Chers amis,
Nous vous proposons de prendre le temps de goûter les enseignements de Jésus de cette semaine et de les méditer à l’aide des prières du Pasteur Jean-Pierre Sternberger entendues sur RCF. Elles nous ont touché et nous ne pouvions que vous les (re)découvrir. Ces paroles de Jésus sont des guides sur notre recherche de la sainteté, d’aimer notre prochain, notre ennemi, notre vie, et cela commence par ne pas rendre le mal qui nous a été fait et de nous devons nous efforcer de faire le bien avec générosité.
Mais quand Jésus nous dit de pas riposter au méchant, de tendre l’autre joue, ce sont des paroles qui sont humainement difficiles à entendre. Jésus y parle en “vous” puis en “tu” : “Je vous dis de ne pas vous opposer au mauvais et si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre”. C’est librement que l’on peut tendre l’autre joue à celui qui frappe. Nul ne peut forcer autrui à ne pas résister au mauvais. Et si nous entendons à longueur de journée les discours que tous adressent à tous, discours de la violence perpétuée, de la vengeance entrainant la vengeance, c’est à chacun de choisir de casser la chaine, d’accepter de ne pas répondre au mauvais, de ne pas amplifier le mal et imitant l’agresseur. Mais qui pourra le faire ?
En cette période où la guerre – apocalyptique au plus mauvais sens du mot – a fait basculer tout un pays dans l’insupportable. Œil pour œil, vie pour vie. Fallait-il tendre l’autre joue ? Certains l’ont-ils fait ? Nous ne le savons pas. Bénis soient ceux ou celles qui ont choisi de ne pas résister et bénis soient les femmes et les hommes qui ont agi autrement. Bénir c’est remettre à Dieu, celles ou ceux qu’on ne peut accompagner plus loin. Tous, nous les bénissons, et garde nous humbles, Seigneur, pour te prier pour tous les humains d’Ukraine et de Russie, du Yémen, et des Kurdistans, et de tous ces lieux de la terre brûlés par la violence des hommes.
Et puis Jésus nous dit aussi d’aimer notre ennemi, alors que le monde nous dit plutôt d’aimer notre prochain et de détester notre ennemi. Le prochain d’un côté, l’ennemi de l’autre, l’ennemi qui ne saurait être un prochain, le prochain qu’il ne faudrait alors pas confondre avec n’importe quel prochain, avec n’importe qui, n’importe comment.
Mais voilà : la définition du prochain est pourtant bien celle-ci : n’importe qui, voire n’importe quoi qui se trouve là, à côté, tout près, tout proche. Aussi plus l’ennemi s’approche, plus il devient à la fois menaçant et prochain, menaçant et il faut le craindre, prochain et le texte de la Thora choisi par Jésus comme deuxième plus grand commandement demande qu’on l’aime, ce prochain. Peut-on aimer celui qui nous menace ? il a été dit « Tu aimeras ton prochain et tu détesteras ton ennemi mais moi, je vous dis : « Aimez vos ennemis et priez pour qui vous persécute.» Mais si nous n’arrivons pas le dire nous pouvons au moins l’entendre si jamais un adversaire se trouve en face de nous, mais qui sommes-nous pour demander à autrui un tel amour ? Christ a pu le dire, lui qui a été persécuté, livré à ses ennemis, torturé et a aimé ces prochains ennemis. Ecoutons-le, taisons-nous … Si nous n’arrivons pas à aimer celui qui pourrait nous haïr, nous pouvons au moins prier pour lui, pour eux. Nous pouvons te prier, Seigneur pour celles et ceux qui, nous ne savons pas pourquoi, pourraient nous en vouloir, et alors, Seigneur, tu nous apprendras à les aimer, et à t’aimer.
Tu nous invites à te montrer cet amour dans une charité discrète, et par la prière et le jeûne dans le silence de notre cœur. Le visage lavé, un peu de parfum déposé juste derrière l’oreille, nous acceptons de ne pas manger, de ne pas consommer, de ne pas engloutir ce qui passe à notre portée. Nous gardons donc une petite faim pour la pomme du jardin, pour les fleurs du bord de la route, une petite faim, un peu d’écoute, un peu d’attente de ce que la vie nous donne et auquel, dans l’immédiat, nous nous gardons de toucher. Jeûner, ce n’est pas seulement refuser de manger mais déjà mettre en place un rapport différent aux autres, aux vivants, au monde. Ne plus seulement être un mangeur, un consommateur mais s’abstenir de s’approprier le réel et se tenir au bord des êtres et des choses pour les regarder, s’émouvoir de ce qu’elles sont, les respecter et peut-être même apprendre à les aimer. Être et ne pas chercher à avoir. Ne pas chercher à savoir si ça se mange, si c’est utile, à quoi, à qui ça sert, pour quoi l’insecte et l’herbe, le caillou au fond de la rivière, l’étoile à des milliers d’années-lumière, et moi et nous sur notre planète encore un peu verte et bleue pour encore quelques années. Lorsque nous jeûnons, nous dit Jésus, ne le faisons savoir à personne. Faisons le pour nous-même et que même Dieu ne le sache pas. Il n’appartient qu’à nous ce moment où nous restons sans manger. Garde nous, Seigneur, dans cette bonne faim, dans cette envie de vivre tendus vers la reconnaissance de tout ce que tu nous donnes.
Prier discrètement, et pas de manière automatique et fermée, toujours le cœur ouvert, en pleine conscience que nos mots montent vers le ciel. Jésus nous enseigne pourtant la prière par excellence, le Notre-Père, qui elle descend vers la terre, car cette prière commence dans les cieux, ce lieu du Père très loin et si près qu’Il entend nos soupirs et nos murmures, ce lieu où réside son nom, où il règne comme il le fera un jour sur la terre. Puis descendant de ce ciel, les mots de cette prière nous découvrent la terre où est donné le pain de ce jour, où nous sommes en dette envers Dieu et la vie, la terre où d’autres étaient en dette envers nous jusqu’à ce que nous leur ayons remis leurs offenses et pardonné. Et sur cette terre dans l’épreuve qui nous abaisse et où nous demandons au Seigneur de ne pas nous laisser pénétrer, et plus bas encore, le mal et le malin dont Dieu seul délivre. Cette prière par excellence descend du ciel et nous faire parcourir le chemin de celui qui, venu du Père, est descendu jusqu’à être immergé dans le mail de la Croix, après avoir annoncé le Règne, fait la volonté du Père, partagé le pain, pardonné les offenses, délivré du mal, et proclamé que ce n’est qu’au Père qu’appartiennent le Règne, la puissance et la gloire. Alors, Seigneur, faisons remonter vers Toi, les mots qui nous redisent comment ton Fils est remonté jusqu’à nous.
Dans les évangiles proposés cette semaine, Jésus nous redit clairement l’exigence d’être un suiveur, un compagnon de route du Christ.
Mais, avant d’être une invitation à l’austérité et à des efforts dont nous risquerions de nous sentir incapables, ces textes nous redisent simplement l’essentiel de notre foi : nous sommes des enfants de Dieu, fils adoptifs d’un même Père. Nos efforts n’ont d’autre but que nous permettre de le rester et d’inviter d’autres à le devenir. Ces efforts ne peuvent être réalisés sans l’aide de Dieu, et même que par Dieu lui-même. Il n’y a que lui qui puisse le faire, il n’y a que de lui que nous attendons.
Seigneur, garde notre cœur vigilant à sanctifier ton Nom, le nom de Dieu, révèle nous ton visage, manifeste en nous ta sainteté, montre nous combien tu es admirable et adorable. Donne-nous de découvrir à la lumière de l’Esprit-Saint, le visage ineffable que Tu nous révèles, Seigneur. « Que luise ta face sur ton serviteur » comme nous le chantons dans Psaume 30. Soutiens-nous dans notre désir de vivre et nous laisser vivifier par l’alliance d’amour que Tu as scellé avec nous, de ne pas avoir de plus grand désir que de voir Ton Règne arriver, de voir Ta volonté faite, sur terre comme au ciel, dans le monde terrestre comme dans le monde céleste, dans le monde de la chair comme dans le monde de l’Esprit, dans ce qui lui est déjà soumis comme dans ce qui lui résiste encore. Aide-nous à choisir la vie de tes enfants, d’accepter de vivre dans la confiance de l’enfant, une confiance sans faille, en particulier dans tout ce qui nous oppose à nos frères et sœurs, et de connaître la joie de vivre ensemble et d’être unis, assemblée de frères et sœurs faisant Ta joie, Toi notre Père d’amour et de miséricorde.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source : https://rcf.fr/vie-spirituelle/priere-du-matin-1?episode=262482
CHANT
Notre Père
PREMIERE LECTURE
« Quand Élie fut enveloppé dans le tourbillon, Élisée fut rempli de son esprit » (Si 48, 1-14)
Lecture du livre de Ben Sira le Sage
Le prophète Élie surgit comme un feu,
sa parole brûlait comme une torche.
Il fit venir la famine sur Israël,
et, dans son ardeur, les réduisit à un petit nombre.
Par la parole du Seigneur, il retint les eaux du ciel,
et à trois reprises il en fit descendre le feu.
Comme tu étais redoutable, Élie, dans tes prodiges !
Qui pourrait se glorifier d’être ton égal ?
Toi qui as réveillé un mort
et, par la parole du Très-Haut, l’as fait revenir du séjour des morts ;
toi qui as précipité des rois vers leur perte,
et jeté à bas de leur lit de glorieux personnages ;
toi qui as entendu au Sinaï des reproches,
au mont Horeb des décrets de châtiment ;
toi qui as donné l’onction à des rois pour exercer la vengeance,
et à des prophètes pour prendre ta succession ;
toi qui fus enlevé dans un tourbillon de feu
par un char aux coursiers de feu ;
toi qui fus préparé pour la fin des temps,
ainsi qu’il est écrit,
afin d’apaiser la colère avant qu’elle n’éclate,
afin de ramener le cœur des pères vers les fils
et de rétablir les tribus de Jacob…
heureux ceux qui te verront,
heureux ceux qui, dans l’amour, se seront endormis ;
nous aussi, nous posséderons la vraie vie.
Quand Élie fut enveloppé dans le tourbillon,
Élisée fut rempli de son esprit,
et pendant toute sa vie aucun prince ne l’a intimidé,
personne n’a pu le faire fléchir.
Rien ne lui résista,
et, jusque dans la tombe,
son corps manifesta son pouvoir de prophète.
Pendant sa vie, il a fait des prodiges ;
après sa mort, des œuvres merveilleuses.
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant … Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux … quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites … Ton Père qui voit dans le secret te le rendra … Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux » (Mt 5, 38-48 – 6, 1-18)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ;
mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite,
tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice
et prendre ta tunique,
laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas,
fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ;
à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos !
Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain
et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis,
et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères,
que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait.
Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes quand ils prient.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,
ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.
Et quand vous jeûnez,
ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites :
ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes,
parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ;
ton Père qui voit au plus secret
te le rendra.
Lorsque vous priez,
ne rabâchez pas comme les païens :
ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas,
car votre Père sait de quoi vous avez besoin,
avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes,
comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes
à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,
votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Le prophète Élie surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche. »
Ben Sira le Sage a fait l’éloge d’Élie et d’Élisée.
Élie, celui qui reconnut le Seigneur dans une brise légère, s’est caractérisé par le feu. Il était, lui-même, consumé par son zèle pour Dieu. Et, par sa parole et ses actions, il voulait consumer toutes infidélités en Israël. Il voulait qu’Israël imite Dieu dans sa Pureté, afin d’être restauré dans la foi et l’unité. C’est ainsi qu’il est passé à la postérité.
« Élisée fut rempli de son esprit, et pendant toute sa vie aucun prince ne l’a intimidé, personne n’a pu le faire fléchir. » Fidèle au Seigneur, à la suite de son maître, il manifesta la Puissance de Dieu et sa Bonté.
Ce que Dieu réalise, pour nous, Il le réalise à travers d’autres. Ses derniers, dans leur diversité, témoignent de l’unique Amour. Nous devons faire de cet Amour le véritable critère d’appréciation de toute vie pour garder mémoire de ces grandes figures de la fidélité à Dieu. Elles sont à repérer, d’abord, dans notre entourage immédiat. D’où la nécessité de changer de regard sur le prochain. C’est ainsi qu’à travers la mosaïque de nos proches, nous reconnaîtrons Dieu qui nous aime. Puisqu’Il fait de nous aussi ses instruments, il importe que nous désirions que notre amour pour Lui soit le plus grand héritage que nous laissons à la postérité. Nous sommes les prophètes de ce temps et la sainteté est d’aujourd’hui.
Faire mémoire de Dieu, c’est faire mémoire des hommes.
Dans ta famille et dans ton entourage, qui sont, pour toi, les témoins de Dieu ?
Seigneur notre Dieu, sois béni pour tous tes témoins : ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ceux que nous connaissons et ceux que nous ignorons, ceux qui sont loin et ceux qui sont proche. Et, par-dessus tout, fais-nous de grands témoins de ta Bonté.
Paroles du Pape François
Considérons tout d’abord ce sentiment d’injustice que nous ressentons en « tendant l’autre joue ». Et pensons à Jésus. Au cours de sa passion, lors de son procès injuste devant le grand prêtre, à un moment donné, il reçoit une gifle d’un des gardes. Et lui, comment se comporte-t-il ? Il ne l’insulte pas, non, il dit au garde : « Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jn 18, 23). Il demande des comptes sur le mal reçu. Tendre l’autre joue ne signifie pas souffrir en silence, céder à l’injustice. Par sa question, Jésus dénonce ce qui est injuste. Mais il le fait sans colère, sans violence, plutôt avec gentillesse. Il ne veut pas déclencher une dispute, mais désamorcer la rancœur, cela est important : éteindre ensemble la haine et l’injustice, en essayant de récupérer le frère coupable.
Est-il possible qu’une personne en vienne à aimer ses ennemis ? Si cela ne dépendait que de nous, ce serait impossible. Mais rappelons-nous que lorsque le Seigneur demande une chose, il veut la donner. Le Seigneur ne nous demande jamais quelque chose qu’Il ne nous donne pas en premier. Quand il me dit d’aimer mes ennemis, il veut me donner la capacité de le faire. Sans cette capacité, nous ne pourrions pas, mais Lui te dit : « Aime ton ennemi », et il te donne la capacité d’aimer. Saint Augustin priait ainsi — écoutez quelle belle prière — : « Seigneur, donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux » (Confessions, x, 29.40), parce que tu me l’as donné en premier. Que lui demander ? Qu’est-ce que Dieu est heureux de nous donner ? La force d’aimer, qui n’est pas une chose, mais qui est l’Esprit Saint. La force d’aimer est l’Esprit Saint, et avec l’Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons aimer celui qui nous fait du mal.
Dieu est Père et te regarde comme un père : comme le meilleur des pères, il ne voit pas les résultats que tu n’as pas encore atteints, mais les fruits que tu pourras encore porter ; ne tient pas compte de tes manques, mais il encourage tes possibilités ; il ne s’attarde pas sur ton passé, mais il parie avec confiance sur ton avenir. Parce que Dieu est proche de nous, Il est proche de nous. Le style de Dieu — ne l’oublions pas — : proximité, il est proche, avec miséricorde et tendresse. Et c’est ainsi que Dieu nous accompagne : proche, miséricordieux et tendre.
Pape François, Angélus 20 février et 20 Mars 2022, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier