Bonjour les amis,
Je me réveille et je pense à Lui. Je me lève et je pense à Lui. Je prends ma douche et je pense à Lui. Je déjeune et je pense à Lui. Je pars à mon travail, je vaque à mes occupations et je pense à Lui. En chacun des petits gestes de ma vie quotidienne, je pense à Lui.
Pourquoi ? Qu’est-ce qui me pousse ainsi à tourner tout le temps mes pensées vers Lui ? La réponse nous est donné ce matin dans l’évangile du jour, quand Jésus nous dit :
« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
Nous pourrions croire que c’est là-haut, un jour au Ciel, que nous le rencontrerons quand nous en prendrons le chemin… mais Jésus est venu nous dire tout autre chose. C’est ici et maintenant, dans notre vie sur Terre, que le Seigneur nous rejoint déjà… qu’il habite en nos cœurs. Il est la source de notre vie, de notre joie… non pas de cette joie superficielle qui s’achète par la consommation et les loisirs, mais de cette joie profonde qui nous fait dire « Je suis vivant(e) ».
En ce jour, déposons notre prière au pied de ce Dieu saint et miséricordieux, qui n’attend pas seulement de pouvoir nous accueillir au moment de notre renaissance au ciel, « comme les anges dans les cieux », mais qui nous rejoint dans chaque moment de notre vie présente. Demandons au Seigneur la grâce de pouvoir lui faire une digne place dans notre cœur… et pourquoi pas toute la place ?
A l’image d’Etty Hillesum – dont notre compagnie de théâtre locale, la Compagnie le Puits, a donné voix aux écrits et a mis à disposition de tous leur spectacle en cette période de confinement – nous pouvons Lui dire :
« Je vais te promettre une chose mon, Dieu, oh, une broutille: je me garderai de suspendre au jour présent, comme autant de poids, les angoisses que m’inspire l’avenir; mais cela demande un certain entraînement. Pour l’instant, à chaque jour suffit sa peine.
Je vais t’aider, mon Dieu, à ne pas t’éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d’avance. Une chose cependant m’apparaît de plus en plus claire: ce n’est pas toi qui peut nous aider, mais nous qui pouvons t’aider – et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes. C’est tout ce qu’il nous est possible de sauver en cette époque et c’est aussi la seule chose qui compte: un peu de toi en nous, mon Dieu. »
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
QU’il en soit ainsi (Exo) Tu nous as donné vie, et Tu nous veux pleinement vivants… tels que nous sommes. Tu nous appelles à devenir pleinement ce Temple où Tu demeures.
Un jardin de paix Pour ta famille, Qu’il en soit ainsi
Et nous voilà tous ensemble Prêts à faire ta volonté
S’il est vrai qu’on te ressemble Donne-nous ta sainteté
Tu as voulu tes enfants heureux, Qu’il en soit ainsi
Un amour sincère Au fond des yeux, Qu’il en soit ainsi
Nous ne sommes pas capables, Donne-nous de nous aimer
Que nos vies soient acceptables Selon tes desseins parfaits
Et nous serons enfin ce temple, ce palais où tu demeures
Où ton cœur de Père nous comble de sa grâce
Et nous serons enfin l’Épouse que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie, Qu’il en soit ainsi
Tu as voulu ton trône établi, Qu’il en soit ainsi
Et ton règne sur tout le pays, Qu’il en soit ainsi
Nous irons dans ta confiance, Enflammés de ton Esprit
Proclamer dans ta puissance Le salut de Jésus-Christ
Et nous serons enfin ce temple, ce palais où tu demeures
Où ton cœur de Père nous comble de sa grâce
Et nous serons enfin l’Épouse que ton amour a choisi
Le parfum de ta vie, Qu’il en soit ainsi
EVANGILE
« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Mc 12, 18-27)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
En ce temps-là, des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus.
Ils l’interrogeaient : « Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas en train de vous égarer, en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux.
N’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit :
Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ?
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Vous vous égarez complètement. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)
Dans notre extrait du jour, ce sont maintenant les sadducéens qui entrent en scène. Les sadducéens sont des dignitaires, prêtres au temple de Jérusalem. Ils ne croient pas en la résurrection et s’opposent sur ce sujet aux pharisiens qui font de nombreuses spéculations sur les modalités de la résurrection.
Ce n’est pas souvent facile de poser des mots sur la résurrection, sur cette réalité qui fait partie de la foi chrétienne. Je le mesure, en tant que pasteur, dans mes échanges avec des personnes ou des familles éprouvées qui partagent leurs questions, leurs espérances, les mystères que revêt pour eux la résurrection.
Jésus pose des mots sur la résurrection dans cet échange avec les sadducéens.
Ces derniers en viennent à exposer à Jésus une situation qu’ils poussent à l’absurde, celle d’une femme qui va être veuve à 7 reprises : d’abord de son mari puis des 6 frères de son premier mari. Alors, à la résurrection, de qui sera-t-elle la femme ?
Jésus va rompre sans appel avec la conception de la résurrection qui traverse ce cas, c’est-à-dire la conception selon laquelle la résurrection serait comme un prolongement de la vie terrestre :
« Quand on ressuscite, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges » !
Jésus poursuit en se référant à Moïse comme les sadducéens. Il met en avant la rencontre entre Dieu et Moïse au buisson ardent. Dieu est le Dieu qui se révèle, qui entre en relation. Il est le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Il est le Dieu des patriarches, les trois vivants pour toujours auprès de Dieu.
A la résurrection, il est le Dieu de la vie, il est le Dieu des vivants. Aujourd’hui, il est aussi le Dieu de la vie qui se révèle. Je partagerai la liturgie de mon église :
La vie éternelle n’est pas seulement une autre vie qui commence après la mort.
Elle nous est offerte dans la foi ; elle jaillit dès aujourd’hui d’une rencontre avec le Christ vivant.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Vous vous égarez complètement. »
Après les pharisiens et les hérodiens, ce sont les sadducéens qui bénéficient de la Sagesse de Jésus. Il les ramène sur le chemin de la vérité en ce qui concerne la résurrection d’entre les morts.
Admirons la disponibilité totale de Jésus. Il est à l’écoute de tous, quelle que soit leurs intentions, pour les conduire au Salut. Nous sommes invités à imiter cette attitude divine pour l’annonce de l’Évangile. Car nous sommes tentés parfois d’exclure certaines catégories de personnes pour diverses raisons.
Dieu n’exclut personne.
Quelle catégorie de personnes serais-tu tenté d’éviter et pourquoi ?
« Vous vous égarez complètement »
Dans sa réponse, Jésus évoque d’abord une *méconnaissance des Écritures.* Pourquoi ?
Les sadducéens ne reconnaissent que la Torah, les cinq premiers livres de la Bible qui sont dits de Moïse. Et pour eux, il n’y est pas question de la Résurrection. De plus, elle serait en contradiction avec la Loi de Moïse. Elle introduirait un désordre dans la pratique de la Loi : « *Maître, Moïse nous a prescrit (…) À la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ?* » Leur question porte alors sur l’autorité de la Loi et de la valeur des autres livres. Voilà pourquoi Jésus souligne leur méconnaissance des Écritures et leur cite l’expérience de leur maître, Moïse.
Il en est qui font une lecture en diagonale et partielle de la Bible. Ils en usent parfois pour contester des vérités de la foi… Et une méconnaissance des Écritures, de notre part, peut nous amener à leur accorder crédit. C’est ainsi que nous commençons à nous égarer complètement !
Dieu ne peut se contredire.
Avec quelle foi fréquentes-tu la Parole de Dieu ?
« Vous vous égarez complètement »
Le second argument de Jésus est l’affirmation de la Puissance de Dieu.
Par la présentation de leur cas, en effet, les sadducéens évoquent la puissance dévastatrice de la mort qui a emporté sept frères sans progéniture. Si Dieu n’a pas été capable de donner une descendance à l’un d’entre eux comment pourrait-Il leur redonner la vie ? Ainsi, la vie se limite à ce monde. Qui en sort est totalement au pouvoir de la Mort.
Jésus les renvoie à la Révélation de Dieu à Moïse : « N’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : « Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? » Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. » À ces patriarches, Dieu s’était manifesté comme Dieu puissant, d’une puissance de vie.
Nous aussi, nous avons des propos ou attitudes qui célèbrent l’emprise de la Mort. Certains ne mettent leur confiance en Dieu que quand tout va bien. Aux heures cruciales de la vie, ils vont quêter la vie loin de Dieu. Et pour eux tout prend fin ici-bas. Ils rendent stérile la Résurrection du Christ. Ils s’égarent complètement !
En Dieu, il n’y a que la vie.
Quelle incidence ta foi en la vie éternelle a-t-elle sur ta vie présente ?
Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, raffermis notre foi en la Résurrection bienheureuse.
Paroles du Pape François
Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. (…) Il vit et il te veut vivant !
Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t’abandonne. Tu as beau t’éloigner, le Ressuscité est là, t’appelant et t’attendant pour recommencer. Quand tu te sens vieilli par la tristesse, les rancœurs, les peurs, les doutes ou les échecs, il sera toujours là pour te redonner force et espérance.
Pape François, Christus Vivit : Exhortation apostolique post-synodale aux jeunes et à tout le Peuple de Dieu (25 mars 2019)
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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