Bonjour les amis,
Au coeur de ce monde, le Seigneur vient nous rejoindre… patient, bon, doux et humble. Merci, Seigneur, car tu nous veux debouts. Toujours, comme Marie nous le chante dans le Magnificat, « tu relèves, Israël, ton serviteur. » Nous te rendons grâce d’être toujours à nos côtés, prêt à nous relever !
Les foules t’ont glorifié à la suite de la guérison du paralytique. Ouvre nos lèvres pour que nous puissions nous aussi te glorifier ! Vivre pour te louer et d’adorer !
Car oui, Seigneur, de notre cœur naissent souvent des pensées mauvaises, impatience, jugement, esprit de comparaison, désir de puissance, envie,… De ton Cœur coulent des fleuves d’eaux vives qui donnent la vie, la vie en abondance ! Aide-nous à ne pas quitter du regard les beautés et bontés qui jaillissent continuellement de ton Cœur. Que cette contemplation lave nos cœurs de tout ce qui est sale, de tout ce qui nous fait perdre charité et paix. Aide-nous à combattre, refusant de nourrir ces pensées inutiles et mauvaises, les fuyant dès qu’elles naissent, sûr que tu ne refuses jamais ton aide à ceux qui mettent leur confiance en Toi !
Renouvelle en nous, Seigneur, le don de la foi pour que nous puissions reconnaître en toi notre Sauveur et avoir la joie d’entendre de toi cette parole de guérison et de Salut : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés.»
Belle prière à tous, et que le Seigneur continue à nous unir, même dans la tempête, dans un monde plus proche de Dieu,
Nathalie et Pascal
CHANT
Vienne Ta grâce Par ta parole prononcée, tu nous libères du péché et tu nous guéris de nos maux … que vienne ta grâce en nos vies
De bienveillance et de clarté
Ta miséricorde éternelle vient dans nos cœurs tout relever
Et tomberont toutes nos lois quand viendra la gloire des cieux
Et je répondrai dans la Foi :
Tu es mon Seigneur et mon Dieu !
Vienne ta grâce en nos misères
Et dans la grandeur de ton nom
Viens déposer sur notre terre
La douceur de ta guérison
Vienne l’Esprit qui nous libère
Et dans la beauté de ton Nom
Né dans le cœur de notre Père
L’amour infini du pardon!
Quand Ta parole est prononcée
La mort est vaincue par la Vie
Et dans tous nos cœurs délaissés se manifeste Ton Esprit !
Que vienne en nos vies
Le réveil que ton amour a désiré
Dans la Foi, je ne tremble pas
Car Jésus, ma vertu c’est Toi !
Pour nous, le verbe s’est fait chair
Parmi nous, il a demeuré
Il vit en nous et nous éclaire
Sa grâce en nous s’est déversée
Nos yeux verront ce que ton cœur
A chacun de nous veut donner
Que par l’Esprit de notre Père
En nous Jésus vienne habiter;
EVANGILE
« Les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes » (Mt 9, 1-8)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée,
et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voici qu’on lui présenta un paralysé,
couché sur une civière.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :
« Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Et voici que certains parmi les scribes se disaient :
« Celui-là blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda :
« Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire : “Tes péchés sont pardonnés”,
ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés…
– Jésus s’adressa alors au paralysé –
lève-toi, prends ta civière,
et rentre dans ta maison. »
Il se leva et rentra dans sa maison.
Voyant cela, les foules furent saisies de crainte,
et rendirent gloire à Dieu
qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Nicolas de Boccard (RCF)
Jésus déroute toujours ses disciples. On lui amène un pauvre paralysé, qui n’a rien demandé. Et Jésus, au lieu de le guérir – ce que tout le monde attendait – lui dit, voyant leur foi : « tes péchés sont pardonnés ! » ce qui va être une source de divisions dans la foule : « cet homme blasphème » diront les scribes !
Pour faire comprendre à ces scribes la fausseté de leur esprit – ils sont incapables de se réjouir d’une bonne nouvelle qu’ils n’ont pas eux-mêmes autorisée – Jésus va alors guérir physiquement ce paralysé : « Lève-toi et marche » !
Cet évangile nous rappelle que les signes extérieurs de Dieu sont toujours en vue de la croissance intérieure de l’esprit. Les guérisons, les miracles ne sont pas une fin en soi, ils sont en vue de la croissance de la foi et de la sainteté.
Seigneur, aide-nous à ne jamais nous arrêter aux signes sensibles et tangibles de ta présence et de ton action dans le monde. Nous risquons toujours de t’idolâtrer en attendant de Toi des miracles. Que n’avons-nous pas entendu face à ce covid-19 : « Si Dieu existait, Il n’aurait pas laissé faire cela ». Nous attendons de Dieu des signes extérieurs, alors que ce qu’Il attend de nous est une conversion intérieure.
« Seigneur, que nous cherchions en premier ta volonté qui est de faire de nous des saints – même si cela nous semble si loin et impossible. Pour nous c’est impossible, mais pour Toi c’est possible, comme le demandait Ste Thérèse de l’Enfant Jésus : « revêts-moi de ta propre sainteté ».
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Le séjour chez les Gadaréniens fut de courte durée. « Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. » Il poursuit sa mission. Il débarque dans un territoire familier : Il est chez Lui. « Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. » A nouveau, Jésus est face à une demande de Salut résultant d’un acte de solidarité, de compassion.
Notre Dieu est un pèlerin. Il est sur les pas des hommes. Il est chez Lui partout. Son passage dynamise la solidarité et la compassion. C’est Lui-même qui nous pousse à intercéder les uns pour les autres quand la vie semble nous avoir paralysés et cloués sur une civière. Quand la souffrance semble nous immobiliser et nous imposer le silence, la voix de la solidarité ou de la compassion fraternelle est agréable à Dieu. Il nous fait ainsi des intendants de ses biens spirituels.
La solidarité spirituelle est un chemin d’espérance.
Quel paralysé présentes-tu au Seigneur aujourd’hui ?
« Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Jésus voit leur foi à travers ce geste. Et Il manifeste sa Miséricorde. Il guérit d’abord le cœur de la paralysie du Péché. Il remet debout cette âme. Il discerne son cri intérieur et y répond.
Dieu ne se lasse pas de nous offrir son pardon. Et Il nous rejoint. Il est venu pour que Miséricorde nous soit faite. Certains scribes n’ont pas compris. Ils ne sont pas dans cette solidarité spirituelle. Ils sont dans le jugement. Ils n’ont pas discerné la présence de Dieu. Il nous arrive à nous aussi de ne pas reconnaître sa visite à travers ses envoyés. Comme Dieu, tout offensé peut, désormais, être libérateur en accordant le pardon.
Rien ne paralyse mieux que le péché.
Acceptes-tu aussi de pardonner ?
« Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés.«
Jésus met aussi l’infirme debout, physiquement. « Lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. Il se leva et rentra dans sa maison. » Merveille de Dieu ! En le mettant debout physiquement, Il a donné la preuve de sa guérison spirituelle. Il le renvoie dans sa maison. « Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. » Elles n’ont pas encore reconnu Dieu qui les visitait. La divinité de Jésus échappe encore à leurs cœurs. Elles ont besoin aussi d’être guéries pour se mettre en route vers la maison.
Puisque cette guérison extérieure manifeste la guérison intérieure, ce retour chez soi extérieur témoigne également du retour dans la maison intérieure ! Nous sommes nous aussi des pèlerins et non des errants. Comme cette paralysie, le péché nous empêche de rentrer dans notre maison. Il nous garde loin de notre Demeure, loin du Royaume des Cieux. Le Diable nous fait obstacle pour nous associer à son errance perpétuelle. Après avoir ouvert le chemin, par sa Passion, Dieu nous donne la force de le parcourir pour revenir à Lui.
Avec Jésus, le retour à la Maison devient possible.
Toi aussi, lève-toi et rentre dans ta maison.
Puissions-nous, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, poursuivre hardiment notre pèlerinage vers la Maison du Père.
Paroles du Pape François
À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le baptême, la confirmation et l’Eucharistie, l’homme reçoit la vie nouvelle dans le Christ. Or, nous le savons tous, nous portons cette vie « dans des vases d’argile » (2 Co 4, 7), nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et, à cause du péché, nous pouvons même perdre la vie nouvelle. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut également à l’égard de ses propres membres, en particulier avec le sacrement de la réconciliation et celui de l’onction des malades, qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrements de guérison ». Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser c’est pour me guérir, me guérir l’âme, me guérir le cœur et quelque chose que j’ai fait qui ne va pas bien. L’icône biblique qui les exprime au mieux, dans leur lien profond, est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, où le Seigneur Jésus se révèle à la fois médecin des âmes et des corps (cf. Mc 2, 1-12 ; Mt 9, 1-8 ; Lc 5, 17-26).
1. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation naît directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâques, le Seigneur apparut aux disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé son salut « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis » (Jn 20, 21-23). Ce passage nous révèle la dynamique la plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Tout d’abord le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner nous-mêmes. Moi, je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à un autre et dans la confession nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, c’est un don de l’Esprit Saint, qui nous comble de la fontaine de miséricorde et de grâce qui jaillit sans cesse du cœur grand ouvert du Christ crucifié et ressuscité. En second lieu, il nous rappelle que ce n’est que si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l’avons tous ressenti dans le cœur quand nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse ; et quand nous recevons le pardon de Jésus nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme si belle que seul Jésus peut donner, seulement Lui.
2. Au cours du temps, la célébration de ce sacrement est passée d’une forme publique — car au début elle était faite publiquement — à une forme personnelle, à la forme réservée de la confession. Mais cela ne doit pas faire perdre l’empreinte ecclésiale, qui constitue le contexte vital. En effet, c’est la communauté chrétienne qui est le lieu dans lequel se rend présent l’Esprit, qui renouvelle les cœurs dans l’amour de Dieu et fait de tous les frères une seule chose, en Jésus Christ. Voilà alors pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son propre esprit et dans son cœur, mais il est nécessaire de confesser humblement et avec confiance ses propres péchés au ministre de l’Église. Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu, mais toute la communauté, qui se reconnaît dans la fragilité de chacun de ses membres, qui écoute avec émotion son repentir, qui se réconcilie avec lui, qui le réconforte et l’accompagne sur le chemin de conversion et de maturation humaine et chrétienne. Quelqu’un peut dire : je ne me confesse qu’à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi », et dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l’Église. C’est pourquoi il est nécessaire de demander pardon à l’Église, à nos frères, en la personne du prêtre. « Mais père, j’ai honte… ». La honte aussi est une bonne chose, il est bon d’avoir un peu honte, car avoir honte est salutaire. Quand une personne n’a pas honte, dans mon pays nous disons qu’elle est « sans vergogne » : une « sin verguenza ». Mais la honte aussi fait du bien, parce qu’elle nous rend plus humbles, et le prêtre reçoit avec amour et avec tendresse cette confession et, au nom de Dieu, il pardonne. Également du point de vue humain, pour se libérer, il est bon de parler avec son frère et de dire au prêtre ces choses, qui sont si lourdes dans mon cœur. Et la personne sent qu’elle se libère devant Dieu, avec l’Église, avec son frère. Il ne faut pas avoir peur de la confession! Quand quelqu’un fait la queue pour se confesser, il ressent toutes ces choses, même la honte, mais ensuite quand la confession se termine, il sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux. C’est ce qui est beau dans la confession ! Je voudrais vous demander — mais ne le dites pas à haute voix, que chacun se réponde dans son cœur: quand t’es-tu confessé, quand t’es-tu confessée pour la dernière fois ? Que chacun y pense… Cela fait deux jours, deux semaines, deux ans, vingt ans, quarante ans ? Que chacun fasse le compte, mais que chacun se dise : quand est-ce que je me suis confessé la dernière fois ? Et si beaucoup de temps s’est écoulé, ne perds pas un jour de plus, va, le prêtre sera bon. Jésus est là, et Jésus est plus bon que les prêtres, Jésus te reçoit, il te reçoit avec tant d’amour. Sois courageux et va te confesser !
3. Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppés par une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de la miséricorde infinie du Père. Rappelons cette belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de son héritage ; il a gaspillé tout son argent et ensuite, quand il n’avait plus rien, il a décidé de revenir chez lui, non comme un fils, mais comme un serviteur. Il ressentait profondément sa faute dans son cœur et tant de honte. La surprise a été que quand il commença à parler, à demander pardon, son père ne le laissa pas parler, il l’embrassa et fit la fête. Quant à moi je vous dis: chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous embrasse, Dieu fait la fête ! Allons de l’avant sur cette route. Que Dieu vous bénisse !
Pape François, extraits de l’audience générale, Mercredi 19 février 2014
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, votre Enfant est béni
Sainte Marie, mère de Dieu
Priez pour nous, pauvres pècheurs
Maintenant et à l’heure de la mort
Amen, Amen, Alleluia
