Le chemin vers la Vie est étroit mais la route est si belle

Bonjour les amis,

Nous nous posons un moment pour nous nourrir et nous laisser enseigner par la Parole.
Demandons au Seigneur un cœur large et généreux pour ce moment privilégié.
Je lis l’évangile du jour avec beaucoup d’émotions. En effet, ce texte résonne en moi avec une grande intensité. Il me fait remonter des moments compliqués de ma vie et pas forcément très anciens.
« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi »
J’y entends aussi : Tout ce que vous n’arrivez pas à faire pour vous-même, n’attendez pas que les autres le fassent pour vous, car cela vous empêche de vivre et d’aimer en vérité.
Pendant longtemps, mon absence d’estime de moi, mes blessures enfouies en moi, ma dévalorisation quasi constante de moi-même étaient très douloureux pour moi. Je n’arrivais pas à trouver les solutions pour sortir de cet enfermement mental, un enfermement mortifère. J’en souffrais et je cherchais (parfois inconsciemment)  dans le regard, dans les paroles, dans les gestes des autres les réponses et les accès à la porte qui menait à un peu plus d’amour propre, à un peu de bien-être intérieur. Je me suis probablement longtemps trompé en me cherchant dans l’autre mais par contre, je n’ai jamais cessé de chercher, je n’ai jamais renoncé.
« Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
Je pensais que je ne pouvais être aimé qu’en faisant, toujours et toujours plus. Je cherchais alors l’approbation, le compliment chez l’autre. Quand je l’avais, j’étais évidemment content mais cela ne me nourrissait que temporairement et ne me guérissait en rien. Et pourtant de mon côté, je faisais avec sincérité ce que je voulais qu’on me fasse, compliments, témoignages d’affection….
Et puis des amis m’ont fait comprendre que la solution était en moi : « Ne cherches-tu pas dans l’autre ce que tu n’as pas en toi » « Te donnes-tu le droit d’être heureux, à t’aimer toi-même ? » Pendant longtemps ce ne fut pas facile de répondre spontanément oui à ces questions.
J’ai compris que sincérité et vérité n’étaient pas nécessairement synonymes.
Avec l’aide du Seigneur et la prière, il est apparu clair que la solution était en Dieu et en moi et que la clé de la porte vers la Vie était en moi.
Au lieu d’attendre des réponses chez l’autre, je devais surtout me laisser questionner par le Seigneur, dans la prière ou dans la correction de mes frères et sœurs.
N’es-tu pas mu par un amour du prochain profond et désintéressé ?
N’as-tu pas fait des choses exceptionnelles ?
N’as-tu pas reçus de nombreux témoignages d’affection et de reconnaissance ?
N’as-tu pas pris conscience que le Seigneur t’a porté, te porte et te portera toujours ?
N’es-tu pas rassasié de tout cet amour que l’on te donne et que tu rends la plus possible.
De quoi as-tu besoin encore ? De quoi as-tu peur ?
N’es-tu pas en train de gâcher tout cet amour ?
« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux »
Alors ne sois pas chien avec tout ce que le Seigneur Te donne chaque jour. Cela est plus que suffisant pour te nourrir, pour que tu te sentes bien.
Penser à soi n’est donc pas forcément égoïste. Si l’intention est pure (voir mot d’accueil d’hier), au contraire s’aimer soi-même est la condition sine qua non pour aimer son prochain en vérité.
Dans la 1ère lecture, le Seigneur ne dit-il pas dit à Isaïe en pensant à nous tous : « Je protégerai cette ville, je la sauverai à cause de moi-même », et dans le psaume « La ville du Seigneur, Dieu l’affermira pour toujours. » ?
Alors oui la route vers cette liberté et cette vérité est étroite, en trouver la porte n’est pas facile, il faut toujours garder le regard vers la lumière même si parfois c’est juste un petit rayon, cela demande du temps, de la patience, c’est peut-être même le chemin d’une vie que de trouver la Vie. Notre vie n’est-elle pas quelque part un pèlerinage? Mais avec le Seigneur comme compagnon de route, l’inconnu, l’avenir incertain ne font plus peur, la route est lumineuse, et chaque instant vécu avec Lui n’est que bonheur !

Prions :
Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison
Dont je serre moi-même la clef !
Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi que je peux encore guérir, dans la lumière de ton regard et de ta parole. (St Augustin)

Esprit Saint, tu souffles en nous une brise légère, fraîcheur de l’âme,
Et tu nous donnes de reprendre à tout moment la marche
De l’inquiétude vers la confiance, de l’ombre vers la clarté.
Dans le silence de nos nuits comme de nos jours,
Tu fais croître en nous une vie intérieure,
Au point d’avancer de découverte en découverte. (Frère Roger, Taizé)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Marche avec nous Jésus ressuscité, partage nos chemins, nos doutes, nos blessures. Que Ton action de grâce renouvelle nos terres intérieures

1. Marche avec nous, Jésus ressuscité,
Partage nos chemins,
Nos doutes, nos blessures
À l’heure où nos espoirs ne sont que vanité
Que ta voix nous rassure.

R. Il n’est pas d’autre signe de vie
Que de donner l’amour,
Nous l’avons reconnu à la tombée du jour
Alors qu’en nous se lève
L’étoile du matin.

2. Explique nous, Jésus ressuscité,
Ce que l’intelligence ne peut pas savoir
Au feu des prophéties nos âmes vont brûler
Et commencer à croire.

3. Reste avec nous, Jésus ressuscité,
Nos faims ont épuisé nos terres intérieures
Mais ton action de grâce et ton pain partagé
Renouvellent nos heures.

4. Béni sois-tu, Jésus ressuscité,
Aucun soir ne pourra ravir en nous la joie
Et le cœur de l’Église est un ardent brasier
Dont la flamme témoigne.

EVANGILE

« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 7, 6.12-14)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ;
ne jetez pas vos perles aux pourceaux,
de peur qu’ils ne les piétinent,
puis se retournent pour vous déchirer.
Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
faites-le pour eux, vous aussi :
voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Entrez par la porte étroite.
Elle est grande, la porte,
il est large, le chemin qui conduit à la perdition ;
et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin
qui conduit à la vie ;
et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Sébastien Antoni (RCF)

« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré. » « Ne jetez pas vos perles aux pourceaux. »
S’il est une pente glissante vers la tristesse et la désolation c’est peut-être celle qui ramène tout à nos désirs. Des désirs qui ne tiennent pas compte de la réalité, du concret, de la vie comme elle est… des désirs comme des fuites en avant qui confondent le rêve et la vie. De là viennent la plupart de nos tristesse : nous attendons et exigeons beaucoup des autres, et parce qu’ils ne nous exaucent pas, nous sommes déçus et nous leur en voulons. Nous estimons devoir être reconnu, estimés, valorisés à notre juste valeur, pour ce que nous choisissons, construisons, envisageons… nous voulons être compris quand nous souffrons, consolés quand nous pleurons et même être préférés… oh oui il y en a des désirs… et des beaucoup de désirs inassouvis qui nous paralysent dans des états de frustration. Nous voudrions que notre vie occupe une place de la place beaucoup de place toute la place peut être dans la vie des autres ! Compter pour eux, qu’ils pensent à nous… Et nous mesurons toutes nos relatons à partir de nous-mêmes : les choses, les gens, les proches, les projets tournent autour de nous comme des satellites qui sont orbite autour d’un astre… nous nous prenons pour le centre du monde, désirant que les autres comme les événements doivent servir ! Jésus, en une phrase toute simple, inverse tout : non pas être servi, mais servir, et donner sa vie gratuitement ; non pas être porté, mais porter, avec eux, le fardeau du frère ; non pas être compris, mais comprendre entrer dans la perspective de l’autre ; non pas d’abord être rejoint, mais d’abord se mettre en route vers l’autre ; non pas être aimé à tout prix, mais aimer vraiment coûte que coûte.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Entrez par la porte étroite »

A travers le « sacré » et les « perles », Jésus évoque les biens spirituels qu’Il confie à ses disciples. Il leur recommande d’en faire un usage judicieux.  « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer. » Un discernement s’impose dans l’octroi des biens spirituels. Ce discernement témoigne de la valeur de ces biens que tous ne peuvent apprécier. Les « chiens » et les « pourceaux » représentent ceux qui ne sont pas membres du Peuple de Dieu, qui rejettent Dieu.
Certains seraient-ils exclus du bénéfice des biens spirituels ? Non. Il en est plutôt qui s’excluent. Ils choisissent de ne pas entrer par la porte étroite.
Dieu respecte la liberté de chacun.

« Entrez par la porte étroite. »
Jésus résume la Loi et les Prophètes dans une autre recommandation : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi. » Les disciples sont appelés à être à l’initiative. Ils ont à se dévouer pour le bien, tel qu’ils le veulent pour eux-mêmes.
Il nous arrive de conditionner le bien que nous avons à faire. Il nous arrive de le subordonner à celui dont nous bénéficions. Ce faisant, nous envisageons de ne pas faire le bien ! Nous posons le mal comme une possibilité réelle d’action. Le Seigneur nous demande de poser le discernement de notre propre épanouissement comme unique condition pour faire le bien.
Le mal ne peut, en aucun cas, constituer une option possible pour le disciple.
Que voudrais-tu que l’on fasse pour toi ?

« Entrez par la porte étroite. »
Le chemin et la porte du salut sont proposés à tous, sans exception. Mais ils sont étroits. Il convient de les discerner et de s’y engager résolument.
Quand nous projetons de voyager, nous faisons nos valises. Pour ce voyage vers la vie éternelle, nous avons plutôt à vider nos valises. La vie éternelle exige légèreté, dépouillement total, renonciation, mortification. La vie éternelle exige de nous dégrossir de tout intérêt égoïste. La vie éternelle n’exige que notre être tout tourné vers Dieu : rien d’autre ! D’où l’étroitesse du chemin et de la porte afin que Dieu seul soit notre désir et que la vie éternelle soit notre unique part.
Mains vides, cœur plein d’amour : tel se reçoit la vie éternelle.
De quoi es-tu chargé(e) ?

Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, donne-nous la force d’entrer par la porte étroite.

Paroles du Pape François

Commentaire du Pape François avant l’angélus du 21 Août 2016 sur la porte étroite qui mène vers la Vie

L’Evangile du jour nous exhorte à méditer sur le thème du salut. L’évangéliste Luc raconte que Jésus est en voyage vers Jérusalem et durant le parcours il est approché par quelqu’un qui lui demande : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » (Lc 13,23). Jésus ne donne pas une réponse directe, mais déplace le débat sur un autre niveau, avec un langage suggestif, qu’au début les disciples ne comprennent peut-être pas : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. » (v.24). Avec l’image de la porte, Il veut faire comprendre à ses auditeurs qu’il n’est pas question de chiffre – combien seront sauvés –, il n’importe pas de savoir combien, mais il est important que tous sachent quel est le chemin qui conduit au salut : la porte.

Ce parcours, ce chemin, prévoit que l’on franchisse une porte. Mais où est la porte, comment est la porte, qui est la porte ? Jésus lui-même est la porte. C’est lui-même qui le dit, dans l’Evangile de Jean : « Je suis la porte »  (cf. Jn 10,9) ; Il nous conduit dans la communion avec le Père, où nous trouvons amour, compréhension et protection. « Mais pourquoi cette porte est-elle étroite ? », peut-on se demander. Pourquoi dit-il qu’elle est étroite ? C’est une porte étroite non pas parce qu’elle est oppressive, non, mais parce qu’elle nous demande de restreindre et contenir notre orgueil et notre peur, pour nous ouvrir à Lui avec un cœur humble et confiant, en nous reconnaissant pécheurs, ayant besoin de son pardon. C’est pour cela qu’elle est étroite, pour contenir notre orgueil qui nous fait enfler. La porte de la miséricorde de Dieu est étroite mais toujours grande ouverte, et grande ouverte pour tous ! Dieu ne fait pas de préférences, mais il accueille toujours tout le monde, sans distinctions. Une porte étroite pour limiter notre orgueil et notre peur, grande ouverte parce que Dieu nous accueille sans distinction. Et le salut qu’Il nous donne est un flux incessant de miséricorde qui abat toute barrière et ouvre des perspectives surprenantes de lumière et de paix. Une porte étroite mais toujours grande ouverte, n’oubliez pas cela : porte étroite mais toujours grande ouverte.

Jésus aujourd’hui nous adresse, encore une fois, une invitation pressante à aller à Lui, à franchir la porte de la vie pleine, réconciliée et heureuse. Il attend chacun de nous, quel que soit le péché que nous avons commis – quel qu’il soit – pour nous embrasser, pour nous offrir son pardon. Lui seul peut transformer notre cœur, Lui seul peut donner pleinement sens à notre existence, en nous donnant la vraie joie. En entrant par la porte de Jésus, la porte de la foi et de l’Evangile, nous pourrons sortir des attitudes mondaines, des mauvaises habitudes, des égoïsmes et des fermetures. Quand il y a un contact avec l’amour et la miséricorde de Dieu, il y a un changement authentique. Et notre vie est éclairée par la lumière de l’Esprit-Saint : une lumière inextinguible !

Je voudrais vous faire une proposition. Pensons en silence, maintenant, quelques instants, aux choses que nous avons en nous et qui empêchent de franchir la porte. Mon orgueil, ma suffisance, mes péchés. Et puis pensons à l’autre porte, celle grande ouverte de la miséricorde de Dieu qui nous attend de l’autre côté pour nous donner le pardon. Pensons à ces deux choses en silence un instant.

Le Seigneur nous offre tant d’occasions pour nous sauver et entrer à travers la porte du salut. Cette porte est l’occasion qui ne doit pas être gâchée : nous ne devons pas faire de discours académiques sur le salut, comme celui qui s’est adressé à Jésus, mais nous devons saisir les occasions de salut. Parce qu’à un certain moment « le maître de maison se sera levé pour fermer la porte » (v.25), comme nous l’a rappelé l’Evangile. Mais si Dieu est bon et nous aime, pourquoi ferme-t-il la porte, pourquoi fermera-t-il la porte à un moment ? Parce que la vie n’est pas un jeu vidéo ni un feuilleton télévisé ; notre vie est sérieuse et l’objectif à atteindre est important : le salut éternel.

A la Vierge Marie, Porte du Ciel, demandons de nous aider à saisir les occasions que le Seigneur nous offre pour franchir la porte de la foi et entrer ainsi sur une voie large : c’est la route du salut capable d’accueillir tous ceux qui se laissent impliquer par l’amour. C’est l’amour qui sauve, l’amour qui déjà sur la terre est source de béatitude pour tous ceux qui, dans la douceur, dans la patience et dans la justice, s’oublient eux-mêmes et se donnent aux autres, spécialement aux plus faibles.

Notre-Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

La première en chemin, Marie tu nous entraînes
À risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu
Et voici qu’est semée en l’argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu
Marche avec nous, Marie, Sur nos chemins de foi
Ils sont chemin vers Dieu Ils sont chemin vers Dieu

La première en chemin, joyeuse, tu t’élances,
Prophète de celui qui a pris corps en toi.
La Parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.
Marche avec nous, Marie, Aux chemins de l’annonce,
Ils sont chemins vers Dieu, Ils sont chemins vers Dieu.

La première en chemin, tu provoques le signe
Et l’heure pour Jésus de se manifester.
« Tout ce qu’Il vous dira, faites-le ! » et nos vignes
Sans saveur et sans fruit, en sont renouvelées.
Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’écoute,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé
Marche avec nous, Marie, Sur nos chemins de croix
Ils sont chemin vers Dieu, Ils sont chemin vers Dieu

La première en chemin, brille ton espérance
Dans ton cœur déchiré et la nuit du tombeau.
Heureuse toi qui crois d’une absolue confiance ;
Sans voir et sans toucher, tu sais le jour nouveau.
Marche avec nous, Marie, aux chemins d’espérance,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

La première en chemin avec l’Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ
Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde
Ils sont chemin vers Dieu, Ils sont chemin vers Dieu

La première en chemin, aux rives bienheureuses
Tu précèdes, Marie, toute l’humanité.
Du Royaume accompli tu es pierre précieuse
Revêtue du soleil, en Dieu transfigurée !
Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos vies,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.




Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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