Bonjour les amis,
Si vous avez déjà vécu la mort d’un proche, vous savez à quel point ce moment peut être déstabilisant. L’annonce du départ nous submerge, fait vaciller nos certitudes, nous ébranle. Nous portons ce matin dans notre cœur Hélène qui, au moment de dire adieu à sa chère maman Annick, a appris le départ de son oncle… Nous n’avons parfois pas de répits entre deux moments douloureux, comme un séisme peut engendrer un tsunami et tout dévaster.
Ces moments-là sont pour moi de ceux dont parle Jésus dans l’évangile du jour (Matt 7) quand il dit « la pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé« . Des moments d’une grande intensité, des moments qui nous désarment, des moments qui nous laissent seuls face à nous-mêmes, des moments charnières dans nos vies.
Le moment où, jeune adulte, j’ai perdu ma belle-mère Annie qui était tout à la fois si belle et courageuse face au cancer qui la rongeait et une seconde maman pour moi, je me suis retournée vers le Seigneur, je me suis énervée contre Lui – « Comment peux-tu permettre que de si belles personnes partent ainsi quand tant de mauvaises personnes restent bien tranquilles ? » – et je me suis éloignée de Lui. La maison qui abritait Dieu en moi était bâtie sur du sable. A l’épreuve des tristesses de la vie, elle s’est écroulée.
Cette maison avait été bâtie sur ma volonté, je l’avais construite de mes propres forces, et j’étais heureuse de pouvoir la proposer au Seigneur. Il y vivait en co-location avec mon ego. Elle s’est écroulée. Après des années d’errance sans abris (sans Toit), j’ai choisi de reconstruire une demeure en moi pour le Seigneur, pour lui seul. Il m’a appris par sa parole à la bâtir avec patience, en ne négligeant ni les fondations ni la pierre angulaire qu’est Jésus…. Il m’a indiqué le lieu, le rocher de sa présence. C’est par sa grâce, et uniquement par elle, que ma maison s’est bâtie.
Comment sait-on que notre maison est bâtie sur du sable ou du roc avant de vivre la tempête qui peut tout dévaster ? Soyez prévoyants, nous dit Jésus. Ce n’est pas au moment de l’orage que nous devons nous tourner vers Lui, mais en chaque instant de notre vie, pour que, les jours de grand tourment, nous puissions nous abriter avec Lui dans cette maison qui est la sienne aussi.
Seigneur, donne-nous en ce jour la grâce de pouvoir construire notre maison sur ton rocher. Que ses fondations soient ta parole, que sa pierre angulaire soit le Christ, que ses murs soient tous ces petits actes de bonté dans notre quotidien qui nous ramènent à Toi, que son toit soit nos louanges. Ainsi s’accomplira ta promesse : « Je viendrai et J’habiterai chez vous ».
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Acclamons Dieu, Lui seul est notre rocher, notre vie, notre salut, notre guide. Marchons avec Lui, écoutons Le, ouvrons Lui notre cœur, Laissons Le nous guider…louons Le et proclamons Saint est Son nom
Il est Roi tout-puissant, Dieu créateur, Chantons, sans fin proclamons : Saint est son nom !
1. Marchons vers lui, Allons en rendant grâce, Il fit pour nous des merveilles.
Par nos hymnes de fête, Acclamons-le, Exultons pour notre roi !
2. Terres et mers, Ses mains les ont pétries, Et les sommets sont à lui.
Son amour est La source de la vie : Louons Dieu, car il est bon !
3. Au-dessus de tout, Dieu, sa voix s’élève, Sur tous les cieux, il domine.
Entrez, inclinez-vous, Prosternez-vous. Il est grand, adorons-le !
Pont :
Crions de joie ! Acclamons-le ! Sans fin, chantons pour notre Dieu.
Crions de joie ! Pour le Seigneur ! Saint est son nom dans tous les siècles.
4. Il est Dieu, Par sa main, il nous conduit, Sur ses chemins, il nous guide.
À sa parole, Ouvrons grand notre cœur, Écoutons et nous vivrons !
EVANGILE
« La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable » (Mt 7, 21-29)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !”
qu’on entrera dans le royaume des Cieux,
mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront :
“Seigneur, Seigneur,
n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé,
en ton nom que nous avons expulsé les démons,
en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai :
“Je ne vous ai jamais connus.
Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là
et les met en pratique
est comparable à un homme prévoyant
qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ;
la maison ne s’est pas écroulée,
car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles
sans les mettre en pratique
est comparable à un homme insensé
qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ;
la maison s’est écroulée,
et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours,
les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme leurs scribes.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)
« Alors, dit Jésus, je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité! » Eh bien ! Quel choc ! Selon ce que nous lisons, un croyant qui même s’il faisait des miracles, n’en serait pas pour autant un ami de Dieu ? De même, un croyant charismatique pourrait prophétiser, c’est-à-dire lire l’aujourd’hui du peuple de Dieu ou d’une communauté, y voir la présence, le sens et l’action de Dieu maintenant et aujourd’hui, sans être lui-même homme ou femme de vérité devant Dieu ? Un croyant pourrait même libérer d’autres personnes de la honte, de la peur, de la mort, de l’injustice bref des forces du mal sans vivre lui-même libéré des ténèbres ou pire encore en être complice ? Eh bien… malgré cette limite, oui. Des personnages, manipulateur et menteur qui trompé tant de monde jusque dans les plus petits, les personnes malades et handicapées… ces personnes on prouvé qu’ayant les mots de l’Evangile à la bouche ils n’en étaient pas moins jouet, complices, organisateur, maître et Seigneur de ténèbres… Et tant de disciples leur ont fait confiance aveuglément, et tant de ces disciples continuent malgré les preuves accablantes à parler de complot et être dans le déni… Comment cela est-il possible ? Comment peut-on tordre à ce point la vérité ? Mais réfléchissons un peu… après tout, prophétiser, chasser les démons, opérer des miracles, ce n’est pas œuvre humaine, c’est le travail de Dieu, et Dieu peut le réaliser par la voix, par les mains ou par l’œuvre d’un homme qui en est indigne ; d’authentiques charismes peuvent être mis en œuvre par des pécheurs. Bien évidemment, ce sont des cas limites, et Jésus insiste volontairement sur le paradoxe: « Je ne vous ai jamais connus; écartez-vous de moi! » En tous les cas ne soyons pas dupe… Il ne suffit pas de dire « Seigneur, Seigneur », quand on ne fait pas aujourd’hui, ce que Dieu indique comme sa volonté. Il ne suffira pas de dire « Seigneur, Seigneur », alors que par nos œuvres, même réussies, même mesurables, même estimables, nous aurons recherché non pas la gloire de Dieu , mais « la gloire qui vient des hommes ».
Homélie du Père Maximin Noudehou
Prévoyant(e) ou insensé(e) ?
Au moment de mettre un terme à son discours, Jésus exhorte ses disciples à l’accomplissement. « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. » Le royaume des Cieux s’offre à celles et ceux qui optent pour une fidélité active à l’égard du Seigneur. Les belles paroles et les belles invocations ne contribuent pas à l’avènement du Royaume. Ce que le Seigneur attend de ses disciples, c’est le témoignage de foi, c’est un engagement du cœur qui exprime une disponibilité active à accueillir le don du Royaume. Car, il est toujours un don.
Un homme politique rétorquait un jour : « Les promesses électorales de campagne n’engagent que ceux qui y croient. » Le Seigneur, qui connaît les cœurs, veut que ce soient les actes qui nous engagent. Sinon, ce qu’Il avait dit par le prophète Isaïe pourrait nous être appliqué : « Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi. » (Isaïe 13, 29. Cf. Mc 7, 6c) C’est par le cœur que Dieu veut que nous Le rejoignions car Il n’est qu’Amour. Nous découvrons, peut-être avec effroi, que prophétiser, expulser les démons, faire des miracles ne peuvent être considérés comme une mise en pratique de la volonté divine. Le Seigneur les qualifie même de « mal ! » « Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal ! » Et pourtant, nous sommes admiratifs devant ces personnes ! En réalité, il s’agit des dons de Dieu. Il n’y a donc aucun mérite de leur part. Nous pouvons être des canaux des grâces divines sans en tirer profit. Ce que le Seigneur attend, c’est plutôt que nous portions du fruit, que nous nous laissions toucher, imprégner par sa grâce. Et pourtant, il en est qui se considèrent comme des chrétiens non pratiquants… Que convient-il d’entendre par la PRATIQUE ?
Faire la volonté de Dieu, c’est rendre possible, à nouveau, l’Incarnation du Verbe.
Agis par fidélité et tes actes parleront.
Prévoyant(e) ou insensé(e) ?
« Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. […] Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. » Que nous mettions en pratique ou non la Parole du Seigneur, nous n’échapperons ni à la pluie des épreuves, ni aux torrents des souffrances, ni aux vents des jugements de nos semblables. Ce qui fait la différence, c’est l’usage que nous faisons de notre faculté de discernement. Ce qui fait la différence, c’est de comprendre que nous ne sommes pas notre propre fondation. Ce qui fait la différence, c’est que nous avons le choix d’être prévoyants ou insensés...
Chaque vie est un chantier.
Où as-tu choisi de bâtir ?
Prévoyant(e) ou insensé(e) ?
« Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes. » Les foules ont donc été à l’écoute de Jésus. Elles ont perçu la nouveauté de son message. Elles ont reçu à nouveau la Loi et les Prophètes avec une sève nouvelle, la sève de l’Amour. Pour elles, la radicalité de l’enseignement de Jésus est celle de l’accueil de l’Amour de Dieu. Son autorité vient de sa capacité à communiquer cet Amour en rétablissant le lien entre leurs cœurs et le Cœur de Dieu.
Nous entendons si souvent la Parole de Dieu. Nous venons de la lire… Sommes-nous frappés comme ces foules ou blasés par l’habitude et l’indifférence ? Je tremble aussi à l’idée que la manière dont j’annonce l’Évangile, par la parole ou par les actes, puisse porter à la tiédeur.
Écouter est le premier acte de la pratique.
A quoi prêtes-tu l’oreille ?
Puissions-nous, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, être de vrais témoins de la Parole de Dieu.
Paroles du Pape François
Le pape François nous invite à fonder notre vie «sur le roc de Dieu» et sur le «concret» de l’agir et de se donner, plutôt que «sur les apparences ou sur la vanité» ou sur la culture corrompue des «recommandations» ». Ce sont des orientations simples et exigeantes en même temps.
Dire ou faire ?
«Dire est une façon de croire, mais parfois superficielle, à mi-chemin»: comme quand «je dis que je suis chrétien, mais je ne fais pas les choses du chrétien». En revanche «la proposition de Jésus est concrète». Ainsi, «quand quelqu’un s’approchait et demandait conseil», il proposait «toujours des choses concrètes». Du reste, «les œuvres de miséricorde sont concrètes».
Voilà l’opposition entre dire et faire. Qu’il faut souligner parce que «souvent, nous glissons, pas seulement sur le plan personnel mais aussi social, dans la culture du dire». A cet égard, le pape nous indique une pratique malheureusement courante, celle liée à la «culture des recommandations». «Je ne veux pas penser mal, mais sous la table d’une recommandation, il y a toujours une enveloppe». Il s’agit uniquement d’un exemple de la prédominance du «dire»: «ce ne sont pas les mérites, ce n’est pas le faire qui te fait avancer, non, c’est le dire. Maquiller sa vie». Et c’est précisément «l’une des contradictions que la liturgie d’aujourd’hui nous enseigne: faire, pas dire».
Sable ou roc ?
«Un homme sage construit sa maison sur le roc, pas sur le sable». C’est une opposition étroitement liée à celle du dire et du faire, parce que «souvent, celui qui se fie au Seigneur n’apparaît pas, n’a pas de succès, il est caché… Mais il est ferme. Il ne place pas son espérance dans le dire, dans la vanité, dans l’orgueil, dans les pouvoirs éphémères de la vie», mais il place sa confiance dans le Seigneur, «le roc». «Le caractère concret de la vie chrétienne nous fait aller de l’avant et construire sur ce roc qu’est Dieu, qu’est Jésus; sur le fondement solide de la divinité. Pas sur les apparences ou sur la vanité, l’orgueil, les recommandations… Non. La vérité».
Pape François, extraits de la Méditation matinale en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, Jeudi 6 décembre 2018
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Ad te clamamus, exsules filii Hevæ.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! Amen.
Salut, Reine, Mère de Miséricorde, notre Vie, notre Douceur, et notre espérance, salut.
Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d’Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous.
Et, Jésus, le fruit béni de tes entrailles, montre-le nous après cet exil.
Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie ! Amen.
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier
Amen !!!
J’aimeJ’aime
Bonjour à vous
Que Dieu vous bénisse !
J’aimeJ’aime