Dieu nous étonnera toujours !

Bonjour les amis,

Quel tourbillon que cette semaine… Un rythme de travail de fou, des visioconférences à la chaine, trop de mauvaises nouvelles, inattendues en plus, et finalement peu des bonnes nouvelles que j’espérais. Il y a aussi ces règles de distanciation qui sont surtout une source de discorde et de frustration. Cette semaine ma vie ne fut pas un long fleuve tranquille (même si c’est un de mes films préférés).
Heureusement le Seigneur, mon guide, m’a dit ce matin : « Stop ! Tu te poses, tu respires et tu relis ta semaine, tu verras qu’elle ne fut pas aussi grise que la météo de la semaine, et qu’elle fut emplie de chaleur et de couleurs, comme le temps d’aujourd’hui. » Et c’est ce que j’ai fait.
Me sont alors revenus en mémoire tous les sourires reçus cette semaine, et ils furent nombreux, et tous ces rires et fous rires. Puis toutes les marques de confiance témoignées par mes collègues malgré la situation compliquée. Des discussions très constructives et là encore des marques de confiance de la part de mes clients. Un émerveillement sans cesse renouvelé de la belle nature qui nous entoure avec les promenades du soir. Une magnifique soirée de louange mercredi et une émouvante communion de prière avec les absents. De belles rencontres jeudi soir avec des échanges très profonds. J’ai revu des gens que je n’avais pas vus depuis plusieurs mois… et ils vont bien. Une réunion d’accompagnement spirituel qui est toujours un grand et beau moment, une borne sur mon chemin de foi. Une soirée d’orage dimanche passée avec un ciel exceptionnellement beau.
Comme Marie dans l’évangile de ce matin, je garde dans mon cœur tous ces événements, les bons et aussi les moins bons, mais à eux tous ils ont fait ma semaine riche, colorée, profonde, et finalement très belle. Il faut peut-être juste avoir envie de voir la beauté et la richesse de notre vie et de nous laisser étonner par toutes les grâces dont Dieu nous comble.
Comme Les parents de jésus, j’ai souffert mais j’ai toujours senti Jésus avec moi et cela m’a aidé à vivre les imprévus en pleine confiance, et à rester les yeux fixés sur la lumière pour continuer à avancer sur « mon chemin de sainteté ».

Et puis quel beau chemin nous avons fait avec les textes de l’évangile de cette semaine. Quel bonheur de découvrir la Parole chaque matin, un cadeau quotidien, une source de joie et de bonheur que ne tarit pas que nous sommes heureux de partager avec vous.
Cette semaine avec Matthieu, Jésus nous a redit combien suivre son chemin est exigeant : « ne pas riposter au méchant » « si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre » « Aimez vos ennemis » « quand tu pries, ne soyez pas comme les hypocrites » « retire-toi dans ta pièce la plus retirée » « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens ». Aimer sans condition, pardonner, prier, avoir de la compassion, être doux, humble, vrai. Évidemment cela rappelle les béatitudes. Pas toujours facile !
Mais Il nous redit aussi que son Cœur est doux et humble, qu’il n’est pas simplement un maître ou un guide, mais aussi un ami dans l’intimité duquel nous avons à plonger toujours davantage dans la prière, un Chemin à suivre, une Vérité, une Vie à vivre, une Lumière à goûter, une joie à partager.
Cela n’empêche pas les difficultés, les déceptions, et les douleurs, mais quand Jésus nous habite et que nous habitons en Lui, Il nous aide à être réellement acteur de notre vie, à ne pas la subir mais à l’accepter sans réserve, à la vivre pleinement, à en faire un véritable don, à être lumineux et à rayonner, à nous sentir libres. Et alors nous faisons un bien incroyable à nous-même, et à tout celles et ceux qui nous entourent… c’est peut-être cela qu’être humblement disciple et fidèle au Christ et modestement participer au royaume de Dieu.

Marie, en ce jour où nous fêtons ton cœur immaculé, enseigne-nous cette disponibilité et cette ouverture à Celui qui est plus grand que notre cœur afin que Lui-même nous fasse peu à peu entrer dans le mystère de sa personne pour que celle-ci puisse se révéler événement de salut dans notre propre vie (Abbé Link).

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Vienne Ta grâce, Vienne l’Esprit qui nous libère. Confions nos besoins, nos soucis, nos solitudes dans le cœur immaculé de Marie. Que Sa douceur, Sa bienveillance, Sa lumière, Sa confiance, Son Amour viennent habiter en nous.

Viens nous abreuver de lumière
De bienveillance et de clarté
Ta miséricorde éternelle vient dans nos cœurs tout relever
Et tomberont toutes nos lois quand viendra la gloire des cieux
Et je répondrai dans la Foi :
Tu es mon Seigneur et mon Dieu !

Vienne ta grâce en nos misères
Et dans la grandeur de ton nom
Viens déposer sur notre terre
La douceur de ta guérison
Vienne l’Esprit qui nous libère
Et dans la beauté de ton Nom
Né dans le cœur de notre Père
L’amour infini du pardon!

Quand Ta parole est prononcée
La mort est vaincue par la Vie
Et dans tous nos cœurs délaissés se manifeste Ton Esprit !
Que vienne en nos vies
Le réveil que ton amour a désiré
Dans la Foi, je ne tremble pas
Car Jésus, ma vertu c’est Toi !

Pour nous, le verbe s’est fait chair
Parmi nous, il a demeuré
Il vit en nous et nous éclaire
Sa grâce en nous s’est déversée
Nos yeux verront ce que ton cœur
A chacun de nous veut donner
Que par l’Esprit de notre Père
En nous Jésus vienne habiter;

EVANGILE

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements » (Lc 2, 41-51)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)

Ce que j’aime, avec la sainte famille, c’est qu’elle n’est pas une famille parfaite. Elle a commencé dans l’improvisation, avec une naissance qui n’était pas programmée. Elle s’est poursuivie dans la précarité d’un accouchement à la hâte au fond d’une auberge, puis dans les douleurs de l’exil en Égypte.
Aujourd’hui, c’est un étrange récit qui nous décrit une famille décidément non-conformiste : voilà un Jésus pré-adolescent qui disparaît ; voilà des parents qui ne s’en rendent compte qu’au bout de plusieurs jours. La sainteté, décidément, s’accommode de bien des situations.
Ce que nous dit cette sainte famille, c’est que la sainteté n’est pas la perfection. Elle est le chemin tortueux et hasardeux sur lequel nous sommes toutes et tous engagés, mais un chemin sur lequel nous avançons avec le Christ.
Ce que nous dit la sainte famille, c’est que la sainteté n’est pas une aventure individuelle, mais qu’elle se joue collectif, avec des personnes que l’on ne comprend pas toujours du premier coup mais qui nous remettent en cause et nous font avancer parce que nous avons fait le choix de les aimer.
Ce que nous dit la sainte famille enfin, c’est que la sainteté consiste d’abord à accueillir la Parole de Dieu et à lui donner de la chair, de la vie, de la consistance – car cet enfant qui naît, qui vit avec ses parents, qui échappe à leur vigilance, n’est autre que la Parole de Dieu faite chair.
Celle qui sait cela mieux que tout le monde, c’est Marie, qui, nous dit-on, « gardait dans son cœur tous ces événements. » Accueillir la Parole, c’est accueillir de l’imprévu, et ne pas le comprendre tout de suite ; pour comprendre, il faut ce temps de rumination intérieure qu’a pris Marie.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. »
Marie et Joseph étaient attachés au Seigneur dans la foi et l’obéissance du cœur. Par leur exemple, ils apprenaient à Jésus à faire autant. C’est ainsi que, « quand il eut Douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. »
L’exemplarité de Marie et Joseph nous interpelle et encourage les parents dans leur mission d’éducation à la foi de leurs enfants. Cette mission semble très délicate aujourd’hui. A l’heure où la jeune génération est très sensible aux images, l’exemple, le témoignage des parents, dans la sincérité du cœur, sont d’un prix inestimable. A l’exemple, s’ajoute l’entraînement. Ainsi, avec eux, leurs enfants apprennent à aimer Dieu.

L’amour des parents pour Dieu est une semence dans le cœur des enfants.
Qu’est-ce qui jaillit de ton cœur ?

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. 
 Cette première participation de Jésus à la fête de la Pâque restera un souvenir particulier pour Marie et Joseph.

« A la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. » Ils ne se doutaient de rien. Ils faisaient totalement confiance à leur Fils, à leurs parents et connaissances. Cette confiance sera mise à rude épreuve. Le Cœur Immaculé de Marie et celui de Joseph seront traversés par diverses émotions : la tranquillité, l’effroi, l’angoisse, l’espoir et l’incertitude… Dans leurs Cœurs, Marie et Joseph commencent une nouvelle Pâque (passage), un nouveau chemin de foi.

Les épreuves de foi ne sont pas forcément en lien avec une faute du croyant. Dieu permet la souffrance du juste. Elle a une valeur sanctifiante. Les épreuves de foi nous dépouillent de nos assurances, de nos certitudes, de nos appuis pour nous faire parvenir à la pureté du cœur et renforcer notre communion à Dieu. Elles montrent que, parfois, nos parents et connaissances, malgré leurs chemins, ne peuvent pas nous conduire à Dieu. Il arrive souvent que le Seigneur n’est point là où nous le pensons, là où nous le cherchons. Il arrive que nous soyons amenés à rebrousser chemin pour le chercher.

Chercher Dieu, tel est le vrai pèlerinage.
Quelle est la raison de ta quête spirituelle ?

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. »
« C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi. »
Trois jours : leur Pâque est accomplie. Ces trois jours préfigurent les jours de la Passion. Le Cœur Immaculé de Marie et celui de Joseph anticipent la Passion de leur Fils et sa Résurrection, c’est-à-dire la manifestation de sa communion profonde avec son Père. Ils Le retrouvent dans le Temple, chez son Père, comme il en sera à sa Résurrection. Qu’Il soit assis au milieu des docteurs de la Loi témoigne que c’est de Lui que parle la Loi. Il est au centre de l’expérience spirituelle de son Peuple. Il en est l’Interprète, le Maître.

En réponse à l’expression de la souffrance des Cœurs de ses parents, Jésus déclare : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Être chez son Père est, pour Lui, une nécessité. C’est l’expression de son obéissance absolue au Père. Et, quand Il descendit avec ses parents dans une soumission totale, Il était toujours dans l’obéissance à son Père puisque le Cœur Immaculé de Marie et celui de Joseph étaient des temples de Dieu. Ils vivaient dans la contemplation du Père, éclairés par la Présence du Fils.

Nous ne nous perdons que loin de Dieu.
Tant que nous sommes avec Lui, il n’est à craindre aucune perdition quoi qu’il advienne. De plus, il n’est point possible de chercher et de trouver le Seigneur loin du Père. Tant que nous sommes en communion avec Dieu, le Père, Jésus descend à nos Nazareth et nous apprend la docilité du cœur. Toute spiritualité qui sépare le Fils du Père est un chemin de perdition.
Comment honores-tu la divinité du Christ dans ton cheminement spirituel ?

Cœur Immaculé de Marie, enseigne-nous le silence du cœur.

BONNE FÊTE DU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

Paroles du Pape François

S’étonner : c’est à cela que nous sommes conviés…
Etonnement : c’est l’attitude qu’il convient d’avoir… parce que la vie est un don qui nous donne la possibilité de toujours recommencer, même de très bas.
Mais aujourd’hui étonnons nous devant la Mère de Dieu : Dieu est un petit enfant dans les bras d’une femme qui nourrit son Créateur. La statue qui se trouve devant représente la Mère et l’Enfant unis au point de sembler n’être qu’une seule chose. C’est ce mystère qui suscite un étonnement infini : Dieu s’est lié à l’humanité pour toujours. Dieu et l’homme toujours ensemble. Dieu n’est pas un maître distant qui habite, solitaire, dans les cieux, mais il est l’Amour incarné, né comme nous d’une mère pour être le frère de chacun, pour être proche : le Dieu de la proximité. Il est sur les genoux de sa mère, qui est aussi notre mère, et, de là, il reverse sur l’humanité une tendresse nouvelle. Et nous comprenons mieux l’amour divin – qui est paternel et maternel – comme celui d’une mère qui ne cesse de croire en ses fils et qui ne les abandonne jamais. Le Dieu-avec-nous nous aime indépendamment de nos erreurs, de nos péchés, de la manière dont nous faisons aller le monde. Dieu croit en l’humanité dont se détache, première et inégalable, sa Mère.
Demandons-lui la grâce de l’étonnement devant le Dieu des surprises. Renouvelons l’étonnement des origines, quand la foi est née en nous. La Mère de Dieu nous aide : la Mère, qui a engendré le Seigneur, nous engendre au Seigneur. Elle est mère, et elle régénère chez ses enfants l’étonnement de la foi, parce que la foi est une rencontre, ce n’est pas une religion. La vie sans étonnement devient grise, routinière ; il en est de même de la foi. Et l’Eglise aussi a besoin de renouveler son étonnement d’être la demeure du Dieu vivant, l’Epouse du Seigneur, la Mère qui engendre des fils. Autrement, elle risque de ressembler à un beau musée du passé. L’Eglise musée. La Vierge, au contraire, apporte dans l’Eglise l’atmosphère de la maison, d’une maison habitée par le Dieu de la nouveauté. Accueillons avec étonnement le mystère de la Mère de Dieu, comme les habitants d’Ephèse à l’époque du Concile. Comme eux, acclamons-la : “Sainte Mère de Dieu”.
Laissons-nous regarder par elle, laissons-nous embrasser, laissons-nous prendre par la main. Laissons-nous regarder. Cela, surtout dans les moments de besoin, quand nous nous trouvons empêtrés dans les nœuds les plus compliqués de la vie, regardons à juste titre vers la Vierge vers la Mère. Mais il est beau, surtout, de se laisser regarder par la Vierge. Quand elle nous regarde, elle ne voit pas des pécheurs, mais des fils. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme ; les yeux de la pleine de grâce reflètent la beauté de Dieu, ils réfléchissent sur nous le paradis. Jésus a dit que l’œil est « la lampe du corps » (Mt 6, 22) : les yeux de la Vierge savent éclairer toute obscurité, ils rallument partout l’espérance. Son regard, tourné vers nous, nous dit : “Chers enfants courage ; je suis là, votre mère !”. Ce regard maternel, qui donne confiance, aide à grandir dans la foi. La foi est un lien avec Dieu qui engage la personne tout entière, et qui, pour être gardée, a besoin de la Mère de Dieu. Son regard maternel nous aide à nous voir comme des enfants aimés dans le peuple croyant de Dieu, et à nous aimer entre nous, au-delà des limites et des orientations de chacun. La Vierge nous enracine dans l’Eglise où l’unité compte plus que la diversité, et elle nous exhorte à prendre soin les uns des autres.
Le regard de Marie rappelle que la tendresse, qui remédie à la tiédeur, est essentielle pour la foi.
Tendresse : l’Eglise de la tendresse. Tendresse, parole qu’aujourd’hui beaucoup veulent effacer du dictionnaire. Quand, dans la foi, il y a de la place pour la Mère de Dieu, on ne perd jamais le centre, le Seigneur, car Marie ne se désigne jamais elle-même, mais Jésus ; et les frères, parce que Marie est mère. Regard de la Mère, regard des mères. Un monde qui regarde l’avenir sans regard maternel est myope. Peut-être, les profits augmenteront ils, mais il ne saura plus voir, dans les hommes, des enfants. Il y aura des gains, mais ils ne seront pas pour tous. Nous habiterons la même maison, mais non comme des frères. La famille humaine se fonde sur les mères. Un monde dans lequel la tendresse maternelle est reléguée à un pur sentiment pourra être riche de choses, mais pas riche de lendemains. Mère de Dieu, enseigne-nous ton regard sur la vie, et tourne ton regard vers nous, vers nos misères. Tourne vers nous tes yeux miséricordieux. Laissons-nous embrasser. Après le regard, entre ici en jeu le cœur dans lequel, dit l’Evangile de ce jour, « Marie, retenait tous ces événements et les méditait » (Lc 2, 19). Cela veut dire que la Vierge avait tout à cœur, elle embrassait tout, événements favorables et contraires. Et elle méditait tout, c’est-à-dire portait tout à Dieu. Voilà son secret. De la même manière, elle tient à cœur la vie de chacun de nous : elle désire embrasser toutes nos situations et les présenter à Dieu. Dans la vie dispersée d’aujourd’hui, où nous risquons de perdre le fil, l’étreinte de la Mère est essentielle. Il y a partout tant d’éparpillement et de solitude : le monde est entièrement connecté, mais il semble être de plus en plus désuni. Nous avons besoin de nous confier à la Mère. Dans l’Ecriture elle embrasse beaucoup de situations concrètes et elle est présente là où il y a besoin : elle se rend chez sa cousine Elisabeth, elle porte secours aux époux de Cana, elle encourage les disciples au Cénacle… Marie est un remède à la solitude et à la désagrégation. Elle est la Mère de la consolation, qui con-sole : elle est avec celui qui est seul. Elle sait que, pour consoler, les paroles ne suffisent pas, il faut la présence ; là elle est présente comme mère. Permettons-lui d’embrasser notre vie. Dans le Salve Regina nous l’appelons “notre vie” : cela paraît exagéré car c’est le Christ qui est notre vie (cf. Jn 14, 6) ; mais Marie est si unie à lui et si proche de nous qu’il n’y a rien de mieux que de mettre notre vie entre ses mains et de la reconnaître comme “notre vie, notre douceur, et notre espérance”. Et puis, sur le chemin de la vie, laissons-nous prendre par la main. Les mères prennent par la main les enfants et les introduisent avec amour dans la vie. Mais combien d’enfants aujourd’hui, allant à leur propre compte, perdent la direction, se croient forts et s’égarent, de libres ils deviennent esclaves. Combien, oublieux de l’affection maternelle, vivent fâchés avec eux-mêmes et indifférents à tout ! Combien, malheureusement, réagissent à tout et à tous avec venin et méchanceté ! La vie est ainsi. Se montrer méchant semble même être parfois un signe de force. Mais c’est seulement de la faiblesse. Nous avons besoin d’apprendre des mères que l’héroïsme réside dans le fait de se donner ; la force, dans le fait d’avoir de la pitié ; la sagesse, dans la douceur. Dieu ne s’est pas passé de sa Mère : à plus forte raison en avons-nous besoin. Jésus lui-même nous l’a donnée, non pas à n’importe quel moment, mais de la croix ; il dit au disciple, à tout disciple : « Voici ta mère » (Jn 19, 27). La Vierge n’est pas optionnelle : elle doit être accueillie dans la vie. Elle est la Reine de la paix, qui vainc le mal et conduit sur les voies du bien, qui rétablit l’unité entre ses enfants, qui éduque à la compassion. Prends-nous par la main, Marie. Agrippés à toi nous passerons les virages les plus difficiles de l’histoire. Par la main, amène-nous à redécouvrir les liens qui nous unissent. Rassemble-nous tous sous ton manteau, dans la tendresse de l’amour vrai, où se reconstitue la famille humaine : Sous ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu. Disons-le tous ensemble à la Vierge : “Sous ta protection nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu”.

Homélie du pape François pour la Solennité de Marie très Sainte Mère de Dieu, Mercredi 02 janvier 2019

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prier Marie avec Ste Bernadette de Lourdes

Madame,
Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour
Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis, je vous salue

Madame,
Vous qui faites de votre mieux
Fille de Paix, mère de Dieu
Vous qui donnez aux dépourvus,
Je vous bénis, je vous salue.

Madame,
Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps, Sauvez leurs âmes

Madame
Vous qui entendez les prières
De tous les pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur, Vous notre mère,
Emplissez nous de la lumière

Madame,
Vous qui avez donné l’enfant,
Le fruit parfait de votre sang
Pour les humains faibles et nus
Je vous bénis, je vous salue.

Madame,
Vous qui apportez à ce monde
Des feux de joie qui vous inondent
Vous qui nous aimez tant et plus
Je vous bénis, je vous salue

Madame,
Dont le cœur brûle comme une flamme
Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps, Sauvez leurs âmes

Madame,
Vous qui entendez les prières
De tous les pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur, Vous notre mère,
Emplissez nous de la lumière

Madame,
Vous qui m’avez choisie un jour
Pour répandre vos mots d’amour
Vous qui un jour m’avez élue
Je vous bénis, je vous salue
Prière au Cœur Immaculé de Marie
coeur immacule de marie vitrail
Ô Cœur immaculé de Marie,
débordant de bonté,
Montre-nous ton amour pour nous.
Que la flamme de ton cœur, ô Marie,
descende sur tous les peuples.
Nous t’aimons immensément.
Imprime en nos cœurs un véritable amour.
Que notre cœur languisse de toi.
Ô Marie, douce et humble de cœur,
souviens toi de nous quand nous péchons.
Tu sais que nous, les hommes nous sommes pécheurs.
Par ton cœur maternel, guéris-nous de toute maladie spirituelle.
Rends-nous capables de regarder la bonté de ton cœur maternel,
et qu’ainsi nous nous convertissions à la flamme de ton cœur.
Amen
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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