Bonjour les amis,
Prenons un moment pour regarder avec amour celles et ceux qui se trouvent autour de nous. Respirons profondément et détendons-nous en prenant conscience de ce que nous ressentons et entrons en présence du Dieu de la paix qui nous aime infiniment, inconditionnellement.
Accueillons dans notre cœur Jésus ressuscité, son cœur brûlant d’amour. Respirons son Saint Esprit de paix et de non-violence. Prenons un moment pour rendre grâce à Dieu pour toutes les bénédictions d’amour et de paix reçues dans notre vie.
Demandons à Dieu de nous pardonner nos manques d’amour et de paix, toutes les fois où nous avons choisi la violence au lieu de la non-violence, où nous avons blessé quelqu’un ou soutenu un acte de violence. Repentons-nous de ces violences et demandons la grâce d`épouser la non-violence.
L’évangile du jour nous appelle à la radicalité de l’amour, qui va plus loin que d’aimer ce qu’il est facile d’aimer. Jésus nous invite à oser l’impossible : tendre notre joue à celui qui la frappe, aimer nos ennemis comme nos amis. Aimer celui qui me considère comme son ennemi, c’est reconnaître en lui un enfant de Dieu, c’est dépasser mon orgueil et ma colère pour grandir en compassion et en fraternité, c’est mettre la réconciliation au cœur de ma vie fraternelle.
Ce qui est fondamental est dans la formule de Jésus : On vous a dit…, moi je vous dis… La radicalité des conseils souligne la rupture entre l’ancienne alliance et la nouvelle, qui est fondée exclusivement sur l’amour. Ce qui est promis n’est rien de moins que « des cieux nouveaux et une terre nouvelle ».
Présentons nous à nos sœurs et frères comme de vrais ministres de Dieu par notre vie entière, triomphant de la haine par le pardon, de la violence par la douceur ; afin d’être au cœur de ce monde, des témoins de la justice et de la paix véritables, celles qui viennent de toi et nous ramènent à toi, Père, par le chemin que nous ouvre ton Fils, Jésus-Christ notre Seigneur (Abbé Link).
Ce matin, le Psaume du jour nous accompagne et nous invite à la méditation :
Écoute mes paroles, Seigneur, comprends ma plainte ;
entends ma voix qui t’appelle, ô mon Roi et mon Dieu !
Tu n’es pas un Dieu ami du mal, chez toi, le méchant n’est pas reçu.
Non, l’insensé ne tient pas devant ton regard.
Tu détestes tous les malfaisants, tu extermines les menteurs ;
l’homme de ruse et de sang, le Seigneur le hait.
Seigneur, je pense aux personnes découragées face à un monde en mal d’humanité. Seigneur, donne-moi un cœur ouvert et sensible à ceux qui souffrent d’injustice, de violence.
Seigneur, je pense à une personne âgée en Ephad, un réfugié dans un camp, une personne dans la rue, ou à une autre personne en détresse.
Seigneur, écoute leur plainte et associe nous à celle-ci. Notre prière pour cette sœur ou ce frère rejoint la leur.
Seigneur, je Te demande, pour elles et pour nous, avec foi et espérance, la compassion.
Seigneur, je pense aussi aux personnes qui font le mal. Envoie sur elles et aussi sur nous, l’Esprit de conversion, de pardon, et de guérison.
Seigneur, aide nous à transformer la haine en aime
Seigneur, je sais que ma prière est très pauvre, mais je sais que tu entends sa sincérité.
Seigneur, que ta volonté soit faite !
Aimer ce n’est pas de la facilité, de la passivité, voire de la faiblesse; au contraire, aimer est une décision, un acte volontaire, une preuve de force, cela demande du courage. Aimer ce n’est pas laisser faire ou accepter la violence et les ténèbres; au contraire, c’est refuser la violence et éclairer les ténèbres.
Et comme le dit le prêtre à la fin de chaque célébration :
Allons dans la paix du Christ.
Nous rendons grâce à Dieu.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Vivre d’amour, c’est semer la paix, la joie, c’est pardonner, c’est donner sans mesure, sans attendre de retour.
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas.
Au Cœur Divin, débordant de tendresse
J’ai tout donné, légèrement je cours
Je n’ai plus rien que ma seule richesse
Vivre d’Amour
Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour
C’est en tes feux que je chante à mon aise
Je vis d’Amour
Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
A chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’Amour
Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse
Semant la paix, la joie dans tous les cœurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes sœurs
La Charité voilà ma seule étoile
A sa clarté je vogue sans détour
J’ai ma devise écrite sur ma voile :
Vivre d’Amour
Vivre d’Amour, quelle étrange folie!
Me dit le monde Ah ! cessez de chanter,
Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
Utilement sachez les employer !
A des amants, il faut la solitude
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour
Ton seul regard fait ma béatitude
Je meurs d’Amour !
Mourir d’Amour, voilà mon espérance
Quand je verrai se briser mes liens
Mon Dieu sera ma Grande Récompense
Je ne veux point posséder d’autres biens
De son Amour je veux être embrasée
Je veux le voir, m’unir à lui toujours
Voilà mon Ciel, voilà ma destinée
Vivre d’Amour…
EVANGILE
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 38-42)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ;
mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite,
tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice
et prendre ta tunique,
laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas,
fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ;
à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »
Acclamons la Parole de Dieu. Louange à Toi Seigneur Jésus
Méditation du Père Emmanuel Pic (RCF)
Le royaume de Dieu, comme tout royaume, a ses lois. Celles que nous venons d’entendre sont déroutantes : si on les appliquait vraiment, le monde ne marcherait pas, et la violence aurait tôt fait de prendre le dessus.
J’ai découvert un jour une chose étonnante : Jésus a été giflé, le soir de son procès, par un soldat romain, mais il n’a pas tendu l’autre joue. C’est pourtant ce qu’il recommande de faire à ceux qui reçoivent des coups. Il n’a pas tendu la joue, mais il a dit à celui qui le frappait : « Pourquoi me frappes-tu ? »
Cette anecdote illustre ce que Jésus veut dire avec ces trois conseils : tendre l’autre joue, faire cadeau de son vêtement, marcher deux mille pas. Il ne s’agit pas d’observer des commandements à la lettre, mais d’en comprendre l’esprit. On te frappe sur une joue ? Ne rentre pas dans le cercle infernal de la violence, mais essaye de le rompre avec un geste ou une parole qui désarme. On veut te faire un mauvais procès ? La meilleure défense est de montrer à ton adversaire que tu n’entres pas dans son jeu, propose-lui plus qu’il ne désire. Un importun veut te prendre de ton temps ? Plutôt que de te limiter à ce qu’il demande, va plus loin avec lui, peut-être lui découvriras-tu des qualités insoupçonnées.
Le but de tout cela n’est pas de se mortifier, ou d’aller tout droit au ciel en ayant un comportement exemplaire. Ce qui compte, c’est de se dépasser pour aller plus loin que soi-même, découvrir de nouveaux territoires, arpenter de nouveaux chemins. Le Royaume de Dieu ne se trouve pas quelque part, nous dit Jésus. Il est l’entrée dans une autre vie, dès aujourd’hui. Si tu fais le choix de la non-violence, si tu vis de manière généreuse et désintéressée, si tu es capable de prendre du temps avec des personnes qui ne te plaisent pas au premier abord, c’est que tu es déjà en train d’en arpenter les chemins.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant. » Jésus demande à ses disciples de passer de la vengeance proportionnelle au refus à la vengeance. Il veut qu’ils tournent le dos à la loi du talion pour embrasser la loi du pardon. Et Il se montre pragmatique :
– Tendre encore l’autre joue.
– Laisser encore son manteau.
Il s’agit de briser le cycle de la violence.
Le fait que Dieu, Pédagogue, chemine pas à pas avec nous dans la patience ne nous autorise pas à piétiner encore moins à reculer. Il nous pousse à une constance dans le progrès. Tendre encore l’autre joue, loin d’être une lâcheté, c’est poursuivre résolument son chemin dans le bien, s’opposant ainsi volontairement à l’éventualité d’une nouvelle injustice. C’est ce que fit le Seigneur lui-même. (Cf. Jn 18, 23) Laisser encore son manteau, c’est préférer la force d’âme à la force des armes, en volant au secours de l’oppresseur. Ainsi, pour le Seigneur, il ne peut y avoir d’équité dans le mal. Le mal ne peut réguler notre mode d’action. Il ne peut servir de critère de discernement ni de base dans la relation au prochain.
Un disciple du Christ ne peut accepter de dépendre du mal.
Où en es-tu par rapport au pardon ?
Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant Il ne suffit pas non plus de briser le cycle de la violence. Il faut encore soigner la morsure du manque.
– Donner à qui demande,
– Ne pas tourner le dos à qui veut emprunter, C’est assumer sa mission d’intendance auprès du prochain.
Contrairement aux apparences, il est moins coûteux de donner que de prêter. Quand nous donnons, nous renonçons à la propriété. Nous nous libérons d’un attachement et même parfois du prochain, de façon bien subtile. Or prêter, c’est continuer à assumer sa propriété tout en en confiant la gestion à autrui temporairement au risque de voir le bien abîmé ou de ne même plus pouvoir le récupérer. C’est faire confiance au prochain. Prêter, c’est choisir de dépendre de l’autre, c’est entrer en partenariat avec lui, accepter un face-à-face : ne pas lui tourner le dos. Prêter, c’est être magnanime, c’est anticiper un acte de pardon. Prêter, c’est se faire violence pour croire autrui capable de bien.
Faire le bien devient l’unique exigence, une option fondamentale.
Jusqu’où es-tu prêt(e) à aller ?
Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, fais-nous choisir le bien et le pardon.
Paroles de Mahatma Gandhi
La non-violence est la plus grande force à la disposition de l’humanité. Elle est plus puissante que les plus puissantes armes de destruction inventées par l’ingéniosité de l’humanité. La non-violence n’est pas passivité,sous quelque forme que ce soit. C’est la force la plus active dans le monde. La non-violence est la loi suprême. De même que l’on doit apprendre l’art de tuer dans l’entraînement à la violence, de même on doit apprendre l’art de mourir dans l’entraînement à la non-violence. Une personne capable d’exprimer la non-violence dans la vie exerce une force supérieure à toutes les forces de brutalité. Ces jours-ci nous sommes constamment étonnés des découvertes alarmantes dans le domaine de la violence, mais je maintiens que des découvertes dont personne n’a rêvé et qui semblent impossibles ,vont être faites dans le domaine de la non-violence. Mon optimisme repose sur la croyance dans les possibilités infinies de la personne à développer la non-violence. Plus vous la développez dans votre être, plus elle deviendra contagieuse jusqu’à colorer vos alentours et peu à peu elle pourrait couvrir le monde. Nous ne pouvons faire de la vérité et de la non-violence une simple question de pratique individuelle; il faut que ça devienne la pratique des communautés et des nations. Cela est, en tous cas, mon rêve. Quand la pratique de la non-violence deviendra universelle, Dieu régnera sur la terre comme Dieu règne aux cieux.
[De : “Mohandas Gandhi: Essential Writings,” édité par John Dear, Orbis Books, New York, 2002.]
Mon Dieu,
Si tu me donnes de l’argent, ne me prend pas mon bonheur ;
Si tu me donnes la force, ne m’enlève pas le pouvoir de raisonner ;
Si tu me donnes le succès, ne m’ôte pas l’humilité ;
Si tu me donnes l’humilité, ne m’ôte pas ma dignité ;
Aide-moi à connaitre l’autre aspect des choses.
Mon Dieu enseigne- moi que la tolérance est le degré
Le plus élevé de la force, et que le désir de vengeance
Est la première manifestation de la faiblesse.
Mon Dieu, ne me laisse pas enivrer par le succès si je l’atteins
Ni me désespérer si j’échoue.
Fais-moi plutôt me souvenir que l’échec est l’épreuve
Qui conduit au succès.
Mon Dieu, si tu me dépouilles des richesses, laisse-moi l’espérance
Et si tu me dépouilles du succès, laisse-moi la force de volonté
Pour pouvoir vaincre l’échec.
Si tu me dépouilles du don de la santé,
Laisse-moi la grâce de la foi.
Mon Dieu enseigne-moi à aimer les autres comme je m’aime Moi-même ;
et à me juger comme je juges les autres.
Mon Dieu aide-moi à dire la vérité en face des forts
Et à ne pas mentir pour m’attirer les applaudissements Des faibles
Amen
Prière du mahatma Gandhi proposée lors de la journée inter-religieuse, à Lens le 12 avril 2008
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie, Tendresse dans nos vies
Marie chemin qui mène à Lui
Ton oui, fleurit dans notre vie
Merci pour ce cadeau béni
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
De faire un beau silence pour habiter chez Lui
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
D’accueillir Sa présence pour mieux Lui dire oui
S’il te plaît Sainte Vierge, obtiens nous de Jésus
De choisir l’espérance pour fleurir l’aujourd’hui
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à faire un beau silence.
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à écouter Sa Parole comme toi.
S’il te plait Vierge Marie, demande à Jésus de m’apprendre à dire oui de tout mon cœur.
S’il te plait Vierge Marie, prie pour nous le Seigneur Jésus, Il écoute puisque tu es sa maman et que, nous aussi, nous sommes tes enfants.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble