Bonjour les amis,
Ce matin, je m’apprête à faire mon premier déplacement depuis le mois de mars. Clairement cela m’angoisse. Comment sont organisés les TGV, hôtels, restaurants ? Où vais-je manger ? sans parler des toilettes … J’ai l’impression d’aller vers un inconnu qui me stresse, moi le grand voyageur.
Alors cet épisode de l’évangile du jour résonne fortement en moi comme sûrement en chacun de nous. Combien de crises avons-nous traversées avec ce sentiment désagréable d’être seuls dans la barque ? Pire, combien de fois n’avons-nous pas éprouvé le sentiment que Jésus nous a abandonné dans la tempête ? Certes, même dans ces moments-là, nous savons bien qu’il est là, puisque la foi nous le dit. Mais l’expérience nous dit aussi que nous ne maîtrisons alors plus rien et que tout semble reposer sur nous seuls.
Nous pouvons au moins nous réjouir que Jésus nous apprend comment vivre ces moments de peur : dans la foi !
Les apôtres avaient un minimum de confiance en Jésus pour choisir de monter dans la barque avec Lui, et suffisante pour voir en Lui leur unique sauveur : « Seigneur, sauve-nous, nous sommes perdus ». Ce cri légitime doit aussi être le notre.
Notre foi n’est jamais ni assez grande ni assez pure, nous le savons bien. Et Jésus de nous dire simplement que notre foi peut impacter beaucoup plus notre vie que nos propres forces et que si nous laissons Jésus diriger notre vie avec confiance, nous n’avons aucune raison d’avoir peur.
Cet épisode me rappelle beaucoup de souvenirs. Quand tout va bien, je me dis que je suis fort, bon, intelligent, ou je me dis que le Seigneur me récompense pour ma fidélité… Et quand la tempête arrive je provoque quelque peu le Seigneur en Lui demandant son aide. J’oublie souvent que je suis enfant de Dieu, et que ma foi doit me permettre d’avoir une totale confiance en Mon Père, en toutes circonstances, et d’être prêt à tout, d’accepter tout, de nous abandonner à sa volonté (cf Prière de Charles de Foucault) avec totale reconnaissance. Rien ne peut nous séparer de l’amour de Notre Père pour chacun de nous. La peur nous éloigne de Dieu et la foi nous rapproche de Lui et nous maintient en paix.
Que l’interpellation de ce jour soit pour nous une occasion de le laisser réveiller notre foi, pour nous apprendre à le laisser diriger notre vie, en toutes circonstances. Là est un des plus beaux secrets du Royaume de Dieu. (d’après Abbé Link)
Seigneur, je sais que, même si tu sembles dormir dans ma barque, tu peux tirer du bien de toutes les situations. Jésus, j’ai confiance en toi !
Tu m’invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui du mien : le temps de choisir entre ce qui compte réellement et le superficiel qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter le chemin de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres.
Belle prière à tous, et que le Seigneur continue à nous unir, même dans la tempête, dans un monde plus proche de Dieu,
Nathalie et Pascal
CHANT
En Jésus seul Tournons-nous vers le Seigneur et que rien ne nous trouble, rien ne nous effraie car en Jésus seul est notre paix
Pierre angulaire, solide rempart, Même quand l’orage devient violent.
Oh quel amour! Oh quelle paix! Les luttes cessent, la peur se tait.
Mon réconfort, mon plus grand bien, Dans l’amour de Christ, je me tiens.
2. En Jésus seul, Dieu s’est fait chair Dans un enfant, oh quel mystère!
Ce don d’amour, de sainteté, Haï par ceux qu’il vint sauver.
Jusqu’à la Croix, il s’est livré, Sur lui la colère est tombée.
Tous mes péchés, il les a pris, Par la mort de Jésus, je vis.
3. Là, dans la tombe, il reposait, Lumière vaincue par les ténèbres.
Quel jour glorieux! Il apparaît, D’entre les morts, il se relève.
Et sur ma vie, par sa victoire, Le péché perd tout son pouvoir.
Il est à moi, je suis à lui, Racheté par le sang du Christ.
4. Je vis en paix, je meurs sans crainte, Gardé par la puissance du Christ.
Du premier cri au dernier souffle, Jésus est maître de ma vie.
Les plans des hommes ou du malin Ne peuvent m’arracher de sa main,
Et qu’il revienne ou me rappelle, Par la force du Christ, je tiendrai.
EVANGILE
« Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme » (Mt 8, 23-27)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque,
ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée
que la barque était recouverte par les vagues.
Mais lui dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent
en disant :
« Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient :
« Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
Jésus donnera à ses disciples comme signe celui de Jonas – car Jonas avant lui était resté trois jours et trois nuits dans les affres du néant. Mais avant cela, il s’était aussi endormi au moment de la tempête puis l’avait apaisée – grâce à lui le calme était revenu. Jésus fait de même dans cet évangile : « alors il se fit un grand calme ».
Car suivre le Seigneur, à la suite des disciples, c’est accepter de ne pas avoir ici-bas de lieu de repos. Les disciples, et nous à leur suite, sommes avec Jésus dans la barque de l’Eglise. Mais notre foi est petite et souvent submergée par les assauts des attaques, et la peur prend le dessus. Nous nous sentons perdus et Jésus nous semble comme absent. Nous crions vers Lui : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus ». Écoutons alors Jésus nous répondre : « hommes de peu de foi, pourquoi avoir peur »….
La pandémie qui nous a traversés nous a tous affectés – soit directement, soit indirectement. Cette épreuve a été un moment difficile, c’est aussi un moment de vérité où nous découvrons davantage ce qui est important pour nous, ceux qui nous sont chers… C’est aussi, je l’espère, une opportunité pour réfléchir et agir en vue d’une société plus juste, plus humaine et plus respectueuse de la nature à laquelle nous appartenons.
Donne-nous Seigneur de ne pas nous laisser envahir par le doute, la peur, les hostilités. Tu nous as dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20) et que tu es « vainqueur du monde » (1Jn, 5,5). Notre combat est ton combat, et en Toi nous sommes vainqueurs.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Au début de ce récit, Matthieu notifie que l’initiative d’embarquement vient de Jésus. « Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. » Il ne fit aucune recommandation à ses disciples. C’est de leur propre initiative également qu’ils le suivirent. Ils ne devraient donc jamais le perdre de vue durant ce voyage ! De plus, ni la barque, ni la destination n’ont été déterminées par les disciples. C’est Jésus qui en décida. Autrement dit, Il est le Chef, le Guide.
« Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. » La mer et les vents symbolisent les forces du Mal et de la Mort. La barque et tous ses occupants sont donc aux prises avec la furie du Mal.
Nous le remarquons : les disciples restent accrochés à leur Maître et suivent ses pas. La barque de Jésus représente aussi bien son Église que nos vies spirituelles. Durant leurs traversées, elles n’échappent pas aux assauts du Mal et de la Mort. Nous en sommes témoins dans l’actualité de l’Église notre Mère. Et pourtant, Jésus est dans cette barque, dirons-nous ! Il n’a contraint personne à y monter.
Suivre le Christ relève d’un acte de liberté.
Qui as-tu suivi en montant dans la Barque qu’est l’Église ?
« Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
Face à cette grande menace, Jésus dormait ! C’est une attitude bien étrange pour ses disciples. Eux, ils étaient désemparés, transits de peur et désespérés. Alors ils « s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » » Réveillé, sa première réaction est de s’adresser à ces derniers : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
Notre Seigneur n’est ni perturbé, ni déstabilisé par les forces du Mal. Il dort. Le fait d’être endormi est aussi le signe de sa confiance totale en nous face au Mal. Il nous a donné la foi : elle suffit à nous rendre victorieux de tout mal si nous en vivons. Mais, hélas, le chemin est encore long pour nous.
Et ce que les vagues n’ont pu faire, les disciples y parviennent : Jésus se réveille. *Ce qui préoccupe notre Dieu, ce n’est nullement le Mal. C’est uniquement notre Salut.* Heureusement que les disciples, dans leur tourment, se sont approchés de Lui. Ils nous indiquent ainsi l’attitude que nous devons avoir. S’ils n’ont pas perdu le Maître des yeux, leurs cœurs étaient pourtant loin de Lui.
Suivre le Christ relève d’un acte d’abandon total.
Dans la tempête, quand ta foi vacille, de qui t’approches-tu ?
« Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
A présent, Jésus répond au cri de détresse de ses disciples. « Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. » Jésus debout : c’est l’attitude du ressuscité, du vainqueur. Ainsi, avant même que Jésus ne menace vents et mer, Il est Victorieux. En menaçant la puissance du Mal, Il se révèle Sauveur. Et il se fit un grand calme. Ce calme n’est pas qu’extérieur. Il est aussi intérieur. Jésus a aussi apaisé les cœurs de ses disciples ; Il leur a redonné la vie et l’espérance. Et le voyage devient plutôt intérieur : « Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ?* »
Notre Dieu est le Dieu des victoires. Il ne dors ni ne sommeille. (Cf. Psaume 120, 4) Pour nous et pour la vie de l’Église, notre Seigneur agit toujours avec puissance et gloire. Souvenons-nous de ce qu’Il a dit à Pierre à propos de son Église : « La puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. » (Mt 16, 18) De plus, chaque miracle que Dieu accomplit n’a pas pour but de susciter chez nous un émerveillement béat. Il est, pour Lui, le lieu d’une nouvelle incarnation et pour nous, un appel à la divinisation. Par ses miracles, Dieu nous pousse à le rechercher. Voilà pourquoi la question finale de ce récit en est le point culminant.
Suivre le Christ relève d’une quête permanente de Son Identité.
Qui est-Il donc pour toi ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, donne-nous de te découvrir et de te chercher encore.
Paroles du Pape François
La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’ »emballer » et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment « salvatrices », incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.
À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos « ego » toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : « Réveille-toi Seigneur ! ».
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : « Convertissez-vous », « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la coresponsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes !
« Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? ». Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.
Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.
Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu. Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs. Tu nous demandes de ne pas avoir peur. Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête. Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5). Et nous, avec Pierre, « nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous » (cf. 1P 5, 7).
Pape François, extraits de la Bénédiction Extraordinaire Urbi et Orbi, Vendredi 27 mars 2020
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, votre Enfant est béni
Sainte Marie, mère de Dieu
Priez pour nous, pauvres pècheurs
Maintenant et à l’heure de la mort
Amen, Amen, Alleluia
