Bonjour les amis,
Hier j’ai eu mes amis argentins au téléphone. L’Argentine est un pays gravement touché par la covid. Il sont confinés depuis le mois de mars. Les souffrances psychologiques sont énormes et pour l’instant ils n’ont aucune idée quand cela finira. Ce pays ressemble beaucoup à la France dans le sens où Dieu l’a doté d’une nature exceptionnelle, de ressources naturelles nombreuses, d’une gastronomie très riche, d’une capitale magnifique centre culturel et historique….et où les gens se plaignent tout le temps … en particulier de leurs dirigeants. C’est aussi un pays où l’apéro, le barbecue en famille, le bon vin, l’accueil, la joie de vivre, l’amitié, la famille, la fidélité, l’honneur, la liberté sont des valeurs très importantes, et où malheureusement la fraternité et l’égalité ne sont plus des priorités en particulier dans la situation économique compliquée dans laquelle ils sont depuis plus de 30 ans. Et pourtant, la joie, la foi et l’espérance sont toujours là, leurs mots et leurs actes en témoignent.
Je crois qu’ils pourraient crier la 1ère lecture et le psaume du jour :
« Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ?
Pourquoi cette colère sur les brebis de ton troupeau ? »
« N’oublie pas sans fin la vie de tes pauvres »
« Lève-toi ! Pousse un cri dans la nuit au début de chaque veille ;
déverse ton cœur comme l’eau devant la face du Seigneur ;
élève les mains vers lui pour la vie de tes petits enfants
qui défaillent de faim à tous les coins de rue… »
« que le pauvre et le malheureux chantent ton nom !«
Les liens et comparaisons entre nos pays sont nombreux (l’avenue la plus large du monde est à Buenos Aires avec un obélisque…) Et puis, et surtout, l’Argentine nous a donné notre cher Pape François.
Alors aujourd’hui avec François, nous pouvons rendre grâce au Seigneur pour ces pays magnifiques dont il nous a fait cadeau et pour ses habitants, pour la joie, la foi et l’espérance de ses croyants, pour la fécondité de ses Eglises.
Et faisons nôtre la prière de François à Lourdes le 30 mai passé :
«Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent notre pays, nous recourons à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous ta protection.
Ô Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux et réconforte ceux qui sont perdus et qui pleurent leurs proches qui sont morts, enterrés parfois d’une manière qui blesse l’âme. Soutiens ceux qui sont angoissés pour les personnes malades. Suscite la confiance en celui qui est inquiet pour l’avenir incertain et pour les conséquences sur l’économie et sur le travail.
Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve finisse et que revienne un horizon d’espérance et de paix. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.
Protège les soignants qui risquent leur vie pour sauver d’autres vies. Accompagne leur fatigue héroïque et donne-leur force, bonté et santé. Sois aux côtés de ceux qui, nuit et jour, assistent les malades ainsi que des prêtres qui, avec sollicitude pastorale et engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.
Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, pour qu’ils trouvent de justes solutions pour vaincre ce virus.
Assiste les Responsables des Nations, pour qu’ils œuvrent avec sagesse, sollicitude et générosité, en secourant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en programmant des solutions sociales et économiques avec clairvoyance et avec esprit de solidarité.
Mère très aimée, fais grandir dans le monde le sens d’appartenance à une seule grande famille, dans la conscience du lien qui nous unit tous, pour que nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère avec un esprit fraternel et solidaire. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.
Ô Marie, Consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre dans la sérénité son cours normal.
Nous nous confions à Toi, toi qui resplendis sur notre chemin comme signe de salut et d’espérance, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.»
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Sólo Le Pido A Dios (Je demande seulement à Dieu)
Je demande seulement à Dieu
Que el dolor no me sea indiferente
Que la douleur ne me soit pas indiférente
Que la reseca muerte no me encuentre
Que la mort séche ne me retrouve pas
Vacio y solo sin haber hecho lo suficiente.
Vide et seul sans d’avoir accompli l’essentiel.
Solo le pido a Dios
Je demande seulement à Dieu
Que lo injusto no me sea indiferente
Que l’injustice ne me soit pas indifférente.
Que no me abofeteen la otra mejilla
Qu’on ne me gifle pas l’autre joue
Despues de que una garra me araño esta suerte.
Après qu’une griffe m’ait griffé cette chance.
Solo le pido a Dios
Je demande seulement à Dieu
Que la guerra no me sea indiferente
Que la guerre ne me soit pas indifférente
Es un monstruo grande y pisa fuerte
C’est un grand monstre et qui écrase
Toda la pobre inocencia de la gente.
Toute la pauvre innocence des gens.
EVANGILE
« Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob » (Mt 8, 5-17)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm,
un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé,
et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit :
« Seigneur, je ne suis pas digne
que tu entres sous mon toit,
mais dis seulement une parole
et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité,
j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient,
et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration
et dit à ceux qui le suivaient :
« Amen, je vous le déclare,
chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis :
Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob
au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés
dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion :
« Rentre chez toi,
que tout se passe pour toi selon ta foi. »
Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison,
il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main,
et la fièvre la quitta.
Elle se leva,
et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés.
D’une parole, il expulsa les esprits
et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie
la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Il a pris nos souffrances,
il a porté nos maladies.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
Jésus ne pouvait que céder… avec son tempérament décrit dans l’ensemble de l’évangile, il ne pouvait pas résister à la prière de cet officier romain. Tout d’abord à cause de la démarche de ce militaire, homme a priori fort et un peu brut, prompt au combat… qui semble désarmer et qui se met à supplier, comme un vaincu. Supplier, non pas pour lui-même, mais pour un autre, un sans grade, un homme simple, un petit, ceux dont on sait qu’ils sont les référé de Dieu. Pour une fois que l’on se souciait d’un pauvre, que celui qui faisait la démarche était un soldat, occupant, non juif… ce ne devait pas être courant ! Mais ce soldat, brave les tabous sans se soucier du qu’en dira-t-on… Il avait sûrement réfléchi au cas « Jésus » et s’était fait une idée sur lui. Il vient lui dire : « J’ai un serviteur; il souffre; il va mourir! » … De fait, dans la foi, on est toujours accueilli par Jésus quand on lui parle d’un autre qui souffre, quand on lui expose une peine. Mais la seconde raison qui va faire céder Jésus et c’est aussi la foi, tranquille et audacieuse dont ce romain fait preuve ! : »Dis seulement une parole, de loin, de là où tu es, et mon serviteur, là où il est, sera guéri, car les choses doivent t’obéir. Dis seulement une parole, et je m’en irai, sûr de ton action, sûr du pouvoir de ta bonté. Une parole, et la paralysie cessera, la souffrance s’éloignera ! » Effectivement quelle foi, Jésus affirme ne pas l’avoir trouvé chez les siens… la trouverait-il dans son Eglise aujourd’hui ? Chez moi ? La prochaine fois que vous communierez que juste avant de vous approcher de l’autel vous dites cette formule « Dis seulement une parole et je serai guéri »… mesurons ce que nous formulons… est-ce une formule ? Ou est-ce un acte de foi, un vrai ?
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies. »
La démarche du centurion est épatante. Il vient jusqu’à Jésus pour son serviteur. Il vient plaider sa cause. Il fait preuve d’une grande compassion vis-à-vis de ce serviteur. Il prend sur lui sa souffrance. Sa prière est claire, simple et précise : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus, qui l’a bien compris, lui répond également avec grande compassion : « Je vais aller moi-même le guérir. » Admirons la profonde compassion du centurion. Il se met au service de son serviteur. L’amour du prochain, du faible, du plus petit, manifesté par ce païen, nous interpelle.
Le Cœur de Dieu est toujours sensible à tout élan d’amour.
Quelle est ta capacité d’intercession ?
« Il a pris nos souffrances, Il a porté nos maladies. »
La réponse de Jésus suscite chez le centurion une expression de foi, d’humilité et de confiance extraordinaire. De par son expérience, il connaît la puissance de la parole. « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » Jésus s’émerveille. Ce païen est alors proclamé, solennellement, modèle de foi pour tout Israël : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. » Qui l’eût cru ?
Les clichés sont ainsi remis en cause. La foi ne se mesure pas à la noblesse ou non de nos origines. La foi ne se vit pas par procuration. Nous avons à faire preuve d’humilité et d’ouverture à l’œuvre de l’Esprit. Car, Il souffle où Il veut.
Le Cœur de Dieu est toujours sensible à tout acte de foi authentique.
Comment cultives-tu ta foi ?
« Il a pris nos souffrances, Il a porté nos maladies. »
La belle-mère de Pierre et bien d’autres furent bénéficiaires du ministère de guérison de Jésus. Tous ont fait l’objet de son attention salvatrice. A travers ces récits de miracles, Matthieu montre, à loisir, qu’une fois encore le Seigneur réalise ce qu’Il dit : Il accomplit non seulement la Loi mais également les Prophètes. (Cf. Mt 8, 17)
Après le centurion, ceux qui présentèrent les malades et les possédés à Jésus ont aussi fait preuve de compassion, d’une certaine manière. Ils ont pris les souffrances et les maladies des autres. Si des humains se montrent capables d’une telle compassion, comment pouvons-nous affirmer ou croire que leur Créateur en serait moins capable ? Il n’est pas rare que nous traitions le Seigneur d’indifférent à nos détresses, à nos souffrances et à nos infirmités. Et pourtant, Il est toujours là. C’est Lui qui nous rend capables d’ouvrir nos cœurs aux souffrances de nos semblables et de crier vers Lui. C’est un chemin de conversion à la confiance inébranlable en Dieu, qui nous est ainsi proposé.
Le Cœur de Dieu est toujours à toute souffrance.
Lève les yeux vers le Christ mort en croix.
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, donne-nous la foi du centurion.
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Si tu heurtes le rocher des épreuves,
Si les flots de l’ambition t’entraînent,
Si l’orage des passions de déchaines
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin.
Quand l’angoisse et les périls, le doute,
Quand la nuit du désespoir te recouvre,
Si devant la gravité de tes fautes,
La pensée du Jugement te tourmente:
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin.
Si ton âme est envahie de colère,
Jalousie et trahison te submergent,
Si ton coeur est englouti dans le gouffre,
Emporté par les courants de tristesse
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin.
Elle se lève sur la mer, elle éclaire,
Son éclat et ses rayons illuminent,
Sa lumière resplendit sur la Terre,
Dans les cieux et jusqu’au fond des abîmes
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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