Chers amis,
Alors que beaucoup d’entre nous sont en période de vacances ou envisagent prochainement d’y aller, les paroles de l’évangile d’aujourd’hui viennent résonner d’une manière particulière. Jésus nous invite, par deux fois, au repos : « je vous procurerai le repos … vous trouverez le repos pour votre âme ». C’est une bonne nouvelle !
Le repos est une grâce à demander et même à rechercher. En cette époque et cette période, nous voyons beaucoup de personnes fatiguées voire épuisées, physiquement et aussi spirituellement, et peut-être le sommes-nous aussi.
Ce repos, nous le savons bien, ne se trouvera pas seulement dans l’inactivité physique ou intellectuelle. Le repos que nous indique Jésus se goûte lorsque nous sommes avec lui, lorsque, auprès de lui, notre vie trouve tout son sens. Le repos se gagne lorsque nous déposons effectivement auprès de lui les soucis qui nous encombrent. Le repos est donné lorsque je dépose simplement mon cœur dans celui de Jésus pour qu’il vienne le toucher et l’apaiser. Comment puis-je, aujourd’hui, et au cours de cet été accueillir ce repos que Jésus veut m’offrir ?
Tu es le Seigneur des vacances.
Non pas seulement des vacances scolaires, ou des congés payés.
Tu es le Seigneur des vacances, de la vacance, du vide.
Nous, nous aimons les vacances pour faire le plein.
Le plein d’énergie, de santé, de bonne humeur.
Nous disons que la vie quotidienne nous épuise, nous vide.
En fait, notre cœur n’est pas souvent vacant.
Le travail, les soucis, les détresses y sont des locataires encombrants que nous ne pouvons ou ne voulons pas chasser.
Pour emménager dans notre cœur, tu voudrais bien, Seigneur, qu’il y ait un peu de place, un peu de vide.
Si nous te faisons de la place, c’est dans un recoin d’une vie encombrée.
C’est au moment de la rentrée qu’il faudra nous aider, Seigneur, à nous mettre en vacance.
Si nous voulons faire le plein de ton amour, il nous faut vider les gêneurs, les empêcheurs d’aimer, les replis sur soi, les regards venimeux, les méfiances égoïstes.
Il est grand temps de jeter dehors nos vieux habits, nos dépouilles de vieil homme, nos vieilles outres.
Toi, Seigneur, qui attends la moindre vacance pour t’installer au cœur des hommes, aide-nous à rentrer en vacance.
Sois le Seigneur de l’éternel été.
Donne-nous la plénitude de la tendresse, la liberté de ceux qui courent annoncer à tous vents que tu es venu habiter chez les hommes et leur porter la joie.
Viens, Seigneur, nous sommes en vacance de toi.
Auteur anonyme
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source : d’après une méditation de « Prier Aujourd’hui »
CHANT
Sur Dieu seul, mon âme se repose
PREMIERE LECTURE
« Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière » (Is 26, 7-9.12.16-19)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Il est droit, le chemin du juste ;
toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste.
Oui, sur le chemin de tes jugements,
Seigneur, nous t’espérons.
Dire ton nom, faire mémoire de toi,
c’est le désir de l’âme.
Mon âme, la nuit, te désire,
et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore.
Quand s’exercent tes jugements sur la terre,
les habitants du monde apprennent la justice.
Seigneur, tu nous assures la paix :
dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous.
Seigneur, dans la détresse on a recours à toi ;
quand tu envoies un châtiment,
on s’efforce de le conjurer.
Nous étions devant toi, Seigneur,
comme la femme enceinte sur le point d’enfanter,
qui se tord et crie dans les douleurs.
Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs,
mais nous n’avons enfanté que du vent :
nous n’apportons pas le salut à la terre,
nul habitant du monde ne vient à la vie.
Tes morts revivront,
leurs cadavres se lèveront.
Ils se réveilleront, crieront de joie,
ceux qui demeurent dans la poussière,
car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière,
et le pays des ombres redonnera la vie.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. »
Le petit reste d’Israël confesse l’intervention salutaire de son Dieu. Il reconnaît sa Droiture et met son espérance en Lui. De tout son être, Israël se tourne vers Dieu : « Mon âme, la nuit, te désire et mon esprit, au fond de moi, te guette dès l’aurore. »
Ce que nous pouvons souhaiter de mieux, c’est que ce beau cantique soit dans nos cœurs et sur nos lèvres. Car, nous renoncerions à l’errance si nous professions, de tout cœur, la Droiture de Dieu. Dans les nuits de notre existence, nous Le désirerions comme le Jour nouveau, nous nous éloignerions des ténèbres des idoles et du péché et nous guetterions l’aurore de son Salut. Nous nous détournerions de l’orgueil afin de confesser que tout le bien, dont nous pouvons nous réclamer, n’a sa source qu’en Dieu : « Seigneur, tu nous assures la paix : dans toutes nos œuvres, toi-même agis pour nous. » Dieu est donc au cœur de nos vies pour les conduire sur le chemin de ses jugements. Il est exaltant et rassurant de reconnaître que nos œuvres sont une communion à la grâce divine du Salut qui nous est offerte.
Voici le temps du repentir.
Quel est le désir de ton âme ?
« Nous étions devant toi, Seigneur, comme la femme enceinte sur le point d’enfanter, qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, mais nous n’avons enfanté que du vent. »
Israël fait l’aveu, non seulement de sa faute, mais, aussi, de ses conséquences. Il a manqué à sa mission universelle : « Nous n’apportons pas le salut à la terre, nul habitant du monde ne vient à la vie. »
Il a rendu inféconde son élection qui constitue les prémices du Salut de la terre. Sa souffrance n’a porté aucun fruit. Il s’est donné de la peine pour rien, à cause de son infidélité à Dieu. Son culte (devant le Seigneur) est sans consistance. (Cf. Isaïe 29, 13 ; Matthieu 15, 8) En réponse à ce aveu sincère, Israël reçoit la promesse de sa renaissance : « Tes morts revivront, leurs cadavres se lèveront. Ils se réveilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est rosée de lumière, et le pays des ombres redonnera la vie. »
Cette confession d’Israël nous interpelle. Nous avons, aujourd’hui, à faire notre examen de conscience. L’essentiel n’est pas la quantité de nos actes, mais leur qualité, c’est-à-dire leur adéquation avec la Volonté divine qui est une Volonté de vie et de Salut. Comme Église, nous avons une mission spécifique dans ce monde. La tentation est grande de prendre, pour modèle, le monde présent. (Cf. Romains 12, 2) L’existence de nos communautés ecclésiales n’a de sens que dans la mesure où elles sont des foyers de vie et de Salut. Si nous embrassons la culture de la mort, que le monde promeut, nous allons accoucher du vent ! Si nous ne sommes pas le levain dans la pâte de ce monde alors, notre foi est morte. Seul l’aveu nous disposera à entendre et accueillir la promesse de notre renaissance communautaire.
Croire en Dieu, c’est accepter d’incarner sa Maternité.
Qu’est-ce que tu enfantes pour ce monde (du vent ou la vie) ?
Seigneur notre Dieu, fais-nous discerner la véritable fécondité de notre vie et grandir dans la communion avec Toi.
Paroles du Pape François
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus dit: «Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai» (Mt 11, 28). Le Seigneur ne réserve pas cette phrase à l’un de ses amis, non, il l’adresse à «tous» ceux qui sont fatigués et opprimés par la vie. Qui peut se sentir exclu de cette invitation? Le Seigneur sait combien la vie peut être lourde. Il sait que de nombreuses choses fatiguent le cœur: les déceptions et les blessures du passé, les poids à porter et les torts à supporter dans le présent, les incertitudes et les préoccupations pour l’avenir.
Face à tout cela, la première parole de Jésus est une invitation à bouger et à réagir: «Venez». L’erreur, quand les choses vont mal, c’est de rester là où l’on est, allongé là. Cela semble évident, mais combien il est difficile de réagir et de s’ouvrir! Ce n’est pas facile. Dans les moments sombres, on a naturellement envie de rester refermé sur soi, de se répéter combien la vie est injuste, combien les autres sont ingrats, comme le monde est méchant et ainsi de suite. Nous le savons tous. Nous avons parfois vécu cette mauvaise expérience. Mais ainsi refermés sur nous-mêmes, nous voyons tout en noir. Alors, on en arrive même à se familiariser avec la tristesse, qui finit par être chez elle: cette tristesse nous conduit à la prostration, c’est une vilaine chose que cette tristesse. Jésus veut en revanche nous tirer de ces «sables mouvants» et c’est pourquoi il nous dit à chacun: «Viens!» — «Qui?» — «Toi, toi, toi…». L’issue se trouve dans la relation, dans le fait de tendre la main et de lever le regard vers celui qui nous aime vraiment.
En effet, il ne suffit pas de sortir de soi, il faut savoir où aller. Parce que tant de buts sont illusoires: ils promettent le repos et ne font que distraire un peu, ils garantissent la paix et procurent le divertissement, en laissant ensuite dans la solitude précédente, ce sont des «feux d’artifice». C’est pour cela que Jésus indique où aller: «Venez à moi». Et très souvent, face à un poids de la vie ou à une situation douloureuse, nous essayons de parler avec quelqu’un qui nous écoute, avec un ami, avec un expert… C’est très bien de faire cela, mais n’oublions pas Jésus! N’oublions pas de nous ouvrir à lui et de lui raconter notre vie, de lui confier les personnes et les situations. Peut-être y a-t-il des «zones» de notre vie que nous ne lui avons jamais ouvertes et qui sont restées obscures parce qu’elles n’ont jamais vu la lumière du Seigneur. Chacun de nous a sa propre histoire. Et si quelqu’un a cette zone obscure, cherchez Jésus, allez chez un missionnaire de la miséricorde, allez voir un prêtre, allez… Mais allez à Jésus, et racontez cela à Jésus. Aujourd’hui, il dit à chacun: «Courage, ne baisse pas les bras devant les poids de la vie, ne te ferme pas face aux peurs et aux péchés, mais viens à moi!»
Il nous attend, il nous attend toujours, non pour résoudre magiquement nos problèmes, mais pour nous rendre forts dans nos problèmes. Jésus ne nous enlève pas les poids de la vie, mais l’angoisse du cœur; il ne nous ôte pas la croix, mais il la porte avec nous. Et avec lui, chaque poids devient léger (cf. v. 30), parce qu’Il est le repos que nous cherchons. Lorsque Jésus entre dans notre vie, la paix arrive, cette paix qui demeure même dans les épreuves, dans les souffrances. Allons à Jésus, donnons-lui notre temps, rencontrons-le chaque jour dans la prière, dans un dialogue confiant, personnel; familiarisons-nous avec sa Parole, redécouvrons sans peur son pardon, rassasions-nous de son Pain de vie: nous nous sentirons aimés, nous nous sentirons consolés par Lui.
C’est lui-même qui nous le demande, presque en insistant. Il le répète encore une fois à la fin de l’Evangile d’aujourd’hui: «Mettez-vous à mon école […] et vous trouverez soulagement pour vos âmes» (v. 29). Ainsi, apprenons à aller à Jésus et, alors que pendant les mois d’été, nous chercherons un peu de repos de ce qui fatigue notre corps, n’oublions pas de trouver le vrai repos dans le Seigneur.
Que la Vierge Marie notre Mère, qui prend toujours soin de nous quand nous sommes fatigués et opprimés, nous aide en cela et qu’elle nous accompagne auprès de Jésus.
Pape François, Angélus 9 juillet 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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