« Afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi »

Bonjour les amis,

Nous espérons que l’approche du déconfinement vous réjouit. Pour paraphraser le texte des Actes des apôtres, prions qu’après la fin de cette période compliquée, nous ne délaissions pas la parole de Dieu, que nous restions remplis d’Esprit Saint et de sagesse, assidus à la prière et au service de la Parole.

En ce dimanche, nous vous proposons juste de lire l’évangile, en vous installant confortablement, en vous imaginant au milieu des disciples, Jésus nous parlant directement. Nous sommes en face de Lui « naturels » sans chercher à masquer nos doutes et nos peurs. Nous prendrons conscience de la confiance que Jésus a en nous. Il nous veut acteurs de Son Œuvre de paix, de consolation, de libération. Nous pouvons alors Lui parler nous confier à Lui, comme à un ami, avec spontanéité, simplicité.

Vous trouverez ci-dessous deux belles méditations de cet évangile, qui peut paraître un peu obscur au premier abord. En fait le message est simple mais il doit transformer notre vie d’aujourd’hui et lui redonner tout son sens.

Comme l’a dit ce matin le prêtre de l’église St Ignace : Nous n’avons pas à chercher  Dieu  dans  les  nuages,  mais  en chaque  instant  de  notre  vie,  dans  les  joies comme dans les peines, dans les plus grandes choses comme dans les plus petites : «chercher et trouver Dieu en toute chose » «Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour atteint en nous sa perfection.» (1 Jn 4, 12).

Tout est possible à celui qui croit en Dieu, tout est possible à celui qui croit en l’homme. C’est ce que le prêtre dit à l’offertoire de la messe en  versant  la  goutte d’eau dans le calice:  « Comme  cette  eau  se  mêle  au  vin  pour  le  sacrement  de l’alliance, puissions être unis à la divinité  de  celui  qui  a  pris  notre  humanité! ». Tout  est  de  Dieu ! Tout est de l’homme !  Suivre  le  Christ,  agir  comme  le  Christ, transformer  le  monde  et  lui  redonner  pleine  espérance !

J’ajouterai que se mettre entre les mains de Dieu, c’est faire tout ce que  nous  pouvons  en  laissant  faire  aux autres ce qui leur revient, sans vouloir se mettre à  leur  place, sans jugement, sans condamnation, avec bienveillance et confiance. C’est là aussi s’en remettre à Dieu. Bien sûr tout cela nous engage, qu’allons-nous faire ? 

Demandons  au  Seigneur  de nous éclairer pour que nous fassions de notre vie, chacun à notre manière, qui que nous soyons, quel que soit notre état, la révélation de sa gloire.« 

Prions ce matin avec Amour et Confiance pour tous les malades et les personnes qui en prennent soin, pour les défunts et leurs familles dont les funérailles ont été célébrées dans l’intimité. Que le déconfinement se déroule avec sagesse, allégresse, tendresse !

Dans l’Amour de Dieu, sous la protection de Marie, restons en lien dans un monde plus juste et soyons un peuple toujours plus fraternel !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

En Jésus seul Il n’est pas d’autre porte que Jésus, pas d’autre chemin que Lui pour accéder à la source de la vie, à cette joie simple et profonde de l’aimer et de se savoir aimer par lui.

En Jésus seul est mon espoir, Lui, ma lumière, ma force, mon chant,
Pierre angulaire, solide rempart, Même quand l’orage devient violent.
Oh quel amour! Oh quelle paix! Les luttes cessent, la peur se tait.
Mon réconfort, mon plus grand bien, Dans l’amour de Christ, je me tiens.

En Jésus seul, Dieu s’est fait chair Dans un enfant, oh quel mystère!
Ce don d’amour, de sainteté, Haï par ceux qu’il vint sauver.
Jusqu’à la Croix, il s’est livré, Sur lui la colère est tombée.
Tous mes péchés, il les a pris, Par la mort de Jésus, je vis.

Là, dans la tombe, il reposait, Lumière vaincue par les ténèbres.
Quel jour glorieux! Il apparaît, D’entre les morts, il se relève.
Et sur ma vie, par sa victoire, Le péché perd tout son pouvoir.
Il est à moi, je suis à lui, Racheté par le sang du Christ.

Je vis en paix, je meurs sans crainte, Gardé par la puissance du Christ.
Du premier cri au dernier souffle, Jésus est maître de ma vie.
Les plans des hommes ou du malin Ne peuvent m’arracher de sa main,
Et qu’il revienne ou me rappelle, Par la force du Christ, je tiendrai.

EVANGILE

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-12)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit : ‘Je pars vous préparer une place’ ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ;
le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ;
si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père »
 – Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père« , dit Jésus.

Cette image d’une maison à plusieurs demeures vient me parler et j’imagine un grand immeuble,  peut-être une cité-jardin. Plusieurs demeures cela signifie plusieurs personnes qui demeurent dans cette maison promise, plusieurs familles issues de plusieurs nations, mais aussi des cultures, des chansons, des habitudes, des manières de cuisiner, de chanter de prier, plusieurs façons de vivre présentes dans une même maison, celle du Père.
Elle est grande cette maison, grande au point d’accueillir toutes ces personnes bien sûr, mais grande aussi au point d’accueillir toutes les différences entre les personnes et encore toutes ces manières d’envisager la différence comme un danger pour les uns, comme une force pour les autres, comme un défaut pour les uns, une richesse pour les autres.
Tous, aujourd’hui mais déjà hier, nous vivons plus ou moins confinés dans nos compréhensions, nos appréhensions, les limites de notre amour. 
« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père » dit Jésus.
Moi j’en connais plusieurs de ces gens qui habitent la maison du Père. Je les vois à leur balcon. Je leur parle parfois au téléphone. Mais je sais qu’il en est d’autres que j’ignore et dont nul ne m’a jamais parlé.
Christ, toi qui nous dis que tu es le Chemin, enseigne-nous les chemins qui relient les différentes demeures de la maison du Père. Car demain nous sortirons. 
Amen

Homélie du Père Michel Bernard

https://cleophas.org/

L’Évangile de ce dimanche nous ramène au soir du Jeudi saint.

L’auteur de l’Évangile, Jean, place une grande conversation de Jésus avec ses disciples, juste après le dernier repas pris avec eux. Thomas et Philippe, comme les autres certainement, sont attentifs et leur question ou leur demande montre qu’ils ont besoin d’éclaircissements. Ils ne sont pas au clair avec ce que Jésus leur dit. Thomas, un peu terre à terre, a besoin de précisions concrètes. Philippe entend, mais a du mal à comprendre vraiment ce que Jésus a dit. Thomas reçoit une réponse qui nous concerne toutes et tous. À sa question « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? ». Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers le Père sans passer par moi ».

Cette question de Thomas résonne avec des demandes que nous pouvons entendre : Donnez-nous des consignes et nous les suivrons. Dites-nous où, quand, comment et avec qui agir, que nous soyons dégagés d’avoir à nous prendre la tête en nous risquant à inventer nos chemins ! Non, Thomas ! Non, Monsieur, non, Madame, l’Évangile ne nous dit pas comment agir dans toutes les situations concrètes de l’ordinaire de nos jours.

Combien de personnes pensent que l’Eglise doit dire ceci est permis, ceci est défendu, quitte à rejeter ensuite la réponse … Mais entendre : « ça dépend ! » n’est pas pour beaucoup une réponse recevable. On ne peut enfermer Dieu en un catalogue de normes et de consignes à appliquer. La vie est plus aventurée que cela ! Il nous est demandé d’accepter de suivre quelqu’un, de risquer vos pas à sa suite sans trop savoir jusqu’où il peut nous mener. Notre foi consiste à connaître Jésus, à accueillir les  balises qu’il nous donne par ses paroles et ses façons d’être, d’agir et à les prendre en considération pour inventer votre chemin et, en plus, le faire au sein d’une communauté de croyants.

En réponse à la question de Philippe : « Montre-nous le Père », Jésus répond avec ce qu’on peut prendre pour une pointe d’ironie : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne  me connais pas ! » Sa réponse revient à dire  à Philippe : « j’ai répondu à cette question plusieurs fois et toi, en ces moment-là, tu n’écoutais pas ce que je disais, tu étais dans ton monde. Et maintenant tu réveilles et tu veux en savoir plus ».

Ce que Jésus dit en reprenant la question de Philippe nous montre la profondeur de son intimité avec Dieu. Jésus révèle ici que sa vie ne lui appartient pas et qu’il est dans quelque chose qui le dépasse. Son humanité est bien réelle. Ses disciples le savent. Ils l’ont vu pleurer sur son ami Lazare, mais il révèle que ce qui le fait vivre pleinement c’est son union avec le Père. « Je suis dans le Père et le Père est en moi ». Cette union est bien mystérieuse, mais Jésus, lorsqu’il en parle, nous invite à la vivre nous aussi. Il ne se voit pas comme « à part ». Il se voit comme le Premier-né entraînant avec lui ses frères et sœurs qui deviennent avec lui héritiers de la grâce divine.

« Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ » affirme en écho l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Pour Jésus, parler de sa relation au Père, ce n’est pas seulement révéler une intimité unique avec Dieu, c’est aussi indiquer que celle-ci lui permet d’entraîner les autres dans l’intimité de Dieu. C’est ce qu’il annonçait à Thomas: « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Cela nous redit  une  fois de  plus  que la foi n’est ni une philosophie, ni un système de valeurs, ni une morale, mais la confiance mise en quelqu’un : Jésus-Christ, vrai homme mais aussi vrai Dieu.

Les premiers chrétiens ont reçu ce message avec foi. Et l’auteur de la Première lettre de Pierre le proclame lorsqu’il écrit : «Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple destiné au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ». Par l’action du Christ, la communauté des croyants est rassemblée et elle entre dans cette intimité que Jésus a vécue avec Dieu. Mais, cette union à Dieu ne les sépare pas du monde et des réalités de la vie terrestre. Au contraire, elle les y insère de façon quotidienne et ouvre leurs yeux sur les besoins de leurs frères et sœurs.

C’est ce qui est arrivé aux sept personnes dont parle la première lecture choisies pour distribuer l’aide dans la première communauté chrétienne. On a même leurs noms, car la communauté chrétienne n’est pas un groupe de personnes anonymes, elle est le rassemblement de personnes concrètes qui, à la suite de Jésus, vivent leur union avec Dieu dans le quotidien et dans les réalités de la vie, des personnes qui ont leur histoire, leur soucis, leurs peines et leurs joies.

Les sept dont on a les noms : Étienne, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas représentent tous les futurs disciples de Jésus appelés à servir leurs frères et sœurs dans leur état de vie et dans leurs occupations. En effet, on ne peut pas parler de l’union des disciples avec le Père sans y mettre l’union avec les frères et sœurs qui sont à coté de nous. Comme le dit saint Jean dans une de ses lettres « Si quelqu’un dit :  » J’aime Dieu « , alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur ».

Le message fondamental de Jésus est toujours « Aimez-vous les uns les autres ».

Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous redit que pour le vivre il est nécessaire de puiser dans le contact et l’union avec Dieu. Et pour nous y conduire, Jésus nous invite à le suivre sur le Chemin de la Vérité et de la Vie.

Relecture de l’homélie du Pape François

Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, Dimanche 10 Mai 2020

La toute-puissance de la prière
«Ce passage de l’Evangile de Jean est la déclaration de l’ascension vers le Père.» Le Père qui prend soin de ses créatures, a toujours été présent dans la vie de Jésus. Ainsi, quand il apprend à ses disciples à prier, il leur enseigne le ‘Notre Père’. «Jésus va toujours vers le Père», et cela est «très fort» parce que «c’est comme si Jésus ouvrait les portes de la toute-puissance de la prière». Il manifeste cette confiance dans le Père qui est capable de tout.

La prière, comme la prédication, suppose du courage et de la franchise. Le Pape évoque le courage d’Abraham quand il a « négocié » avec Dieu (épisode de Sodome et Gomorrhe). «Il avait le courage de lutter dans la prière, parce que prier c’est lutter, lutter avec Dieu». Il mentionne également le courage de la prière de Moïse qui a osé dire ‘non’ au Père qui voulait détruire le peuple d’Israël à cause de son infidélité «Prier sans montrer de courage est un manque de respect. Prier, c’est aller avec Jésus vers le Père qui donnera tout».

La parole prophétique de Pierre
Dans la première lecture, tiré du livre des Actes des Apôtres (Ac 6, 1-7) les Douze apôtres font face à une communauté chrétienne en pleine croissance. Pour ne pas négliger la prière et le service de la Parole, ils ont choisi sept hommes pleins de foi pour servir les communautés.

En fait, les disciples de langue grecque murmuraient contre ceux de langue hébraïque parce que leurs veuves et orphelins étaient négligés dans leur assistance quotidienne. Les apôtres n’avaient pas le temps. «Le murmure est une habitude dans l’Église», observe le Pape qui met en exergue la décision de Pierre : «Illuminé par l’Esprit Saint, Pierre a « inventé » des diacres pour aider ces personnes qui avaient des raisons de se plaindre».

Les apôtres purent alors se consacrer à la prière et à l’annonce de la Parole. Telle est «la tâche de l’évêque» : prier et prêcher. «L’évêque est le premier à aller vers le Père avec la confiance que lui a donnée Jésus, avec courage, pour lutter pour son peuple» afin que Dieu le protège.

Le Pape se souvient d’un «bon prêtre» qui interpellait toujours son évêque pour savoir combien d’heure par jour il priait, lui donnant raison, car la prière passe avant tout le reste. «Il est triste de voir de bons évêques occupés à tant de choses, à l’économie, alors que la prière doit occuper la première place, estime François. Rien ne doit selon lui «enlever de l’espace» à la prière. D’autant que le peuple apprend de l’évêque à prier.

L’Esprit Saint enseigne que «c’est Dieu qui fait les choses de l’Église, et c’est la prière qui fait avancer l’Église», affirme le Pape. Il souligne à nouveau combien la parole de Pierre est prophétique : que les diacres assurent le service, et les évêques restent assidus à la prière et à l’annonce de la Parole.
«C’est ainsi que l’Eglise avance, avec la prière, le courage de la prière. Parce que l’Église sait que, sans cette ascension vers le Père, elle ne pourra pas vivre».

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie : Regarde l’étoile (d’après l’hymne de St Bernard)

Dans l’angoisse, les périls, le doute, si tu la pries, tu ne crains rien, elle est avec toi, elle te guidera.
Si le vent des tentations s’élève,
Si tu heurtes le rocher des épreuves.
Si les flots de l’ambition t’entraînent,
Si l’orage des passions se déchaîne :
 
R/ Regarde l’étoile, invoque Marie,
Si tu la suis, tu ne crains rien !
Regarde l’étoile, invoque Marie,
Elle te conduit sur le chemin !
 
Dans l’angoisse et les périls, le doute,
Quand la nuit du désespoir te recouvre.
Si devant la gravité de tes fautes
La pensée du jugement te tourmente :
 
Si ton âme est envahie de colère,
Jalousie et trahison te submergent.
Si ton cœur est englouti dans le gouffre,
Emporté par les courants de tristesse :
 
Elle se lève sur la mer, elle éclaire,
Son éclat et ses rayons illuminent.
Sa lumière resplendit sur la terre,
Dans les cieux et jusqu’au fond des abîmes.
 
Si tu la suis, tu ne dévies pas,
Si tu la pries, tu ne faiblis pas.
Tu ne crains rien, elle est avec toi,
Et jusqu’au port, elle te guidera.
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