut salutaire. Ainsi, Jésus domine la Mort. À son contact, la Mort meurt.

Dieu, en qui nous croyons, est le Dieu de la vie. Il est la Vie. Si nous croyons, nous pourrons relativiser les effets de la Mort. Elle est puissante quand nous sommes loin du Seigneur. Il ne nous reste plus qu’à ne pas laisser la Mort faire son œuvre en nous. Mais, ce qui nous bloque souvent l’accès au Christ, ce qui ne permet pas à Jésus de venir nous communiquer la Vie, c’est la foule ! Pour cette raison, une fois chez le notable, Jésus mit la foule dehors avant de faire se lever la fille. Nous avons pour mission de mettre nos foules dehors. Il s’agit de ce mélange de peur, de révolte, de doute, de haine, de rancune, d’agitation, de bruit, etc. Cette foule est nocive. Elle nous coupe de la source du Salut. Et pourtant, nous la laissons souvent envahir notre quotidien ! Elle nous empêche d’entendre le Seigneur nous dire : « Confiance, ta foi t’a sauvé(e). » Notre foi aussi est souvent prise au piège d’une foule de sentiments ou de pratiques. Toute pratique, qui ne vise pas l’intimité avec le Christ, est nuisible, et mortelle.
Tout encombrement tue.
Quelle foule entretiens-tu ?
 

Seigneur Jésus, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, chasse nos foules et saisis-nous la main.

Paroles du Pape François

L’Évangile de Matthieu dit que quand la femme toucha le manteau de Jésus,  Lui, se retournant, la vit puis lui adressa la parole. En raison de son état d’exclusion, la femme a agi de manière cachée, derrière Jésus, elle avait un peu peur, pour ne pas être vue, parce qu’elle avait été rejetée. Jésus en revanche la voit, et son regard n’est pas un regard de reproche, il ne dit pas : « Va-t’en, tu es une rejetée! », comme s’il disait : « Tu es une lépreuse, va-t’en! ». Non, il n’adresse pas de reproches, mais le regard de Jésus est un regard de miséricorde et de tendresse. Il sait ce qui s’est produit et cherche la rencontre personnelle avec elle, ce qu’au fond, la femme elle-même désirait. Cela signifie que Jésus non seulement l’accueille, mais la considère digne de cette rencontre au point de lui faire don de sa parole et de son attention.

Dans la partie centrale du récit, le terme salut est répété trois fois. « Si seulement je touche son manteau, je serai sauvée. Jésus se retournant la vit et lui dit :  “Aie confiance, ma fille, ta foi t’a sauvée”. Et à partir de ce moment la femme fut sauvée » (vv. 21-22). Ce « aie confiance ma fille » exprime toute la miséricorde de Dieu pour cette personne. Pour chaque personne rejetée. Combien de fois nous sentons-nous intérieurement rejetés en raison de nos péchés, nous en avons tant commis, nous en avons tant commis… Et le Seigneur nous dit : « Courage, Viens ! Pour moi tu n’es pas rejeté, rejetée. Aie confiance ma fille. Tu es un fils, une fille ». Et cela est le moment de la grâce, c’est le moment du pardon, c’est le moment de l’inclusion dans la vie de Jésus, dans la vie de l’Église. C’est le moment de la miséricorde. Aujourd’hui, à nous tous, pécheurs, que nous soyons de grands pécheurs ou de petits pécheurs, mais nous le sommes tous, à nous tous le Seigneur dit : « Aie confiance, viens! Tu n’es plus rejeté, tu n’es plus rejetée: je te pardonne, je t’embrasse ». Telle est la miséricorde de Dieu. Nous devons avoir du courage et aller auprès de Lui, demander pardon pour nos péchés et aller de l’avant. Avec courage, comme l’a fait cette femme. De plus, le « salut » revêt plusieurs caractéristiques: avant tout, il restitue la santé à la femme ; puis il la libère des discriminations sociales et religieuses ; en outre, il réalise l’espérance qu’elle portait dans le cœur en éliminant ses peurs et sa gêne ; enfin, il la rend à la communauté en la libérant de la nécessité d’agir de manière cachée. Et cette dernière chose est importante: une personne rejetée agit toujours de manière cachée, quelques fois ou toute la vie: pensons aux lépreux de cette époque-là, aux sans-abri d’aujourd’hui…; pensons aux pécheurs, à nous pécheurs : nous faisons toujours quelque chose de manière cachée, nous avons la nécessité de faire quelque chose de manière cachée parce que nous avons honte de ce que nous sommes… Et lui nous libère de cela, Jésus nous libère et nous relève : « Lève-toi, viens, debout! ». Comme Dieu nous a créés : Dieu nous a créés debout, pas humiliés. Debout. Ce que Jésus donne est un salut total, qui réintègre la vie de la femme dans la sphère de l’amour de Dieu et, dans le même temps, la rétablit dans sa pleine dignité.

En somme, ce n’est pas le manteau que la femme a touché qui lui a donné le salut, mais la parole de Jésus, accueillie dans la foi, capable de la consoler, de la guérir et de la rétablir dans la relation avec Dieu et avec son peuple. Jésus est l’unique source de bénédiction dont jaillit le salut pour tous les hommes, et la foi est la disposition fondamentale pour l’accueillir. Jésus, une fois de plus, avec son comportement plein de miséricorde, indique à l’Église le chemin à parcourir pour aller à la rencontre de chaque personne, afin que chacun puisse être guéri dans le corps et dans l’esprit et retrouve sa dignité de fils de Dieu. Merci.

Frères et sœurs, dans sa miséricorde, Jésus guérit non seulement les personnes de leurs souffrances, de leur isolement et de leur honte, mais il les réintroduit dans l’amour de Dieu et les rétablit dans leur dignité. Dans le récit que nous venons d’entendre, cette femme qui touche le manteau de Jésus sait dans son cœur que le Seigneur peut la sauver, et elle a l’ardent désir de le rencontrer. En touchant le manteau de Jésus elle manifeste sa foi et son espérance. Il en est touché, il la regarde avec miséricorde et tendresse : « Confiance ma fille ». Il réalise ce qu’elle désirait secrètement dans son cœur: une rencontre personnelle avec lui. Non seulement il l’accueille mais il la trouve digne d’une telle rencontre. Jésus est l’unique source de bénédiction d’où jaillit le salut pour tous les hommes.

Pape François, extraits de l’Audience Générale, Mercredi 31 août 2016

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, comblée de grâce
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, votre Enfant est béni
Sainte Marie, mère de Dieu
Priez pour nous, pauvres pècheurs
Maintenant et à l’heure de la mort
Amen, Amen, Alleluia
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