A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu

Bonjour les amis,

Aujourd’hui encore, prenons un temps d’intimité avec le Seigneur pour Lui ouvrir notre coeur. Posons-nous tranquillement, prenons conscience de notre respiration. Accueillons cette vie qui circule en nous et que nous devons à Dieu.

Ce matin, la question est posée à Jésus : y aurait-il les choses de Dieu dont les gouvernants ne devraient pas s’occuper et les choses humaines qui ne concerneraient pas la religion?
Les deux méditations ci-dessous nous donnent de belles pistes de réflexion et de prière sur la réponse de Jésus, même si devant Dieu il n’y a probablement pas de séparation. Toute notre vie sociale, qu’elle soit publique et privée, est à remettre toujours sous le regard de Dieu.

Peut-être pouvons-nous aussi méditer le psaume du jour (Ps 89 (90), 2, 3-4, 10, 14.16); Louons avec ce chant la grandeur et la puissance de Dieu, puis son éternité. Enfin confions notre journée au Seigneur, en demeurant dans la joie et la louange par les chants. Passons un moment à goûter chaque mot, en présentant au Seigneur nos doutes, nos interrogations, mais aussi nos actions de grâce :
Avant que naissent les montagnes, que tu enfantes la terre et le monde,
de toujours à toujours, toi, tu es Dieu.
Tu fais retourner l’homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.
Le nombre de nos années ? soixante-dix, quatre-vingt pour les plus vigoureux !
Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ; elles s’enfuient, nous nous envolons.
Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Enfant de Dieu Par le nom que Tu m’as donné, par mon baptême et sa confirmation, je suis Ton enfant, oh mon Dieu.

Je suis enfant de Dieu
Mon nom est dans les cieux
Appelé à vivre en liberté
Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné

C’est Toi qui m’as façonné,
mon nom Tu l’as prononcé
Et dans le feu baptisé aujourd’hui je me lèverai

Mon cœur est dans l’allégresse en entendant Sa promesse
Je suis rempli de Sa grâce, en Lui j’ai trouvé ma place

C’est un chant de liberté qui dans mon cœur est monté
Enfant de Dieu j’ai trouvé, ma véritable identité

EVANGILE

« Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mc 12, 13-17)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur Corinne Charriau (RCF)

« Rendre à César ce qui est à César » est une expression biblique passée dans le langage courant. C’est une partie de la réponse de Jésus à ses adversaires qui souhaitent lui tendre un piège en lui demandant s’il était permis de payer un impôt à César.
Ses adversaires, qui n’acceptent pas son enseignement et son autorité, ont mis la forme pour le questionner : ils l’interpellent comme « Maître », un maître qui est franc, qui ne se laisse pas influencer, qui ne tient pas compte de la condition des gens, qui enseigne les chemins de Dieu selon la vérité. Malgré eux, ils disent vrai. Jésus est maître et enseigne les chemins de Dieu, il est l’envoyé de Dieu qu’ils refusent de reconnaître.
Jésus n’est pas dupe, il va prendre la main en leur demandant d’apporter une pièce d’argent. Ils sont dans le temple, où souvenons-nous il n’y a pas de représentation, le temple est entièrement dédié à Dieu. En apportant une pièce d’argent, ses adversaires apportent une image dans le temple : celle de l’effigie de César, l’empereur. Ils utilisent bien de l’argent de l’empereur. Pour Jésus, ils doivent rendre « les choses » de César à César.
Jésus va alors introduire « Dieu » dans sa réponse : « rendre à Dieu ce qui est à Dieu ». Jésus n’oppose pas là Dieu et César ; cependant, il distingue bien les deux. Dieu n’est pas à l’image d’un empereur ! En effet, il se révèle en Jésus-Christ qui est la pierre rejetée devenue la pierre d’angle du passage précédant.
Jésus invite ses adversaires à considérer, à regarder leurs existences par rapport à Dieu, à se positionner devant Dieu. Cependant, croire en Dieu ne soustrait pas les croyants à leurs responsabilités et à leurs engagements au sein de la société et dans le monde.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« Ils étaient remplis d’étonnement à son sujet. » L’intention de départ était mauvaise. Le désir de faire mourir Jésus occasionne une alliance contre nature entre pharisiens et partisans d’Hérode. « On envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler » . La cause est déjà entendue. Il ne reste plus qu’à trouver un mobile pour commettre le forfait sous des dehors de légalité. De plus, les interlocuteurs de Jésus le juge incapable de perspicacité. C’est ce qui justifie leur étonnement final. Enfin, ils commencent par Le flatter pour endormir sa vigilance afin de bien dissimuler le piège. La méthode rappelle celle du serpent dans le jardin d’Eden.

Il nous arrive peut-être d’utiliser les mêmes stratégies. Parfois, nous en sommes plutôt victimes. Il ne s’agit pas d’abord d’une question morale mais plutôt d’une question spirituelle. Il s’agit d’une défiance de l’œuvre de l’Esprit Saint dans le prochain et en soi-même.
La ruse est une arme diabolique.
Quel est ton attachement à L’Esprit de vérité ?

« Ils étaient remplis d’étonnement à son sujet » « Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Les réponses attendues sont suggérées à Jésus avec insistance. S’Il répond : oui, Il sera accusé, par les pharisiens, de collaborer avec l’Occupant romain. S’Il répond : non, Il sera taxé de rebelle par les partisans d’Hérode.

La réponse de Jésus ne s’inscrit pas dans leur registre. Il leur rappelle la hiérarchie des valeurs. Il les renvoie à leur relation à Dieu : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Qui vit dans l’Esprit Saint échappe au piège de l’Ennemi. Nous avons à faire confiance à l’Esprit Saint pour honorer l’ordre divin. Nous avons à veiller à ce que l’image de Dieu en nous ne soit négligée. Nous découvrons aussi qu’à ce que nous faisons, nous imprimons notre image et cela est destiné à nous revenir. Croire est un acte de justice.
Comment honores-tu l’image de Dieu en toi ?
Ô Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, ne permets pas que nous oublions que nous sommes à ton image

Paroles du Pape François

Jésus profite d’une question malicieuse pour donner un enseignement important, en s’élevant au-dessus de la polémique et des affrontements opposés. (…) D’un côté, en intimant de rendre à l’empereur ce qui lui appartient, Jésus déclare que payer la taxe n’est pas un acte d’idolâtrie, mais un acte dû à l’autorité terrestre; de l’autre — et c’est là que Jésus donne le «coup de grâce» —, en rappelant le primat de Dieu, il demande de lui rendre ce qui lui revient en tant que Seigneur de la vie de l’homme et de l’histoire.

La référence à l’effigie de César, gravée sur la monnaie, dit qu’il est juste de se sentir à plein titre — avec des droits et des devoirs — citoyens de l’Etat; mais symboliquement, cela fait penser à l’autre image qui est imprimée en tout homme: l’image de Dieu. Il est le Seigneur de tout, et nous, qui avons été créés «à son image», nous appartenons avant tout à Lui. Jésus tire de la question qui lui est posée par les pharisiens, une interrogation plus radicale et vitale pour chacun de nous, une question que nous pouvons nous poser: à qui est-ce que j’appartiens? A la famille, à la ville, aux amis, à l’école, au travail, à la politique, à l’Etat? Oui, certainement. Mais avant tout — nous rappelle Jésus — tu appartiens à Dieu. Voilà quelle est l’appartenance fondamentale. C’est Lui qui t’a donné tout ce que tu es et tout ce que tu as. Et donc, jour après jour, nous pouvons et nous devons vivre notre vie dans la re-connaissance de notre appartenance fondamentale et dans la re-connaissance du cœur envers notre Père, qui crée chacun de nous individuellement, unique, mais toujours à l’image de son Fils bien-aimé, Jésus. C’est un mystère magnifique.

Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités humaines et sociales sans opposer «Dieu» et «César»; opposer Dieu et César serait une attitude fondamentaliste. Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités terrestres, mais en les éclairant avec la lumière qui vient de Dieu. Se remettre en priorité à Dieu et l’espérance en Lui ne comportent pas de fuite de la réalité, mais au contraire de rendre activement à Dieu ce qui lui appartient. C’est pour cela que le croyant regarde la réalité future, celle de Dieu, pour vivre la vie terrestre en plénitude, et répondre avec courage à ses défis.

Que la Vierge Marie nous aide à vivre toujours en conformité à l’image de Dieu que nous portons en nous, à l’intérieur, en apportant également notre contribution à la construction de la cité terrestre.

Pape François, Angélus, Dimanche 22 octobre 2017

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Si le vent des tentations se l’élève, Si tu heurtes le rocher des épreuves,
Si les flots de l’ambition t’entraînent, Si l’orage des passions de déchaines
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Elle te conduit sur le chemin.

Quand l’angoisse et les périls, le doute, Quand la nuit du désespoir te recouvre,
Si devant la gravité de tes fautes, La pensée du Jugement te tourmente:
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Elle te conduit sur le chemin.

Si ton âme est envahie de colère, Jalousie et trahison te submergent,
Si ton coeur est englouti dans le gouffre, emporté par les courants de tristesse
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Elle te conduit sur le chemin.

Elle se lève sur la mer, elle éclaire, Son éclat et ses rayons illuminent,
Sa lumière resplendit sur la Terre, Dans les cieux et jusqu’au fond des abîmes

Regarde l’étoile, Invoque Marie, Si tu la suis, tu ne crains rien.
Regarde l’étoile, Invoque Marie, Elle te conduit sur le chemin
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

#VieFraternelle #Jesus #SoyonsVivantsEnsemble

Un avis sur « A César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu »

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