Bonjour les amis,
« Courage ! » Ce petit mot qui nous redonne de la force dans les difficultés que nous traversons revient régulièrement dans la bouche de Jésus. C’est le même mot que Jésus adresse aux disciples dans la tempête (Mt 14,27) ou à Paul pour qu’il porte l’évangile jusqu’à Rome (Ac 23,11).
On entend dans ce mot toute la sollicitude, l’encouragement de celui qui veut nous voir dépasser les difficultés de la vie sans baisser les bras ou renoncer à ce qui est bon.
C’est certainement ce même mot que Jésus vient glisser à l’oreille de notre cœur aujourd’hui dans nos difficultés actuelles : il est près de nous et nous adresse ces mots qui revigorent pour affronter le quotidien.
Dans notre temps de prière aujourd’hui,
Joignons nous aux disciples qui sont heureux de confesser leur foi à Jésus;
Laissons résonner en nous les paroles de Jésus sur sa fidélité et sa confiance en son Père;
Souvenons-nous d’une circonstance où nous avons pu sentir que nous n’étions pas seuls;
Déposons à Jésus toutes nos difficultés et disons Lui pour quelles choses, quelle souffrance nous avons besoin de courage pour trouver la paix;
Confions à Jésus une personne souffrante avec qui nous souhaitons partager cette paix;
Laissons résonner ces quelques mots qui viendront nous fortifier pour cette journée : « Courage ! Moi je suis vainqueur du monde. »;
Demandons à Jésus de nous aider à mieux voir autour de nous les signe de paix, et de nous donner le courage de porter un geste ou une parole de paix;
Portons nos sœurs et frères africains dans cette prière, en cette Journée Mondiale de l’Afrique.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Ref : Prie en chemin et Découvrir Dieu
P.S. : Ce blog est le vôtre. N’hésitez pas à l’enrichir et le faire vivre avec vos réactions, prières, intentions…. Ce sera un bonheur de partager ensemble notre foi, nos doutes, nos joies,…bref ce que le Seigneur nous donne de vivre.
CHANT
Nous recevrons une force (Glorious) Seigneur, nous t’en prions : que descende sur nous la force de l’Esprit Saint, pour que nous puissions discerner ta volonté et l’accomplir au long de notre vie.
Viens Saint Esprit embraser les nations, Viens Saint Esprit sur cette génération
Vous partirez sur les routes Proclamer Jésus est la vie. Et vous n’aurez, aucun doute (embrasé) Embrasé par le Saint Esprit
Viens Saint Esprit embraser les nations, Viens Saint Esprit sur cette génération
EVANGILE
« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père François Lestang (RCF)
Lorsque le prophète Isaïe annonce la venue d’un roi selon le cœur de Dieu, il déclare que la présence de Dieu reposera sur lui, que son Esprit sera sur lui. Ce sera un « esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur ». Lorsque Dieu se rend présent à quelqu’un qu’il a choisi pour son service, pour un service de gouvernement, il promet tous ces dons.
Dans cette nouvelle semaine qui nous mène vers la Pentecôte, je peux réfléchir et désirer l’un ou l’autre de ces dons, selon ce dont j’ai besoin pour le service que Dieu m’a confié dans ce monde, que ce soit dans ma famille ou dans ma communauté, dans mon engagement social ou politique, dans mon service d’Eglise. Ai-je besoin de davantage de sagesse ? De discernement ? De conseil ? De force ? Ai-je besoin de mieux connaître le Seigneur ? De mieux mesurer sa grandeur et sa majesté ?
Les disciples de Jésus semblent avoir reçu le don de connaissance, puisqu’ils disent croire qu’il est sorti de Dieu. Mais Jésus les met en garde : « dans ce monde, vous avez à souffrir ». Connaître Jésus, le confesser Seigneur et Fils de Dieu, cela n’élimine ni la souffrance ni l’épreuve. Aussi, peut-être me faut-il demander aujourd’hui à Dieu qu’il fasse reposer sur moi son esprit de force, pour que je puisse courageusement suivre Jésus et le servir, là où il m’a envoyé.
Seigneur Dieu, je te bénis de m’avoir révélé ton Fils ; je te confie toutes ces personnes vers lesquelles tu m’envoies aujourd’hui, agréables ou désagréables, réceptives ou fermées. Renouvelle en moi ton Esprit, pour que j’aie la force pour les servir et les aimer, comme tu le veux.
Extraits de l’homélie de l’Abbé Link
« Courage : je suis vainqueur du monde ». Il y a des jours où il est consolant d’entendre ces paroles ; à condition bien sûr de pouvoir leur accorder notre foi, c’est-à-dire de pouvoir nous appuyer sur elles pour avancer malgré les épreuves qui nous assaillent, et traverser ainsi les tempêtes dans la certitude que Jésus est « vainqueur du monde ».
Notre-Seigneur nous a averti : « dans le monde vous avez à souffrir ». Le terme « souffrir » est très fort ; il évoque les grands ébranlements cosmiques annonciateurs de la fin des temps, lorsque le Seigneur reviendra glorieux, pour introduire dans la Maison de son Père, ceux qui auront cru en lui et qui auront persévéré jusqu’au bout dans la fidélité à sa Parole. Certes, la Parousie se fait attendre, et les douleurs de l’enfantement mettent notre patience à l’épreuve ; aussi est-il bon de murmurer dans nos cœurs cette parole du Seigneur : « courage », c’est-à-dire gardez la foi.
Jésus ajoute : « Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix ». Dans les moments de désarroi, le Seigneur s’offre à nous comme notre havre de paix, mais c’est un port auquel on n’accède que par la foi, porté par la barque ecclésiale. Dans la lettre qu’il écrit aux chrétiens de Rome, Saint Paul associe les trois vertus théologales dans un crescendo saisissant. Il ouvre son propos par un verset introductif : « Nous sommes en paix avec Dieu par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui nous a donné, par la foi, l’accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c’est d’espérer avoir part à la gloire de Dieu » (Rm 5, 1-2). Jusque là tout semble facile : une vie chrétienne en régime de croisière. La suite trahit cependant qu’il n’en est rien : « La détresse elle-même fait notre orgueil, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 3-5).
La preuve que nous ne nous trompons pas en misant tout sur Dieu en son Christ, c’est cette flamme de l’amour divin qui continue à brûler dans nos cœurs, au plus fort de la tempête. Certes parfois elle vacille, il nous semble perdre pied. Si hier encore nous pouvions dire avec les apôtres, dans l’enthousiasme des moments de consolation : « Nous croyons que tu es venu de Dieu », aujourd’hui peut-être sommes-nous « dispersés chacun de notre côté, laissant Jésus seul ». Mais le Seigneur veille : il intercède pour nous auprès de son Père et le prie de nous envoyer l’Esprit Consolateur, afin que nous tenions bon dans l’épreuve et puissions mener jusqu’au bout le beau combat de la foi, de l’espérance et de la charité, ces trois vertus théologales par lesquelles nos vies sont déjà cachées en Dieu.
« Courage : je suis vainqueur du monde ». Le courage, c’est-à-dire la foi vivante qui nous unit à Jésus dans une communion d’amour, nous associe à sa victoire. Saint Jean écrit en effet : « Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est vérité » (1 Jn 5, 5-6).
Père saint, envoie sur nous ton Esprit : que son lumineux témoignage éclaire notre nuit et nous donne de persévérer dans la foi ; que l’espérance surabonde en nos cœurs troublés, afin que la paix l’envahisse, et que nous puissions garder nos pas dans ceux de Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » Les disciples, jusqu’à là silencieux, désemparés, s’expriment enfin : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu.»
Ils proclament ainsi leur foi en la Divinité du Christ car le fait qu’Il puisse deviner les questions relève d’un attribut divin.
Mais, il est très surprenant que ce soit maintenant que les disciples donnent foi à sa Divinité alors qu’Il l’a déjà maintes fois affirmée en leur présence, en face des Juifs.
Comme les disciples, il nous arrive de nous émerveiller de certaines découvertes. Mais en réalité, elles révèlent notre lenteur ! S’il est vrai que pour nous, il est évident que Jésus est Seigneur, il reste déplorable que nous soyons avec l’Expert et que nous soyons encore ignorants, que nous ne fassions pas preuve de curiosité à son égard. Il est déplorable que nos centres d’intérêt soient ailleurs, que nous l’écoutions si peu alors qu’Il a réponse à toutes les interrogations… Le chemin de la foi est si long mais la patience de Dieu est à tout épreuve.
Quelle est pour toi, la source de connaissance la plus crédible ?
Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. Jésus ne se réjouit de cet acte de foi : « Maintenant vous croyez ! » Et pour cause : « Voici que l’heure vient — déjà elle est venue — où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ». Ainsi, au même moment qu’ils affirment leur foi, ils vont L’abandonner. Cette foi est encore balbutiante. Elle est bien en-deçà de ce que Jésus attend d’eux. Ils sont encore très loin du lieu où Jésus veut qu’ils Le rejoignent.
Alors que Jésus leur parle de son départ vers le Père, c’est maintenant qu’ils croient qu’Il est sorti du Père. Ils accèdent au mystère de l’Incarnation à l’heure où Jésus les entretient sur le mystère de sa Passion – Mort – Résurrection.
Aujourd’hui encore, le fossé est énorme ! Nous sommes bien en-deçà de ce que le Seigneur attend de nous. Nous en sommes encore à des tâtonnements. Nous nous disons chrétiens mais nous sommes loin de vivre en chrétiens. Dans bien des cas, l’on peut se demander si notre foi n’est pas du vernissage, de la cosmétique car nos comportements ne témoignent de notre union au Christ. La foi sans les œuvres est morte.
Dans quelles circonstances as-tu du mal à témoigner ?
Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. Oh, merveilles de la Miséricorde divine ! Loin de condamner ces disciples, loin de les culpabiliser, Jésus les rassure : « mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi, vous ayez la paix. » Ainsi, Il les invite à partager sa confiance absolue dans le Père et son intimité avec Lui. Celui dont ils croient à présent qu’Il est sorti est toujours avec Lui. Ils peuvent donc être en paix. Pour Jésus, ils parviendront à cette confiance. Alors, Il leur en dévoile une conséquence : « Dans le monde, vous allez souffrir ».
Il n’est plus question de sa Passion mais de celle des disciples. Toutefois, ils n’ont point à craindre.
L’Église est née dans la persécution et vit dans la persécution. Autant que nous sommes, nous souffrons dans ce monde pour notre foi en Christ. À divers degrés, nous avons nos vendredis et samedis saints. Mais le Seigneur nous fait entendre en permanence ce cri de victoire : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » Oui, Il est Vainqueur du monde car Il a tué la Mort et le Péché par sa Passion et sa Mort. Il a vaincu toute souffrance en ouvrant la porte de la vie éternelle, de l’intimité avec Dieu. Moi, je suis vainqueur du monde. Courage ! Ta glorification est en téléchargement.
Ô Seigneur, au cœur de nos passions, fais-nous toujours garder confiance en Toi.
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Magnificat
Par NDML Association de jeunes chrétiens catholiques – Notre Dame Mère de la lumière
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.
