Avec une confiance de Fils

Chers amis,

Nous faut-il des signes pour croire ou faut-il que nous croyons pour voir des signes ? Telle est la question du jour.
Le fonctionnaire royal que nous voyons aujourd’hui conditionnait sa foi en Jésus à la guérison de son fils. Jésus inverse les choses et lui demande de croire d’abord. Alors l’homme « crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit ». Nous pourrions entendre pour nous cette plainte encore actuelle de Jésus : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Contrairement à ce qui est parfois dit, nous n’avons aucune raison de jalouser les contemporains de Jésus qui l’ont vu physiquement, qui ont pu le toucher, qui ont vu les guérisons, car la parole de Jésus peut toujours agir aujourd’hui dans nos vies, comme dans celle de ce fonctionnaire et de son fils. L’eau est changée en vin, le deuil se change en une danse (Ps 29), car « le ciel nouveau et la terre nouvelle » s’annoncent pour ceux qui savent reconnaître celui qui vient nous visiter ici et maintenant. Et si nous décidions, comme cet homme, de simplement croire, de faire confiance à la Parole du Seigneur, nous verrons certainement de grands signes.
Que St Thomas nous rappelle cette belle béatitude : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (Jn 20, 29). Si le signe est parfois nécessaire pour nous, demandons au Seigneur d’ouvrir notre cœur pour que nous arrivions à reconnaître et vivre chaque jour dans la pleine confiance de l’enfant dont le Père plein d’amour prend soin avec tendresse.
« Croyez-vous que Dieu puisse nous ignorer si l’on prie avec insistance ? Il nous écoute en toutes circonstances et n’ignore rien de nous, avec amour. Il se tient près de nous dans toutes nos luttes, et notre arme est justement la prière, qui nous fait ressentir sa présence à nos côtés » (Pape François)
Je crois, Seigneur, que du haut du ciel où tu es allé me préparer une place, tu peux me rejoindre dans ma vie et la transformer, dans la mesure où j’accepte de me mettre en route et de “partir” dans l’obéissance de la foi.
Je crois que tu es avec moi chaque instant, pour me conseiller, me guider, m’aider, me porter jusqu’en la demeure du Père.
Je le crois, mais réveille ma foi, Seigneur, que je bâtisse ma vie sur ta Parole en quittant résolument l’esprit du monde.
Oui je veux faire partie du “peuple d’allégresse”qui te “rend grâce en rappelant ton nom très saint”, dans “la Jérusalem de joie” où “Dieu essuiera toute larme de nos yeux”. « Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! « 
 » Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. Quand j’ai crié vers toi, Seigneur. Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse. « (Ps 29(30))
Source : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

En Toi, ma confiance (d’après le Psaume 13)
Mon Père, viens illuminer le visage du petit enfant au fond de moi. Pose Ton regard sur lui. Ne laisse pas la mort l’emporter. J’ai confiance en Ton amour. Sans fin, je louerai Ton nom pour tout le bien que Tu m’as fait.

1. Seigneur, m’oublieras-tu pour toujours ?
Jusqu’à quand me cacheras-tu ta face ?
Vois mon âme est envahie de révolte,
et jour et nuit le chagrin emplit mon cœur
.
R/ En toi, j’ai mis, Seigneur, ma confiance.
Ne me délaisse pas, Dieu de ma joie.

2. Mon Dieu, pose ton regard sur moi.
Réponds-moi, illumine mon visage.
Dans la mort, que je ne m’endorme pas,
et que le mal ne l’emporte pas sur moi.
.
3. Pour moi, j’ai confiance en ton amour.
Et j’exulte Ô Seigneur car tu me sauves.
Je te loue pour le bien que tu m’as fait,
et pour ton nom, je chanterai à jamais.

PREMIERE LECTURE

« On n’y entendra plus de pleurs ni de cris » (Is 65, 17-21)

Lecture du livre du Prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
Oui, voici : je vais créer
un ciel nouveau et une terre nouvelle,
on ne se souviendra plus du passé,
il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin
pour ce que je crée.
Car je vais recréer Jérusalem,
pour qu’elle soit exultation,
et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem,
je trouverai ma joie dans mon peuple.
On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours,
ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ;
le plus jeune mourra centenaire,
ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ;
on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Va, ton fils est vivant » (Jn 4, 43-54)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
après avoir passé deux jours chez les Samaritains,
Jésus partit de là pour la Galilée.
– Lui-même avait témoigné
qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ;
les Galiléens lui firent bon accueil,
car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait
à Jérusalem pendant la fête de la Pâque,
puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée,
où il avait changé l’eau en vin.
Or, il y avait un fonctionnaire royal,
dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée,
il alla le trouver ;
il lui demandait de descendre à Capharnaüm
pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit :
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges,
vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit :
« Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond :
« Va, ton fils est vivant. »
L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite
et il partit.
Pendant qu’il descendait,
ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre
et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux.
Ils lui dirent :
« C’est hier, à la septième heure (au début de l’après- midi),
que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement
l’heure où Jésus lui avait dit :
« Ton fils est vivant. »
Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit
lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

Lundi de la 4ème Semaine de Carême

Isaïe 65, 17-21

« Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit. Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. »

Après avoir dénoncé, par son prophète, les infidélités de son Peuple et la souillure qui en découle, le Seigneur décide de tout recréer. Il ne peut se résoudre à la corruption de son œuvre ni se satisfaire du malheur de ses créatures. Il ne s’agit pas d’un simple renouvellement. Dieu choisit de répondre à l’égarement de son Peuple par un amour plus grand, en accordant joie et exultation, longévité et prospérité, stabilité et fécondité. Il appelle son Peuple à se tourner vers l’avenir, un avenir insoupçonné. Le passé n’est pas son point de mire.

Cette prophétie nous encourage à faire confiance en l’Amour miséricordieux de notre Dieu, après avoir pris conscience de nos péchés. Une fois encore, nous avons à nous départir de l’idée d’un Dieu dont la Toute-puissance est écrasante et destructrice. Il est plutôt, en permanence, préoccupé de redonner vie, de remettre debout et d’ouvrir de nouveaux horizons de grâces.
La Justice de Dieu invente notre innocence.
Reviens au Seigneur !

Seigneur, viens faire toute chose nouvelle.

Paroles du Pape François

Croire. Croire que le Seigneur peut me changer, qu’Il est puissant: comme l’a fait cet homme qui avait son enfant malade, dans l’Évangile. «Seigneur, viens, avant que mon enfant ne meure». Cet homme a cru en la parole que Jésus lui avait dite et se mit en route. La foi, c’est faire place à cet amour de Dieu, c’est faire place à la puissance, au pouvoir de Dieu, mais pas au pouvoir de quelqu’un qui est très puissant, au pouvoir de quelqu’un qui m’aime, qui est amoureux de moi, et qui veut la joie avec moi. C’est la foi. C’est cela, croire: c’est faire de la place pour que le Seigneur vienne et me change.

Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 16 mars 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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