Bonjour les amis,
Au début de ce temps de prière, de dialogue avec le Seigneur qui nous aime, que nous voudrions aimer de tout notre cœur, nous venons à sa rencontre, tels que nous sommes, avec nos forces et nos faiblesses, notre fatigue, nos peurs et nos joies. Confortablement installés, par l’imagination nous prenons place à côté de Jésus pour l’écouter dialoguer avec ce scribe, et nous pouvons méditer ce que répond jésus et nous questionner sur notre faculté à aimer en vérité :
« Aimer son prochain comme soi-même »
Comment est-ce que j’accueille cet impératif ? Est-ce que je m’aime moi-même ? Qu’est-ce que signifie aimer son prochain ? Qui est mon prochain ?
Qu’est ce qui me manque pour aimer en vérité ? De quoi ai-je besoin pour mieux répondre à ce commandement d’amour ? Y a-t-il des personnes que je souhaite encore plus concrètement aimer et que je souhaite présenter au Seigneur ?
Nous vous proposons la définition de St Paul dans sa 1ère lettre aux corinthiens.
« L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. » 1 Co 13, 4-7
Enfin, nous vous proposons de méditer sur l’actualité avec cette phrase du pape François hier : «Chers amis, nous ne pouvons tolérer ou fermer les yeux sur aucune forme de racisme ou d’exclusion et prétendre défendre le caractère sacré de toute vie humaine».
Et nous vous proposons cette prière :
Seigneur Jésus-Christ, arrachez de mon cœur la peur et la plainte, l’impatience et l’inquiétude pour toutes choses.
Vous êtes mon Dieu. Vous êtes avec moi et Vous me soutenez de votre droite victorieuse (Is41,10).
Avec Vous, en toute situation, je suis plus que vainqueur.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Tu es Dieu
Mon Dieu, sois encore plus présent au cœur de ma vie, dans mes joies et mes peurs, apprends-moi encore plus la compassion et le pardon. Que Ton Amour règne sur la terre
Roi des cieux, Souverain, Sauveur et Maître.
Ta présence dans nos vies fait la joie de notre cœur,
Par le don de ton Esprit viens régner en nous Seigneur
2) Tu es là dans le cœur de ton Église.
Au-delà de ces murs qui nous divisent.
Que les liens de notre amour aient le sceau de ton pardon
Qu’ils reflètent chaque jour la puissance de ton Nom
3) Notre Père que ton règne s’établisse
Sur la terre que rayonne ta justice.
Apprends-nous la compassion donne nous d’être avec toi,
Un flambeau pour les nations dans ta gloire et ton éclat.
Apprends nous la compassion donne nous d’être avec toi,
Un flambeau pour les nations dans ta gloire et ton éclat.
Dans ta gloire et ton éclat.
4) Notre Père que ton règne s’établisse sur la terre. (4x)
EVANGILE
« Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là » (Mc 12, 28b-34)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là, un scribe s’avança pour demander à Jésus :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier :
Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Quel récit étonnant que celui de cette rencontre entre Jésus et ce scribe ! Le narrateur prend soin de nous dire que le scribe s’avance, ainsi il ne reste pas dans l’anonymat d’un groupe qui habituellement s’oppose à Jésus.
Ce scribe lui demande quel est le premier de tous les commandements. Jésus répond en citant le Deutéronome pour l’amour de Dieu et le Lévitique pour l’amour du prochain.
« Aimer Dieu » et « aimer son prochain », c’est souvent ce que l’on retient. Je voudrais plutôt m’arrêter avec vous sur les premiers mots de la réponse de Jésus : « Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ».
Le premier commandement c’est « écouter » ! C’est se mettre à l’écoute ! C’est être attentif à la parole de Dieu, c’est accepter de recevoir et ne pas se placer dans un savoir acquis. En hébreu, le verbe « écouter » signifie « obéir ». Il s’agit d’accueillir la Parole de Dieu dans sa vie, de la prendre en compte, de lui obéir.
Puis, Jésus poursuit sur l’unicité de Dieu. Dire que le Seigneur est unique, c’est refuser tous les autres, refuser les faux dieux qui pourraient abîmer et défigurer nos vies et nos relations avec Dieu, avec les autres et aussi avec nous-mêmes.
Prenons le temps de nous mettre à l’écoute du Dieu unique, de la parole qu’il nous adresse, de sa présence dans nos vies. Dieu ne s’impose pas et n’impose pas son amour. Il ne nous impose pas de l’aimer. C’est un libre choix qui jaillit d’une rencontre de Dieu dans nos vies, Lui qui nous a aimés en premier. C’est notre réponse à son amour.
Le scribe reformule alors la réponse de Jésus dans son logiciel qu’est celui de la Loi. Il en retire que l’amour est plus important que les holocaustes et les sacrifices bien présents dans la pratique juive. Cet homme chemine dans ce face-à-face avec Jésus.
Jésus vient à lui dire qu’il est proche du royaume de Dieu. Ainsi, l’amour de Dieu et du prochain a à voir avec le royaume de Dieu. Mais pour Jésus, avoir compris ces commandements n’est pas la clef pour entrer dans le royaume de Dieu, autrement dit pour être sauvé. Jésus reconnaît la sagesse de cet homme. Peut-être passera-t-il d’une sage compréhension à la mise en pratique de l’amour de Dieu et du prochain dans sa vie ? L’histoire ne le dit pas.
Dieu nous invite à écouter, à écouter sa parole, à l’accueillir, à la vivre en aimant, en aimant Dieu, en aimant nos prochains dans le concret de la vie.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Dans le dédale des règles et préceptes, il y avait vraiment de quoi se perdre.
Rechercher le premier de tous les commandements, c’est se préoccuper du lien entre ces commandements. Rechercher le premier de tous les commandements, c’est chercher à mettre de l’ordre dans sa pratique religieuse. La judicieuse remarque du scribe, suite à la réponse de Jésus, lève le voile sur son cheminement spirituel. Et la remarque de Jésus en fait un modèle de disciple : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » L’intention du scribe n’était visiblement pas vicieuse comme celles des pharisiens des hérodiens et des sadducéens. Ce scribe est en quête de Dieu. Nous posons également beaucoup de questions par rapport à notre pratique.
Dieu connaît les cœurs.
Quelle est la motivation profonde de tes interrogations ?
Quel est le premier de tous les commandements ?
La réponse de Jésus extrapole la demande du scribe : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Tous les commandements renvoient à l’Amour. De plus, Dieu l’emporte sur tout. Enfin, ce double amour n’est pas en conflit avec l’amour de soi.
Nous percevons que les commandements ne sont pas simplement des normes qui régulent la pratique du croyant. Ils sont des repères qui structurent et sollicitent toute la vie du croyant. L’amour est à la base de tous ces préceptes. Autrement dit, ils sont une expression de l’amour de Dieu pour ses créatures. Et ils se fondent sur une relation de liberté, de confiance et de reconnaissance à l’égard de Dieu, de soi et du prochain. Toute règle de vie doit répondre à ce critère ou disparaître.
L’Amour unit et vivifie.
Qu’est-ce donne de la cohérence à ta vie ?
Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, apprends-nous à aimer d’un amour qui nous rend de plus en plus semblable à Toi.
Relecture de l’audience générale du Pape François : comme Abraham, accueillir la Parole de Dieu et Lui faire confiance
Mercredi 3 juin, Bibliothèque du Palais apostolique,
Le Saint-Père a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière. C’est cette fois-ci la figure du patriarche Abraham qui était au centre de l’allocution du Pape. Le père des croyants, qui se plaint de ne pas avoir de descendance, pose un acte de foi en faisant confiance à la parole entendue. Il nous apprend à faire de même, pour que la volonté de Dieu se réalise.
«“Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux…” Et il déclara: “Telle sera ta descendance !”» (Gn 15,5). Une demande qui semble défier la raison, puis une promesse: telle est la réponse adressée par le Seigneur à Abram, déçu de ne pas avoir d’héritier de son sang. Alors Abram ose un saut dans la confiance: il «eut foi dans le Seigneur» (Gn 15,6).
La vie comme vocation: une promesse qui se réalise
Dans le passage biblique à la base de la catéchèse de ce mercredi (Gn 15, 1.3-6), Abraham – qui se nomme encore Abram, le «Père élevé»; le nom Abraham, «Père d’une multitude», lui sera donné par Dieu plus tard (Gn 17, 5) – a déjà «osé quitter son pays, ses racines et sa famille pour marcher vers un avenir nouveau», a expliqué le Pape. Et tout cela «sur la base d’une promesse, en laquelle il suffit simplement de se fier».
«Modèle du parfait homme de Dieu se soumettant à sa volonté, même quand celle-ci semble dure, Abraham fait confiance à la parole entendue». «Ceci est important, il fait confiance à la Parole de Dieu», a insisté le Pape. Il est «l’homme de la Parole», une Parole qui s’incarne dans la vie de celui qui la reçoit. Ainsi naît «un rapport nouveau avec Dieu», introduit plus largement «dans l’histoire religieuse de l’humanité: la vie du croyant commence à être conçue comme une vocation, elle est le lieu où se réalise une promesse qui donne la force et qui, un jour, se réalisera», a souligné le Saint-Père.
Dieu est toujours proche
La vie d’Abraham, rapportée tout au long du livre de la Genèse, montre que par une prière fidèle, «la foi se fait histoire»: «Dieu n’est plus lointain, entrevu seulement à travers les phénomènes cosmiques», a fait remarquer François. «le Dieu d’Abraham, devient mon Dieu, le Dieu de mon histoire personnelle qui guide mes pas, qui ne m’abandonne pas. […] Il est le Dieu Providence». «Avons-nous cette expérience de Dieu?», a ensuite interpellé le Saint-Père. «Le Dieu de mon histoire personnelle, le Dieu qui guide mes pas, qui ne m’abandonne pas, le Dieu de mes jours ?»
Et le Pape de citer comme exemple le Mémorial, une œuvre de Blaise Pascal écrite pendant la nuit du 23 au 24 novembre, dite la Nuit de feu. Ce texte d’une extrême brièveté, issu d’une expérience mystique fulgurante pour le philosophe français, commence ainsi: «Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants. Certitude, certitude. Joie. Paix. Dieu de Jésus Christ». Blaise Pascal portait toujours cet écrit sur lui, cousu dans son vêtement.
Approfondir le dialogue avec le Seigneur
Le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse en revenant à cette relation confiante et vivante d’Abraham avec le Seigneur. Le patriarche «devient familier de Dieu, capable de discuter avec lui, mais toujours fidèle, et cela jusqu’à l’épreuve suprême, lorsqu’il lui est demandé de sacrifier son fils Isaac». Il vit alors la foi «comme un drame, comme un chemin à parcourir dans la nuit, sous un ciel cette fois-ci privé d’étoiles». «Mais Dieu a vu sa totale disponibilité, il retient la main d’Abraham et épargne son fils».
François a conclu en invitant à apprendre d’Abraham le fait de «prier avec foi», autrement dit «écouter le Seigneur, marcher, dialoguer jusqu’à discuter». «N’ayons pas peur de discuter avec Dieu!», s’est-il exclamé. Une discussion transparente et filiale, qui nous conduit à être «toujours disposés à accueillir la Parole de Dieu et à la mettre en pratique».
Aucune tolérance envers le racisme, et non à la violence
Saluant les pèlerins de langue anglophone, le Pape François a expliqué suivre «avec une grande inquiétude les douloureux troubles sociaux qui se produisent» aux États-Unis ces jours-ci, «à la suite du décès tragique de M. George Floyd», cet Afro-Américain de 46 ans mort asphyxié par un policier lors de son interpellation à Minneapolis le 25 mai dernier.
«Chers amis, nous ne pouvons tolérer ou fermer les yeux sur aucune forme de racisme ou d’exclusion et prétendre défendre le caractère sacré de toute vie humaine», a poursuivi le Pape. «Dans le même temps, nous devons reconnaître que “la violence des dernières nuits est autodestructrice et court à sa perte. La violence n’apporte rien et elle fait perdre beaucoup de choses”», a-t-il aussi déclaré, reprenant les mots de Mgr José H. Gomez, archevêque de Los Angeles et président de la conférence épiscopale américaine (USCCB), dans le communiqué qu’il a publié dimanche dernier.
«Aujourd’hui, je me joins à l’Église de Saint-Paul et de Minneapolis, et à tous les États-Unis, pour prier pour le repos de l’âme de George Floyd et de tous les autres qui ont perdu la vie à cause du péché de racisme», a assuré le Saint-Père, avant de conclure par cette demande de prière: «Prions pour le réconfort des familles et des amis endeuillés, prions pour la réconciliation nationale et la paix à laquelle nous aspirons. Que Notre-Dame de Guadalupe, Mère de l’Amérique, intercède pour tous ceux qui travaillent pour la paix et la justice sur ta terre et dans le monde».
Notre Père, que vienne Ton règne
Que ton Nom soit sanctifié,
Sur la terre comme au ciel,
Que ta volonté soit faite.
Que coule en torrents
Ton Esprit de vérité.
Donne-nous ton espérance,
Ton amour, ta sainteté.
1. Qui pourrait nous séparer de ton amour immense ?
Qui pourrait nous détourner de ta miséricorde ?
2. Tu habites nos louanges, Tu inspires nos prières,
Nous attires en ta présence pour nous tourner vers nos frères.
Pont :
Délivre-nous de tout mal, Donne la paix à ce temps !
Libère-nous du péché, Toi qui fais miséricorde !
Rassure-nous dans l’épreuve, Nous espérons ton Royaume !
Tu nous promets le bonheur, L’Avènement de Jésus !
3. Tu seras notre lumière, il n’y aura plus de nuit.
Ton Nom sera sur nos lèvres, de larmes, il n’y aura plus.
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Par toi accueillir aujourd’hui Le don de Dieu, Vierge Marie.
Puisque tu chantes avec nous Magnificat, Vierge Marie,
Permets la Pâque sur nos pas. Nous ferons tout ce qu’il dira.
Puisque tu souffres avec nous, Gethsémani, Vierge Marie,
Soutiens nos croix de l’aujourd’hui Entre tes mains, voici ma vie.
Puisque tu demeures avec nous Pour l’Angélus, Vierge Marie,
Guide nos pas dans l’inconnu, Car tu es celle qui a cru.
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble