Bonjour les amis,
Ce matin, en plus de la joie profonde qui nous habite, ce sont la chaleur et la douceur de l’Amour de Dieu qui nous envahissent. Ce sont deux sensations qui nous aideront aujourd’hui à retrouver une vie un peu plus normale.
Les homélies que nous partageons, vous éclaireront sur ce que veut dire « Aimer Jésus ».
Nous vous proposons encore ce matin de vous installer confortablement, avec une petite bougie pour symboliser l’Esprit-Saint qui nous éclaire, de lire l’Evangile en vous imaginant au milieu des disciples, Jésus nous parle directement. Nous sommes en face de Lui avec nos doutes et nos peurs, en toute confiance. Nous pouvons alors l’écouter nous dire « Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime » « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ». Aimer vraiment se traduit en acte et aimer Jésus c’est aimer mon prochain. Peut-être un visage ou une situation nous apparait qui nous rappelle que c’est parfois difficile pour nous. Et pourtant là est Jésus.
Nous pouvons aussi Lui parler comme à un ami, avec spontanéité, simplicité, nous sentons la chaleur de son Amour et sa douceur, et le bien que cela fait dans notre cœur, notre corps, notre âme.
Retenons alors une phrase de cet évangile, et gardons-la en mémoire toute cette journée, méditons-la, et laissons-la nous nourrir et guider notre journée.
Nous finirons ce moment de proximité en Lui disant notre désir de Lui donner encore plus de place dans notre vie même si cela la bouleverse, et la grâce de laisser l’Esprit-Saint prendre toute sa place en nous et d’éclairer ce qui nous encombre et nous empêche d’être plus ouvert à Lui. Enfin nous pourrions nous poser une question : Quels actes d’amour envers Jésus puis-je poser aujourd’hui pour garder sa présence tout au long de ce jour ?
« Si quelqu’un m’aime … nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. » (Jn 14, 21-26)
« Nous annonçons la Bonne Nouvelle : détournez-vous de ces vaines pratiques, et tournez-vous vers le Dieu vivant » (Ac 14, 5-18)
« Soyez bénis par le Seigneur qui a fait le ciel et la terre ! Le ciel, c’est le ciel du Seigneur ; aux hommes, il a donné la terre » (Ps 113B (115), 1-2, 3-4, 15-16)
Douce et belle journée à tous, et que le déconfinement se déroule avec sagesse, justesse, allégresse, et tendresse !
Dans l’Amour de Dieu, sous la protection de Marie, restons en lien dans un monde plus juste et soyons un peuple toujours plus fraternel !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Viens Esprit Saint, Viens embraser nos coeurs
« Demandez et vous recevrez » … quand la prière est difficile, que nous nous sentons démunis, tristes ou seuls, en manque d’aimer, tournons-nous humblement vers notre Père pour l’appeler à notre secours. Ce chant peut s’exprimer au pluriel, en pensant à soi et à ceux qui nous entourent, mais il peut aussi se chanter au singulier : « Viens Esprit Saint viens embraser mon coeur, Viens au secours de mes faiblesses,
Viens Esprit Saint, viens Esprit consolateur, Emplis-moi de joie et d’allégresse !«
Viens Esprit Saint, viens Esprit consolateur, Emplis-nous de joie et d’allégresse !
1 – Viens en nos âmes lasses, Esprit de sainteté, Viens nous combler de grâce et viens nous sanctifier ;
Viens guérir nos blessures, toi, le consolateur, Viens source vive et pure apaiser notre coeur !
2 – Envoyé par le Père, tu viens nous visiter ; Tu fais de nous des frères, peuple de baptisés.
Enfants de la lumière, membres de Jésus-Christ, Nous pouvons crier : « Père » d’un seul et même esprit.
3 – En nos coeurs viens répandre les dons de ton amour, Viens inspirer nos langues, pour chanter Dieu toujours.
Viens Esprit de sagesse, viens prier en nos coeurs, Viens et redis sans cesse : « Jésus-Christ est Seigneur ».
EVANGILE
« L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout » (Jn 14, 21-26)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ;
et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
Jude – non pas Judas l’Iscariote – lui demanda :
« Seigneur, que se passe-t-il ? Est-ce à nous que tu vas te manifester, et non pas au monde ? »
Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
« Celui qui m’aime » dit Jésus.
Est-ce que j’aime Jésus ? J’aime, nous aimons ce que dit Jésus, ce qu’il fait, ce qu’il est, la manière qu’il a de parler de la vie et de Dieu, sa façon d’être attentif aux personnes, de les appeler, de nous interpeler, mais est-ce cela aimer ?
« Celui qui m’aime dit Jésus, celui-là a mes commandements et les garde ». Plus loin, il dit : eil garde mes paroles et mon Père l’aimera, nous viendrons à lui et ferons notre demeure auprès de lui… ». Encore faut-il que celui-là aime Jésus.
La question est sérieuse que la lettre de Jacques aborde différemment en demandant s’il aime vraiment Dieu celui qui n’aime pas son prochain. Mais sommes-nous sérieux quand nous disons aimer Dieu, aimer le Christ, ou nos prochains ?
Mais se savoir aimé, se croire aimé, réaliser qu’on est aimé de Dieu et commencer à aimer le prochain rencontré, tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, N’est-ce pas garder un peu du commandement d’amour « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » ?
Il est difficile de dire je t’aime et plus encore dans la prière. Aussi Jésus promet-il au croyant de venir et de demeurer ainsi que son Père auprès de qui prétend l’aimer. Il ne dit pas chez lui, il ne dit pas en lui. il dit « auprès de lui ». Pour qu’on fasse connaissance. Pour qu’on apprenne à se connaître et peut-être à s’aimer.
Apprends-nous Seigneur, toi qui viens et demeure. Amen
Méditation de l’abbé Link
« Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
En écoutant ses paroles de Jésus, on pourrait croire que l’amour du Père et du Fils se présenterait un peu comme une récompense à celui que nous leur manifestons.
En fait, croire que dans notre relation au Père et au Fils l’initiative de l’amour nous reviendrait serait se méprendre. Ce n’est pas notre fidélité qui provoque Dieu à nous aimer mais c’est bien lui qui nous aime le premier.
Pour bien comprendre les propos de Jésus dans l’évangile de ce jour, nous devons nous rappeler ceux que nous avons entendus la semaine dernière et qui se trouvent quelques versets plus loin dans l’évangile de saint Jean : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (Jn 15, 9-10)
Jésus remontait ainsi à l’origine, à l’amour dont le Père l’a aimé et qui fonde le sien pour chacun des hommes. Le Père le premier nous a aimé. Il nous l’a manifesté en nous donnant son Fils unique pour que nous ayons la vie et la vie éternelle. Dès lors, tout croyant, en devenant par la foi un avec le Fils, entre dans un dialogue d’amour avec le Père. Il aime le Père et le Fils et cet amour appelle en retour le davantage du leur : « Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui ».
Porté, par et dans cet amour, le disciple s’exerce alors au commandement suprême : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Mais ce commandement est avant tout une parole, parole du Père au Fils et parole du Fils à ceux qui ont choisi de marcher à sa suite, parole de vie que nous sommes appelés à garder au plus profond de notre cœur et à mettre en pratique car en elle se trouve la clé du Royaume, le secret de la vie éternelle.
Jésus opère ici un déplacement. Il passe de l’extériorité d’un commandement à l’intériorité d’une parole qui peut dès lors rejoindre les croyants de tous les âges.
C’est grâce à l’Esprit Saint que ces derniers pourront en pénétrer toute la signification et en goûter le fruit de vie : « l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ».
Cette mention de l’Esprit Saint, nous rappelle que les quarante jours qui, à Pâques, nous séparaient de l’Ascension et de Pentecôte, sont déjà bien avancés.
D’une certaine manière, en ce temps que Jésus nous accorde pour nous enseigner sur le mystère de sa résurrection, il nous tranquillise si certains points nous semblent encore obscurs.
Il nous promet de nous envoyer la lumière de l’Esprit Saint et nous invite à tourner déjà notre prière et nos appels vers celui-ci.
Viens Esprit-Saint, nous t’attendons.
Viens nous donner de garder la parole d’Amour du Père et du Fils.
Viens nous conduire en elle jusqu’à la vérité toute entière.
Relecture de l’homélie du Pape François
Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, Lundi 11 Mai 2020
Jésus dit à ses disciples: «Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.»
«C’est la promesse de l’Esprit Saint, l’Esprit Saint qui habite avec nous et que le Père et le Fils envoient» pour «nous accompagner dans la vie», nous dit le Pape. Il est appelé le Paraclet, c’est-à-dire Celui qui «soutient, qui accompagne pour ne pas tomber, qui te maintient ferme, qui est proche de toi pour te soutenir. Et le Seigneur nous a promis ce soutien, qui est Dieu comme lui: il est le Saint-Esprit. Que fait le Saint-Esprit en nous? Le Seigneur le dit: « Il vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit”. Enseigner et se souvenir. C’est le travail du Saint-Esprit. Il nous enseigne: il nous enseigne le mystère de la foi, il nous apprend à entrer dans le mystère, à comprendre un peu plus le mystère, il nous enseigne la doctrine de Jésus et nous apprend à développer notre foi sans faire d’erreurs, parce que la doctrine grandit, mais toujours dans la même direction: elle grandit dans la compréhension. Et l’Esprit nous aide à grandir dans la compréhension de la foi, à la comprendre davantage et à aller plus loin pour comprendre ce que dit la foi. La foi n’est pas une chose statique ; la doctrine n’est pas une chose statique : elle « grandit » toujours et « dans la même direction ». L’Esprit Saint empêche la doctrine de se tromper, l’empêche de s’immobiliser, sans grandir en nous. Il nous enseignera les choses que Jésus nous a enseignées, il développera en nous la compréhension de ce que Jésus nous a enseigné, il fera grandir en nous la doctrine du Seigneur, jusqu’à la maturité».
Une autre chose que fait le Saint-Esprit, c’est le fait de se souvenir. «Il vous rappellera tout ce que je vous ai dit.» L’Esprit Saint est comme un souvenir, il nous réveille, il nous garde toujours éveillés «dans les choses du Seigneur» et il nous fait aussi nous souvenir de notre vie, quand nous avons rencontré le Seigneur ou quand nous l’avons quitté.
Le Pape François s’est ensuite souvenu d’une personne qui priait ainsi devant le Seigneur : «Seigneur, je suis le même qui, enfant, garçon, a fait ces rêves. Ensuite, j’ai pris de mauvais chemins. Maintenant, tu m’as appelé». Ceci, a expliqué le Pape, «est la mémoire de l’Esprit Saint dans la vie de chacun. Elle t’amène à la mémoire du salut, à la mémoire de ce que Jésus t’a enseigné, mais aussi à faire mémoire de ta propre vie. C’est une belle façon de prier le Seigneur: « Je suis le même. J’ai beaucoup marché, j’ai fait beaucoup d’erreurs, mais je suis le même et tu m’aimes ». C’est la mémoire du voyage de la vie», a souligné le Saint-Père.
«Et dans cette mémoire, l’Esprit Saint nous guide ; il nous guide pour discerner, pour discerner ce que je dois faire maintenant, ce qui est la bonne voie et ce qui est mauvais, même dans les petites décisions. Si nous demandons la lumière à l’Esprit Saint, il nous aidera à discerner afin de prendre les bonnes décisions, les petites décisions de tous les jours et les plus grandes». L’Esprit «nous accompagne, nous soutient dans le discernement. Il nous enseignera tout, c’est-à-dire qu’il fait croître la foi, il nous introduit dans le mystère. L’Esprit nous rappelle : il nous rappelle la foi, il nous rappelle notre propre vie, et l’Esprit, dans cet enseignement, dans cette mémoire, nous apprend à discerner les décisions que nous devons prendre. Et les Évangiles donnent un nom à l’Esprit Saint: oui, le Paraclet, parce qu’il vous soutient, mais aussi un autre nom plus beau: c’est le Don de Dieu. L’Esprit est le don de Dieu. L’Esprit est précisément le Don: « Je ne vous laisserai pas seuls, je vous enverrai un Paraclet qui vous soutiendra et vous aidera à avancer, à discerner et à grandir. «
« Le don de Dieu est le Saint-Esprit».
«Que le Seigneur nous aide à garder ce don qu’il nous a donné lors du baptême et que nous avons tous en nous».
Je veux tout quitter pour te servir, Saint-Esprit, viens, et remplis ma vie !
Notre Père de Guy Vincent
Notre Père, que ton règne vienne,
Notre Père, que ton règne vienne, sur notre terre.
Mon Dieu, que ton règne vienne,
Mon Dieu, que ton règne vienne,
Mon Dieu, que ton règne vienne, sur la terre.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Notre Père, que ton règne vienne, Notre Père, que ton règne vienne,
Notre Père, que ton règne vienne, sur notre terre.
Mon Dieu, que ton règne vienne, Mon Dieu, que ton règne vienne,
Mon Dieu, que ton règne vienne, sur la terre.
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Je te salue Marie (Les Nathanaël)
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Prie pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
