Bonjour les amis,
En ce jour frais et nuageux, allons chercher dans nos cœurs le soleil qui nous manque au dehors. Nous vous invitons à cette pause spirituelle, ce petit temps de cœur à cœur. Confortablement installés, nous laissons le silence nous imprégner de sa douceur, de son murmure. Comme chaque jour le Seigneur a tant de choses à nous dire.
Aujourd’hui, nous faisons mémoire de Barnabé, cet homme converti qui appliqua immédiatement l’évangile puisqu’il vendit le champ qu’il possédait et en apporta le prix aux Apôtres. La première lecture (Ac 11) nous dit qu’il était « un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi ». Grâce à ses paroles et ses actes, « une foule considérable s’attacha au Seigneur. »
Prenons le temps de contempler cet hommes et ses différents voyages. Laissons toucher par l’élan missionnaire et la disponibilité qui l’habitent.
Sommes-nous, à son image, des « femmes et des hommes de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi » ?
Si nous ne le sommes pas, qu’est-ce qui nous empêche de marcher dans cette voie missionnaire, de demander ces dons au Seigneur ?
Car oui, la bonté qui habite au cœur de « l’homme de bien » est don de Dieu, comme l’Esprit Saint et la foi.
Et si nous le sommes, que pouvons-nous faire de ces dons reçus ? Jésus nous propose un chemin (Mat 10) : « vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement ».
Ayons cette conscience de ce que nous sommes sur notre chemin de foi. Paul dans sa lettre aux éphésiens (2 v19-22) nous offre ces paroles qui révèlent l’ambition que le Seigneur a pour chacun d’entre nous : « Vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens de passage, mais vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondation les Apôtres et les prophètes; et la pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. En lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d’une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l’Esprit Saint. »
Aujourd’hui dans la prière, prions le Seigneur :
Éclaire-nous Seigneur sur ce que nous sommes, sur Ta présence dans le quotidien de nos vies, sur les nombreux dons dont Tu nous combles … Je me souviens de ces dons.
Comment puis-je les mettre encore plus au service du bien de tous ?
Je Te redis mon désir d’être de plus en plus à Ton image,
Je Te rends grâce Seigneur, pour Ton regard, Ta confiance, Ton amour, pour m’appeler à Te suivre tel que je suis, mes forces, mes talents et mes faiblesses, mes limites.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Viens Esprit-Saint, Viens nous combler de grâces, fais de nous des enfants de lumière, viens prier en nos cœurs et répands-y les dons de Ton amour
Viens au secours de nos faiblesses,
Viens Esprit Saint, viens Esprit consolateur,
Emplis-nous de joie et d’allégresse !
1 – Viens en nos âmes lasses, Esprit de sainteté,
Viens nous combler de grâce et viens nous sanctifier ;
Viens guérir nos blessures, toi, le consolateur,
Viens source vive et pure apaiser notre cœur !
2 – Envoyé par le Père, tu viens nous visiter ;
Tu fais de nous des frères, peuple de baptisés.
Enfants de la lumière, membres de Jésus-Christ,
Nous pouvons crier : « Père » d’un seul et même esprit.
3 – En nos cœurs viens répandre les dons de ton amour,
Viens inspirer nos langues, pour chanter Dieu toujours.
Viens Esprit de sagesse, viens prier en nos cœurs,
Viens et redis sans cesse : « Jésus-Christ est Seigneur ».
EVANGILE
« Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement » (Mt 5, 20-26)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je vous le dis :
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne commettras pas de meurtre,
et si quelqu’un commet un meurtre,
il devra passer en jugement.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Tout homme qui se met en colère contre son frère
devra passer en jugement.
Si quelqu’un insulte son frère,
il devra passer devant le tribunal.
Si quelqu’un le traite de fou,
il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel,
si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel,
va d’abord te réconcilier avec ton frère,
et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire
pendant que tu es en chemin avec lui,
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge,
le juge au garde,
et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas
avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Avec ce passage d’évangile, commence la série de ce qu’on appelle les « antithèses » du Sermon sur la Montagne. Jésus reprend des prescriptions tirées de la loi juive, et il les interprète à la lumière des deux commandements majeurs : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. » Et le second qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » La première parole qu’il commente est extraite du Décalogue : « Tu ne commettras pas de meurtre. »
Peu d’entre nous sommes des assassins au sens matériel du terme. Mais il existe des façons beaucoup plus subtiles de tuer. Jésus en cite quelques-unes, notamment la colère et l’insulte. Nous pouvons en nommer beaucoup d’autres. Combien de parents tuent leurs enfants en ayant sur eux des idées préconçues, en voulant plaquer sur eux des modèles qui ne leur correspondent pas ! Combien d’enfants tuent leurs vieux parents en se débarrassant d’eux !
Nous fêtons aujourd’hui saint Barnabé. C’est lui qui introduisit Paul auprès du groupe des Douze après sa vocation sur le chemin de Damas et sa prédication en Syrie. Tous deux partirent ensuite en mission. Après l’Assemblée de Jérusalem, Paul lui proposa de repartir, mais ils eurent un différend à propos de Marc qui les avait lâchés lors de leur première tournée de prédication. Ils étaient en désaccord. S’ils étaient repartis ensemble, ils se seraient neutralisés mutuellement. Qu’ont-ils fait ? Ils sont partis chacun de leur côté, ce fut la voie de la fécondité.
« Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin », dit Jésus. N’est-il pas temps de ranger nos poignards dans leurs fourreaux ?
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Laisse ton offrande là, devant l’autel » Jésus développe un axe d’accomplissement de la Loi. « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. » Il convient de ne pas s’y tromper : la justice des scribes et des pharisiens, c’est l’application stricte, rigoureuse de la Loi. Ce que le Seigneur demande, c’est donc de ne pas s’y limiter.
Nous sommes souvent tentés, au nom de notre foi chrétienne, de prendre des libertés vis-à-vis de la Loi. Ce faisant, nous sommes en deçà de la justice pharisaïque.
« La Loi du Seigneur est parfaite. »
Connais-tu la Loi du Seigneur ?
« Laisse ton offrande là, devant l’autel. La justice qui surpasse celle des scribes et des pharisiens, c’est celle qui va au-delà de la lettre de la Loi pour en atteindre l’esprit. Et c’est Jésus qui enseigne cet esprit de la Loi. Ainsi, se mettre en colère, insulter son frère, le traiter de fou, c’est tuer son frère. »
Le Seigneur nous fait comprendre que le mal est la racine. Quand survient le meurtre c’est qu’il avait déjà eu lieu dans le cœur. C’est que la fraternité était déjà fragilisée, contestée, niée. Quand survient le meurtre du frère, c’est que sa dignité humaine était déjà bannie. La colère, l’insulte et le jugement n’en sont que des expressions verbales aussi efficaces qu’une arme. Quand nous en venons à éteindre en nous l’amour du prochain, nous avons éteint déjà le prochain. Or la haine est un feu ardent qui ravage d’abord qui la porte dans son cœur. Elle n’a d’équivalent que la géhenne de feu.
« Seul le feu de l’amour fait vivre. »
Quel feu brûle en toi ?
« Laisse ton offrande là, devant l’autel ». En parlant de l’offrande, Jésus veut étayer le relation intrinsèque entre l’amour du prochain et l’amour de Dieu. La démarche de réconciliation semble avoir pour premier objectif de faire exister le prochain. Et c’est en y consentant que l’existence de Dieu devient libératrice.
Dieu ne peut pas être le complice de nos fratricides. Nos offrandes nous condamnent quand nos cœurs sont fermés au prochain. Nos offrandes ne sont pas agréées quand elles ne sont portées que par nos mains.
« Le prochain est une grâce de Dieu »
Laisse ton offrande là, devant l’autel et va chercher ton cœur.
Seigneur Jésus, par l’intercession de la Vierge Marie, initie-nous à ta Justice.
Paroles du Pape François – Audience générale du 10/06/2020
Le Pape nous invite à nous laisser changer par Dieu
Lutter contre Dieu est une métaphore de la prière : le Pape François a poursuivi ce mercredi matin, lors de l’audience générale, son cycle de catéchèse sur la prière en revenant sur le combat de Jacob avec l’ange du Seigneur.
L’épisode du combat de Jacob avec un inconnu alors qu’il s’en va vers sa terre natale, relaté dans le livre de la Genèse, est une métaphore de la prière. Cette lutte contre Dieu, explique le Pape depuis la bibliothèque du palais apostolique d’où il conduit toujours les audiences générales, montre que Dieu sauve ce qui est perdu.
Jacob, fils d’Isaac et frère cadet d’Esaü, est «un self-made-man» qui «semble réussir dans chacune de ses entreprises», raconte François. «Il est habile dans les affaires : il s’enrichit beaucoup, devenant propriétaire d’un troupeau immense». Jacob est un homme «sans scrupule», capable «d’une longue série d’astuces», précise le Pape. «Avec la ruse, il réussit à conquérir tout ce qu’il désire».
Une rencontre qui change tout
C’est cet homme qui va rencontrer Dieu un soir alors qu’il est sur le point de rejoindre sa terre natale, car «il lui manque le rapport direct avec ses propres racines». Il lutte toute la nuit contre l’ange et perd le combat, comprenant à la fin qu’il a combattu contre Dieu. «Le patriarche en ressort changé» explique le Saint-Père. «Pour une fois, il n’est plus maître de la situation, il n’est plus l’homme stratège et calculateur».
Auparavant, Jacob avait dialogué avec Dieu, l’avait senti comme «une présence amie et proche». Mais «c’était un homme imperméable à la grâce, réfractaire à la miséricorde». «Et c’est ce Jacob qui reçoit de Dieu la bénédiction», continue François qui précise que le petit-fils d’Abraham ressort de cette nuit «vulnérable, et remis en cause, mais le cœur nouveau», avec un nouveau nom, Israël, une nouvelle manière de vivre, et une nouvelle personnalité. «Dieu le ramène à sa vérité de mortel qui tremble et qui a peur» ; «Il lui fait comprendre qu’il avait des limites, qu’il était un pécheur qui avait besoin de miséricorde et le sauve».
Se laisser transformer par Dieu
Avec l’histoire de Jacob, nous voyons que «nous avons tous un rendez-vous dans la nuit avec Dieu», explique le Pape. «Il nous surprendra au moment où nous ne l’attendons pas, au moment où nous resterons véritablement seuls. Au cours de cette même nuit, en combattant contre l’inconnu, nous prendrons conscience d’être uniquement de pauvres hommes».
Nulle crainte à avoir, rassure François, car il s’agit d’une «belle invitation à se laisser changer par Dieu» qui sait comment faire «parce qu’il connaît chacun de nous».
Solennité du Corpus Domini
À l’issue de ses saluts, le Pape est revenu sur la solennité du Corpus Domini qui sera célébrée ce jeudi 11 juin. En raison des mesures sanitaires en vigueur encore dans de nombreux pays, il ne sera pas possible de célébrer l’eucharistie lors de manifestations publiques. «Toutefois, précise François, nous pouvons réaliser une “vie eucharistique”. L’hostie consacrée renferme la personne du Christ : nous sommes appelés à la chercher devant le tabernacle à l’église, mais aussi au sein de ce tabernacle que sont les derniers, les personnes souffrantes, les personnes seules et pauvres» a-t-il déclaré.
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Marie, chemin qui mène à Lui,
Ton “oui” fleurit, dans notre vie,
Merci pour ce cadeau béni !
1.- S’il te plaît, Sainte Vierge, obtiens-nous de Jésus
De faire un beau silence, pour habiter chez LUI.
2.- S’il te plaît, Sainte Vierge, obtiens-nous de Jésus
De vivre en Sa présence, pour mieux lui dire “OUI”!
3.- S’il te plaît, Sainte Vierge, obtiens-nous de Jésus
De choisir l’espérance, pour fleurir l’aujourd’hui.

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble
Merci Nathalie et Pascal pour cette magnifique prière. OUI, soyons des hommes et des femmes de bien, remplis d’Esprit Saint et de foi.
Je vous partage mon verset du jour:
Psaume 84.11: Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aimerais mieux me tenir sur le seuil dans la maison de mon Dieu que d’habiter dans les tentes de la méchanceté.
Soyez bénis
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