La seule mesure de l’amour est de ne pas avoir de mesure

Chers amis,

Notre attachement à notre propre liberté nous rend souvent méfiants par rapport aux lois en général, surtout quand elles sont restrictives, et même en étant conscients qu’elles sont nécessaires pour une vie en société.
C’est pourquoi les dix commandements doivent été considérés comme un vrai et précieux don de Dieu, quelque chose de véritablement bénéfique, car tout ce qui vient de Dieu est parfait.
Jésus lui-même nous le rappelle et, dans son dernier repas nous laisse un immense cadeau, le commandement de l’amour. Et il nous demande de chercher à accomplir à Loi divine dans tous ses détails car c’est justement dans ces détails que se manifeste notre amour pour le Seigneur. Et bien sûr pour montrer cet amour, il nous demande d’accomplir les préceptes de la loi non pas de manière froide, calculée et scrupuleuse, mais comme un don et avec un cœur brûlant d’amour, comme on dit, de tout notre cœur.
L’attitude ajustée que nous suggère Jésus tout au long des Evangiles consiste à recevoir la Loi comme la Parole d’un Père aimant qui a soin d’éclairer notre chemin, comme « une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route », l’Esprit-Saint, qui, au fond de notre cœur, nous montre le bien à faire et le mal à éviter, que nous sommes invités à recevoir avec gratitude.
C’est en l’accueillant comme la Parole de notre Père, en nous penchant sur elle avec amour, pour l’observer et la garder, que nous manifestons notre volonté d’être des fils.
Nous sommes invités à aimer vivre selon la Loi, pas pour se donner bonne conscience d’avoir accomplir de belles œuvres mais comme une recherche continuelle de manifester notre amour pour le Seigneur.
Ce ne sont pas nos œuvres qui nous sauvent, mais une foi vivante, humble et concrète. Dieu est notre Père et Il nous aime. Il veut avant tout notre bonheur et sa Loi aussi pénible qu’elle puisse nous paraître, est pour notre bien.
Et notre obéissance à Loi doit nous rendre non pas orgueilleux mais humble car Dieu seul, par son Esprit-Saint peut accomplir ses œuvres en nous, et donc nous n’avons pas non plus à nous décourager de parfois échouer, car comme le disait St Paul à Timothée, « il est fidèle le Dieu qui nous appelle : c’est encore lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24).
Tout est possible à celui qui croit, c’est-à-dire à celui qui remet sa vie entre les mains de Dieu, dans la docilité à l’Esprit-Saint. Dieu ne peut agir que si nous renonçons à n’agir ou nous justifier par nos propres forces ou ne suivre que notre propre loi.
« Vers toi, Seigneur, j’élève mon âme, vers toi, mon Dieu. Je m’appuie sur toi : épargne-moi la honte ; ne laisse pas triompher mon ennemi. Pour qui espère en toi, pas de honte, mais honte et déception pour qui trahit. Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. C’est toi que j’espère tout le jour en raison de ta bonté, Seigneur. Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas. Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin. Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin. Les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son alliance et à ses lois. » (Ps 24, 1-10)
Seigneur, au milieu du relativisme moral de notre société, ne permet pas que nous nous laissions séduire par l’illusion de notre autonomie et de nos propres forces. Ta Parole ne nous rend pas esclaves mais nous libère et nous donne la vie.
Donne de mettre notre joie, notre amour et notre fierté dans l’accomplissement de Tes commandements, notamment les plus petits, dans l’obéissance à ta Parole qui nous aide à pouvoir discerner et accomplir le bien auquel Tu nous appelles. Que chacune de nos œuvres soit témoignage de Ta seule gloire.
« Les plus doux commandements deviennent âpres si un cœur tyran et cruel les impose, mais se font aimables quand l’amour les ordonne » (St François de Sales)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Dieu a tant aimé le monde, qu’il nous a donné son Fils unique pour nous libérer de nos péchés et nous donner la vie éternelle

R/ Car Dieu a tant aimé le monde
Qu’Il a donné Son Fils unique
Afin que quiconque croit ne périsse pas
Mais qu’il ait la vie éternelle

Je regarde à La Croix
Je regarde à Jésus seul
Car Son amour m’a restauré
Son amour m’a libéré

Ma confiance est en Son Nom
Ma confiance est en Sa Parole
Car par Sa grâce il m’affranchit
Par Sa grâce Il me rend libre

Par Son sang précieux Il m’a libéré
Pour la gloire de Son saint Nom
J’abandonne ma vie pour l’amour de Christ
Sa grâce m’a sauvé

PREMIERE LECTURE

« Que tout ce peuple sache que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu, et qui as retourné leur cœur ! » (1 R 18, 20-39)

Lecture du premier livre des Rois

En ces jours-là,
    le roi Acab convoqua tout Israël
et réunit les prophètes de Baal sur le mont Carmel.
    Élie se présenta devant la foule et dit :
« Combien de temps allez-vous danser
pour l’un et pour l’autre ?
Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur ;
si c’est Baal, suivez Baal. »
Et la foule ne répondit mot.
    Élie continua :
« Moi, je suis le seul qui reste des prophètes du Seigneur,
tandis que les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante.
    Amenez-nous deux jeunes taureaux ;
qu’ils en choisissent un,
qu’ils le dépècent et le placent sur le bûcher,
mais qu’ils n’y mettent pas le feu.
Moi, je préparerai l’autre taureau,
je le placerai sur le bûcher,
mais je n’y mettrai pas le feu.
    Vous invoquerez le nom de votre dieu,
et moi, j’invoquerai le nom du Seigneur :
le dieu qui répondra par le feu,
c’est lui qui est Dieu. »
La foule répondit :
« C’est d’accord. »
    Élie dit alors aux prophètes de Baal :
« Choisissez votre taureau et commencez,
car vous êtes les plus nombreux.
Invoquez le nom de votre dieu,
mais ne mettez pas le feu. »
    Ils prirent le taureau et le préparèrent,
et ils invoquèrent le nom de Baal
depuis le matin jusqu’au milieu du jour,
en disant :
« ô Baal, réponds-nous ! »
Mais il n’y eut ni voix ni réponse ;
et ils dansaient devant l’autel qu’ils avaient dressé.
    Au milieu du jour, Élie se moqua d’eux en disant :
« Criez plus fort, puisque c’est un dieu :
il a des soucis ou des affaires,
ou bien il est en voyage ;
il dort peut-être, mais il va se réveiller ! »
    Ils crièrent donc plus fort
et, selon leur coutume, ils se tailladèrent jusqu’au sang
avec des épées et des lances.
    Dans l’après-midi, ils se livrèrent à des transes prophétiques
jusqu’à l’heure du sacrifice du soir,
mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni le moindre signe.
    Alors Élie dit à la foule :
« Approchez. »
Et toute la foule s’approcha de lui.
Il releva l’autel du Seigneur, qui avait été démoli.
    Il prit douze pierres,
selon le nombre des tribus des fils de Jacob
à qui le Seigneur avait dit :
« Ton nom sera Israël. »
    Avec ces pierres il érigea un autel au Seigneur.
Il creusa autour de l’autel
une rigole d’une capacité d’environ trente litres.
    Il disposa le bois,
dépeça le taureau et le plaça sur le bûcher.
    Puis il dit :
« Emplissez d’eau quatre cruches,
et versez-les sur la victime et sur le bois. »
Et l’on fit ainsi.
Il dit :     
« Une deuxième fois ! »
Et l’on recommença.
Il dit :
« Une troisième fois ! »
Et l’on recommença encore.
    L’eau ruissela autour de l’autel,
et la rigole elle-même fut remplie d’eau.
    À l’heure du sacrifice du soir,
Élie le prophète s’avança et dit :
« Seigneur, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël,
on saura aujourd’hui que tu es Dieu en Israël,
que je suis ton serviteur,
et que j’ai accompli toutes ces choses sur ton ordre.
    Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi,
pour que tout ce peuple sache
que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu,
et qui as retourné leur cœur ! »
    Alors le feu du Seigneur tomba,
il dévora la victime et le bois,
les pierres et la poussière,
et l’eau qui était dans la rigole.
    Tout le peuple en fut témoin ;
les gens tombèrent face contre terre et dirent :
« C’est le Seigneur qui est Dieu !
C’est le Seigneur qui est Dieu ! »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17-19)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :
je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
    Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent,
pas un seul iota, pas un seul trait
ne disparaîtra de la Loi
jusqu’à ce que tout se réalise.
    Donc, celui qui rejettera
un seul de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire ainsi,
sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera,
celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Élie se présenta devant la foule et dit : « Combien de temps allez-vous danser pour l’un et pour l’autre ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur ; si c’est Baal, suivez Baal. » »
Le peuple est appelé à opérer un discernement et à agir en conséquence : Le Seigneur ou Baal ?
Le défi de ce discernement pour une vie spirituelle authentique a traversé tous les temps. Avec les multiples propositions qui nous sont faites encore aujourd’hui, l’Église, notre Mère, nous confronte à la même question. Il en ressort qu’il ne peut y avoir plusieurs dieux : il n’y en a qu’un seul. Il importe, alors, de mettre un terme à notre errance spirituelle. En réalité, cette errance est sans bénéfice. Malheureusement beaucoup semblent passionnés par cette prostitution spirituelle. Des vendeurs d’illusions font croire à une compatibilité entre la foi au Dieu de Jésus Christ et ces autres spiritualités. Ils œuvrent à notre perte.
Tout relativisme génère un certaine idolâtrie.
Combien de temps vas-tu danser pour l’un et pour l’autre ?

« C’est le Seigneur qui est Dieu ! »
C’est l’heure de l’épilogue du conflit entre les prophètes de Baal et le prophète du Seigneur. C’est un nouveau combat entre David et Goliath. L’épreuve du feu, proposée par Élie, reçoit l’assentiment de tous. Alors, le Seigneur a manifesté sa divinité.
Oui, quoi qu’il en soit, vient le moment où Dieu manifeste sa Gloire. À nous de faire preuve de persévérance. Comme Élie, nous avons à œuvrer pour que tous se rapprochent à nouveau de Dieu, dans la dynamique de la communion et de purification (les 12 cruches d’eau). L’autel du Seigneur que nous avons à relever, c’est le cœur… Nous avons à ouvrir un chemin de conversion. Et ce qui rend nos prières agréables à Dieu, ce ne sont ni nos cris, ni nos gesticulations : c’est son Amour miséricordieux dont témoignent notre confiance, notre sérénité, notre humilité…_ C’est le Seigneur qui est Dieu !
Comment témoignes-tu du vrai Dieu ?
Seigneur, Toi seul est Dieu. Viens à notre secours et, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, délivre-nous de nos idolâtries.

Paroles du Pape François

Jésus ne veut donc pas supprimer les commandements que le Seigneur a donnés par Moïse, mais il veut les porter à leur plénitude. Mais que signifie ce « plein accomplissement » de la Loi ? Jésus lui-même nous répond avec quelques exemples. Jésus était concret, il parlait toujours avec des exemples pour se faire comprendre. Il commence par le cinquième commandement du décalogue : « Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : “Tu ne commettras pas de meurtre”… Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal » (vv. 21-22). Par là, Jésus nous rappelle que les paroles aussi peuvent tuer ! Jésus propose à celui qui le suit la perfection de l’amour: un amour dont l’unique mesure est de ne pas avoir de mesure, d’aller au-delà des calculs.

Pape François, Angélus, 16 février 2014, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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