Prière Universelle – Gardiens de ce monde et de nos frères

Dimanche 11 Septembre 2022 en l’église de Pontcharra
Prière Universelle préparée par Philippe Ghestin

On peut lire dans Laudato Si : Un crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu.
L’encyclique du Pape François est sortie il y a 7 ans, et en 7 ans, on ne peut pas vraiment dire que la nature va mieux, que l’écologie est autre chose qu’une grande cause nationale sans moyens et sans ambition. Autant dire, pas grand-chose.
Dans l’Eglise, le discours reste timide, hésitant, timoré, quand il y en a un, alors que l’urgence est clairement là, dans notre présent, et pas dans un avenir plus ou moins lointain.
Seigneur, tu nous as institués gardiens de ce monde, protecteurs de cette vie que tu as créée.
Donne-nous le courage de prendre à bras-le-corps l’urgence climatique et d’embrasser totalement notre rôle de gardien, comme tu es notre gardien.
Que nous ayons pour ce monde et la vie qu’il abrite, la même miséricorde que celle dont tu témoignes à notre encontre.

Jésus a tout donné pour que chacun soit sauvé. Il se fait une obligation de n’abandonner personne, laissant tout le troupeau pour aller chercher une seule brebis égarée.
Seigneur, que dans leurs décisions et leurs choix, celles et ceux qui conduisent le destin de nos nations se rappellent qu’accepter de laisser certains sur le côté de la route n’est pas une option, ni un choix possible. Nos vies se valent toutes, peu importe leurs différences, leurs diversités.

Hier, c’était la journée mondiale de prévention du suicide. Les raisons pour lesquelles des personnes se suicident sont nombreuses, et malheureusement tout l’amour du monde ne suffit pas toujours à les sauver de leur désespoir.
Seigneur, nous implorons ta miséricorde pour toutes les personnes qui ont choisi de se donner la mort. Accueille-les, Père très aimant, et qu’elles puissent trouver auprès de toi le réconfort et le salut qui leur faisait défaut ici-bas. Donne la paix à celles et ceux qui sont restés derrière.

Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide, dit le Seigneur à Moise, dans la première lecture.
Nos rigidités sont autant de blessures infligées au corps du Christ qu’est l’Eglise. Alors que nous sommes appelés à donner tout notre amour à nos sœurs et nos frères en Christ, il nous arrive de les rejeter parce que leurs actions, leurs mots, leurs demandes, qui ils sont, et parfois leur simple présence, nous dérangent, nous importunent.
Donne nous Seigneur de sans cesse aller chercher la sœur, le frère, qui manque à nos assemblées, qui en est parti. Que son absence nous soit insupportable, et que jamais nous ne cessions de lui tendre la main, de l’inviter à ta table.

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