Chers amis,
Le plan de Dieu dépasse tellement nos courtes visées humaines souvent orgueilleuses. Comme le prophétise Caïphe, Jésus mourra effectivement, non seulement pour protéger la nation, comme le prétexte ses accusateurs, mais pour rassembler dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés selon la prophétie d’Ézéchiel. Même la malice des ennemis de Dieu sert à la réalisation de son dessein. Dieu convertit une sentence malveillante en une œuvre d’amour, car, pour Dieu le Père, chaque homme vaut tout le sang versé par Jésus. Dieu agit d’une manière qui nous dépasse tous et permet au salut de rejoindre chaque homme.
Seigneur Jésus, Tu as donné Ta vie pour notre péché. Tu n’as pas mérité la condamnation, mais Tu l’as accueillie pour révéler les duretés de nos cœurs.
Seigneur Dieu, nous T’offrons avec amour nos petits sacrifices. Toi seul peut guérir et sauver le monde et nos âmes, par le don de Ton Esprit.
À la veille d’entrer dans la Semaine Sainte, Seigneur Dieu, aide-nous à trouver la disponibilité intérieure pour faire taire toute inquiétude superflue et accompagner ton Fils Jésus et les disciples dans leur retraite préalable à la Pâque. Dans ces derniers instants de solitude et de communion fraternelle, donne-nous la force et la confiance qui nous feront suivre Jésus jusqu’au bout.
« Un seul est mort pour tous, et c’est le même qui, à travers toutes les maisons de l’Eglise, dans le mystère du pain et du vin, réconforte en étant immolé, donne la vie en étant cru, sanctifie ceux qui le consacrent en étant consacré » (St Gaudence de Brescia)
« Pour les chrétiens, il y aura toujours les persécutions, les incompréhensions. Mais elles doivent être affrontées avec la certitude que Jésus est le Seigneur, et qu’en elles résident le défi et la croix de notre foi » (Pape François)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Nous voici
Pour ceux qui pleurent sur cette terre – me voici envoie moi !
Pour ceux qui vivent sans ta lumière – me voici envoie moi !
NOUS VOICI – nos coeurs sont prêts pour t’écouter
NOUS VOICI – pour t’annoncer au monde entier
ENVOIE NOUS – DANS LE MONDE
ENVOIE NOUS – DANS LE MONDE Pour être tes mains sur la terre
ENVOIE NOUS – DANS LE MONDE
ENVOIE NOUS – DANS LE MONDE Pour faire briller ta lumière
Pour tous ceux qui sont oubliés – me voici envoie moi !
Pour ceux qui pleurent dans le secret – me voici envoie moi !
Et ceux qui veulent te rencontrer – me voici envoie moi !
PREMIERE LECTURE
« J’en ferai une seule nation » (Ez 37, 21-28)
Lecture du livre du Prophète Ezékiel
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
« Je vais prendre les fils d’Israël
parmi les nations où ils sont allés.
Je les rassemblerai de partout
et les ramènerai sur leur terre.
J’en ferai une seule nation
dans le pays, sur les montagnes d’Israël.
Ils n’auront tous qu’un seul roi ;
ils ne formeront plus deux nations ;
ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
Ils ne se rendront plus impurs
avec leurs idoles immondes et leurs horreurs,
avec toutes leurs révoltes.
Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent
et où ils ont péché,
je les purifierai.
Alors ils seront mon peuple,
et moi je serai leur Dieu.
Mon serviteur David régnera sur eux ;
ils n’auront tous qu’un seul berger ;
ils marcheront selon mes ordonnances,
ils garderont mes décrets et les mettront en pratique.
Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob,
le pays que leurs pères ont habité.
Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils,
et les fils de leurs fils pour toujours.
David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.
Je conclurai avec eux une alliance de paix,
une alliance éternelle.
Je les rétablirai, je les multiplierai,
je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours.
Ma demeure sera chez eux,
je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur,
celui qui sanctifie Israël,
lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 45-57)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
quand Lazare fut sorti du tombeau,
beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens
pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens
réunirent donc le Conseil suprême ;
ils disaient :
« Qu’allons-nous faire ?
Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous le laissons faire,
tout le monde va croire en lui,
et les Romains viendront détruire notre Lieu saint
et notre nation. »
Alors, l’un d’entre eux, Caïphe,
qui était grand prêtre cette année-là,
leur dit :
« Vous n’y comprenez rien
vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple,
et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ;
mais, étant grand prêtre cette année-là,
il prophétisa
que Jésus allait mourir pour la nation ;
et ce n’était pas seulement pour la nation,
c’était afin de rassembler dans l’unité
les enfants de Dieu dispersés.
À partir de ce jour-là,
ils décidèrent de le tuer.
C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement
parmi les Juifs ;
il partit pour la région proche du désert,
dans la ville d’Éphraïm
où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque juive était proche,
et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem
pour se purifier avant la Pâque.
Ils cherchaient Jésus
et, dans le Temple, ils se disaient entre eux :
« Qu’en pensez-vous ?
Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres :
quiconque saurait où il était devait le dénoncer,
pour qu’on puisse l’arrêter.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
Samedi de la 5ème semaine de Carême
Jean 11, 45-57
« Qu’allons-nous faire »
Le signe de Lazare, qui revient à la vie, constitue, pour saint Jean, le tournant décisif sur le sort de Jésus. Les nombreux signes, qu’Il réalise, vont provoquer « sa fin ».
Les signes ont atteint leur objectif : faire réagir. Les membres du Conseil suprême se posent alors la bonne question : « Qu’allons-nous faire ? » L’heure est à l’action. Mais une chose est la question, autre est la réponse.
Il est décidé que Jésus paiera de sa vie ses bonnes œuvres. Il va perdre la vie pour avoir redonné la vie à Lazare. Avec admiration, une profonde gratitude et supplication, je pense à ma maman qui a risqué sa vie pour que je vienne et vive en ce monde. Je pense à tous ceux et celles qui, aujourd’hui particulièrement, risquent leur vie pour en sauver d’autres… Je pense à toutes ces personnes qui sont abreuvées d’ingratitude…
Je pense à tout ce dont le Seigneur nous a comblés et que nous mettons au service du Mal…
Aujourd’hui, que vas-tu faire ?
Qu’allons-nous faire ?
Le cas de Jésus est, désormais, une question nationale. Il engage l’avenir religieux et politique de la nation juive : « Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Il devient vital, pour eux, de mettre un frein à la mission de Jésus. Car son message perturbe l’équilibre ambiant et la bonne entente entre les dominants. La traque de Jésus est désormais officielle. Il se réfugie alors dans la ville d’Éphraïm qui signifie FÉCONDITÉ ( ou je fructifierai). La prophétie d’Isaïe 52 est ainsi confirmée. C’est un signe d’espérance dans l’arridité ambiante des cœurs, comparable à celle du désert qui est non loin.
Pour nous aussi, il n’y a donc pas à désespérer même si la force de l’Évangile continue de susciter de violentes oppositions et persécutions.
La Parole de Dieu est toujours féconde.
Mais dans quelle mesure tes paroles et tes actions ne font-elles pas un obstacle à l’Évangélisation ?
Qu’allons-nous faire ?
Les Juifs préparent activement la Pâque, la fête de la Libération, la fête de la vie, mais avec un esprit de meurtre : « Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. » Mais, pour eux, Dieu, dans sa bonté, fera de son Fils, le nouvel Agneau pascal. Admirons cette merveille divine…
Caïphe a décidé le Conseil à sacrifier Jésus pour que vive la nation. C’est alors que Dieu va réaliser son œuvre de Salut pour tous ses enfants dispersés.
À la veille de la Semaine Sainte, l’universalité du Salut nous est proclamée. L’une de ses implications est que Jésus n’est la propriété d’aucun peuple, d’aucune communauté, ni d’aucune personne. Il est venu faire notre unité.
Fêter Pâques, c’est accepter d’avoir de nouveaux frères et sœurs.
Es-tu prêt(e) à cela ? Que vas-tu faire d’eux ?
Seigneur, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de Saint Joseph, fais-nous entrer dans la fraternité universelle que nous a obtenu le Précieux Sang de ton Fils.
Paroles du Pape François
Cette façon de procéder de la part des docteurs de la loi est précisément une figure de la façon dont la tentation agit en nous, parce que derrière, il y avait évidemment le diable qui voulait détruire Jésus, et la tentation en nous fonctionne généralement comme ça : elle commence par une petite chose, par un désir, une idée, elle grandit, elle contamine les autres et à la fin elle se justifie. Ce sont les trois étapes de la tentation du diable en nous, et voici les trois étapes que la tentation du diable a prises dans la personne du docteur de la loi. Elle a commencé par une petite chose, mais elle a grandi, elle a grandi, puis elle a contaminé d’autres personnes, elle est devenue un corps et à la fin elle s’est justifiée : « Il est nécessaire qu’un meure pour le peuple », la justification totale. Et tout le monde est rentré chez soi en paix. Ils ont dit : « C’est la décision que nous devions prendre ». Et nous tous, lorsque nous sommes vaincus par la tentation, nous finissons en paix, parce que nous avons trouvé une justification pour ce péché, pour cette attitude pécheresse, pour cette vie non conforme à la loi de Dieu.
Pape François, Sainte Marthe, 4 avril 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Prière à Marie
Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Prière à Joseph
Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
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Soyons Vivants Ensemble 