Dans le cœur du Père

Chers amis,

La parabole de ce jour «nous fait entrer dans le cœur du Père, qui pardonne toujours avec compassion et tendresse». Mais elles nous montre aussi deux fils qui se sont coupés l’un et l’autre de leur père. L’un physiquement en partant et en se perdant, en dilapidant tous les biens qu’il avait reçus. L’autre en restant mais en ne vivant pas de l’amour et des biens qui lui appartenaient. L’un a pris des chemins de mort, et l’autre n’a pas osé prendre les chemins qui lui était offerts. Deux chemins mortifères éloignés de la vie que leur père leur avait préparé. L’un triste et honteux ayant besoin du pardon du père, l’autre enfermé dans la colère et la jalousie, se pensant juste de sa propre justice, esclave de son devoir et des interdits qu’il s’est créé. Pourtant le père leur a donné un même amour inconditionnel. Qu’en ont-ils fait ? Ont-ils cru à cet amour ? Et s’aiment-ils eux-mêmes ? C’est si facile de se haïr.
La grâce suprême est de s’aimer humblement soi-même, comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.
Encore faut-il avoir appris ce que « tomber » veut dire, comme tombe une pierre dans l’eau, ce que « craquer » veut dire, comme un arbre s’éclate aux feux ardents du gel.
Que peuvent savoir de la miséricorde des matins ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d’angoisses ?
Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu et vivre encore, en haute mer, menacé sans doute, naufragé peut-être mais à la crêtes des certitudes royales, l’amour peut alors faire son œuvre, nous féconder, nous rajeunir.
Que nous soyons dans l’inquiétude, le doute et le chagrin, que nous marchions le cœur serré, dans la vallée de l’ombre et de la mort, que nos visages n’aient d’autre éclat que ceux, épars, de beaux miroirs brisés, un amour nous précède, nous suit, nous enveloppe… L’inconnu d’Emmaüs met ses pas dans les nôtres et s’assied avec nous à la table des pauvres.
Malgré tous les poisons mêlés au sang du cœur, au creux de ces hivers dont on n’attend plus rien, rayonne désormais un invincible été. Morts de fatigue, nous ne saurions rouler que dans les bras de Dieu.
« Nous avons rendez-vous sur un lac d’or » ! Le miroir est sans ride. Du fond de toute détresse émerge enfin un vrai visage. Exténuées, extasiées, nos faces vieillies de clown sont l’icône du son Christ, pour l’émerveillement des saints. Et l’icône est plus fine plus précieuse et plus belle quand l’homme qui l’a écrite est passé par l’enfer.
Trinité de Roublev et « trinité Rembrandt » ! Du fond des terres où rayonnent ces images, le Père ne cesse de s’engendrer du fils et de s’engendrer des fils sous le couvert fécondateur de mains plus vastes que des ailes, « l’ombre d’un grand oiseau nous passe sur la face ». Les vrais regards d’amour sont ceux qui nous espèrent.
Source : D’après une méditation de Paul Beaudiquey devant « le Père aimant » de Rembrandt

 » Le Père éternel posa, avec une douceur ineffable, les yeux de son amour sur cette âme et se mit à lui parler ainsi : « Ma chère fille bien-aimée ! Je suis très fermement déterminé à user de miséricorde envers le monde entier et à pourvoir à tous les besoins des hommes »  » (Ste Catherine de Sienne)

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Vienne ta grâce

Viens nous abreuver de lumière de bienveillance et de clarté
Ta miséricorde éternelle vient dans nos cœurs tout relever
Et tomberont toutes nos lois quand viendra la gloire des cieux
Et je répondrai dans la Foi
Tu es mon Seigneur et mon Dieu

Vienne Ta Grâce en nos misères Et dans la grandeur de Ton nom Viens déposer sur notre terre La douceur de Ta guérison
Vienne l’Esprit qui nous libère Et dans la beauté de Ton nom Naît dans le cœur de notre Père L’amour infini du pardon

Quand Ta Parole est prononcée la mort est vaincue par la Vie
Et dans tous nos cœurs délaissés se manifeste Ton Esprit
Que vienne en nos vies le réveil que Ton amour a désiré
Dans la Foi je ne tremble pas car Jésus ma vertu c’est Toi

Vienne Ta Grâce en nos misères Et dans la grandeur de Ton nom Viens déposer sur notre terre La douceur de Ta guérison
Vienne l’Esprit qui nous libère Et dans la beauté de Ton nom Naît dans le cœur de notre Père L’amour infini du pardon

Pour nous le verbe s’est fait chair parmi nous Il a demeuré
Il vit en nous et nous éclaire Sa grâce en nous s’est déversée
Nos yeux verront ce que ton cœur à chacun de nous veut donner
Que par l’Esprit de notre Père en nous Jésus vienne habiter

Vienne Ta Grâce en nos misères Et dans la grandeur de Ton nom Viens déposer sur notre terre La douceur de Ta guérison
Vienne l’Esprit qui nous libère Et dans la beauté de Ton nom Naît dans le cœur de notre Père L’amour infini du pardon

PREMIERE LECTURE

L’arrivée du peuple de Dieu en Terre Promise et la célébration de la Pâque (Jos 5, 9a.10-12)

Lecture du livre de Josué

En ces jours-là,
le Seigneur dit à Josué :
« Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte. » 
Les fils d’Israël campèrent à Guilgal
et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois,
vers le soir, dans la plaine de Jéricho.
    Le lendemain de la Pâque,
en ce jour même,
ils mangèrent les produits de cette terre :
des pains sans levain et des épis grillés.
    À partir de ce jour, la manne cessa de tomber,
puisqu’ils mangeaient des produits de la terre.
Il n’y avait plus de manne pour les fils d’Israël,
qui mangèrent cette année-là
ce qu’ils récoltèrent sur la terre de Canaan.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie » (Lc 15, 1-3.11-32)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
    les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
    Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
    Alors Jésus leur dit cette parabole :
    « Un homme avait deux fils.
    Le plus jeune dit à son père :
‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’
Et le père leur partagea ses biens.
    Peu de jours après,
le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,     
et partit pour un pays lointain
où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
    Il avait tout dépensé,
quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin.
    Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
    Il aurait bien voulu se remplir le ventre
avec les gousses que mangeaient les porcs,
mais personne ne lui donnait rien.
    Alors il rentra en lui-même et se dit :
‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim !
    Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
    Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’
    Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin,
son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers.
    Le fils lui dit :
‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
    Mais le père dit à ses serviteurs :
‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
    allez chercher le veau gras, tuez-le,
mangeons et festoyons,
    car mon fils que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé.’
Et ils commencèrent à festoyer.
    Or le fils aîné était aux champs.
Quand il revint et fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
    Appelant un des serviteurs,
il s’informa de ce qui se passait.
    Celui-ci répondit :
‘Ton frère est arrivé,
et ton père a tué le veau gras,
parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’
    Alors le fils aîné se mit en colère,
et il refusait d’entrer.
Son père sortit le supplier.
    Mais il répliqua à son père :
‘Il y a tant d’années que je suis à ton service
sans avoir jamais transgressé tes ordres,
et jamais tu ne m’as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
    Mais, quand ton fils que voilà est revenu
après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
    Le père répondit :
‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi.
    Il fallait festoyer et se réjouir ;
car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé ! »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

4ème DIMANCHE DU TEMPS DE CARÊME — ANNÉE C
Dimanche de la Joie

Josué 5, 9a. 10-12

« Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte. »

Après quarante ans au désert, après toutes les vicissitudes (idolâtrie, révoltes, manque de confiance, etc.), les fils d’Israël entrent en terre promise. Dieu a conduit son peuple jusqu’à destination car Il tient toujours promesse. C’est un moment de joie, la joie de la Libération accomplie, la joie d’un renouvellement, la joie d’une restauration : « Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte. » La Pâque est célébrée en ce lieu de restauration. « À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu’ils mangeaient des produits de la terre. » La fin de la manne, c’est la fin du désert, c’est la joie d’une nouvelle expérience avec Dieu…

Il ne suffit pas que nous quittions nos Égypte. Il convient que nous soyons rétablis dans notre dignité d’enfants de Dieu. Cette merveille, c’est Dieu qui la réalise. Le temps de carême est une préparation à ce rétablissement. Nos infidélités, nos idolâtries, nos manques de confiance envers Dieu et nos révoltes nous déshonorent. Ils affectent notre relation la plus intime avec Dieu. Seul Dieu peut nous redonner cet honneur et Il le fait. Il veut l’accomplir, encore, pour nous aujourd’hui. Il nous demande d’accepter d’achever notre traversée du désert. Il nous demande surtout de faire la traversée dans un désir ardent de Liberté intérieure. Nous pouvons finir le temps de carême sans parvenir, réellement, à la Pâques du Christ parce que nous n’aurions pas compris que ce vers quoi nous tendons, ce ne sont ni la fête de ce jour, ni la réception d’un sacrement (qui marquerait fin du catéchisme) ni les œufs de Pâques ni les chocolats… Ce à quoi, Dieu nous prépare, c’est un avant-goût de la Joie éternelle, celle d’être avec Lui comme fils ou filles… Si nous n’y prenons garde, nous pouvons célébrer les festivités pascales en esclaves. Mais, le Seigneur nous annonce que sa joie est d’enlever notre déshonneur. Si les fils d’Israël n’ont plus la manne, nous, nous avons le vrai Pain descendu du Ciel, le Christ. C’est en Lui et par Lui que nous apprenons à vivre dans l’Esprit des enfants de Dieu. Cest avec Lui que nous ferons tomber les murs de Jéricho…

Dans quel esprit chemines-tu vers Pâques ?

Seigneur notre Dieu, nos cœurs sont encore en Égypte. Nous gardons les chaînes de nos esclavages. Accorde-nous la grâce d’accepter notre restauration et celle de nos frères et sœurs.

Paroles du Pape François

L’Evangile d’aujourd’hui (Lc 15, 1-32) commence avec plusieurs personnes qui critiquent Jésus, en le voyant en compagnie de publicains et de pécheurs, et qui disent avec indignation: «Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux» (v. 2). Cette phrase se révèle en réalité comme une annonce merveilleuse. Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux. C’est ce qui nous arrive, à chaque Messe, dans chaque Eglise: Jésus est content de nous accueillir à sa table, où il s’offre pour nous. C’est la phrase que nous pourrions écrire sur les portes de nos églises: «Ici, Jésus accueille les pécheurs et les invite à sa table».

Pape François, Angélus, 15 septembre 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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