Bonjour les amis,
En cette journée un peu grise, comme hier, donnons des couleurs à notre journée, en nous posant, en ouvrant notre Prions ou notre Magnificat, et lisons les magnifiques textes du jour.
Confortablement installés, au chaud, commençons ce temps de proximité avec le Seigneur en nous remettant entre Ses mains , en Lui confiant tout ce qui occupe notre esprit. Demandons Lui la grâce que nos pensées, nos désirs, soient totalement orientés vers Lui. Aujourd’hui, Jésus nous rappelle qu’en Lui tout s’accomplit mais aussi qu’être chrétien exige de notre part une attention renouvelée et un engagement toujours plus concret et actif. Nous pensons probablement à tel ou tel aspect de notre vie où Dieu est moins présent, des petits écarts quotidiens avec la Loi. Demandons pardon.
Nous pourrions aussi demander au Seigneur ce qu’Il veut faire de nous aujourd’hui et prendre volontairement une petite décision pour accomplir ce qu’Il attend de nous.
« celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux ».
Et puis simplement, récitons ou chantons ce puissant psaume du jour où nous répétons que nous mettons toute notre joie, toute notre confiance seulement dans le Seigneur :
J’ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Je n’ai pas d’autre bonheur que toi. »
Toutes les idoles du pays, ne cessent d’étendre leurs ravages,
… leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !
Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.
Tu ne peux m’abandonner à la mort. Tu m’apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !
Nous pouvons poursuivre en nous laissant habiter par ces paroles d’espérance et de confiance. Puis, demandons au Seigneur de nous aider à identifier nos idoles, ce qui nous fait dévier du chemin vers Dieu, ces voix qui répondent à notre besoin d’être considéré, mis en valeur, respecté….
Seigneur, garde-moi de les suivre, car il n’est d’autre bonheur que Toi. Tu es toujours à mes côtés. Oui Seigneur, j’ai confiance en Toi, et malgré les difficultés, donne-moi d’être fidèle à Ton amour. Seigneur, je te rends grâce pour tout ce que tu apportes à ma vie, et montre-moi comment rester sur Ton chemin de confiance et de Vie.
Portons enfin dans notre prière d’action de grâce, un ami, un proche, une relation à laquelle nous avons pensé pendant ce cœur à cœur avec le Seigneur. Remettons-lui notre communauté.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
En Jésus seul Seigneur tu es mon réconfort, mon plus grand bien. C’est en Ton nom que tout s’accomplit, dans les plus petites comme dans les plus grandes merveilles de ma vie.
Oh quel amour! Oh quelle paix! Les luttes cessent, la peur se tait. Mon réconfort, mon plus grand bien, Dans l’amour de Christ, je me tiens.
2. En Jésus seul, Dieu s’est fait chair Dans un enfant, oh quel mystère! Ce don d’amour, de sainteté, Haï par ceux qu’il vint sauver.
Jusqu’à la Croix, il s’est livré, Sur lui la colère est tombée. Tous mes péchés, il les a pris, Par la mort de Jésus, je vis.
3. Là, dans la tombe, il reposait, Lumière vaincue par les ténèbres. Quel jour glorieux! Il apparaît, D’entre les morts, il se relève.
Et sur ma vie, par sa victoire, Le péché perd tout son pouvoir. Il est à moi, je suis à lui, Racheté par le sang du Christ.
4. Je vis en paix, je meurs sans crainte, Gardé par la puissance du Christ. Du premier cri au dernier souffle, Jésus est maître de ma vie.
Les plans des hommes ou du malin Ne peuvent m’arracher de sa main, Et qu’il revienne ou me rappelle, Par la force du Christ, je tiendrai.
EVANGILE
«Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir» (Mt 5, 17-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait
ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Michel Quesnel (RCF)
Les chrétiens qui pensent que, suite à la mort et la résurrection de Jésus, l’Eglise a remplacé le peuple d’Israël, en sont pour leurs frais. Cette théologie de la substitution n’a aucun fondement. La Loi et les Prophètes ont été donnés au peuple élu, rien n’en est aboli, et Israël reste le peule élu.
Pourtant, ces commandements de la Loi juive, nous ne les appliquons pas tous : les chrétiens n’observent pas le sabbat, ils n’ont pas les mêmes règles alimentaires que les Juifs, leurs garçons ne sont pas circoncis. Il est vrai, Jésus les a accomplis, et, grâce à saint Paul, nous ne les appliquons plus à la lettre, mais ils n’ont pas été supprimés. Et nous avons à les appliquer autrement, en inventant des comportements qui les actualisent à la lumière des deux commandements majeurs : le commandement de l’amour de Dieu et celui de l’amour du prochain.
Il n’est pas normal, pour un chrétien, de ne pas prendre, chaque semaine, un jour de repos ; et de ne pas consacrer à Dieu le temps qu’il mérite. Il n’est pas normal de se gaver alors que d’autres humains meurent de faim, de manger n’importe quoi et n’importe comment. Il n’est pas normal de ne pas pratiquer ce que les prophètes appellent la circoncision du cœur et qui consiste à faire disparaître de nos vies tout ce qui relève de la haine et de la rancune.
Avant la crise du Covid-19, nous vivions mal : trop vite, trop indifférents aux autres, trop avides de consommer. Ne cherchons pas à revivre comme avant. Convertissons-nous, au contraire ; et puisons, dans les exigences de la Bible que nous partageons avec les Juifs, une inspiration qui nous fera vivre mieux, de façon plus fraternelle et plus juste.
Homélie du Père Maximin Noudehou
Le plus petit ou le plus grand dans le royaume des Cieux. Le discours de Jésus sur la montagne bouscule la compréhension que les disciples avaient de la Loi et des Prophètes. Il semble remettre en cause leur foi juive. Alors Jésus lève tout équivoque : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. » Jésus ne peut accomplir le mal. Il est venu faire la volonté de son Père. S’il est venu accomplir la Loi et les Prophètes alors la Loi et les Prophètes viennent de Dieu et sont bons. Ils sont expression de l’Amour Dieu, et chemin de vie. Voilà pourquoi la disparition du ciel et de la terre n’affecte pas la Loi car l’Amour est éternel. Le Seigneur vient porter la Loi et les Prophètes à leur achèvement. C’est ce qui survient à la croix. (Cf. Jn 19, 30)
Nous sommes dans l’erreur quand notre mauvaise interprétation des Écritures nous fait penser que Dieu se contredit en ses paroles. Nous ne sommes pas juges de la Loi. Nous ne devrions jamais y prétendre ! Nous en sommes plutôt les sujets. Se faire juge de la Loi, c’est juger l’Amour de Dieu, c’est vouloir prendre la place de Dieu. Pourtant nous désirons en être juges parce que nous redoutons d’en subir l’oppression. Or telle n’est pas la vocation de la Loi. Elle est donnée pour nous grandir, nous élever dans l’Amour de Dieu.
La pratique que nous en faisons témoigne de l’amour que nous avons pour Dieu. (Cf. Jn 14, 15) Par conséquent, nous accueillons le royaume des Cieux en fonction de la grandeur de notre amour qui se manifeste dans notre fidélité aux commandements et notre témoignage.
C’est nous-mêmes qui choisissons d’être petits ou grands en Dieu.
Au regard de ta vie, quelle est réellement ton ambition ?
Seigneur Jésus, par l’intercession de la Vierge Marie, associe-nous à ton œuvre d’accomplissement.
Paroles du Pape François
Comme il est beau d’être des hommes et des femmes ! Comme notre existence est précieuse ! Pourtant, il y a une vérité que, dans l’histoire des derniers siècles, l’homme a souvent refusé, avec des conséquences tragiques : la vérité de ses limites.
Jésus, dans l’Evangile, dit quelque chose qui peut nous aider: «N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir» (Mt 5, 17). Le Seigneur Jésus offre son accomplissement, il est venu pour cela. [Il nous ouvre à ] la possibilité de cesser de vivre de soi-même, de nos œuvres, de nos biens et — précisément parce que manque ainsi la vie en plénitude — tout quitter pour suivre le Seigneur. [Jésus nous invite à la] véritable richesse: «Une seule chose te manque: va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; puis, viens, suis-moi» (Mc 10, v. 21).
Qui, pouvant choisir entre un original et une copie, choisirait la copie? Voilà le défi : trouver l’original de la vie, pas la copie. Jésus n’offre pas de substituts, mais une vie véritable, un amour véritable, une richesse véritable! Comment les jeunes pourront-ils nous suivre dans la foi s’ils ne nous voient pas choisir l’original, s’ils nous voient habitués aux demi-mesures ? Il est laid de trouver des chrétiens de demi-mesure, des chrétiens — permettez-moi l’expression — «nains» ; ils grandissent jusqu’à une certaine taille, puis ils cessent; des chrétiens avec le cœur rapetissé, fermé. Il est laid de trouver cela. Il faut l’exemple de quelqu’un qui m’invite à un «au-delà», à un «plus», à grandir un peu. Saint Ignace l’appelait le «magis», le «feu, la ferveur de l’action, qui secoue les endormis».
La route de ce qui manque passe par ce qu’il y a. Jésus n’est pas venu abolir la Loi ou les Prophètes, mais il est venu pour accomplir. Nous devons partir de la réalité pour faire le saut dans «ce qui manque». Nous devons scruter l’ordinaire pour nous ouvrir à l’extraordinaire.
Dans ces catéchèses, nous prendrons les deux tables de Moïse, en tant que chrétiens, en prenant Jésus par la main, pour passer des illusions de la jeunesse au trésor qui est au ciel, en marchant derrière Lui. Nous découvrirons, dans chacune de ces lois, antiques et sages, la porte ouverte du Père qui est aux cieux afin que le Seigneur Jésus, qui l’a franchie, nous accueille dans la vie véritable. Sa vie. La vie des fils de Dieu.
Pape François, Audience générale, Mercredi 13 juin 2018
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
La première en chemin, Marie tu nous entraînes
À risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu
Et voici qu’est semée en l’argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu
Marche avec nous, Marie sur nos chemins de foi
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
La première en chemin, joyeuse, tu t’élances,
Prophète de celui qui a pris corps en toi.
La parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.
Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’annonce,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
La première en chemin, Tu provoques le signe
Et l’heure pour Jésus de se manifester
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le » et nos vignes
Sans saveur et sans fruit, en sont renouvelées.
Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’écoute,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé
Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de croix
Ils sont chemin vers Dieu, ils sont chemin vers Dieu
La première en chemin, brille ton espérance
Dans ton cœur déchiré et la nuit du tombeau.
Heureuse toi qui crois d’une absolue confiance;
Sans savoir et sans toucher, tu sais le jour nouveau.
Marche avec nous, Marie, aux chemins d’espérance,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
La première en chemin avec l’Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ
Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde
Ils sont chemin vers Dieu, ils sont chemin vers Dieu
La première en chemin, aux rives bienheureuses
Tu précèdes, Marie, toute l’humanité.
Du royaume accompli tu es pierre précieuse
Revêtue du soleil, en Dieu transfigurée!
Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos vies,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble