Père, comment puis-je Te glorifier aujourd’hui ?

Bonjour les amis,

Ce matin, vous vous êtes peut-être réveillés avec un grand calme intérieur, une belle paix… peu de bruits sur la ville, des chants d’oiseaux aux fenêtres. Dans ces moments que le Seigneur habite pleinement, nous pouvons Lui rendre grâce, car Il fait toute chose belle et bonne pour nous.
Vous vous êtes peut-être réveillés avec une angoisse au cœur, une agitation, une tristesse… Le matin nous accueille tel que nous sommes. Même dans les moments rudes, les moments de doute et de crainte, Dieu est là.

La plus belle chose que nous ayons à faire, c’est de nous tourner vers Lui, en ces matins joyeux comme en ces matins difficiles. Offrons-Lui ce temps simplement, un peu du tourbillon de notre vie pour nous asseoir face Lui, en sa présence tangible ou intangible.

Ce matin, Seigneur, je te dis bonjour. J’ai décidé de prendre ce temps pour Toi, et pour moi. Je me pose à tes pieds, dans l’instant. Je suis prêt(e), comme les disciples, à T’écouter.

Aujourd’hui, Sa parole nous parle du don de soi pour les autres et pour Dieu. Dans la lecture des Actes des Apôtres (Ac 20, 17-27), Paul clame son chemin d’évangélisation « en toute humilité, dans les larmes et les épreuves (…), je n’ai rien négligé de ce qui était utile pour vous annoncer l’évangile et vous donner un enseignement en public ou de maison en maison. » Ce qui importe dans le don de soi, ce n’est pas ce qu’on reçoit en retour, mais cet abandon aux autres, au Seigneur et à la mission qu’il nous a confié. « En aucun cas, je n’accorde du prix à ma vie, pourvu que j’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu.« 

Jésus aussi en témoigne dans l’évangile du jour, que nous vous proposons de lire et méditer ci-dessous (Jean 17, 1-11). « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, Toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’oeuvre que tu m’avais donné à faire.« 

Aujourd’hui, nous pouvons nous tourner vers ce Père qui nous aime au point de nous avoir rejoint dans notre humanité et s’être abandonné à nous dans la confiance que nous le connaitrions pleinement et l’aimerions en retour, pour lui demander simplement et dans un élan de notre coeur :
« Mon Père, Toi qui m’a donné mon nom, Toi qui, par Ta miséricorde, me ramène de la mort à la vie, quelles œuvres aimerais-tu que j’accomplisse pour Toi aujourd’hui et dans ma vie ?« 

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

GLORIFICAMUS TE, Viens en nous, Esprit-Saint, éclaire-nous, fortifie-nous, sanctifie nos actes et nos paroles pour glorifier Dieu sur cette terre

1. Viens, Esprit de Dieu et nous serons humbles et pauvres.
Viens nous apprêter à hériter de ton Royaume.
Viens nous fortifier dans la douleur et dans l’épreuve.
Viens nous rassasier de ton eau vive.

R. Veni Sancte Spiritus,
Veni Sancte Spiritus,
Veni Sancte Spiritus,
Glorificamus te !


2. Viens, Esprit de Dieu, mettre ta paix dans la discorde.
Viens nous serons doux, nous obtiendrons miséricorde.
Viens et nous serons des artisans de paix sur terre.
Viens donner la joie, qui vient du Père.

3. Viens, Esprit de Dieu et sanctifie nos sacrifices.
Viens nous soutenir dans nos combats pour la justice.
Viens rends nos cœurs purs et nous verrons l’éclat du Père.
Viens, éclaire-nous de sa lumière.

Doxologie finale :
Deo Patri sit Gloria,
Et Filio, qui a mortuis,
Surrexit ac Paraclito
In saeculorum saecula.
Amen (x 4)

EVANGILE

« Père, glorifie ton Fils » (Jn 17, 1-11a)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.
Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données :
ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi,
et ils ont cru que tu m’as envoyé.
Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés,
car ils sont à toi.
Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde,
et moi, je viens vers toi. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang (RCF)

« Touche pas, c’est à moi ! ». Combien de fois avons-nous entendu ces paroles, normalement dans la bouche des enfants, lorsqu’ils se disputent un jeu ou un objet désirable.
Peut-être nous est-il arrivé, à nous qui sommes adultes, de le penser très fort à ces paroles à certains moments, dans certaines relations, sans oser le dire. Il est probable que nous l’avons formulé de manière moins enfantine. Raisonnablement, nous avons pu dire : « c’est mon bien, je ne te le prêterai pas, parce que tu risques de l’abîmer ». On peut penser à nos voitures, à nos vêtements, à nos livres, que sais-je ? Mais c’est ce « touche pas, c’est à moi », qui demeure au fond de nos cœurs, qui ferme nos mains.
En écoutant Jésus prier ce matin, alors qu’il est à la veille de sa mort, j’entends cette phrase : « tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ». Entre Jésus et son Père, la communion est pleine, dans un partage complet, dans un amour qui va jusqu’au bout, en paroles et en actes. Le Père ne garde rien, le Fils ne garde rien, ils sont don, ils donnent l’un à l’autre ce qu’ils sont, ce qu’ils ont.
Cette capacité de don, cette capacité de se tourner vers l’autre, vers les autres, capacité qui est en Dieu, comment la faire mienne en ce jour ? Les théologiens nous apprennent que l’Esprit Saint s’appelle amour, amour du Père et du Fils, et qu’il s’appelle aussi « don », cadeau fait aux hommes, mais aussi capacité de se donner.
Seigneur, en ces jours qui nous rapprochent de la Pentecôte, fête du don de l’Esprit aux disciples juifs de Jésus, je te présente toutes mes inquiétudes matérielles, tous mes égoïsmes, toutes mes peurs. Je te demande la grâce de la confiance, la grâce de risquer, la grâce de donner, en réponse à toi, mon Père, à toi qui me donnes, dès aujourd’hui, ton esprit pour prier et pour aimer.

Homélie de l’Abbé Link

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L’œuvre du Fils consiste à faire connaître le nom du Père aux hommes que celui-ci lui avait confiés. C’est ainsi que Jésus a glorifié son Père durant son ministère terrestre : il n’a pas attiré sur lui l’attention de ses disciples, mais les a réorientés vers le Père, qu’ils ont reconnu comme la source de tous les biens qui leur venaient par le Fils.

Jésus l’Envoyé du Père est venu rassembler les enfants de Dieu dispersés, afin de les remettre sur le droit chemin de la vérité et de la vie. Bien plus : par ses paroles, ses actions et surtout par le don total de lui-même dans l’amour, il est en Personne ce chemin en tant que Fils unique du Père à l’image duquel nous sommes tous créés. Ayant « reconnu que Jésus est venu d’auprès du Père », les disciples se sont mis résolument en route à sa suite, « gardant fidèlement sa parole ».

Aussi la mission du Verbe incarné prend-elle fin : il nous confie au Père et nous précède auprès de lui pour nous y préparer une place, tandis que l’Esprit chemine avec nous sur la voie tracée par Jésus : « Je prie pour eux : ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, et je trouve ma gloire en eux ».

« La gloire de Dieu, disait Saint Irénée, c’est l’homme vivant (de la vie de l’Esprit reçu du Fils). Cette gloire est partagée par le Père et le Fils puisque l’Esprit est leur vie commune qu’ils répandent à profusion sur tous ceux qui croient en leur bienveillance. Et « la vie de l’homme c’est la vision de Dieu » – dans la foi sur cette terre, en attendant de « le voir tel qu’il est » (1 Jn 3, 2) au-delà du voile de la mort.

Mais la foi n’est pas ténèbre : elle est la nuée de l’Esprit qui nous accompagne durant notre traversée du désert, nous éclairant dans la nuit et nous protégeant du soleil brûlant durant le jour. « Or le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. Et nous nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 18).

Père, répands encore sur nous la rosée de ton Esprit Saint, nous te le demandons au nom de ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Fais descendre sur nous la nuée lumineuse de ta gloire. Rends nous conscients de la responsabilité qui nous incombe de permettre à ton Esprit, par notre docilité à ses motions, d’étendre le règne du Christ par une vie en toutes choses conforme à la sienne.

Paroles du Pape François

Connaître le Père

Le discernement spirituel n’exclut pas les apports des connaissances humaines, existentielles, psychologiques, sociologiques ou morales. Mais il les transcende. Même les sages normes de l’Église n’y suffisent pas. Rappelons-nous toujours que le discernement spirituel est une grâce. Bien qu’il inclue la raison et la prudence, il les dépasse parce qu’il s’agit d’entrevoir le mystère du projet unique et inimitable que Dieu a pour chacun, et qui se réalise dans des contextes et des limites les plus variés. Ne sont pas seulement en jeu un bien-être temporel ni la satisfaction de faire quelque chose d’utile, ni le désir d’avoir la conscience tranquille non plus. Ce qui est en jeu, c’est le sens de ma vie devant le Père qui me connaît et qui m’aime, le vrai sens de mon existence que personne ne connaît mieux que lui. Le discernement, en définitive, conduit à la source même de la vie qui ne meurt pas, c’est-à-dire connaître le Père, le seul vrai Dieu, et celui qu’il a envoyé, Jésus-Christ (Jn 17, 3). Il ne requiert pas de capacités spéciales ni n’est réservé aux plus intelligents ou aux plus instruits, et le Père se révèle volontiers aux humbles (Mt 11, 25).

Pape François, Gaudete et exsultate, exhortation apostolique, Rome, 2018, n°170

Notre Père

Que l’Esprit de vérité Vienne sur nous maintenant Pour que nous puissions te ressembler Et savoir prier.
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Madame, Vous qui m’avez choisie un jour Pour répandre vos mots d’amour,
Vous qui un jour m’avez élue, Je vous bénis, je vous salue.
Madame, Vous qui faîtes de votre mieux, Fille de paix, mère de Dieu
Vous qui donnez au dépourvu, Je vous bénis, je vous salue.

Madame, Dont le cœur brûle comme une flamme Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes
Madame, Vous qui entendez les prières Des pauvres pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière

Madame, Vous qui avez donné l’enfant, Le fruit parfait de votre sang
Pour les humains faibles et nus, Je vous bénis, je vous salue
Madame, Vous qui apportez à ce monde Des feux de joie qui nous inondent
Vous qui nous aimez tant et plus, Je vous bénis, je vous salue

Madame, Dont le cœur brûle comme une flamme Avec l’amour pour oriflamme
Sauvez leurs corps, sauvez leurs âmes
Madame, Vous qui entendez les prières Des pauvres pêcheurs sur la Terre
Vous notre sœur, vous notre mère Emplissez-nous de la lumière

Madame, Vous qui m’avez choisie un jour Pour répandre vos mots d’amour,
Vous qui un jour m’avez élue, Je vous bénis et vous salue

Je vous salue, Marie pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

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